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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:11

 Santiago García Molina

1892-1936

 

Santiago (Jacques) naquit dans le centre de l’Espagne, à Moral de Calatrava (Ciudad Real), le 14 décembre 1892 et fut baptisé le même jour.

En 1900, il entra dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu à Ciempozuelos (Madrid), fit le noviciat à Carabanchel Alto (Madrid) et les vœux en 1913, prenant le nom de Diego de Cadix.

Ses lieux de destination furent Barcelone, Saint-Raphael à Madrid, Jerez de la Frontera (Cadix).

Puis il partit pour la Colombie, de 1920 à 1928, huit années dont trois comme supérieur.

De retour en Espagne, il fut à nouveau à Madrid, Jerez de la Frontera et Ciempozuelos. Dans cette dernière communauté, en 1936, il était conseiller et secrétaire provincial.

Le 7 août, les miliciens firent irruption dans la maison, arrêtèrent les Religieux et les portèrent à la prison San Antón, où ils restèrent environ quatre mois.

On le voyait toujours joyeux, dit-on, prêt à donner sa vie pour la foi. Le dernier jour de sa vie, juste avant de partir pour le peloton d’exécution, il reçut tranquillement la profession religieuse in articulo mortis de quelques novices ; par ce rite bref et presque silencieux, les novices pouvaient se sentir pleinement consacrés, avant de mourir.

Le 28 et le 30 novembre, il y eut plusieurs «appels», et Santiago fut de ceux du 30 novembre.

En partant, il lança aux autres : A très vite ! Au Ciel !

Les mains liées derrière le dos, il fut conduit à Paracuellos de Jarama.

C’était le 30 novembre 1936. Le père Santiago fut béatifié en 1992.

Santiago García Molina

1892-1936

 

Santiago (Jacques) naquit dans le centre de l’Espagne, à Moral de Calatrava (Ciudad Real), le 14 décembre 1892 et fut baptisé le même jour.

En 1900, il entra dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu à Ciempozuelos (Madrid), fit le noviciat à Carabanchel Alto (Madrid) et les vœux en 1913, prenant le nom de Diego de Cadix.

Ses lieux de destination furent Barcelone, Saint-Raphael à Madrid, Jerez de la Frontera (Cadix).

Puis il partit pour la Colombie, de 1920 à 1928, huit années dont trois comme supérieur.

De retour en Espagne, il fut à nouveau à Madrid, Jerez de la Frontera et Ciempozuelos. Dans cette dernière communauté, en 1936, il était conseiller et secrétaire provincial.

Le 7 août, les miliciens firent irruption dans la maison, arrêtèrent les Religieux et les portèrent à la prison San Antón, où ils restèrent environ quatre mois.

On le voyait toujours joyeux, dit-on, prêt à donner sa vie pour la foi. Le dernier jour de sa vie, juste avant de partir pour le peloton d’exécution, il reçut tranquillement la profession religieuse in articulo mortis de quelques novices ; par ce rite bref et presque silencieux, les novices pouvaient se sentir pleinement consacrés, avant de mourir.

Le 28 et le 30 novembre, il y eut plusieurs «appels», et Santiago fut de ceux du 30 novembre.

En partant, il lança aux autres : A très vite ! Au Ciel !

Les mains liées derrière le dos, il fut conduit à Paracuellos de Jarama.

C’était le 30 novembre 1936. Le père Santiago fut béatifié en 1992.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:04

 Joseph Marchand

1803-1835

 

Joseph Marchand est né à Passavant (Doubs) le 17 août 1803, dans une modeste famille de cultivateurs.

Entré au Grand Séminaire en 1826, il termina ses études de théologie aux Missions Etrangères de Paris ; ordonné prêtre le 4 avril 1829, il s’embarqua le 12 mai suivant et rejoignit Macao en octobre ; de là, le procureur des missions l’envoya en Cochinchine. La persécution l’y attendait, mais déjà sur le navire, il avait subi les injures et les blasphèmes de l’équipage, hostile aux missionnaires.

