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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 23:00

José Llosá Balaguer

1901-1936

 

José naît à Benaguacil (Valencia, Espagne) le 23 août 1901.

En 1913, il fait ses études dans une école tenue par les Tertiaires Capucins à Torrent. Là germe sa vocation.

Quelques années plus tard, il entre au noviciat à San José (Godella, Valencia) et prend l’habit en 1917.

Il prononce ses premiers vœux en 1919, et les vœux perpétuels en 1925.

Ordonné Diacre en 1928, il se considère humblement indigne d’accéder au sacerdoce.

C’est comme diacre qu’il exercera son activité à Madrid, à la fondation Caldeiro. Il se préoccupe beaucoup de la jeunesse. Quoique réservé et même timide, il est cultivé, et révèle des aptitudes particulières pour le chant et la musique.

Au moment où éclatent les manifestations anti-religieuses, il se munit d’un sauf-conduit pour rejoindre Meliana, puis son village natal. Mais pour ne pas compromettre les siens, il se réfugie dans un quartier proche de Valencia.

Repéré, il est toutefois arrêté dans la nuit du 1er octobre 1936, conduit au quartier militaire, puis dans une cellule de la prison locale.

Apprenant qu’on allait venir le chercher pour le tuer, il se confie à un prêtre présent avec lui dans la prison : il se confesse, exprimant à ce prêtre son acceptation totale du martyre, et pardonnant à ses ennemis. Puis il vaque paisiblement à ses dévotions habituelles.

Au matin du 7 octobre 1936, on vient le chercher et on l’exécute non loin de là dans un champ.

José Llosá Balaguer a été béatifié en 2001.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 23:00

 

Hadrianus Takahashi Mondo

1550 ?-1613

 

Hadrianus était un laïc du diocèse de Hyogo (Japon). Son épouse s’appelle Joanna.

Tous deux nés à Arima (Hyogo), ces deux chrétiens étaient mariés et Hadrianus était catéchiste.

Ils sont martyrisés le 7 octobre 1613, Hadrianus avait alors environ soixante-trois ans.

Ils ont été béatifiés parmi les cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:52

Bruno le Chartreux

1030-1101

 

Les documents authentiques concernant saint Bruno sont très rares, d’une part à cause de la discrétion extrême des Chartreux, d’autre part à cause des multiples accidents survenus à la Chartreuse, et qui ont détruit un certain nombre de manuscrits.

Bruno naquit à Cologne (Allemagne), de parents nobles, vers 1030. Il devint chanoine à Cologne.

Sa grande science, tant séculière que divine, lui mérita le canonicat en l’Eglise de Reims, ainsi que la place d’écolâtre (professeur), en 1057.

L’élection d’un évêque simoniaque sur le siège de Reims, induisit Bruno à se retirer et à rechercher la solitude, avec six autres Compagnons.

Une anecdote fort ancienne, mais aujourd’hui très discutée, évoqua ici les funérailles dramatiques d’un prélat de Reims, qui se réveilla trois fois de son sommeil mortel pendant la cérémonie, pour répéter solennellement : Je suis jugé par un juste jugement de Dieu. Or cet homme était réputé pour sa digne vie ; l’épisode, qui se répéta donc trois jours de suite fit finalement annuler les funérailles. Mais aussi, il fit réfléchir Bruno, qui se serait alors résolu à quitter sa place. 

Le fait est qu’avec ses Compagnons, Bruno se présenta d’abord à l’abbé Robert de Molesme, où il resta une année, puis à l’évêque de Grenoble lequel, la veille, avait vu en songe sept hommes qui venaient lui demander sa protection. Il accorda à Bruno un grand espace dans le massif de la Chartreuse.

Les sept hommes étaient : Bruno, Landovino (italien), Etienne de Bourg, Etienne de Die, Hugues (prêtre), André et Guérin (convers). On est en 1084.

Dès 1085 s’élèvent une petite église et des cabanes. Ces premiers Chartreux vivent dans une grande solitude, se retrouvent à l’église uniquement pour l’Office et la Messe ; une fois par semaine, ils font une promenade, deux par deux ; ils font abstinence perpétuelle de viande.

L’évêque de Grenoble avait une grande estime pour ce groupe et vint souvent les voir ; au début, les cellules étaient conçues pour deux moines, et l’évêque partageait volontiers celle de Bruno, lequel se voyait parfois obligé de rappeler à l’évêque que ses ouailles avaient besoin de lui.

Les moines se dédièrent à la copie et constituèrent une très riche bibliothèque. Bientôt ils eurent des maisonnettes individuelles. Des avalanches provoquèrent d’importants dégâts et les moines reconstruisirent leurs cellules un peu plus bas. 

En 1090, un ancien élève de Bruno, devenu le pape Urbain II, l’appela à Rome pour entendre ses conseils. Bruno obéit. Lui parti, les moines se dispersèrent un peu vite, mais se retrouvèrent quand Landovino les rappela. 

