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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 23:00

  

Celina Chludzinska Borzecka

1833-1913

 

Celina Chludzinska était une des trois enfants de Ignatius et Petronella, propriétaires terriens. Elle naquit à Antowil (Orsza, Pologne orientale, actuelle Biélorussie) le 29 octobre 1833.

Malgré son attrait pour la vie religieuse, elle obéit à ses parents et épousa Józef Borzecki en 1853. Quatre enfants naquirent, dont deux moururent en bas âge ; les petites filles s’appelèrent Jadwiga et Celina.

En 1869, pour avoir appuyé les insurgés contre le régime tsariste, Celina subit une arrestation.

Joseph, lui, victime d’un infarctus, resta paralysé et mourut en 1875 à Vienne, où la famille s’installa pour lui faire prodiguer de meilleurs soins.

Avec ses filles, la pauvre veuve vient à Rome. La jeune Celina se marie ; maman Celina et sa fille Jadwiga constituent une petite communauté.

En 1887, elles ouvrent une première école, dont l’aumônier, un certain Giacomo Della Chiesa, devait plus tard être le pape Benoît XV.

En 1891 est officiellement fondée la congrégation des Sœurs de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vont essaimer bientôt en Pologne (Kety, Czestochowa, Varsovie), en Bulgarie (où se développa une intense activité parmi les orthodoxes), aux Etats-Unis. 

La mission de ces religieuses est l’éducation chrétienne des jeunes filles et le renouveau religieux et moral des femmes, ainsi que l’assistance aux malades et la pastorale paroissiale.

Aujourd’hui, cette congrégation compte pas moins de cinquante-trois maisons, en Pologne, Biélorussie, Italie, Angleterre, Etats-Unis, Canada, Argentine, Tanzanie et Australie.

Celina en fut la supérieure, jusqu’en 1911, deux ans avant sa mort à Cracovie, le 26 octobre 1913.

Celina s’est montrée vraiment édifiante par son humble obéissance à ses parents, et par son attitude d’épouse fidèle, de mère exemplaire, tant pour ses enfants que pour sa famille religieuse. 

Elle a été béatifiée en 2007. 

Celina Chludzinska Borzecka

1833-1913

 

Celina Chludzinska était une des trois enfants de Ignatius et Petronella, propriétaires terriens. Elle naquit à Antowil (Orsza, Pologne orientale, actuelle Biélorussie) le 29 octobre 1833.

Malgré son attrait pour la vie religieuse, elle obéit à ses parents et épousa Józef Borzecki en 1853. Quatre enfants naquirent, dont deux moururent en bas âge ; les petites filles s’appelèrent Jadwiga et Celina.

En 1869, pour avoir appuyé les insurgés contre le régime tsariste, Celina subit une arrestation.

Joseph, lui, victime d’un infarctus, resta paralysé et mourut en 1875 à Vienne, où la famille s’installa pour lui faire prodiguer de meilleurs soins.

Avec ses filles, la pauvre veuve vient à Rome. La jeune Celina se marie ; maman Celina et sa fille Jadwiga constituent une petite communauté.

En 1887, elles ouvrent une première école, dont l’aumônier, un certain Giacomo Della Chiesa, devait plus tard être le pape Benoît XV.

En 1891 est officiellement fondée la congrégation des Sœurs de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vont essaimer bientôt en Pologne (Kety, Czestochowa, Varsovie), en Bulgarie (où se développa une intense activité parmi les orthodoxes), aux Etats-Unis. 

La mission de ces religieuses est l’éducation chrétienne des jeunes filles et le renouveau religieux et moral des femmes, ainsi que l’assistance aux malades et la pastorale paroissiale.

Aujourd’hui, cette congrégation compte pas moins de cinquante-trois maisons, en Pologne, Biélorussie, Italie, Angleterre, Etats-Unis, Canada, Argentine, Tanzanie et Australie.

Celina en fut la supérieure, jusqu’en 1911, deux ans avant sa mort à Cracovie, le 26 octobre 1913.

Celina s’est montrée vraiment édifiante par son humble obéissance à ses parents, et par son attitude d’épouse fidèle, de mère exemplaire, tant pour ses enfants que pour sa famille religieuse. 

Elle a été béatifiée en 2007.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 23:00

  

Eadfrid

† 675

 

On connaît souvent assez peu les Saints d’Angleterre. Celui-ci est un des moins connus, au point que même le Martyrologe Romain récent ne l’a pas retenu.

