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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 00:00

Gertrudis Rita Floréncia Surís Brusola

1899-1936

 

Voir la notice : Francisca Desamparados Honorata Lloret Martí

 

 

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 00:00

Francisca Desamparados Honorata Lloret Martí

1875-1936

 

Francisca était née le 16 janvier 1875 à Villajoyosa (Alicante, Espagne).

Elle prit le nom de María de los Ángeles (des Anges) et de Saint-Joseph chez les Religieuses de la Doctrine Chrétienne.

Ces Religieuses, fondées en 1880 par Micaela Grau, ont pour mission l’éducation des petits enfants et des jeunes pour les aider à devenir de bons chrétiens, sans oublier d’ailleurs aussi les malades et les nécessiteux.

Ángeles avait été élue supérieure de la Congrégation. On la savait droite, courageuse, animée d’une profonde charité envers tous.

Elle avait comme Vicaire et Maîtresse des novices María Antonia Orts Baldó (en religion María du Suffrage), née le 9 février 1888 à Altea (Alicante), et qui était entrée dans la Congrégation en 1922. De grande culture, elle était le véritable ciment de charité entre toutes les religieuses. Au moment suprême, elle exhorta ses Compagnes à pardonner. Toutes ses jeunes novices reprirent leur préparation à partir de 1939.

Les autres Compagnes étaient :

Teresa Rosat Balasch (en religion María du Refuge), née le 15 octobre 1873 à Mislata (Valencia), fille unique ; elle fit les vœux en 1906 et fut supérieure à Tabernes de Valldigna, Molins de Rei, Cabrera de Mar, Cornellá et Carlet (Valencia), profondément religieuse, de vie intérieure intense, généreuse et désintéressée ; elle se réfugia d’abord chez des amis, mais fut bientôt arrêtée et mise en prison à Carlet.

Josefa Romero Clariana (en religion María du Calvaire), née le 11 avril 1871 à Carlet (Valencia), entrée dans la Congrégation dès 1892, malgré une forte opposition de la part de la famille ; elle faisait tous les travaux humbles avec grande disponibilité. Elle fut à San Vicente dels Horts, Tabernes de Valldigna, Guadasuar, et Carlet. Réfugiée d’abord chez sa sœur, elle subit huit jours de prison avant d’être fusillée.

María Dolores Llimona Planas (en religion María de Montserrat), née le 2 novembre 1860 à Molíns de Rei (Barcelona) ; une des premières à faire partie de la Congrégation naissante ; elle fut supérieure de 1892 à 1925 (trente-trois ans) ; à sa mort, elle était conseillère générale.

Ascensión Duart Roig (en religion Teresa de Saint-Joseph), née le 20 mai 1876 à Benifayó de Epioca (Valencia) ; longtemps maîtresse des novices ; femme de prière, qui savait se mortifier, elle répétait souvent : Il vaut mieux parler avec Dieu que parler de Dieu. Elle avait un don particulier pour la peinture ; elle était la supérieure locale de la maison généralice.

Isabel Ferrer Sabriá, née le 15 novembre 1852 à Vilanova y la Geltrú (Barcelona), était la plus âgée du groupe, cofondatrice de la Congrégation ; elle s’était établie avec la Fondatrice à Molíns de Rei (Barcelone) en 1880 ; pénétrée profondément de l’esprit de la Fondatrice, elle sut transmettre cet idéal à toutes les autres jeunes qui entraient dans la Congrégation. Elle s’intéressa particulièrement aux plus pauvres, aux marginaux, aux analphabètes.

Josepa Mongoche Homs (en religion María de l’Assomption), née le 12 juillet 1859 à Ulldecona (Tarragona), de vie intérieure très profonde, particulièrement dévote de la Sainte Vierge ; c’était une maîtresse couturière.

Emilia Martí Lacal (en religion María Concepción), née le 9 novembre 1861 à Carlet (Valencia) ; elle fit partie de la fondation à Carlet ; délicate, humble, femme de prière et de silence, elle aida les jeunes de Sollana à prier, à méditer en silence, mais aussi à coudre.

Paula de San Antonio (en religion María Gracia), née le 1er juin 1869 à Valencia. Très pauvre, elle était connue à Turís pour son imperturbable sourire et sa disponibilité à rendre service ; enseignante, à l’esprit apostolique, sa préférence allait aux malades et aux pauvres.