Sa mission fut courte, mais très intense. Il eut le temps d’apprendre la langue annamite, de remonter jusqu’à Pnom-Penh, la capitale du Cambodge ; envoyé à Binh Thuân, il en fut chassé en 1833, lors de la persécution de Minh Mang. Il se cacha, mais on le retrouvera pour le mener à Saïgon, détenue par des insurgés. Lors de l’irruption des troupes impériales dans Saïgon, il fut arrêté et accusé de connivence avec les rebelles. Joseph nia évidemment cette accusation ; il refusa de renier sa foi et de marcher sur la croix.

Condamné au supplice des «cent plaies» pour avoir prêché la doctrine du Christ (c’est-à-dire à avoir les muscles arrachés un à un avec des tenailles rougies au feu), il mourut en donnant le témoignage de sa foi, le 30 novembre 1835, à Tho-Duc, près de Hué ; il avait à peine plus de trente-deux ans.

Après sa mort, son corps fut découpé et dispersé en mer pour qu’il n’en restât rien.

Ce martyr franc-comtois a été déclaré Vénérable en 1840, Bienheureux en 1900, et Saint en 1988, lorsque le B. Jean-Paul II canonisa les cent-dix-sept Martyrs du Vietnam.

 

Tous ces martyrs sont fêtés ensemble le 24 novembre, au calendrier catholique romain. Saint Joseph Marchand est inscrit au Martyrologe au jour de son martyre, le 30 novembre. Mais il est fêté à Passavant et dans le diocèse de Besançon le 1er décembre, car le 30 novembre est la fête de l’apôtre saint André. 

Joseph Marchand

1803-1835

 

Joseph Marchand est né à Passavant (Doubs) le 17 août 1803, dans une modeste famille de cultivateurs.

Entré au Grand Séminaire en 1826, il termina ses études de théologie aux Missions Etrangères de Paris ; ordonné prêtre le 4 avril 1829, il s’embarqua le 12 mai suivant et rejoignit Macao en octobre ; de là, le procureur des missions l’envoya en Cochinchine. La persécution l’y attendait, mais déjà sur le navire, il avait subi les injures et les blasphèmes de l’équipage, hostile aux missionnaires.

Sa mission fut courte, mais très intense. Il eut le temps d’apprendre la langue annamite, de remonter jusqu’à Pnom-Penh, la capitale du Cambodge ; envoyé à Binh Thuân, il en fut chassé en 1833, lors de la persécution de Minh Mang. Il se cacha, mais on le retrouvera pour le mener à Saïgon, détenue par des insurgés. Lors de l’irruption des troupes impériales dans Saïgon, il fut arrêté et accusé de connivence avec les rebelles. Joseph nia évidemment cette accusation ; il refusa de renier sa foi et de marcher sur la croix.

Condamné au supplice des «cent plaies» pour avoir prêché la doctrine du Christ (c’est-à-dire à avoir les muscles arrachés un à un avec des tenailles rougies au feu), il mourut en donnant le témoignage de sa foi, le 30 novembre 1835, à Tho-Duc, près de Hué ; il avait à peine plus de trente-deux ans.

Après sa mort, son corps fut découpé et dispersé en mer pour qu’il n’en restât rien.

Ce martyr franc-comtois a été déclaré Vénérable en 1840, Bienheureux en 1900, et Saint en 1988, lorsque le B. Jean-Paul II canonisa les cent-dix-sept Martyrs du Vietnam.

Tous ces martyrs sont fêtés ensemble le 24 novembre, au calendrier catholique romain. Saint Joseph Marchand est inscrit au Martyrologe au jour de son martyre, le 30 novembre. Mais il est fêté à Passavant et dans le diocèse de Besançon le 1er décembre, car le 30 novembre est la fête de l’apôtre saint André.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:02

 André, apôtre

1er siècle

 

Andreas est un nom grec assez rare. Il est probablement apparenté au terme aner, «homme», ce qui fait qu’on pourrait déconseiller de donner le nom d’Andrée à des femmes. 