Sa mission achevée, Bruno sollicita et obtint une terre pour se retirer : ce fut en Calabre. On lui avait déjà proposé l’évêché de Reggio Calabria, qu’il avait refusé catégoriquement ; il établit sa nouvelle demeure dans le diocèse de Squillace, près de La Torre, au lieu-dit Serra (qui s’appelle aujourd’hui Serra San Bruno). Puis il construisit un autre ermitage non loin, à Santo Stefano de Bosco. Il y reçut Landovino, venu lui apporter les messages de fidélité des ermites de la Chartreuse.

Bruno mourut peu après, le 6 octobre 1101.

Comme c’était la coutume alors, un messager passa d’un lieu à l’autre où l’on avait connu Bruno, pour annoncer sa mort et recueillir sur un parchemin les messages de ceux qui l’avaient entendu ou rencontré. Notre messager remonta l’Italie, l’est de la France, la Belgique, l’Angleterre et revint par l’ouest de la France. Son rouleau devint de plus en plus pesant, du fait qu’on lui en attachait d’autres, pour exprimer tous les messages voulus. Il s’y trouve des termes qui montrent l’estime bien méritée qu’on avait pour Bruno : éloquent, expert dans tous les arts, dialecticien, grammairien, rhéteur, fontaine de doctrine, docteur des docteurs…

Bruno fut enseveli à Santo Stefano di Borgo, puis dans l’église de Torre. Des miracles eurent lieu, mais Bruno resta longtemps Maître Bruno, car les pieux Chartreux étaient bien trop modestes pour en demander la canonisation.

En 1514, fut autorisée par voie orale la récitation d’un office en l’honneur de Bruno, et le chapitre de 1515 jugea opportun de profiter de l’autorisation pontificale : la fête du Fondateur fut inscrite dans les livres liturgiques. La fête ad libitum ne fut établie pour l’Eglise universelle qu’en 1622, et rendue obligatoire en 1674.

Notons pour finir que la fameuse liqueur provient bien du travail des moines chartreux.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:14

Phanxicô Trần Văn Trung

1825-1858

 

Ce laïc vietnamien fut aussi fidèle au Christ qu’il défendit loyalement son pays comme soldat.

Né vers 1825 à Phan Xá (Quẚng Trị, Vietnam) dans une famille catholique, d’un père militaire, il se maria à vingt-quatre ans et eut quatre enfants.

Il fit de la prison : il s’était honnêtement opposé à une politique de pots-de-vin qui avait abouti à des querelles locales.

Quand la ville de Hué fut menacée d’invasion de troupes coréennes, il répondit à l’appel du roi avec enthousiasme et fut libéré. Mais, quand on lui demanda de fouler la Croix, il préféra rester dans l’armée du Ciel que dans celle de la terre, et affirma ouvertement sa foi catholique.

Arrêté, de nouveau mis en prison, il fut interrogé, torturé ; il reçut cinquante coups de fouet, mais ne céda pas dans sa foi.

Quand il reçut la visite de sa femme, il lui recommanda de bien veiller sur ses enfants, de suivre les conseils des prêtres. Il lui dit aussi de vendre les meubles de la maison pour payer des créanciers qui le menaçaient (peut-être à tort, d’ailleurs).

Condamné à mort, Phanxicô fut conduit sous forte escorte (soixante soldats) à Hué. En chemin, un prêtre put l’approcher et lui donner une dernière fois l’absolution.

Le 6 octobre au soir, il fut décapité à An Hòa (actuelle Hué, Quẚng Nam).

Béatifié en 1909, canonisé en 1988, il est fêté liturgiquement avec tous les Martyrs du Vietnam le 24 novembre.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:14

Isidore De Loor

1881-1916

 

Isidore vit le jour le 18 avril 1881 à Vrasene (Saint-Nicolas, Belgique), dans une famille flamande de trois enfants. 

Il se trouve qu'un saint Isidore, martyr à Cordoue, est fêté le 17 avril ; coïncidence ? 

Isidore fréquenta l’école du village jusqu’à douze ans et travailla dans la ferme de son père. Il se montra particulièrement intéressé aux techniques modernes d’élevage.

C’était un garçon pieux ; sa vocation mûrissait dans son cœur. Parvenu à vingt-six ans, il voulut délibérément embrasser l’état religieux. Conseillé par un prêtre rédemptoriste, il demanda son admission chez les Passionnistes.

Il fut reçu au noviciat de Ere (Tournai) en 1907, y prit l’habit et le nom de Isidore de Saint-Joseph.

En 1908, il fit la profession comme Frère convers ; déjà le maître des novices, qui était très exigeant, voire même sévère, reconnaissait que Isidore était un modèle.

Isidore montra une bienveillance toute maternelle pour les Confrères, dans tous ses emplois : cuisinier, jardinier, portier.

Il était tellement oublieux de soi-même, tellement attaché à faire ce qu’on lui demandait, qu’on l’appela le Frère de la volonté de Dieu. Rien de le rebutait, malgré les épines qu’il reçevait parfois ; toute action même pénible lui donnait l’occasion de s’offrir et de s’unir à la Croix.