María Purificación Gómez Vives (en religion María du Sacré-Cœur), née le 6 février 1881 à Valencia ; elle aussi était enseignante, et sut inculquer à toutes les élèves de Molíns de Rei un profond esprit de piété, tant elle savait être comprise par elles ; 

Teresa Jiménez Baldoví (en religion María du Secours), née le 13 mars 1885 à Sant Martí de Provençals (Barcelona) ; elle fut orpheline de sa mère et fut recueillie par les Carmélites. En 1907, elle entra au noviciat des Religieuses de la Doctrine Chrétienne et fut à Mislata au moment de la révolution ; elle s’occupait particulièrement des tout-petits et des orphelins, avec une douceur maternelle ; 

Gertrudis Rita Floréncia Surís Brusola (en religion María des Douleurs), née le 17 février 1899 à Barcelone ; elle fut éduquée d’abord chez des Religieuses françaises, puis à l’Ecole Normale de Barcelone ; l’été, elle était chez ses oncles de Cabrera de Mar. En 1918, elle entra chez les Religieuses de la Doctrine Chrétienne, où sa Maîtresse des Novices fut Ascensión Duart Roig (ci-dessus). En partant pour Valencia, elle avait dit : Mon sort sera celui de toutes les Sœurs.

Josefa Pascual Pallardó (en religion Ignacia du Saint-Sacrement), née en 1862 à Valencia, orpheline elle-même ; entrée au noviciat de San Vicente dels Horts, elle était devenue la cuisinière de la maison, toujours soucieuse d’accomplir son travail avec l’élégance spirituelle qui convenait. En 1936, elle dut quitter précipitamment la communauté de Sollana et rejoindre celle de Valencia.

Catalina Calpe Ibáñez (en religion María du Rosaire), née le 25 novembre 1855 à Sueca (Valencia), était passionnée par les ouvrages de spiritualité et d’histoire ; aimable, sérieuse, délicate, elle fut exécutée cinq jours avant son quatre-vingt-unième anniversaire. 

María Isabel López García (en religion María de la Paix), née le 12 août 1885 à Turís (Valencia) ; au dos d’une des images qu’elle conservait dans un de ses livres, elle avait écrit : Seigneur, rends-moi digne d’être martyre par amour pour toi.

Aurea Navarro (en religion Marcela de Saint-Thomas), née (en ???) à La Roda (Albacete) ; elle entra dans la Congrégation en 1934, à la veille de la Révolution. 

 

Le 19 juillet 1936, la communauté de Mislata se transféra à celle de Valencia, dont le noviciat avait été évacué, les novices ayant rejoint soit leurs familles soit des amis qui les hébergeaient. Restait seulement Aurea Navarro (Tomasa), qui ne savait où aller, n’ayant plus de nouvelles de sa famille depuis longtemps.

Le 26 septembre, on appela Teresa Rosat Balasch et Josefa Romero Clariana. qui furent conduites au Barranco de los Perros (Llosa de Ranes, Valencia), où elles furent fusillées. Après la guerre, les Religieuses recueillirent amoureusement la mère de Teresa jusqu’à ses derniers moments.

Au couvent, les perquisitions quasi quotidiennes se répétèrent ; les Religieuses pouvaient encore envoyer de leurs nouvelles aux autres communautés, aux familles, dans un climat de Gethsémani. La vie de communauté se réorganisa. Les Religieuses se proposèrent même pour confectionner des pull-overs pour les «combattants», sans distinction, y compris, certainement, pour ceux-là mêmes qui allaient les conduire à la mort.

Le vendredi 20 novembre 1936, des miliciens ordonnèrent à toutes les Religieuses de monter dans un camion. Devinant facilement ce qui se passait, elles s’encouragèrent l’une l’autre, prièrent, pardonnèrent aux miliciens, qui les conduisirent au Picadero de Paterna, à quelques kilomètres de là.

Là, les quinze Religieuses furent d’abord torturées et mutilées, avant d’être fusillées. La dernière fut la Mère supérieure, María des Anges, qui alors cria fortement : Vive le Christ Roi !

La béatification de ces dix-sept Religieuses de la Doctrine Chrétienne eut lieu en 1995.

