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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 23:20

Václav de Bohême

907-935

 

Wenceslas (ou aussi Venceslas), en tchèque Václav, était né vers 907 à Stochov (Libušin, Bohême) ; lui et son frère, Boleslas, étaient les fils de Vratislav 1er et de Dragomir (Drahomira).

L’adolescence de Václav fut marquée par la mort de son oncle paternel, Spitigniev, et de son père, dans quelque expédition militaire contre les Hongrois, de sorte que Dragomir assuma la régence. 

Cette femme, qui avait accepté de faire baptiser ses garçons, n’était pas vraiment convaincue de son christianisme, et jalousait l’excellente influence que la grand-mère, Ludmilla, une grande chrétienne, avait sur les enfants. On suppose que c’est grâce à cette grand-mère que des prêtres passèrent à la cour ou dans la famille. 

Ensuite, Václav fréquenta l’école à Budeč, où il apprit le latin.

Tandis que sa foi grandissait avec lui, des courtisans en prirent ombrage et suscitèrent la haine dans le cœur de Dragomir, qui éloigna tout clergé de son fils, et alla jusqu’à faire assassiner la grand-mère. Ludmilla, considérée martyre, fut canonisée (voir au 16 septembre).

Dans la Bohême, ce fut le chaos ; le duc de Bavière l’envahit et pensait la mettre sous la tutelle germanique.

Václav accède au trône en 924, et tandis qu’on s’attendait à partir en guerre contre l’envahisseur, le jeune Duc étonna tout le monde en imposant ses vues pacifiques : il «acheta» la paix avec la Bavière contre un tribut annuel de cent-vingts bœufs et cinq-cents talents d’argent.

Il adressa de sévères reproches à tous les courtisans qui étaient intervenus pour éloigner de la cour toute influence chrétienne ; au contraire il fit venir des prêtres ; les reliques de sainte Ludmilla furent rapportées à Prague. Et Dragomir fut ni plus ni moins éloignée de la cour.

Le jeune Prince chercha à supprimer la peine capitale, et fit détruire les potences dans son royaume. Il racheta au marché des esclaves païens pour les amener au baptême chrétien ; il fit construire une première chapelle pour recevoir les reliques de saint Guy (Vitus, Veit), ce qui explique que l’actuelle cathédrale de Prague soit dédiée à ce Martyr.

Le frère de Václav, Boleslav, conspira contre son frère pour s’emparer du pouvoir. Un premier attentat fut annulé le 27 septembre 929 (ou 935) lors d’un banquet ; Boleslas attendit son frère le lendemain matin, 28 septembre, et le frappa au moment où le Prince entrait à l’église pour assister à l’office du matin. Blessé, Václav se précipita dans l’église, où les sicaires de son frère le poursuivirent pour l’achever.

Saint Václav fut très vite reconnu comme martyr et des miracles eurent lieu. Le plus beau fut sans doute la conversion de Boleslav, qui reconnut son erreur, appliqua la même politique pacifiste que son frère, et fit rapporter la dépouille de son frère dans la cathédrale de Praque. 

Saint Václav fut canonisé dès le 10e siècle. Sa fête est au 28 septembre.

 
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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 23:00

Josep Casas Ros

1916-1936

 

Josep (José, Joseph) était né à Ordal (Barcelone) le 26 août 1916, dans une famille très chrétienne.

En 1928, il entra au Petit séminaire de Barcelone.

Durant les vacances, il revenait dans son pays et c’est là qu’il se trouvait au moment où éclata la guerre civile de 1936.

Il fut arrêté avec son cousin (Joaquín Casas Juliá) le 27 septembre 1936.

Conduits à Villafranca del Penedés (Barcelone), ils furent tous deux fusillés le lendemain sur la place de Moyá (Barcelone).

C’était le 28 septembre 1936 ; Josep venait d’avoir vingt ans ; il fut béatifié (avec son cousin) en 2007.

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 23:00

 

Josep Tarrats Comaposada

1878-1936

 

Josep (José, Joseph) était né à Manresa le 29 août 1878, dans une famille très chrétienne.

Adolescent, il fut servant de messe à la paroisse et membre de pieuses associations : de l’Immaculée Conception, de saint Stanislas.