Eadfrid est donné comme prêtre de Northumbrie, qui travailla en Mercie, où il convertit le roi Merewald et son peuple.

Il fonda le prieuré de Leominster, au nord de Hereford, à l’est du Pays de Galles.

Il serait mort un 26 octobre vers 675. 

Eadfrid

† 675

 

On connaît souvent assez peu les Saints d’Angleterre. Celui-ci est un des moins connus, au point que même le Martyrologe Romain récent ne l’a pas retenu.

Eadfrid est donné comme prêtre de Northumbrie, qui travailla en Mercie, où il convertit le roi Merewald et son peuple.

Il fonda le prieuré de Leominster, au nord de Hereford, à l’est du Pays de Galles.

Il serait mort un 26 octobre vers 675.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 23:00

  

Cuthbert de Canterbury

† 758 env.

 

D’après les quelques lettres qu’on a conservées de lui, Cuthbert pouvait être de noble extraction et d’une culture soignée.

Abbé de Lyminge, il fut nommé pour l’évêché de Hereford (736), d’où il passa quatre ans plus tard à l’archevêché de Canterbury.

Il fut soutenu par le roi de Mercie, qui lui confirma des privilèges pour les clercs et les moines.

Il fut en relation très amicales avec saint Boniface, qui était anglais d’origine, et qui évangélisait les peuples de Germanie (1). Dans une de ses lettres, Boniface lui recommanda de bien veiller à la conduite des moines et des clercs, parfois vêtus trop «luxueusement», parfois adonnés à l’alcool…

Cuthbert réunit deux conciles à Clovesho et fit construire l’église de Saint-Jean-Baptiste à Canterbury, qui servit comme baptistère et aussi comme lieu de sépulture des archevêques. Mais cette église brûla en 1067.

Cuthbert mourut le 26 octobre 760, et fut considéré comme un saint, mais il n’est pas mentionné dans le Martyrologe.

Il ne faut pas le confondre avec Cuthbert de Lindisfarne, mort en 687, et qui, fêté le 20 mars, se trouve dans le même Martyrologe.

 

 

 

1 Saint Boniface est fêté le 5 juin. 

Cuthbert de Canterbury

† 758 env.

 

D’après les quelques lettres qu’on a conservées de lui, Cuthbert pouvait être de noble extraction et d’une culture soignée.

Abbé de Lyminge, il fut nommé pour l’évêché de Hereford (736), d’où il passa quatre ans plus tard à l’archevêché de Canterbury.

Il fut soutenu par le roi de Mercie, qui lui confirma des privilèges pour les clercs et les moines.

Il fut en relation très amicales avec saint Boniface, qui était anglais d’origine, et qui évangélisait les peuples de Germanie (voir au 5 juin). Dans une de ses lettres, Boniface lui recommanda de bien veiller à la conduite des moines et des clercs, parfois vêtus trop «luxueusement», parfois adonnés à l’alcool…

Cuthbert réunit deux conciles à Clovesho et fit construire l’église de Saint-Jean-Baptiste à Canterbury, qui servit comme baptistère et aussi comme lieu de sépulture des archevêques. Mais cette église brûla en 1067.

Cuthbert mourut le 26 octobre 760, et fut considéré comme un saint, mais il n’est pas mentionné dans le Martyrologe.

Il ne faut pas le confondre avec Cuthbert de Lindisfarne, mort en 687, et qui, fêté le 20 mars, se trouve dans le même Martyrologe.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 23:00

Carlo Antonio Gerardo Lavanga

1651-1711

 

Carlo Antonio Gerardo Lavanga naquit en 1651 à Potenza (Basilicata, Italie S) dans une famille pauvre, mais riche de vertus.

Les qualités du petit Carlo poussèrent un prêtre de l’endroit à lui donner quelques leçons de latin, quand le garçon avait dix ans.

A quinze ans, Carlo entra au noviciat des Frères Mineurs de Nocera (Naples), prenant le nom de Bonaventura.

Ce n’était pas (encore) un saint : le jeune novice dut apprendre à dominer son ardeur juvénile, à réprimer à l’occasion ses mouvements d’impatience. De fait, il devint d’une très grande douceur (pour les autres), tout en étant très sévère pour lui-même, s’imposant des macérations qu’il maintint toute sa vie.

Son obéissance était celle d'un enfant. Un jour qu'il cherchait la clef de la sacristie : Prenez un hameçon, lui dit en riant son supérieur, et repêchez-la, elle est au fond du puits. Bonaventura le fit et retira la clef par le moyen indiqué. Dieu récompensa l'obéissant religieux par d'autres faits non moins extraordinaires. 