Les deux premières martyres du groupe sont mentionnées au Martyrologe le 26 septembre, les quinze autres au 20 novembre.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 00:00

Paula de San Antonio

1869-1936

 

 

Voir la notice : Francisca Desamparados Honorata Lloret Martí


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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 00:00

Milagros Ortells Gimeno

1882-1936

 

De famille bourgeoise et très chrétienne, Milagros naquit le 28 novembre 1882 à Turía.

Joyeuse, jamais elle ne voulut avoir les «aises» de sa famille (ses parents tenaient une importante manufacture), elle ne suivait pas les modes, ne porta jamais ni chapeau ni mantille, s’agenouillait par-terre à l’église et recherchait plutôt l’amitié des filles de classe pauvre.

A vingt ans, elle entra chez les Clarisses, en 1902.

Elle y fut infirmière, couturière, sacristine, puis conseillère de l’abbesse et maîtresse des novices. Elle se signalait pour sa prudence, son esprit de mortification, son grand amour pour la Sainte Vierge et l’Eucharistie, sa fidèle obéissance.

Par deux fois déjà, durant la République, elle dut quitter le monastère, mais sans conséquences à ce moment-là.

En revanche, en 1936, elle s’était réfugiée avec sa sœur María avec les Religieuses de la Doctrine Chrétienne, et partagea leur sort (voir la notice : Francesca Desamparados Honorata Lloret Martí).

Il y eut une étude faite sur son cadavre, d’où il résulte combien son martyre fut horrible, le 20 novembre 1936.

Milagros Ortells Gimeno fut béatifiée en 2001.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 00:00

Catalina Calpe Ibáñez

1855-1936

 

Voir la notice : Francisca Desamparados Honorata Lloret Martí

 

 

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 00:00

 Alejandro Planas Saurí

1878-1936

 

Alejandro Planas Saurí était né le 31 octobre 1878 à Mataró (Barcelone).

De naissance, il était sourd. Il apprit à s’exprimer, à parler un peu, et pouvait comprendre ce qu’on lui disait en lisant sur les lèvres.

A partir de 1905, il vécut chez les Salésiens à San Viçens dels Horts, où on le voyait prier avec grande ferveur, toujours disponible à aider les autres. Il était très cultivé, et en plus habile à sculpter.

Il ne fit pas la profession religieuse proprement dite, mais il se consacra privément.

Les Salésiens eurent leur maison de Barcelone incendiée, et celle de San Viçens fut réquisitionnée le 21 juillet. Le 25 juillet, on vint démonter la chapelle et y supprimer tout signe religieux.

Le 12 novembre, arriva un ordre d’expulsion. Tous partirent, sauf Alejandro Planas qui, étant séculier, pensait pouvoir rester dans la maison pour la «garder», jugeant trop rapidement que le pire était passé. Son confrère Eliseo venait le voir, pour lui apporter des vivres et surtout un soutien fraternel.

Ils furent arrêtés tous les deux. On ne sait rien de plus : on suppose qu’ils furent tous deux emmenés au Comité révolutionnaire, puis au Garraf, non loin de Barcelone, où ils furent fusillés. On n’a jamais retrouvé leurs cadavres, qui pourraient bien avoir été jetés en mer.

Le Martyrologe reporte leur martyre au 19 novembre.

Eliseo et Alejandro furent béatifiés en 2001.

 

 

 

 

 

  

Alejandro Planas Saurí

1878-1936

 

Alejandro Planas Saurí était né le 31 octobre 1878 à Mataró (Barcelone).

De naissance, il était sourd. Il apprit à s’exprimer, à parler un peu, et pouvait comprendre ce qu’on lui disait en lisant sur les lèvres.

A partir de 1905, il vécut chez les Salésiens à San Viçens dels Horts, où on le voyait prier avec grande ferveur, toujours disponible à aider les autres. Il était très cultivé, et en plus habile à sculpter.

Il ne fit pas la profession religieuse proprement dite, mais il se consacra privément.

Les Salésiens eurent leur maison de Barcelone incendiée, et celle de San Viçens fut réquisitionnée le 21 juillet. Le 25 juillet, on vint démonter la chapelle et y supprimer tout signe religieux.