Il entra dans la Compagnie de Jésus en 1895, mais ne fit pas d’études pour le sacerdoce. Il resta Frère et, après le noviciat, émit les vœux de religion.

Il fut chargé de l’infirmerie, de portier, à Tortosa puis Valencia.

Quand la Compagnie fut dissoute par le gouvernement républicain (1932), il s’occupa d’un père jésuite âgé, puis passa à la Maison de retraite pour personnes seules, tenue par les Petites Sœurs des Pauvres, toujours à Valencia, en vue de soigner les pères jésuites qui s’y trouvaient.

Après le 18 juillet 1936, il chercha à se réfugier, mais ne trouva rien et retourna à la Maison de retraite.

C’est là qu’on vint l’arrêter, sur dénonciation, pour le fusiller.

C’était le 28 septembre 1936, à Valencia, et Josep fut béatifié en 2001.

 
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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 23:00

 

 

simon de rojas 1

 

 

 

Simón de Rojas

1552-1624

 

 

Simón naquit à Valladolid dans la Castille espagnole, le 28 octobre 1552, fête de l’apôtre Simon. Ses parents, Gregorio et Constanza étaient très chrétiens, particulièrement la maman, qui fit germer dans l’âme du petit garçon un grand amour pour la Sainte Vierge. Il avait quatorze mois lorsqu’il prononça ses premières paroles : “Ave Maria”. 

Simón fut un grand serviteur de Marie, comparé par Lopez de Vega à s. Bernard de Clairvaux et à s. Ildephonse de Tolède.

A douze ans, il entra chez les Trinitaires de sa ville natale, où il fit sa profession religieuse en 1572 (de nouveau le 28 octobre). Il était très heureux quand il pouvait visiter les sanctuaires consacrés à Marie ; il la priait instamment, imitait ses vertus, chantait ses louanges et mettait en relief son importance dans le mystère de Dieu et de l'Eglise. 

Ses études se déroulèrent à Salamanque. A travers ses études théologiques, il comprit toujours davantage la mission de Marie et sa coopération avec la Trinité au salut du genre humain et à la sanctification de l'Eglise ; il fut ordonné prêtre en 1577, enseigna la philosophie et la théologie à Tolède, puis fut nommé supérieur de plusieurs couvents et envoyé trois fois comme visiteur apostolique, charges où il montra une grande vertu de prudence. A la fin de sa vie, il eut la charge de précepteur des Infants d’Espagne, de Provincial de Castille, enfin de confesseur de la Reine Isabelle de Bourbon.

Il vécut ses vœux religieux à l'exemple de Marie. Il croyait que pour être à Dieu comme Marie, il fallait être son esclave, ou mieux, esclave de Dieu en Marie ; c'est pourquoi, il institua la Congrégation des Esclaves du Très Doux Nom de Marie (1612), à la plus grande gloire de la Trinité, à la louange de Notre-Dame, au service des pauvres. Pour lui, être esclave de Marie signifiait une appartenance totale à Elle : "Totus tuus", pour être uni plus intimement au Christ et, en Lui, par l'Esprit, au Père.

La Congrégation qu'il a fondée avait un caractère laïcal : elle était ouverte à toutes les catégories sociales. Les inscrits, parmi lesquels figuraient même le roi et ses enfants, s'engageaient à glorifier Marie, en aidant les pauvres, ses fils de prédilection. Son œuvre vit encore en Espagne. Celui qu'on considère comme un des plus grands contemplatifs de son époque, prouve dans son ouvrage “La prière et ses grandeurs” que la dimension contemplative doit aller de pair avec la vie active et se réaliser par les œuvres de miséricorde. Fidèle au charisme trinitaire, il promut la rédemption des esclaves, assista tous les pauvres qu'il rencontrait, réconforta infirmes, prisonniers et marginaux de tous genres. Quand on lui proposa des fonctions à la Cour, il n'accepta qu'à la condition de pouvoir continuer à se consacrer à "ses" pauvres, qu'il secourait à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.