Il se prépara en différents couvents : Aversa, Maddaloni, Amalfi, où il reçut le sacerdoce en 1675.

Par la suite, il fut envoyé aux couvents de Naples, Ravello, Ischia, Sorrento et Nocera. Mais il refusa catégoriquement toute charge, dont celle de gardien à Ravello et Capri ; il dut s’incliner par obéissance pour accepter la charge de maître des novices à Nocera.

Il s’efforça de transmettre à ces novices ses deux vertus préférées, l’humilité et l’obéissance, et de leur révéler les richesses spirituelles de la vie et de la Passion du Christ. Quand il leur parlait des souffrances du Sauveur, il pleurait abondamment, et ses yeux semblaient jeter des flammes. 

Sa charité fut surtout remarquable à l’égard des petits, des pauvres et des humbles ; lorsqu’éclata la peste dans un village voisin de Naples, il se porta au secours des malades, et ne cessa pas quand il fut atteint lui-même, en dépit de sa faiblesse et d’une fièvre qui le minait, s’abandonnant à la Providence.

Revenu à la santé, Bonaventura reprit allègrement ses travaux apostoliques de prédication. Il était né apôtre, et rien ne le rebutait lorsqu’il s’agissait de gagner une âme au Christ. Son zèle pour les âmes était si brûlant, qu'il disait un jour : Si j'étais appelé auprès de quelques pauvres infirmes ou moribonds et que les portes fussent fermées, de façon que je ne susse par où sortir, je n’hésiterais pas à me jeter par la fenêtre pour aller sauver leur âme.

Dieu d’ailleurs lui venait en aide, en lui accordant dans une large mesure le don de prophétie et de pénétration des consciences. Durant ses longues oraisons, ou pendant sa messe, on le voyait parfois ravi en extase et élevé de terre.

Lui qui toute sa vie avait été un dévot de Marie et n’entreprenait aucune œuvre sans la mettre sous sa protection, offrit sa dernière maladie à sa Mère du ciel, et s’endormit dans le Seigneur au couvent de Ravello, où il passa les deux dernières années de sa vie, après une opération à la jambe, gagnée par la gangrène.

Il mourut ainsi à Ravello le 26 octobre 1711.

Après beaucoup de miracles avenus à son tombeau, Carlo-Bonaventura a été béatifié en 1775.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 23:00

  Eata

† 686 env.

 

Eata est donné comme l’un des douze compagnons de saint Aidan (v. 31 août), qui fonda l’abbaye de Lindisfarne, un îlot de la mer du Nord au sud de la province de Glasgow.

Eata fut abbé à Melrose et c’est lui qui accueillit bientôt chez lui le futur saint Cuthbert (v. 20 mars). 

On avait besoin de Eata pour des charges importantes et il ne resta pas longtemps dans le silence de son monastère.

D’abord élu abbé à Lindisfarne, il fut nommé évêque des Berniciens, en Northumbrie du nord, puis à Hexham (685).

Il mourut peu après, laissant le souvenir d’un abbé-évêque «très doux, très simple».

Il fut enterré dans la cathédrale de Hexham. En 1173, on voulut le reporter à York, mais dans un songe à l’archevêque, Eata manifesta sa claire désapprobation pour ce changement, de sorte qu’on le laissa tranquille.

Le Martyrologe le mentionne le 26 octobre.

Eata

† 686 env.

 

Eata est donné comme l’un des douze compagnons de saint Aidan (voir au 31 août), qui fonda l’abbaye de Lindisfarne, un îlot de la mer du Nord au sud de la province de Glasgow.

Eata fut abbé à Melrose et c’est lui qui accueillit bientôt chez lui le futur saint Cuthbert (voir au 20 mars). 

On avait besoin de Eata pour des charges importantes et il ne resta pas longtemps dans le silence de son monastère.

D’abord élu abbé à Lindisfarne, il fut nommé évêque des Berniciens, en Northumbrie du nord, puis à Hexham (685).

Il mourut peu après, laissant le souvenir d’un abbé-évêque «très doux, très simple».

Il fut enterré dans la cathédrale de Hexham. En 1173, on voulut le reporter à York, mais dans un songe à l’archevêque, Eata manifesta sa claire désapprobation pour ce changement, de sorte qu’on le laissa tranquille.

Le Martyrologe le mentionne le 26 octobre.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 23:00

Cedd

† 664

 

Il a été question de saint Cedd à propos de son jeune frère saint Chad, au 2 mars.

