Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 00:00

George Napper

1550-1610

 

George (il n’y a pas d’s en anglais) était né au manoir de Holywell (Oxford, Angleterre) en 1550.

Son père, Edward Napper (ou Napier), qui mourut en 1558, était Membre du Collège All Souls d’Oxford ; sa mère (en second mariage) fut Anne, fille de John Peto de Chesterton (Warwickshire) et nièce du Cardinal William Peto.

A seize ans, George entra au Collège Corpus Christi d’Oxford, mais en fut renvoyé deux ans après, comme catholique. Ce n’était qu’un début.

Il visita le Collège anglais de Reims en 1579.

Fin 1580, George fut emprisonné, pendant neuf ans ; il fut libéré quand il accepta de dire qu’il reconnaissait la suprématie du roi d’Angleterre en matière religieuse. 

Mais il se repentit bien vite de cette erreur et partit pour Douai se former au sacerdoce, qu’il reçut en 1596.

En 1603, il retourna dans son pays. Le roi James 1er semblait être tolérant, mais le complot des Poudres en 1605 fit éclater la persécution. George, lui, continua son apostolat pendant sept ans encore dans le comté d’Oxford, vivant probablement chez son frère William ; on a dit de lui qu’il était remarquablement laborieux pour gagner des âmes à Dieu.

On l’arrêta à Kirtlington, non loin de Woodstock, très tôt le 19 juillet 1610, alors qu’il portait le Saint Sacrement dans une pyxide, probablement pour aller assister quelque moribond. La fouille se borna à lui confisquer son bréviaire et les saintes huiles. Il fut mis en prison au château d’Oxford, mais Jésus-Hostie n’est pas prisonnier : il tenait compagnie au prêtre.

En prison, d’après le témoignage d’un autre prisonnier, George donnait tout ce qu’il pouvait pour subvenir à quelque autre prisonnier moins nanti que lui : nourriture, vêtements. Il préférait souffrir que de laisser souffrir un autre.

Il fut condamné, comme prêtre, mais ses amis lui obtinrent un sursis. Ce sursis fut abrégé parce que George commit le «scandale» de convertir un détenu qui mourut en se proclamant catholique ! George ne s’arrêta pas à ce premier scandale, il en ajouta un autre : interrogé sur le cas, il reconnut avoir obtenu la conversion de l’autre prisonnier, et s’offrit «d’en faire autant avec leurs seigneuries».

Le 2 novembre, refusant le serment d’allégeance au roi, il fut décidément condamné à mort.

Le 9 novembre, il célébra encore le Saint Sacrifice le matin ; on le sommait de prêter le serment, ce qu’il refusa nettement, continuant plutôt de prier pour le roi James 1er.

Entre treize et quatorze heures il fut décapité, puis écartelé. Sa tête et ses membres furent exposés aux quatre portes de la ville d’Oxford. Une pieuse main alla décrocher ces restes précieux pour les ensevelir dignement.

George Napper fut béatifié en 1929.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 00:00

Ursinus de Bourges
3
e siècle

Saint Ursinus (Ursin) passe habituellement pour être le premier évêque de Bourges, au troisième siècle. C’est ce qu’affirme le Martyrologe Romain au 9 novembre. 
Mais une autre tradition fait remonter saint Ursin à la période apostolique, Ursin étant un des soixante-douze disciples du Seigneur, présent à la Dernière Cène, à l’Ascension et à la Pentecôte, devenu ensuite compagnon inséparable de saint Pierre. Il aurait été ensuite envoyé en Gaule par le successeur de Pierre, saint Clément, et Ursinus aurait ainsi fondé l‘Eglise de Bourges, obtenant du sénateur Leocadius un palais suffisamment grand pour devenir la cathédrale de Bourges, où Ursinus déposa des reliques de saint Etienne, protomartyr.
Il semble que l’on ait enjolivé certains détails historiques pour aboutir à cette tradition. Il est vrai que Leocadius donna une maison pour y organiser le culte chrétien, mais celui-ci vivait au 3
e siècle, ayant eu un aïeul martyr à Lyon en 177.
La tombe de saint Ursin fut retrouvée sur révélation de celui-ci au 6
e siècle.
Il se pourrait que le véritable dies natalis de saint Ursin soit le 29 décembre, mais la date du 9 novembre fut préférée comme étant l’anniversaire de l’invention de ses reliques.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 00:00

Henryk Hlebowicz

1904-1941

 

M. Hlebowicz (il faut prononcer «Glebovitch») travaillait à Orienbourg, près de l’Oural. Henryk était né à Grodno sur le Niémen, le 1er juin 1904. Grodno, qui se trouvait en Russie blanche, est actuellement en Biélorussie, et est habitée par une importante minorité de Polonais.