André, dans l’Evangile, est le premier des apôtres à rencontrer Jésus ; c’est lui qui va chercher son frère, Simon-Pierre (Jn 1:40-42).

Ces deux frères étaient de Bethsaïde, au nord-est du lac de Tibériade.

Cette situation privilégiée de «premier appelé» fait que les Grecs appellent André le Protoclet.

Puis l’Evangile de Jean nomme André juste avant la multiplication des pains, lorsqu’il fait remarquer à Jésus que cinq pains d’orge et deux poissons ne suffiront jamais pour nourrir toute une foule (Jn 6:9). C’est aussi André, après Philippe, qui sert d’intermédiaire entre Jésus et des étrangers grecs qui désiraient Le rencontrer (Jn 12:22).

Quant à l’apostolat d’André et sa mort, une vieille tradition le fait mourir à Patras (Grèce), sur une croix en X, la «croix de saint André», sur laquelle il serait resté trois jours, continuant à prier, à haranguer la foule des croyants.

Beaucoup de lieux revendiquent des reliques du saint Apôtre ; mais on n’a pas pu localiser précisément où se trouverait son corps. Le crâne de saint André aurait été longtemps dans la basilique Vaticane, restitué à l’Eglise orientale durant le 20e siècle.

Le culte de saint André est ancien, et répandu. Plus de sept cents églises lui sont dédiées en Angleterre ; en France, c’est l’apôtre qui a le plus d’églises consacrées à lui, après les saints Pierre et Paul ; les Bourguignons, qui portaient la croix du Saint sur leur cotte de maille ou sur leur bouclier, criaient : Notre-Dame Bourgogne ! Monjoie saint Andrieu !

 

Saint André, apôtre, est fêté traditionnellement le 30 novembre.            

André, apôtre

1er siècle

 

Andreas est un nom grec assez rare. Il est probablement apparenté au terme aner, «homme», ce qui fait qu’on pourrait déconseiller de donner le nom d’Andrée à des femmes. 

André, dans l’Evangile, est le premier des apôtres à rencontrer Jésus ; c’est lui qui va chercher son frère, Simon-Pierre (Jn 1:40-42).

Ces deux frères étaient de Bethsaïde, au nord-est du lac de Tibériade.

Cette situation privilégiée de «premier appelé» fait que les Grecs appellent André le Protoclet.

Puis l’Evangile de Jean nomme André juste avant la multiplication des pains, lorsqu’il fait remarquer à Jésus que cinq pains d’orge et deux poissons ne suffiront jamais pour nourrir toute une foule (Jn 6:9). C’est aussi André, après Philippe, qui sert d’intermédiaire entre Jésus et des étrangers grecs qui désiraient Le rencontrer (Jn 12:22).

Quant à l’apostolat d’André et sa mort, une vieille tradition le fait mourir à Patras (Grèce), sur une croix en X, la «croix de saint André», sur laquelle il serait resté trois jours, continuant à prier, à haranguer la foule des croyants.

Beaucoup de lieux revendiquent des reliques du saint Apôtre ; mais on n’a pas pu localiser précisément où se trouverait son corps. Le crâne de saint André aurait été longtemps dans la basilique Vaticane, restitué à l’Eglise orientale durant le 20e siècle.

Le culte de saint André est ancien, et répandu. Plus de sept cents églises lui sont dédiées en Angleterre ; en France, c’est l’apôtre qui a le plus d’églises consacrées à lui, après les saints Pierre et Paul ; les Bourguignons, qui portaient la croix du Saint sur leur cotte de maille ou sur leur bouclier, criaient : Notre-Dame Bourgogne ! Monjoie saint Andrieu !

Saint André, apôtre, est fêté traditionnellement le 30 novembre.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

Cuthbert Mayne

1544-1577

 

Il avait vu le jour en 1544 près de Barnstaple (Devonshire, Angleterre SO) et grandit dans la religion protestante.

Son oncle, prêtre schismatique, voulait lui transmettre son poste ou bénéfice, et Cuthbert devint ministre du culte à dix-neuf ans, sans l’avoir particulièrement désiré.

On l’envoya étudier à Oxford, où il conquit l’estime générale. Des Catholiques le convainquirent. Des séminaristes anglais établis à Douai lui écrivirent de les rejoindre. A Douai se trouvait le collège, fondé en 1568, pour la préparation des séminaristes anglais au sacerdoce.

Mais une de ces lettres fut détournée et remise à l’évêque schismatique de Londres, qui ordonna de le faire arrêter (1570).

Cuthbert abjura le protestantisme et gagna Douai en 1573. En 1576, il était bachelier en théologie et ordonné prêtre.

Ayant regagné l’Angleterre, il se cacha chez un certain Francis Tregian à Golden (Truro, Cornouailles).

L’évêque d’Exeter ordonna de fouiller cette maison l’année suivante : Cuthbert et Francis furent mis en prison à Launceston.

Pour avoir célébré la messe et avoir porté au cou une chose superstitieuse (un agnus dei, sorte de petite médaille), Cuthbert fut condamné à mort. Tous les juges n’étaient pas d’accord, mais il fallait intimider les prêtres qui voulaient venir du continent.

La veille de l’exécution, Cuthbert fut encore invité à reconnaître l’autorité royale en matière eccclésiastique, pour être libre. Comme réponse, Cuthbert demanda une Bible, la baisa et déclara : La reine n’a jamais été, n’est pas, et ne sera jamais la tête de l’Eglise d’Angleterre.

On voulut obtenir des informations sur Tregian et son beau-frère, mais le prêtre eut la malice de répondre : Je sais seulement que ce sont des hommes bons et pieux. Quant aux choses mises à ma charge, je suis seul à en avoir connaissance.

On le traîna sur une claie vers la place du marché de Launceston. Il fut pendu, le 29 (ou le 30) novembre 1577, puis éventré et mis en morceaux, selon l’habituel «rite» de cette époque. Il avait trente-trois ans.

Il était le premier martyr du clergé séculier formé à Douai, victime de la persécution.

Cuthbert Mayne fut béatifié en 1929, canonisé en 1970 avec trente-neuf Compagnons, martyrisés entre 1535 et 1616.

Le miracle retenu pour la canonisation, advint par l’intercession de Cuthbert et de ses Compagnons en 1962 : un malade fut guéri instantanément et de façon stable d’un sarcome à l’épaule.

Cuthbert Mayne est inscrit au 30 novembre dans le Martyrologe.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

 Augustins martyrs à Paracuellos de Jamara

30 novembre 1936

 

En différentes dates de l’année 1936, furent martyrisés une centaine de Religieux Augustins espagnols, dont les trois-quarts environ fusillés aux environs de Madrid.

Il n’est pas facile de trouver des indications biographiques suffisamment nourries pour illustrer de façon assez complète la figure de chacun de ces Martyrs. On tentera cependant de rédiger au moins une petite notice sur chacun d’eux.

Pour les Martyrs du 30 novembre 1936, qui sont cinquante-et-un, on trouvera ci-dessous quelques renseignements commmuns à tous, complétant chacune des notices.

Ils appartenaient tous à la communauté de l’Escorial à Madrid.

Le 6 août 1936, la maison fut prise d’assaut et tous les Religieux furent conduits à la prison San Antón, une ancienne maison religieuse réquisitionnée comme prison.

Une certaine «vie de communauté» se maintint alors entre tous ces «prisonniers» qui rivalisèrent de charité et de courage.