Le 12 novembre, arriva un ordre d’expulsion. Tous partirent, sauf Alejandro Planas qui, étant séculier, pensait pouvoir rester dans la maison pour la «garder», jugeant trop rapidement que le pire était passé. Son confrère Eliseo venait le voir, pour lui apporter des vivres et surtout un soutien fraternel.

Ils furent arrêtés tous les deux. On ne sait rien de plus : on suppose qu’ils furent tous deux emmenés au Comité révolutionnaire, puis au Garraf, non loin de Barcelone, où ils furent fusillés. On n’a jamais retrouvé leurs cadavres, qui pourraient bien avoir été jetés en mer.

Le Martyrologe reporte leur martyre au 19 novembre.

Eliseo et Alejandro furent béatifiés en 2001.

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 00:00

 Abdias, prophète

 

Les vingt-et un versets du prophète Abdias en font le livre le plus court de toute la sainte Bible. Et saint Jérôme en dit qu’il est d’autant plus difficile qu’il est court (quanto brevius est, tanto difficilius).

En effet, on ne sait rien sur le prophète en question, ni sur son époque.

Le nom même du prophète pose des problèmes : il vaudrait mieux dire Abdiou, ou même Obdeiou, comme l’ont gardé les Anglo-saxons.

La période de l’activité de ce «petit prophète» n’est pas connue : elle pourrait se situer, pour les uns, au 9e siècle, pour d’autres au 6e.

Si Abdiou est rangé parmi les «petits prophètes», c’est justement en vertu de la brièveté de son message, comme les onze autres, dont les livres sont beaucoup plus brefs que ceux des quatre «grands prophètes».

Le texte se présente comme une «vision», une sorte d’extase, durant laquelle Abdiou a entendu un message divin, qu’il répète.

Cette vision accuse fortement le pays d’Edom, qui n’est pas venu au secours d’Israël, et même s’est réjoui des attaques dont il était victime, avant que la «vengeance» de Dieu s’enflamme contre lui.

On y a vu la rivalité héréditaire entre les deux frères Esaü et Jacob, et plus tard l’action dominatrice de la Rome païenne contre Israël.

Le livre d’Abdiou n’est jamais cité dans le Nouveau Testament. Parmi les Pères de l’Eglise, trois en particulier l’ont commenté : Théodore de Mopsueste, Théodoret de Cyr et saint Cyrille d’Alexandrie, qui penchent pour une interprétation historique du texte, rappelant la rivalité constante entre l’Idumée et Israël, puis la «punition» providentielle de l’Idumée, alliée de Babylone, ces deux dernières renversées par les Perses.

Ce renversement de situation, l’écrasement de l’Idumée, a finalement été interprété comme l’écrasement du diable par le Christ ressuscité (saint Hésychius de Jérusalem). Saint Jérôme enfin applique cette victoire finale à l’effacement des hérésies.

Saint Abdias est commémoré le 19 novembre au Martyrologe. 

Abdias, prophète

 

Les vingt-et un versets du prophète Abdias en font le livre le plus court de toute la sainte Bible. Et saint Jérôme en dit qu’il est d’autant plus difficile qu’il est court (quanto brévius est, tanto difficílius).

En effet, on ne sait rien sur le prophète en question, ni sur son époque.

Le nom même du prophète pose des problèmes : il vaudrait mieux dire Abdiou, ou même Obdeiou, comme l’ont gardé les Anglo-saxons.

La période de l’activité de ce «petit prophète» n’est pas connue : elle pourrait se situer, pour les uns, au 9e, pour d’autres au 6e siècle.

Si Abdiou est rangé parmi les «petits prophètes», c’est justement en vertu de la brièveté de son message, comme les onze autres, dont les livres sont beaucoup plus brefs que ceux des quatre «grands prophètes».

Le texte se présente comme une «vision», une sorte d’extase, durant laquelle Abdiou a entendu un message divin, qu’il répète.

Cette vision accuse fortement le pays d’Edom, qui n’est pas venu au secours d’Israël, et même s’est réjoui des attaques dont il était victime, avant que la «vengeance» de Dieu s’enflamme contre lui.

On y a vu la rivalité héréditaire entre les deux frères Esaü et Jacob, et plus tard l’action dominatrice de la Rome païenne contre Israël.