Après ses études à Orienbourg, Henryk revint à Grodno, qui était repassée sous la nationalité polonaise. Sur ces entrefaites, il entra au séminaire de Wilno (qui est maintenant Vilnius, capitale de la Lituanie) et fut ordonné prêtre en 1927.

Après son doctorat de théologie, il vint à Rome pour obtenir celui de philosophie, à l’université dominicaine de l’«Angelicum». On remarquait son amour de l’étude et de l’Eglise.

Entre 1930 et 1936, il fut professeur à l’université Etienne Bathory de Wilno, et professeur de théologie au séminaire, en même temps que chapelain d’une pieuse union mariale en milieu étudiant et d’une autre association de jeunes laïcs, la Juventus Christiana.

Entre 1935 et 1938 il fut vicaire à Troki (Wilno), puis préfet des études au lycée de Rabka (Cracovie), et il revint à Wilno en 1939, juste au début de la guerre.

Il travailla beaucoup dans la région de Minsk comme curé de diverses paroisses, où il fallait reprendre l’évangélisation après le départ des troupes soviétiques.

Les autorités nazies voulurent imposer un programme d’athéisme destiné à la jeunesse, mais Henryk continua de prier avec ses jeunes et fit l’offrande de lui-même pour sauver leur foi.

En 1941, la police biélorusse dénonça ce prêtre zélé aux autorités allemandes qui occupaient le pays. On l’arrêta et il fut condamné comme patriote polonais et catholique.

Il fut fusillé dans les bois de Borysow près de Minsk, le 9 novembre 1941.

Il est un des nombreux Martyrs polonais qui furent béatifiés en 1999.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 00:00

Luigi Morbioli

1433-1485

 

Luigi naquit à Bologne en 1433, dans une famille qui comptait six enfants. Son père mourut vers 1465, sa mère beaucoup plus tard.

L’enfance, l’adolescence, sa vie jusqu’à la trentaine, ne furent qu’une suite de malheurs moraux. Ce beau garçon se montrait plus que mondain, séducteur, gourmand, buveur, colérique (avec son épouse en particulier), se ruinant au jeu.

Cette vie déplorable le conduisit un jour pour ses «affaires» à Venise, où la grâce divine l’attendait. Une grave maladie le cloua au lit, et il fut hospitalisé chez les Chanoines réguliers du Saint-Sauveur. Leur douceur, leur parole, firent que Luigi rentra profondément en lui-même, et revint chez lui guéri, de corps et d’âme.

Il se mit un vulgaire habit marron (puis blanc), et alla quêter dans les rues de Bologne en faveur des pauvres. Il ne se souciait plus ni de ses cheveux ni de sa barbe, il était vagabond, dormant un peu n’importe où, hiver comme été. S’il devait voyager, il montait une vieille bête, armé d’un simple crucifix.

Les quinze dernières années de sa vie, il ne mangeait plus que du pain, des fruits et des  légumes crus.

Là où il passait, il suscitait la curiosité, bien sûr, mais aussi sa parole convaincante fit des conversions. Chez lui, on ne le reconnaissait plus ; ailleurs, c’était un apôtre. Il sculptait sur bois de pieuses images.

Il annonça le jour prochain de sa mort, en novembre 1485. Il refusa l’assistance du médecin pour éviter tout adoucissement à ses douleurs, et mourut effectivement le 9 novembre.

Il fut inhumé dans la cathédrale d’Ancone, mais on ne retrouva plus son cercueil, à la suite de divers travaux de restauration.