Au bout de presque quatre mois de prison, et autant de mauvais traitements qu’on peut imaginer (car il faisait froid, on ne mangeait pas à sa faim, les vexations pleuvaient, les humiliations et les provocations se multipliaient au gré des miliciens), le 30 novembre, les cinquante-et-un Religieux augustins furent «mis en liberté», comme on disait ironiquement, c’est-à-dire qu’on les fit monter sur des camions à destination du lieu-dit Paracuellos de Jarama, où on les fusilla.

Ils furent en réalité «libérés» de ce monde, pour recevoir la glorieuse palme du martyre.

En voici une liste alphabétique : 

 

Agustín Renedo Martín

Arturo García de la Fuente

Benito Garnelo Álvarez

Benito Rodríguez González

Benito Velasco y Velasco

Bernardino Calle Franco

Conrado Rodríguez Gutiérrez

Constantino Malumbres Francés

Dámaso Arconada Merino

Dionisio Terceño Vicente

Esteban García Suárez

Francisco Fuente Puebla

Francisco Marcos del Río

Gerardo Gil Leal

Gerardo Pascual Mata

Heliodoro Merino y Merino

Isidro Mediavilla Campos

Jesús Largo Manrique

Joaquín García Ferrero

José Gando Uña

José López Piteira

José Noriega González

José Agustín Fariña Castro

José Antonio Pérez García

Josep María Dalmau Regás

Juan Monedero Fernández

Juan Sánchez y Sánchez

Julián Zarco Cuevas

Julio Marcos Rodríguez

Julio María Fincias

Luis Abia Melendro

Luis Suárez-Valdés Díaz de Miranda

Macario Sánchez López

Marcos Guerrero Prieto

Mariano Revilla Rico

Matías Espeso Cuevas

Máximo Valle García

Melchor Martínez Antuña

Miguel Cerezal Calvo

Miguel Iturrarán Laucirica

Nemesio Díez Fernández

Nemesio García Rubio

Pedro Carvajal Pereda

Pedro Martínez Ramos

Pedro Simón Ferrero

Pedro de la Varga Delgado

Ramiro Alonso López

Ricardo Marcos Reguero

Román Martín Mata

Tomás Sánchez López

Victor Cuesta Villalba

 

On trouvera par ailleurs une notice sur chacun d’eux.

 

 

C’était donc le 30 novembre 1936. Ces Martyrs furent béatifiés ensemble en 2007.

  

Augustins martyrs à Paracuellos de Jamara

30 novembre 1936

 

En différentes dates de l’année 1936, furent martyrisés une centaine de Religieux Augustins espagnols, dont les trois-quarts environ fusillés aux environs de Madrid.

Il n’est pas facile de trouver des indications biographiques suffisamment nourries pour illustrer de façon assez complète la figure de chacun de ces Martyrs. On tentera cependant de rédiger au moins une petite notice sur chacun d’eux.

Pour les Martyrs du 30 novembre 1936, qui sont cinquante-et-un, on trouvera ci-dessous quelques renseignements commmuns à tous, complétant chacune des notices.

Ils appartenaient tous à la communauté de l’Escorial à Madrid.

Le 6 août 1936, la maison fut prise d’assaut et tous les Religieux furent conduits à la prison San Antón, une ancienne maison religieuse réquisitionnée comme prison.

Une certaine «vie de communauté» se maintint alors entre tous ces «prisonniers» qui rivalisèrent de charité et de courage.

Au bout de presque quatre mois de prison, et autant de mauvais traitements qu’on peut imaginer (car il faisait froid, on ne mangeait pas à sa faim, les vexations pleuvaient, les humiliations et les provocations se multipliaient au gré des miliciens), le 30 novembre, les cinquante-et-un Religieux augustins furent «mis en liberté», comme on disait ironiquement, c’est-à-dire qu’on les fit monter sur des camions à destination du lieu-dit Paracuellos de Jarama, où on les fusilla.