Le livre d’Abdiou n’est jamais cité dans le Nouveau Testament. Parmi les Pères de l’Eglise, trois en particulier l’ont commenté : Théodore de Mopsueste, Théodoret de Cyr et saint Cyrille d’Alexandrie, qui penchent pour une interprétation historique du texte, rappelant la rivalité constante entre l’Idumée et Israël, puis la «punition» providentielle de l’Idumée, alliée de Babylone, ces deux dernières renversées par les Perses.

Ce renversement de situation, l’écrasement de l’Idumée, a finalement été interprété comme l’écrasement du diable par le Christ ressuscité (saint Hésychius de Jérusalem). Saint Jérôme enfin applique cette victoire finale à l’effacement des hérésies.

Saint Abdias est commémoré le 19 novembre au Martyrologe.

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 00:00

Eliseo García García

1907-1936

 

Eliseo naquit à El Manzano (Salamanque) le 25 août 1907, dans une famille d’agriculteurs, où naquirent quatre enfants. Les parents moururent en 1916.

Son frère aîné, Esteban, était entré chez les Salésiens et il le suivit, comme laïc coadjuteur. Il devait aussi le suivre dans le martyre (don Esteban fut assassiné le 24 septembre 1936, et béatifié en 2007).

Il fut d’abord à Campello (Alicante), où il fut déjà persécuté par les miliciens, qui connaissaient ses accointances avec les Salésiens.

Après avoir fait les vœux en 1932, à Gerona, il fut envoyé pour travailler au collège de San Viçens dels Horts, où il se trouvait au moment de la guerre civile.

Les Salésiens eurent leur maison de Barcelone incendiée, et celle de San Viçens fut réquisitionnée le 21 juillet. Le 25 juillet, on vint démonter la chapelle et y supprimer tout signe religieux.

Voilà les pauvres Religieux, avec leurs élèves, privés de leur oratoire. Mais on continua de prier, avec ferveur.

Le 12 novembre, arriva un ordre d’expulsion. Tous partirent, sauf Alejandro Planas qui, étant séculier, pensait pouvoir rester dans la maison pour la «garder». Eliseo allait le voir, pour lui apporter des vivres.

Il fut alors arrêté (ainsi qu’Alejandro). On ne sait rien de plus : on suppose qu’ils furent tous deux emmenés au Comité révolutionnaire, puis au Garraf, non loin de Barcelone, où ils furent fusillés. On n’a jamais retrouvé leurs cadavres, qui pourraient bien avoir été jetés en mer.

Le Martyrologe reporte leur martyre au 19 novembre.

Eliseo (et Alejandro) furent béatifiés en 2001.

 

 

 

 

 

 

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 00:00

 Inés Zudaire Galdeano

1900-1936

 

Inés (Agnès) naquit le 28 janvier 1900 à Echávarri (Navarre, Espagne), une des six enfants de Valentín et Francisca. Un des enfants, Florencio, devint mariste ; Inés entra à la Visitation.

Elle entra en 1919 au monastère madrilène de la Visitation, récemment fondé dans cette ville.

Elle put garder son nom de baptême, Inés, car elle était très dévote de sa sainte patronne, la jeune martyre Agnès (v. 21 janvier). On y ajouta seulement celui de María.

Inés María fut une excellente «pâte à modeler», dont la Supérieure apprécia les profondes qualités.

En 1931, à cause de la persécution religieuse, on l’envoya dans la communauté de Oronoz (Navarre), et elle se réjouit de revenir dans sa terre natale. 

Elle y reçut une de ses sœurs, attristée de rester stérile après trois années de mariage. Inés lui promit un fils pour l’année suivante, ce qui arriva.

En 1936, la communauté de Madrid dut se dissoudre ; un groupe alla se réfugier à Oronoz (Navarre), pour fuir la révolution. Mais notre Inés María fut des sept qui devaient rester à Madrid. 

Inés éprouvait bien quelque crainte, mais se confia à Dieu, disant aux autres : Priez beaucoup pour nous, il pourrait bien se faire qu’il nous tuent.

(Voir ici quelques détails supplémentaires dans la notice de Amparo de Hinojosa Naveros, ce même jour). 

Elles furent mises à mort à Madrid le 18 novembre 1936.

Inés María ainsi que ses six Compagnes ont été béatifiées en 1998.