Le culte de Luigi Morbioli fut officiellement reconnu en 1842.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 00:02

Maximino Serrano Sáiz

1887-1936

 

Il était né le 29 mai 1887 à San Adrián de Juarros (Burgos, Espagne).

Son parcours fut un «travail».

Entré chez les Frères des Ecoles Chrétiennes (Lasalliens), il professa avec le nom de José Alfonso.

Il fut presque constamment à Madrid, dans les diverses communautés qui s’y trouvaient et qu’on ne va pas énumérer.

Pour des motifs qu’on n’a pas élucidés, le Frère sortit de la Congrégation entre 1909 et 1912 (maladie ? crise ? service militaire ?), mais la réintégra dès 1913, toujours à Madrid, sauf trois ans à Jerez de la Frontera (1924-1927).

Il fit la profession perpétuelle en 1920.

Il appartenait à la communauté San Rafael de Madrid et fut assassiné, comme des centaines d’autres victimes, à Paracuellos de Jarama (Madrid) le 8 novembre 1936.

Il fut béatifié en 2013.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 00:00

Elisabetta Maria Satellico

1706-1745

 

Née à Venise (Italie) le 9 janvier 1706 (et non le 31 décembre, semble-t-il), de Piero Satellico et Lucia Mander, Elisabetta vécut avec les parents chez son oncle prêtre.

Elle put recevoir l'Eucharistie à neuf ans.

De mauvaise santé, mais d'intelligence vive, douée pour la musique et le chant autant que pour la prière, très tôt elle exprima son désir d'entrer chez les Clarisses.

A quatorze ans, elle entra au monastère de Ostra Vetere (Montenovo, Ancona, Marches), comme aspirante : elle jouait de l'orgue et organisait le chant des moniales ; elle prit l'habit en 1725, avec le nom de Maria Crocifissa (Marie Crucifiée).

Après sa profession, elle chercha à ressembler toujours plus au Christ crucifié ; sa dévotion allait principalement à la Sainte Trinité, à la Très Sainte Vierge, à l'Eucharistie ; son amour enveloppait toutes les âmes rachetées par la Croix du Sauveur ; elle reçut des grâces mystiques extraordinaires qui montraient l'élévation de son âme et son union avec le Christ : on la voyait aller communier avec une couronne d'épines, on la trouvait les bras en croix...

Elue abbesse une première fois, elle fut réélue et renonça à sa charge sur la volonté de l'évêque.

Frappée de phtisie (tuberculose), elle mourut le 8 novembre 1745.

Elle a été béatifiée en 1993.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 00:00

Giuse Nguyễn Ɖình Nghi

1771-1840

 

Giuse (Joseph) naquit à Kẻ Vồi (Hà Nội, Tonkin), en 1771.

Il avait été ordonné prêtre vers 1820, et avait conquis l’estime unanime, même de la part des païens.

Il fut arrêté avec deux autres prêtres, tonkinois eux aussi, et deux laïcs, le 31 mai 1840, sur une dénonciation.

Après un mois de détention dans la capitale Nam-Ɖịnh, ils furent soumis à des interrogatoires, pour leur faire avouer l’identité et la cachette d’autres prêtres. Puis on les invita à apostasier, sous la torture. N’ayant rien obtenu de ces fidèles serviteurs du Christ, le gouverneur prononça la sentence de mort, qui devait être confirmée par le roi.

La confirmation arriva seulement le 6 novembre.

Il y eut une dernière sommation à apostasier. Mais les cinq «accusés» répondirent : 

Grand mandarin, nos résolutions sont immuables ; elles ne sauraient changer. 

Etant tonkinois, Giuse n’aurait pas dû être condamné à mort par décapitation, mais il le fut parce qu’il était proche, ou même membre des Missions Etrangères de Paris, donc un ami des étrangers européens, qui étaient poursuivis comme «ennemis du peuple vietnamien».

Giuse fut donc décapité à Bảy Mẫu (Tonkin), le 8 novembre 1840.

Béatifié en 1900, il fut canonisé en 1988.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 00:00

Phaolô Nguyễn Ngân

1771-1840

 

Phaolô (Paul) naquit à Kẻ Bền (Thanh Hóa, Tonkin), en 1771.