Ils furent en réalité «libérés» de ce monde, pour recevoir la glorieuse palme du martyre.

En voici une liste alphabétique : 

 

  1. Agustín Renedo Martín
  2. Arturo García de la Fuente
  3. Benito Garnelo Álvarez
  4. Benito Rodríguez González
  5. Benito Velasco y Velasco
  6. Bernardino Calle Franco
  7. Conrado Rodríguez Gutiérrez
  8. Constantino Malumbres Francés
  9. Dámaso Arconada Merino
  10. Dionisio Terceño Vicente
  11. Esteban García Suárez
  12. Francisco Fuente Puebla
  13. Francisco Marcos del Río
  14. Gerardo Gil Leal
  15. Gerardo Pascual Mata
  16. Heliodoro Merino y Merino
  17. Isidro Mediavilla Campos
  18. Jesús Largo Manrique
  19. Joaquín García Ferrero
  20. José Gando Uña
  21. José López Piteira
  22. José Noriega González
  23. José Agustín Fariña Castro
  24. José Antonio Pérez García
  25. Josep María Dalmau Regás
  26. Juan Monedero Fernández
  27. Juan Sánchez y Sánchez
  28. Julián Zarco Cuevas
  29. Julio Marcos Rodríguez
  30. Julio María Fincias
  31. Luis Abia Melendro
  32. Luis Suárez-Valdés Díaz de Miranda
  33. Macario Sánchez López
  34. Marcos Guerrero Prieto
  35. Mariano Revilla Rico
  36. Matías Espeso Cuevas
  37. Máximo Valle García
  38. Melchor Martínez Antuña
  39. Miguel Cerezal Calvo
  40. Miguel Iturrarán Laucirica
  41. Nemesio Díez Fernández
  42. Nemesio García Rubio
  43. Pedro Carvajal Pereda
  44. Pedro Martínez Ramos
  45. Pedro Simón Ferrero
  46. Pedro de la Varga Delgado
  47. Ramiro Alonso López
  48. Ricardo Marcos Reguero
  49. Román Martín Mata
  50. Tomás Sánchez López
  51. Victor Cuesta Villalba

 

On trouvera par ailleurs une notice sur chacun d’eux.

 

C’était donc le 30 novembre 1936. Ces Martyrs furent béatifiés ensemble en 2007.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

 Benito Velasco Velasco

1884-1936

 

Il naquit le 20 mars 1884 à Arroyal de Vivar (Burgos, Espagne) de José et Matilde, et fut baptisé le 22, recevant le nom de saint Benoît, qu’on fêtait alors le 21 mars.

Il entra chez les Religieux Augustins, fit le noviciat à l’Escorial (Madrid), et la profession en 1901.

Il fut ordonné prêtre en 1907 et fut chargé des études des profès au Monastère Royal.

En 1913, il fut transféré à Guernica, et revint à son premier poste entre 1924 et 1926, avant de l’exercer à Leganés.

En 1933-1934, il fut à Portugalete, puis revint au Monastère Royal de l’Escorial, comme administrateur de la revue Le Verger Augustinien, et où le surprit la révolution de juillet 1936.

 

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

  

Benito Velasco Velasco

1884-1936

 

Il naquit le 20 mars 1884 à Arroyal de Vivar (Burgos, Espagne) de José et Matilde, et fut baptisé le 22, recevant le nom de saint Benoît, qu’on fêtait alors le 21 mars.

Il entra chez les Religieux Augustins, fit le noviciat à l’Escorial (Madrid), et la profession en 1901.

Il fut ordonné prêtre en 1907 et fut chargé des études des profès au Monastère Royal.

En 1913, il fut transféré à Guernica, et revint à son premier poste entre 1924 et 1926, avant de l’exercer à Leganés.

En 1933-1934, il fut à Portugalete, puis revint au Monastère Royal de l’Escorial, comme administrateur de la revue Le Verger Augustinien, et où le surprit la révolution de juillet 1936.

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

 Matías Espeso Cuevas

1901-1936

 

Né le 22 février 1901 à San Martín de Valdetuéjar (León, Espagne), il fut baptisé le 24, et reçut le nom de l’apôtre Mathias, qu’on fêtait alors en ce jour. Il était fils de Agustín et Florentina.

En 1916, il entra au noviciat des Religieux Augustins à l’Escorial de Madrid et fit la profession en 1917, à seize ans.

Licencié en Droit, ordonné prêtre en 1925, il enseigna, jusqu’à être nommé supérieur du Monastère Royal et maître des étudiants.

Le 11 juillet 1936, il fut nommé directeur à la Résidence Universitaire de La Princesse, mais n’eut pas le temps de prendre possession de sa charge.

 

 

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

  

Matías Espeso Cuevas

1901-1936

 

Né le 22 février 1901 à San Martín de Valdetuéjar (León, Espagne), il fut baptisé le 24, et reçut le nom de l’apôtre Mathias, qu’on fêtait alors en ce jour. Il était fils de Agustín et Florentina.

En 1916, il entra au noviciat des Religieux Augustins à l’Escorial de Madrid et fit la profession en 1917, à seize ans.

Licencié en Droit, ordonné prêtre en 1925, il enseigna, jusqu’à être nommé supérieur du Monastère Royal et maître des étudiants.

Le 11 juillet 1936, il fut nommé directeur à la Résidence Universitaire de La Princesse, mais n’eut pas le temps de prendre possession de sa charge.

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

José López Piteira

1913-1936

 

Né le 27 mars 1913 à Arroyo Blanco (Camagüey, Cuba), il fut baptisé le 11 novembre. Il était fils de Emilio et Lucinda.

On ne dit pas quand il rejoignit l’Espagne, mais on sait qu’il entra chez les Religieux Augustins et fit la profession à Leganés en 1929.

Il fut ordonné diacre en 1935.

Dans la prison qu’il partageait avec ses Confrères, ceux-ci lui disaient qu’il pourrait faire valoir son origine cubaine pour recouvrer la liberté. Voici sa réponse : Il y a ici tous mes éducateurs, mes maîtres, mes supérieurs ! Qu’est-ce que je vais faire dans la ville ? Je préfère partager le sort de vous tous, et qu’il advienne ce que Dieu veut.

 

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

 
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

Miguel Cerezal Calvo

1871-1936

 

Né le 12 décembre 1871 à Palencia (Espagne) et baptisé le 17, fils de Faustina et Rosa, il fréquenta le séminaire diocésain où il étudia le latin, fit les humanités et commença la philosophie.

Puis il entra chez les Religieux Augustins, faisant le noviciat à Valladolid et la profession en 1890.

Ordonné prêtre en 1896, il fut professeur à Guernica, Palma de Mallorca, Ronda, Portugalete et à l’Escorial de Madrid.

En 1936, il était à l’Escorial.

 

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

 
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

Gregorio Álvarez Fernández

1904-1936

 

Il vit le jour le 9 mai (ce qui explique qu’il ait porté le nom de saint Grégoire de Nazianze, fêté ce jour-là à cette époque), en 1904, à Bolaños de Campos (Valladolid, Espagne).

En 1922, il reçut l’habit des Frères des Ecoles Chrétiennes et prit le nom de Juan Pablo ; il fera la profession solennelle en 1929.

Les lieux de son activité furent Jerez de la Frontera (1923), Griñon (1928), Almería (1930), Madrid (1933), en dernier lieu à la maison Sacré-Cœur, toujours à Madrid.

Il fut arrêté dès juillet 1936 et mis en prison, avec d’autres Frères, dont Daciano (v. 27 novembre).

On le fusilla à San Fernando (ou Paracuellos) del Jarama (Madrid) le 30 novembre 1936.

Le Frère Juan Pablo fut béatifié en 2013.

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  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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