Ils étaient quatre frères de Northumbrie, qui reçurent la foi grâce à des missionnaires irlandais. Cedd fut longtemps moine à Lindisfarne, où il reçut la prêtrise.

Il fut envoyé par l’évêque de Lindisfarne pour évangéliser l’Angleterre du Centre et la Mercie, sur la demande du roi, Peada.

Puis il fut invité à évangéliser aussi chez les Saxons de l’Est, où il opéra des conversions et fit construire des églises. Finalement il fut sacré évêque pour cette région. Il y organisa l’Eglise, ordonna des prêtres, fonda deux monastères, dont celui de Tilbury où il résida (ces deux monastères cependant furent détruits plus tard par les Danois envahisseurs).

En 658, il fonda l’abbaye de Lestingay, sur invitation du prince de Deira. Il y introduisit la règle de saint Colomba. Cette abbaye fut aussi détruite plus tard par les Danois.

De passage à Londres, Cedd y excommunia un seigneur qui vivait dans l’inceste. Et comme le roi accepta ensuite une invitation à un banquet chez ce seigneur, Cedd le lui reprocha et lui annonça qu’il mourrait dans cette même maison, ce qui arriva en 661, lorsque le seigneur en question y fit lâchement assassiner le roi.

En 664, Cedd accepta la date romaine de Pâques, dans un synode tenu à Streneshalch.

Cedd mourut bientôt de la peste, qui sévissait en Angleterre, le 26 octobre 664, jour où le commémore le Martyrologe.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 23:00

  

María Felicidad Masiá Ferragud

1890-1936

 

 

Voir la notice de María Teresa Ferragud Roig. 

Felicidad Masiá Ferragud

1882-1936

 

Voir surtout la notice María Teresa Ferragud Roig

 

Felicidad vit le jour le 29 août 1890 à Algemesí (Valencia).

Elles étaient quatre sœurs, toutes quatre Religieuses contemplatives : trois clarisses, une augustine.

Entrée chez les Clarisses Capucines de Agullent (Valencia) en 1910, Felicidad fit la profession en 1913, avec le nom de María Felicidad.

Date du martyre :  25 octobre 1936.

Date de la béatification : 2001.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 23:00

Joaquina Masiá Ferragud

1882-1936

 

Voir surtout la notice María Teresa Ferragud Roig

 

Joaquina vit le jour le 15 juin 1884 à Algemesí (Valencia).

Elles étaient quatre sœurs, toutes quatre Religieuses contemplatives : trois clarisses, une augustine.

Entrée chez les Clarisses Capucines de Agullent (Valencia) en 1904, Joaquina fit la profession en 1907, avec le nom de María Verónica.

Date du martyre :  25 octobre 1936.

Date de la béatification : 2001.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 23:00

María Teresa Ferragud Roig

1853-1936

 

María Teresa était née le 14 janvier 1853 à Algemesí (Valencia, Espagne). Elle épousa Vicente Silverio Masiá, un chrétien profondément croyant, avec qui elle eut neuf enfants, dont deux furent Religieux (l’un mourut en 1927, l’autre était missionnaire en Amérique au moment de la guerre civile), et cinq filles furent Religieuses, quatre chez les Clarisses, une chez les Augustines.

Cette courageuse maman allait à la messe chaque jour ainsi qu’à l’Adoration Eucharistique. Elle fit partie de l’Action Catholique dès sa formation et participait à toutes les activités, de même aussi qu’à celles de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, dont elle fut présidente.

L’aînée, María Teresa, née le 18 septembre 1873, fut Augustine à Valencia avec le nom de Concepción et mourut en 1927. La deuxième fille, Maria Felicitat, née le 5 juin 1876, mourut très jeune. Une autre fille, Purificación, survécut à la guerre et fut un témoin précieux de cette famille.

Les quatre martyres d’aujourd’hui s’appelaient :

  • María Vicenta Masiá Ferragud, en religion María Jesús, née et baptisée le 12 janvier 1882, confirmée en 1889 ; novice en 1900, elle fit profession en 1902 ;
  • María Joaquina Masiá Ferragud, en religion María Verónica, née le 15 juin 1884, baptisée le 16 et confirmée en 1899 ; novice en 1904, elle fit profession en 1907 ;
  • María Felicidad Masiá Ferragud, en religion María Felicidad, née le 29 août 1890 ; novice en 1910, elle fit profession en 1913.
  • La religieuse augustine s’appelait Josefa Ramona Masiá Ferragud, en religion Josefa de la Purification ; née le 10 juin 1897, elle entra au couvent de Banigánim.