Il fut arrêté avec deux autres prêtres, tonkinois eux aussi, et deux laïcs, le 31 mai 1840, sur une dénonciation.

Après un mois de détention dans la capitale Nam-Ɖịnh, ils furent soumis à des interrogatoires, pour leur faire avouer l’identité et la cachette d’autres prêtres. Puis on les invita à apostasier, sous la torture. N’ayant rien obtenu de ces fidèles serviteurs du Christ, le gouverneur prononça la sentence de mort, qui devait être confirmée par le roi.

La confirmation arriva seulement le 6 novembre.

Il y eut une dernière sommation à apostasier. Mais les cinq «accusés» répondirent : 

Grand mandarin, nos résolutions sont immuables ; elles ne sauraient changer. 

En se rendant au lieu du supplice, le père Phaolô récita les prières du Chemin de la Croix.

Phaolô fut exécuté à Bảy Mẫu (Tonkin), le 8 novembre 1840.

Béatifié en 1900, il fut canonisé en 1988.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 00:00

John Duns Scotus

1266-1308

 

John naquit en 1266 (ou à la fin de 1265). 

On le nomme en général Duns Scot, à la française, oubliant que son prénom était celui de l’Apôtre Jean, qu’il était natif de Duns, en Ecosse, d’où son surnom de Scotus, écossais. 

Il entra dans l’Ordre franciscain et enseigna à Oxford et Paris.

Sa doctrine philosophique procédait selon une démarche très différente de celle de l’autre maître de l’époque, saint Thomas d’Aquin. Mais ils défendaient tous deux la même foi catholique, soutenant tous deux le primat de Pierre et la papauté.

John Duns Scott eut ainsi l’occasion de défendre ouvertement le pape Boniface VIII contre le roi Philippe le Bel, ce qui lui valut l’exil pendant quelque temps.

Les deux écoles, franciscaines et dominicaines, continuèrent pendant longtemps de s’opposer l’une à l’autre avec des arguments intellectuels savants qu’on ne reprendra pas ici.

John Duns Scott lui-même avait une pensée telle, qu’il reçut le surnom de Doctor subtilis, Docteur subtil, tandis que son «rival», Tommaso d’Aquin, reçut celui de Doctor angelicus, Docteur angélique. 

Il a été considéré comme subtil, d’abord pour la profondeur de ses thèses ; plus tard, on chercha à le déconsidérer pour ses subtilités qu’on n’appréciait pas.

Il reste un des grands défenseurs du dogme de l’Immaculée Conception, de celui de l’Infaillibilité Pontificale.

En-dehors de ces controverses, on sait d’ailleurs peu de choses précises sur la vie de notre Docteur.

Il s’éteignit à Cologne (Allemagne), le 8 novembre 1308.

Longtemps considéré comme Bienheureux par les Franciscains, il l’est maintenant «officiellement», depuis que son culte a été confirmé en 1993.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 00:00

Deusdedit 1er

615-618

 

Entre le pape Boniface IV et le pape Boniface V, le siège de Saint-Pierre fut occupé par Deusdedit 1er.

Deusdedit signifie «Dieu a donné», et est remplacé parfois par l’équivalent latin Adeodatus, «donné par Dieu» ; en français on dit Adéodat ou, plus fréquemment, Dieudonné.

Durant les trois années de ce pontificat, il y eut en Italie de forts tremblements de terre, et par la suite, des épidémies de lèpre.

C’est peut-être à cette époque que remonte la création des premiers «lazarets» ou hôpitaux pour lépreux. Le pape Deusdedit y fut présent pour participer aux soins des pauvres malades.

L’ancien Martyrologe disait qu’en embrassant un de ces lépreux, le pape le guérit.

Deusdedit eut de bons rapports avec les Lombards et avec la monarchie franque.

On conserve de lui le premier specimen de sceau pontifical, consistant en une bulle de plomb, marquée par le Bon Pasteur entouré de ses brebis, avec les deux lettres grecques A et Ω.

Deusdedit 1er fut le soixante-huitième pape.

Il est mentionné le 8 novembre au Martyrologe.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens