Bonizella Cacciaconti Piccolomini
1230-1300
On ne sait exactement où naquit Bonizella, à cause de l’incendie qui détruisit les archives d’Arezzo (Ombrie, Italie). Elle aurait pu naître à Sienne.
C’était la fille de Ildebrando Cacciaconti, seigneur et podestà de Padoue, Città di Castello, Sienne et Arezzo, propriétaire du château de Trequanda.
Bonizella vit le jour vers 1230.
Elle épousa le comte Naddo di Benuccio Piccolomini de Corsignano, et fut bientôt veuve.
Par la suite, elle mit ses ressources et ses richesses au service des pauvres ; elle alla soigner personnellement les malades, les blessés, les familles des victimes des guerres…
Elle mourut ainsi le 5 mai 1300 et fut ensevelie dans l’église de Trequanda, près du mur… Puis le temps passa.
Deux siècles plus tard, on aperçut comme un très gros essaim d’abeilles qui sortait du mur de l’église : on pensait trouver là un magnifique rayon de miel, mais on trouva le corps de Bonizella, vêtu d’une étoffe très précieuse, émanant une très bonne odeur d’encens et tenant entre ses doigts un vase sacré de cire : c’était là le travail des braves abeilles.
Un constat officiel en fut dressé et ce fait prodigieux fut le début d’une série de signes miraculeux.
Ainsi, lors d’une invasion d’Espagnols, un capitaine prétendit se saisir d’un doigt de Bonizella, mais il en devint aveugle sur le champ, et ne retrouva la vue qu’en remettant en place le doigt. Lors d’une autre agression, des soldats qui s’en prenaient aux jeunes filles de la ville, furent frappés de cécité, jusqu’à ce qu’ils cessassent de les molester, et cela juste après le recours à l’intercession de Bonizella. Guérisons, délivrances, faits miraculeux se multiplièrent.
Bonizella fait ainsi l’objet d’un culte pluriséculaire, quoiqu’elle ne soit pas inscrite au Martyrologe.