Inés Zudaire Galdeano

1900-1936

 

Inés (Agnès) naquit le 28 janvier 1900 à Echávarri (Navarre, Espagne), une des six enfants de Valentín et Francisca. Un des enfants, Florencio, devint mariste ; Inés entra à la Visitation.

Elle entra en 1919 au monastère madrilène de la Visitation, récemment fondé dans cette ville.

Elle put garder son nom de baptême, Inés, car elle était très dévote de sa sainte patronne, la jeune martyre Agnès (voir au 21 janvier). On y ajouta seulement celui de María.

Inés María fut une excellente «pâte à modeler», dont la Supérieure apprécia les profondes qualités.

En 1931, à cause de la persécution religieuse, on l’envoya dans la communauté de Oronoz (Navarre), et elle se réjouit de revenir dans sa terre natale. 

Elle y reçut une de ses sœurs, attristée de rester stérile après trois années de mariage. Inés lui promit un fils pour l’année suivante, ce qui arriva.

En 1936, la communauté de Madrid dut se dissoudre ; un groupe alla se réfugier à Oronoz (Navarre), pour fuir la révolution. Mais notre Inés María fut des sept qui devaient rester à Madrid. 

Inés éprouvait bien quelque crainte, mais se confia à Dieu, disant aux autres : Priez beaucoup pour nous, il pourrait bien se faire qu’il nous tuent.

(Voir ici quelques détails supplémentaires dans la notice de Amparo de Hinojosa Naveros, ce même jour). 

Elles furent mises à mort à Madrid le 18 novembre 1936.

Inés María, avec ses six Compagnes, ont été béatifiées en 1998.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 00:00

 Laura Cavestany Anduaga

1888-1936

 

Laura naquit le 30 juillet 1888 à Puerto Real (Cadix, Espagne), de Juan Antonio, auteur et poète très connu, et Margarita, une femme forte et accomplie, qui mit au monde seize enfants.

La jeune fille avait tout pour réussir dans le monde, mais préféra épouser Jésus-Christ.

Elle entra en 1914, à vingt-six ans, au monastère madrilène de la Visitation, récemment fondé dans cette ville. Elle prit le nom de Teresa María.

Son enthousiasme s’exprime dans ce mot qu’elle écrivit le jour de sa prise d’habit : Je n’ai plus qu’un seul désir, insatiable, immense, le désir, la soif de Dieu ! Dieu seul !

En 1936, la communauté dut se dissoudre ; un groupe alla se réfugier à Oronoz (Navarre), pour fuir la révolution. Notre Teresa María fut des sept qui restaient à Madrid. 

(Voir ici quelques détails supplémentaires dans la notice de Amparo de Hinojosa Naveros, ce même jour).

Selon ses propres expressions, Teresa accepta la grâce du martyre comme trop grande, trop heureuse.

Les sept Religieuses furent mises à mort à Madrid le 18 novembre 1936.

Teresa María ainsi que ses six Compagnes ont été béatifiées en 1998.

 

Laura Cavestany Anduaga

1888-1936

 

Laura naquit le 30 juillet 1888 à Puerto Real (Cadix, Espagne), de Juan Antonio, auteur et poète très connu, et Margarita, une femme forte et accomplie, qui mit au monde seize enfants.

La jeune fille avait tout pour réussir dans le monde, mais préféra épouser Jésus-Christ.

Elle entra en 1914, à vingt-six ans, au monastère madrilène de la Visitation, récemment fondé dans cette ville. Elle prit le nom de Teresa María.

Son enthousiasme s’exprime dans ce mot qu’elle écrivit le jour de sa prise d’habit : Je n’ai plus qu’un seul désir, insatiable, immense, le désir, la soif de Dieu ! Dieu seul !

En 1936, la communauté dut se dissoudre ; un groupe alla se réfugier à Oronoz (Navarre), pour fuir la révolution. Notre Teresa María fut des sept qui restaient à Madrid. 

(Voir ici quelques détails supplémentaires dans la notice de Amparo de Hinojosa Naveros, ce même jour).

Selon ses propres expressions, Teresa accepta la grâce du martyre comme trop grande, trop heureuse.

Les sept Religieuses furent mises à mort à Madrid le 18 novembre 1936.

Teresa María, ainsi que ses six Compagnes, ont été béatifiées en 1998.

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  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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