Multiples ont été les manifestations de son amour envers la Vierge Marie. Tous les peintres, qui ont fixé son image sur la toile, mettent sur ses lèvres la salutation “Ave, Maria”, qu'il prononçait si fréquemment qu'on l'appelait “Le Père Ave Maria.” Il fit imprimer par milliers des images de Notre-Dame avec l'inscription “Ave, Maria”, les envoyant partout, même à l'étranger. Il fit confectionner des chapelets très simples avec soixante-douze grains azur unis par une cordelette blanche - les symboles de l'Assomption et de l'Immaculée - en souvenir des soixante-douze ans de la vie de Marie, selon la croyance de son époque, et les envoya même en Angleterre. Profitant de son influence à la Cour, il fit écrire en lettres d'or sur la façade du palais royal de Madrid la salutation angélique: "Ave, Maria". Le 5 juin 1622, il obtint du Saint Siège l'approbation de l'office et de la messe qu'il avait composés en l'honneur du Nom de Marie, et que, plus tard, Innocent XI étendit à l'Eglise universelle ; cette fête se célèbre le 12 septembre.

A sa mort, le 28 septembre 1624, les honneurs funèbres qu'on lui rendit eurent l'aspect d'une canonisation anticipée. Pendant douze jours, les plus célèbres orateurs de Madrid exaltèrent ses vertus et sa sainteté. Le Nonce du Pape, impressionné par tous les signes de vénération qu'on lui rendait, ordonna quelques jours après sa mort que l'on commençât les procès en vue de sa glorification par l'Eglise. Il fut proclamé bienheureux en 1766. En 1988, avant de conclure l'année mariale, le Pape Jean-Paul II l’a canonisé, lui qui avait pour devise “Totus tuus”, pour exprimer son appartenance totale à Marie.

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 23:00

Amalía Abad Casasempere

1897-1936

 

Née le 11 décembre 1897 à Alcoy (Alicante, Espagne), et baptisée le même jour, Amalía grandit dans l’idéal chrétien de sa famille.

En 1924, elle épousa Luis Maestre Vidal, un capitaine, d’où naquirent trois filles. 

La Providence permit que Luis mourût dès 1927, à la guerre en Afrique. Amalía ne perdit pas courage, elle se confia totalement à la Mère de tous les Chrétiens, et donna le temps qui lui restait en dehors des tâches domestiques à des associations chrétiennes, l’Action Catholique en premier lieu, mais aussi la catéchèse paroissiale et d’autres œuvres de charité.

Quand fut proclamée la République (1931), elle s’exposa personnellement en allant retirer le Saint-Sacrement exposé dans l’église des Carmélites, pour éviter une profanation.

En 1935, elle rendit visite à son frère Antonio, jésuite en Italie, qui l’exhorta vivement à s’offrir entièrement à Dieu. Malgré une santé imparfaite, revenue en Espagne, elle se donna totalement à l’apostolat.

Lors de la guerre civile de 1936, elle ne se gêna pas pour cacher chez elle des Religieuses, au risque de sa propre vie. Elle fit des visites aux prisonniers, pour leur redonner courage et à l’occasion les aider matériellement.

Cette activité devenait trop suspecte aux yeux des révolutionnaires, qui vinrent l’arrêter. En prison, on lui fit subir toutes sortes de vexations, elle souffrit aussi de la faim.

On l’emmena sur la route Benillup-Almudaina pour la fusiller, le 28 septembre 1936.

La Providence s’occupa des trois orphelines, qui avaient entre neuf et douze ans, et qui furent prises en charge par des gens charitables. L’une d’elles devait plus tard être missionnaire en Afrique.

Madame Amalía fut béatifiée en 2001.

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 23:00

Francesc Javier Ponsa Casallach

1916-1936

 

Il était né à Moyá (Barcelone) le 20 août 1916, de Pedro et Rosa, aîné des trois garçons de ce couple chrétien, qui le firent baptiser une semaine plus tard : il porterait les noms de Francisco (ou Francesc) Valentín Ramón. 

Outre son travail quotidien, le papa était sacristain de la paroisse.

Francesc étudia chez les Pères des Ecoles Pies, accompagnait son père à l’église et servait la messe.

Vers quatorze ans, il fut apprenti chez un menuisier et devint très adroit dans ce travail.

Il fit partie de l’Action Catholique.

Il voulut entrer dans l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, ce qui contrariait tout--à-fait les vues de ses parents, qui remettaient à plus tard, qui cherchaient à le détourner de cette orientation… Cette réaction n’est pas rare, elle contraste avec la «piété» des parents chrétiens, mais même des chrétiens peuvent avoir des réactions erronées.