En 1911, une gangrène, qui évolua en cancer, obligea à lui retirer l’œil droit. Les douleurs allèrent en s’amplifiant. En 1916, le cancer fut généralisé.

Le 6 octobre 1916, dans le couvent de Courtrai, assis sur une chaise, la tête dans les mains, accablé de douleurs, il murmurait doucement les invocations qu’on répétait près de lui et s’éteignit, à l’âge de trente-cinq ans.

D’abondantes grâces ont été obtenues sur son tombeau à Courtrai.

Il fut béatifié en 1984.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:12

Eulalie Durocher

1811-1849

 

Elle vit le jour à Saint-Antoine-sur-Richelieu (Canada) le 6 octobre 1811, dixième des onze enfants d’Olivier et Geneviève ; trois des enfants moururent en bas âge, trois autres furent prêtres, une fut Religieuse.

Eulalie reçut d’abord sa formation à la maison, avec son grand-père comme maître, puis elle fut pensionnaire, peu de temps, dans la congrégation de Notre-Dame (dont fera partie sa sœur).

A douze ans, elle reçut la Première communion.

Devenue jeune fille, elle voulut être religieuse dans la même congrégation de Notre-Dame, mais sa santé ne le lui permit pas. 

Après la mort de sa mère en 1830, elle devint la gouvernante de son frère prêtre, Théophile, curé à Belœil.

Ce fut durant ces années, de 1831 à 1843, qu’elle prit conscience de l’urgence d’une éducation à donner aux enfants. L’arrivée d’une congrégation de Marseille n’ayant pu se réaliser, Eulalie tenta d’instaurer elle-même une nouvelle communauté, encouragée par un missionnaire qui remarquait ses grandes possibilités organisatrices.

En 1844, l’évêque lui remit l’habit, dans leur demeure située sur la paroisse de Saint-Antoine-de-Longueuil. Ainsi naissait une nouvelle congrégation enseignante, la congrégation des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie.

La nouvelle famille religieuse s’inspira de la pédagogie des Frères des Ecoles Chrétiennes, qui se trouvaient au Canada depuis quelques années. 

Eulalie, devenue Marie-Rose, avait un grand souci de la formation des jeunes filles, surtout de celles qui arrivaient de la campagne sans beaucoup d’instruction. Elle transmit son amour du Christ selon le mot de l’évangile : Je suis venu apporter le feu sur la terre et combien je voudrais qu’il brûle !.

La congrégation a pour devise : Jésus et Marie, ma force et ma gloire ! Elle se répandit aussi dans les Etats-Unis. Les débuts ne furent pas faciles, parfois mêmes contrecarrés par quelque prêtre maladroit. Cinq ans après la fondation, il y avait déjà una quarantaine de Religieuses, dans quatre couvents, et cinq-cents élèves étaient inscrites.

Mère Marie-Rose persévéra, malgré sa mauvaise santé, discrètement, sereinement.

Elle s’éteignit le jour de son anniversaire, 6 octobre 1849, à trente-huit ans. L’évêque dit alors : J’ai été tout à fait ému en voyant tant de vertus réunies dans une seule âme.

Mère Marie-Rose fut béatifiée en 1982.

Plusieurs établissements de Montréal portent son nom. La Congrégation eut sa maison-mère d’abord à Longueil, puis à Hochelaga, maintenant à Outremont. Elle est présente en diverses localités du Canada, des Etats-Unis et du Mexique ; elle a deux maisons en Amérique du Sud et une en Afrique du Sud.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:00

 

Maria de Tanba 1

?-1619

 

Voir aussi la notice : Japonais martyrs 1603-1639

Cette chrétienne naquit à une date non précisée à Tanba (Kyōto, Japon).

Elle fut massacrée pour sa foi avec son petit garçon de trois ans, Sixtus, à Kyōto, le 6 octobre 1619.

Elle a été béatifiée parmi cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:00

 

Maria de Yamashiro 1

?-1619

 

Voir aussi la notice : Japonais martyrs 1603-1639

Cette chrétienne naquit à une date non précisée à Yamashiro (Kyōto, Japon).

Elle fut massacrée pour sa foi avec son époux Thomas Koshima Shinshirō, à Kyōto, le 6 octobre 1619.

Elle a été béatifiée parmi cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:00

 

Monica de Yamashiro

1615-1619

 

Voir aussi la notice : Japonais martyrs 1603-1639

Cette fillette de quatre ans naquit vers 1615 à Yamashiro (Kyōto, Japon).

Elle fut massacrée pour le Christ avec sa maman Maria, à Kyōto, le 6 octobre 1619.

Elle a été béatifiée parmi cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:00

Lucia de Ōmi

?-1619

 

Voir aussi la notice : Japonais martyrs 1603-1639.

Cette Chrétienne naquit à une date indéterminée à Ōmi (Shiga, Japon).

Elle fut martyrisée pour le Christ à Kyōto, avec sa mère Mencia de Ōmi, le 6 octobre 1619.

Elle a été béatifiée parmi cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

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