Lors de cette atroce guerre civile et fratricide, les quatre religieuses vinrent se réfugier chez leur mère à Algemesí, où elles continuèrent à vivre selon leur règle et leur horaire, priant l’Office divin, méditant et travaillant.

Le 19 octobre 1936, des miliciens du Front populaire se présentèrent pour arrêter les quatre religieuses. Ils n’avaient pas l’intention d’emmener cette vieille maman, qui avait alors quatre-vingt-trois ans, mais c’est elle-même qui leur exprima sa ferme volonté d’accompagner ses filles, pour les encourager jusqu’à la dernière heure. 

On les emmena toutes les cinq à la prison, l’ancien couvent franciscain Fons Salutis.

Quelques jours après, le dimanche 25 octobre 1936, où l’on fêtait alors la fête du Christ-Roi, les miliciens fusillèrent ces cinq femmes, au lieu-dit Cruz Cubierta, à Alzira (Valencia).

On entendit la Mère exhorter ainsi ses filles : Mes filles, n’ayez pas peur : ceci ne dure qu’un instant, et après, c’est le Ciel pour toujours. Toutes moururent en pardonnant à leurs bourreaux, et criant : Vive le Christ-Roi.

Restée la dernière, la digne maman fut interpellée sans douceur par un milicien : Hé, la vieille, tu n’as pas peur de la mort ? Et elle de répondre : Toute ma vie, j’ai cherché à faire quelque chose pour Jésus-Christ, et maintenant je me tirerais en arrière ? Tuez-moi pour le même motif que mes filles : parce que nous sommes des chrétiennes. Là où vont mes filles, j’y vais aussi.

Déjà la pape Pie XII affirmait que ce martyre était une répétition du celui de la mère avec ses sept fils, dans le livre des Maccabées (2M 7) :

Eminemment admirable et digne d’une illustre mémoire fut la mère qui voyant mourir ses sept fils dans l’espace d’un seul jour, le supporta allègrement en vertu des espérances qu’elle plaçait dans le Seigneur. Elle exhortait chacun d’eux, dans la langue de ses pères, et, remplie de nobles sentiments, elle animait d’un mâle courage son raisonnement de femme (2M 7:20-21).

Les cinq Martyres espagnoles ont été béatifiées en 2001 et sont mentionnées le 25 octobre dans le Martyrologe.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 23:00

 

Recaredo Centelles Abad

1904-1936

 

Il était né à Vall de Uxó (Castellón, Espagne), le 23 mai 1904.

Après l’école de son village, il étudia au séminaire, où il se montra exemplaire en toutes choses.

En 1928, il entra à la Fraternité des Prêtres Ouvriers Diocésains du Sacré-Cœur de Jésus.

Ordonné prêtre en 1929, il fut recteur au séminaire de Tarragona, puis vice-directeur au collège Saint-Joseph de Tortosa.

Il fut enfin recteur du Petit séminaire de Tortosa.

Lors de la révolution, il s’employa à faire revenir indemnes chez eux tous les élèves. Puis, il se cacha chez un frère, où il se prépara au martyre, exhortant aussi des Clarisses qui s’étaient réfugiées là.

Le 2 octobre 1936, fut assassiné pour sa foi son frère Vicente (dont la cause de béatification est en cours, concernant plus de deux-cents martyrs du même diocèse de Castellón).

Don Recaredo prépara toute la famille à la fête du Christ-Roi, qui devait se célébrer alors le dimanche 25 octobre.

Ce jour-là se présentèrent les miliciens ; comme on ne leur ouvrait pas la porte à l’instant, ils l’enfoncèrent, tirèrent sur un parent de Recaredo, et les emmenèrent tous deux.

On les ajouta à quelques autres personnes, et tous furent conduits au cimetière de Nules (Castellón) pour y être fusillés. Les bourreaux se moquaient de don Recaredo qui, en réponse, les bénissait en leur pardonnant.

Une fois à terre, il n’était pas encore mort. Un milicien s’approcha et, avant de lui donner le coup de grâce, lui demanda de le bénir ; comme le prêtre était tombé sur la main droite, il demanda au milicien de le retourner pour se libérer la main et, de cette main droite, lui donna encore une bénédiction. Puis le milicien lui tira dans l’œil le coup fatal.

C’était le dimanche 25 octobre 1936, alors fête du Christ-Roi.

Don Recaredo Centelles Abad fut béatifié en 1995.

 
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