Francesc cependant fut de plus en plus convaincu de sa vraie vocation, surtout après avoir visité l’établissement des Hospitaliers à Barcelone. Il était surtout attiré par les enfants malades, boiteux, aveugles, bossus…

Mais la conviction du fils n’entraînait pas celle du père : ce dernier entra dans des colères violentes, des menaces terribles, qui attristaient beaucoup le garçon. Il s’épanchait auprès de son directeur spirituel.

En février 1935, il alla consulter le directeur de la Maison des Exercices à Vic. A son retour, il fut simplement mis à la porte de la maison par son père. Francesc ne put que constater qu’ainsi il était entièrement libre de son choix.

Après un petit pèlerinage à la Vierge de Montserrat, il se présenta à Sant Boi de Llobregat, le 20 février 1935. En juin, il reçut l’habit à Calafell et commença le noviciat avec le nom de Francisc Javier. Le Maître des novices était le père Braulio, qui allait bientôt recevoir le martyre.

Apprenant que sa mère était très malade, il lui rendit visite, accompagné du père Braulio : la maman fut cette fois-ci très heureuse et émue de voir son fils vêtu de l’habit religieux et, toute repentie de ses sentiments précédents, reconnut qu’elle mourait dans la joie de savoir son fils religieux.

Francesc fit la profession en juin 1936, entouré de parents et amis, et de prêtres qui savaient par quelles difficultés il était arrivé là.

Il fut envoyé à San Boi pour poursuivre sa formation (les républicains changèrent le nom de cette localité en Vilaboi, qui redevint San Baudilio ou Sant Boi de Llobregat après la guerre).

En juillet commencèrent les douloureux et même horribles jours de la révolution. Les cinquante-deux Frères de la communauté de Sant Boi durent évacuer le 26 juillet et se réfugier où ils pouvaient ; Francisc resta un peu à Barcelone, puis se dirigea vers la maison de ses parents.

A qui lui parlait du danger qu’il courait, il répondit : 

Je me rends bien compte de ça, mais que peut-on me faire ? M’enlever la vie ? Je n’ai pas peur de la mort, j’y suis préparé, si c’est le cas ; si telle est la volonté de Dieu, je donnerai volontiers ma vie. Advienne ce que Dieu veut.

Il se retira dans une maison de campagne de la famille ; il vivait au milieu des ouvriers agricoles, priant le chapelet, souvent à genoux.

Le 27 septembre, très tôt, des miliciens vinrent l’arrêter, parmi les insultes, les blasphèmes et les menaces. Ils l’enfermèrent dans le couvent des Pères des Ecoles Pies, transformé en prison.

Le 28 au soir, ceux du Comité de Granollers l’emmenèrent en camionnette au Coll de Posas, au kilomètre vingt-quatre de la route entre Moiá et Barcelone, à Sant Felíu de Codines.

Francesc comprenait bien ce qui lui arrivait. Il demanda quelques minutes pour prier. Tandis qu’on se moquait de lui, il se mit à genoux : une décharge de mitraillette l’abattit sur place.

Il fut donc exécuté le 28 septembre 1936 à San Felíu de Codines (Barcelone) et béatifié en 1992.

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 23:00

Josep Casas Juliá

1914-1936

 

Josep (José, Joseph) était né à Ordal (Barcelone) le 22 décembre 1914, dans une famille très chrétienne.

A onze ans, il entra au Petit séminaire des Carmes de Palafrugell, puis entra vraiment dans l’Ordre des Carmes déchaux, avec le nom de Joachim de Saint-Joseph.

Après la profession (1932), il fit les études de théologie à Badalona et les avait à peine terminées au moment où éclata la guerre civile de 1936.

Réfugié chez ses parents, il fut arrêté avec son cousin (Josep Casas Ros) le 27 septembre 1936.

Conduits à Vilafranca del Penedés (Barcelone), ils furent tous deux fusillés le lendemain soir sur la place de Moyá (Barcelone) : on leur avait offert la vie sauve, contre leur apostasie.

C’était le 28 septembre 1936 ; Josep n’avait pas vingt-deux ans ; il fut béatifié (avec son cousin) en 2007.

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 23:00

Budka.jpg

Mykyta Budka

1877-1949

 

Mykyta (ou Nykyta : Nicétas) naquit le 7 juin 1877 à Dobromirka, (Zbarazh, Galicie, alors dans l’empire austro-hongrois, dans la région de Ternopil).
Après son diplôme à l’école supérieure de Ternopil (1897), il servit dans l’armée autrichienne puis étudia le droit à Lviv.
En 1902, il étudia la théologie à l’université d’Innsbruck (Autriche) et fut ordonné prêtre à Lviv en 1905, pour l’Eglise catholique de rit oriental.
De 1907 à 1909, il étudia encore à Vienne et obtint le doctorat en théologie.
De retour à Lviv, il y fut préfet du Grand séminaire.
En 1912, il fut nommé évêque titulaire de Patar et envoyé à Winnipeg (Canada) comme premier évêque pour les Ukrainiens émigrés. On donne à cet évêque le titre d’exarque apostolique.
La mission de l’exarque était immense : cent cinquante-mille Ukrainiens étaient éparpillés sur toute la surface du Canada, de l’océan Pacifique à l’océan Atlantique. Il organisa les paroisses, fit construire des églises, des écoles.
Il se montra un défenseur acharné de l’autonomie des Ukrainiens par rapport à la hiérarchie latine, et s’opposa vigoureusement à l’action missionnaire parmi ses ouailles, de la part des Eglises orthodoxe ou protestante.
En plus, il soutenait le mouvement patriotique nationaliste ukrainien et, bien avant le déclenchement de la guerre mondiale, il exhortait les réservistes ukrainiens à rapatrier pour combattre dans les rangs autrichiens ; mais comme l’Autriche se trouva en guerre contre le Canada, les autorités canadiennes confinèrent les Ukrainiens au Canada durant toute la guerre.
Ayant résilié sa place, il fut évêque auxiliaire de Lviv en 1929. La Galicie était encore polonaise, mais passa sous le contrôle de l’Union soviétique après la seconde guerre mondiale, et Mgr Budka alors se montra fermement opposé au gouvernements communiste, ainsi qu’à la séparation de l’Eglise Ukrainienne de Rome.
C’est pourquoi il fut arrêté le 11 avril 1945, ainsi que d’autres évêques, par les services du NKVD et condamné à huit ans de prison.
En réalité, il mourut dans le camp de concentration de Karaganda (République de Kazakhstan), suite aux mauvais traitements, au froid, à la faim, aux tortures et au travail exténuant.
On conserve le 28 septembre 1949 pour son dies natalis, qui cependant pourrait être le 1
er ou le 6 octobre suivant.
Il se peut même qu’on ait abandonné son corps aux animaux sauvages de la forêt environnante.
Mgr Budka fut béatifié en 2001.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:03

José Fenollosa Alcayna

1903-1936

 

José (Joseph) naquit à Rafelbuñol le 16 mars 1903, dans une famille de modestes ouvriers profondément chrétiens : José Fenollosa et son épouse María Rosa Alcaina (ou Alcayna ?) eurent dix enfants.

Après le Petit et le Grand séminaires, José fut ordonné prêtre en 1926.

Il fut ensuite reçu docteur en théologie.

D’abord curé de Espadilla et Valdobrado, il fut ensuite nommé à Gilet et puis à l’aumônerie de l’Asile San Eugenio de Valencia.

Professeur au séminaire, vice-chancelier à la curie, chanoine de San Bartolomé de Valencia, il exerça toutes ces charges avec compétence, esprit apostolique et grande humilité.

En 1936, il revint dans son pays natal et y exerçait le saint ministère pour les gens qui attendaient de lui un peu de réconfort devant les événements.

Il fut arrêté le 23 août, conduit à Massamagrell, où fut conduite aussi sa sœur María, quelques jours après. 

Remis dans un camion, ils pensaient tous deux devoir être martyrisés, mais on les reconduisit d’abord chez eux.

De crainte d’être de nouveau arrêtés, ils se réfugièrent avec d’autres prêtres dans la crypte de l’église, mais on vint les retrouver tous pour les envoyer à des travaux forcés, sur les routes ; on leur permettait tout de même d’aller dormir chez eux.

Finalement, ils furent tous emmenés au cimetière de Sagunto, où ils furent fusillés, pour le seul «crime» d’être prêtres et religieux. José invita ses Compagnons à pardonner et lui-même mourut en criant Vive le Christ Roi. C’était le 27 septembre 1936 et José avait trente-trois ans comme le Christ.

Don José Fenollosa Alcayna fut béatifié en 2001.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:02

  Mariano Climent Sanchís

1856-1936

 

Mariano naquit le 8 janvier 1856 à Puzol (Valencia) et fut baptisé le lendemain.

Ses parents, Mariano et Mariana, bons chrétiens, moururent bientôt et le petit garçon fut pris en charge par sa tante maternelle, une pieuse femme.

Mariano dut cependant travailler aux champs, et ne fit pas d’études régulières ; son instruction resta très élémentaire.

Durant son service militaire, il participa à la guerre carliste.

Libéré, il entra chez les Pères Capucins comme Frère lai au couvent de Sainte Marie Magdeleine de Masamagrell ; il avait vingt-quatre ans.

Il fit la profession en 1881 avec le nom de Fidel (Fidèle) et, en 1884, la profession solennelle.

Portier, quêteur, cuisinier, ce Frère se montra homme de profonde piété, doux, humble, toujours souriant, «fidèle» à la règle. On le voyait des heures entières à prier, avec le chapelet, et précédait même l’arrivée des Pères le matin.

Il fut envoyé aux couvents de Barcelone, Totana, Orihuela, Massamagrell et Valencia.

En 1936, les révolutionnaires fermèrent le couvent ; il se réfugia chez des amis dans son pays : c’était un vénérable vieillard de quatre-vingts ans, presque aveugle, et il ne sortait pas de la maison.

Il ne pouvait cependant pas passer inaperçu. On vint perquisitionner là où il habitait : évidemment, on ne découvrit pas d’armes ! Des miliciens sans scrupules vinrent le chercher «pour le conduire au sanatorium des Petites Sœurs des Pauvres», mais en réalité à la ferme dite La vall de Jesús, sur la route de Sagunto, où ils l’abattirent.

C’était le 27 septembre 1936 au soir (ou au petit matin du 28).

Son corps resta sans sépulture pendant deux jours, puis fut enterré dans la fosse commune du cimetière, et l’on n’a pas pu identifier ses restes.

Frère Fidèle fut béatifié en 2001.

Mariano Climent Sanchís

1856-1936

 

Mariano naquit le 8 janvier 1856 à Puzol (Valencia) et fut baptisé le lendemain.

Ses parents, Mariano et Mariana, bons chrétiens, moururent bientôt et le petit garçon fut pris en charge par sa tante maternelle, une pieuse femme.

Mariano dut cependant travailler aux champs, et ne fit pas d’études régulières ; son instruction resta très élémentaire.

Durant son service militaire, il participa à la guerre carliste.

Libéré, il entra chez les Pères Capucins comme Frère lai au couvent de Sainte Marie Magdeleine de Masamagrell ; il avait vingt-quatre ans.

Il fit la profession en 1881 avec le nom de Fidel et, en 1884, la profession solennelle.

Portier, quêteur, cuisinier, ce Frère se montra homme de profonde piété, doux, humble, toujours souriant, «fidèle» à la règle. On le voyait des heures entières à prier, avec le chapelet, et précédait même l’arrivée des Pères le matin.

Il fut envoyé aux couvents de Barcelone, Totana, Orihuela, Massamagrell et Valencia.

En 1936, les révolutionnaires fermèrent le couvent ; il se réfugia chez des amis dans son pays : c’était un vénérable vieillard de quatre-vingts ans, presque aveugle, et il ne sortait pas de la maison.

Il ne pouvait cependant pas passer inaperçu. On vint perquisitionner là où il habitait : évidemment, on ne découvrit pas d’armes ! Des miliciens sans scrupules vinrent le chercher «pour le conduire au sanatorium des Petites Sœurs des Pauvres», mais en réalité à la ferme dite «La vall de Jesús», sur la route de Sagunto, où ils l’abattirent.

C’était le 27 septembre 1936 au soir.

Son corps resta sans sépulture pendant deux jours, puis fut enterré dans la fosse commune du cimetière, et l’on n’a pas pu identifier ses restes.

Frère Fidèle fut béatifié en 2001.

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  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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