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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 23:00

 

Dolores et Consuelo Aguiar-Mella Díaz

1897-1936

1898-1936

 

Dolores naquit le 29 mars 1897, Consuelo le 29 mars 1898, à Montevideo (Uruguay), de père espagnol et de mère uruguayenne.

Elles vinrent en Espagne où elles furent élèves du collège des Piaristes. Elles ne purent devenir religieuses, mais continuèrent à vivre dans le monde comme des religieuses, unies à Dieu et au service des autres.

Elles vivaient donc à Madrid, après leurs études chez les Mères Piaristes.

Le 19 juillet 1936, la communauté jugea opportun de quitter la maison et de se réfugier où elles pouvaient, chez des parents ou des amis.

María et six autres Compagnes, dont Dolores et sa sœur Consulo, trouvèrent un appartement, mais elles furent dénoncées.

A cinq heures du matin du 8 août, des miliciens vinrent les appeler à se présenter au Gouvernement Civil. Ne pouvant entrer toutes dans le véhicule, trois restèrent : María et les deux sœurs Aguiar-Mella Díaz, qui portaient le brassard diplomatique.

Le 19 septembre suivant, à neuf heures du matin, fut arrêtée dans la rue Dolores, dont le frère était vice-consul à Madrid et fut immédiatement alerté. Entre temps, un milicien vint annoncer que si la Supérieure l’accompagnait, on délivrerait Dolores. María le suivit, accompagnée de Consuelo, laquelle pensait que son brassard diplomatique la protégerait. Mais on ne revit plus ni Dolores, ni Consuelo, ni María, et toutes les démarches du brave vice-consul n’aboutirent à rien.

On retrouva les corps des trois Religieuses, complètement défigurées, sur la route qui conduisait en Andalousie. On ne les reconnut qu’à leur habit, et au brassard diplomatique des deux Uruguayennes, dont le frère put récupérer les corps et les ensevelir chrétiennement au cimetière de Almudena.

Ce triple assassinat eut de très fortes répercussions dans le monde entier, surtout en Uruguay, qui rompit les relations diplomatiques avec l’Espagne.

Ce martyre eut donc lieu près de Madrid, le 19 septembre 1936.

María, et ses deux Compagnes, ont été béatifiées en 2001.

Lors de la béatification, le pape confia à l’intercession des deux-cent trente-trois nouveaux Bienheureux, martyrs espagnols, la fin du terrorisme en Espagne, vivement applaudi par les vingt-cinq mille fidèles présents.

Dolores et Consuelo sont les premières Bienheureuses d’Uruguay.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 23:00

 

Émilie de Rodat

1787-1852

 

Fille aînée de Jean-Louis, trésorier de France à Montauban, et d’Henriette de Pomayrols, Émilie naît le 6 septembre 1787, deux ans avant l’explosion de la Révolution française, au château de Druelle, près de Rodez (Aveyron, France).

La petite fille est prise en charge par la grand-mère maternelle au château de Ginals. Plus tard, Émilie écrira elle-même que sa grand-mère lui apprit à aimer le Bon Dieu. Une grand-tante sut aussi lui apprendre à forger son petit caractère. Elle écrit : Étant petite, j’avais le défaut de bouder. J’allais me tapir dans l’embrasure d’une fenêtre. Alors ma grand-mère me disait : “Émilie, viens près de moi”. Quand je m’étais rendue à son ordre, elle ajoutait : “Regarde-moi, il faut rire”. Je faisais la revêche, mais elle persistait jusqu’à ce que je fusse décidée et que j’eusse repris mon air ordinaire.

A onze ans elle fit enfin sa Première Communion, dans la chapelle du château, après la tourmente révolutionnaire. Elle dira plus tard qu’elle s’était bien un peu ennuyée après sa communion, mais qu’elle y avait été bien préparée.

L’adolescence fut un moment douloureux dans l’évolution de la jeune fille. Une mission prêchée alors en 1804, lui permit de dissiper ses hésitations.

Émilie fréquenta quelque temps à Villefranche-de-Rouergue une sorte de “communauté” où vivaient différentes religieuses qui s’étaient retrouvées ensemble après la tourmente révolutionnaire. Sa grand-mère et sa tante s’y étaient aussi retirées. On parlait, on était pieux, on visitait les pauvres.

Émilie reçoit la Confirmation en 1805 et cherche à trouver sa voie dans la vie religieuse. Trois essais infructueux la laissent sur sa faim de dévouement, jusqu’à ce qu’en 1815 elle entende parler des Ursulines, dont les écoles gratuites pour petites filles avaient disparu. Émilie est soudain illuminée sur sa voie : elle va ouvrir une petite école, chez elle. Elle s’entourera de Consœurs pour donner le départ à une nouvelle congrégation, de la Sainte Famille. On instruira les petites filles, et on ira visiter les malades, les orphelins et les prisonniers.

Elle regroupe très vite beaucoup d’élèves, et doit plusieurs fois changer d’adresse, mais aussi elle fait l’objet de jalousies et de potins qui cherchent à la discréditer. Émilie persévéra avec une force d’âme peu commune. Elle finit par acquérir le couvent des Cordeliers, qui était abandonné.

Parmi les épreuves d’Émilie il faut parler du décès de plusieurs sœurs, emportées par la maladie, d’une crise interne à l’établissement, où l’on crut bon de subdiviser l’institut en deux branches, cloîtrée et non-cloîtrée, et aussi de la douloureuse épreuve physique qu’Émilie dut supporter à cause d’un polype au nez, qu’on lui opéra par trois fois.

Émilie subit surtout une épreuve très douloureuse, la nuit spirituelle, longue période (vingt années !) durant laquelle elle croyait avoir perdu la foi et l’espérance, et être condamnée. Par sa persévérance dans l’action charitable, elle put ne rien montrer de cette nuit à son entourage. Elle recouvra enfin la paix dans les dernières années de sa vie.

A la fin de sa vie, la Congrégation a déjà ouvert une quarantaine de maisons. Aujourd’hui, les religieuses sont plusieurs centaines.

Émilie de Rodat mourut le 19 septembre 1852 ; elle a été béatifiée en 1940, et canonisée en 1950. 

Son dies natalis est mentionné le 19 septembre au Martyrologe. 


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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 23:05

Justo Lerma Martínez

1886-1936

 

Il vit le jour le 12 novembre 1886 à Torrent (Valencia, Espagne), de bons parents chrétiens du Tiers-Ordre franciscain.

Petit, Justo fit partie de la Pieuse Union de Saint Antoine de Padoue. C’était un enfant vif, taquin, peu travailleur et joueur. La vie religieuse le changea totalement.

Il entra au noviciat des Capucins amigoniens (branche refondée par le père Amigó) en 1905, avec le nom de Francisco María.

Il fit la première profession en 1907 comme Frère Convers.

Il fut un excellent pédagogue auprès des jeunes délinquants, et en reçut expressément les félicitations des autorités académiques. 

La Fondation Caldeiro où il se trouvait, ayant été évacuée, il rejoignit son pays natal.

On ne tarda pas à le mettre en prison à Torrent.

Il fut exécuté à la Fuente de la Mantellina aux premières heures du 18 septembre 1936.

Il fut béatifié en 2001.

 
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 23:02

Vicente Gay Zarzo

1885-1936

 

Il vit le jour le 19 janvier 1885 à Torrent (Valencia, Espagne), de bons parents chrétiens du Tiers-Ordre franciscain.

Il entra au noviciat des Capucins amigoniens (branche refondée par le père Amigó) en 1903, avec le nom de Modesto María.

Il fit la profession solennelle en 1911 ; malgré ses demandes réitérées, il ne put accéder au sacerdoce, sans qu’on en connaisse actuellement d’explications.

Il fut un excellent pédagogue auprès des jeunes délinquants, transmettant son savoir-faire en maçonnerie. Ses dernières années se passèrent à Torrent, où il enseigna aux enfants en même temps qu’il était économe du couvent.

Vers le 8 septembre 1936, on le mit à la prison El Torre de Torrent.

Il fut exécuté à la Fuente de la Mantellina aux premières heures du 18 septembre 1936.

Il fut béatifié en 2001.

 
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 23:00

Ɖaminh Trạch (Ɖoài)

1772-1840

 

Ɖaminh (Dominique) vit le jour vers 1772 (ou 1773) à Ngoại Vối (Nam Định, Vietnam).

Petit il rencontra un missionnaire et sentit l’appel de Dieu.

Il fréquenta le séminaire et fut ordonné prêtre en 1822.

Il voulut alors entrer dans l’Ordre dominicain, et y fit la profession en 1825.

Ce fut un prédicateur rempli de zèle pour le salut des âmes. Il fut atteint de tuberculose, mais continua de toutes ses forces à exercer le saint ministère. Il s’occupa des séminaristes et des malades.

En 1839, il fut arrêté à Ngoc, mais les villageois purent verser une caution et obtenir sa libération. Le 10 avril 1840, il subit une nouvelle arrestation et fut mis en prison. 

Il souffrait beaucoup de sa maladie, mais restait fidèle, toujours préoccupé de consoler les autres prisonniers.

Il y eut, semble-t-il, un premier procès. On le tortura pour n’avoir pas voulu fouler aux pieds le crucifix : 

Voici l’image de la Croix sur laquelle est mort mon Seigneur ; c’est l’emblème de la foi et de la religion que vous devez tous professer si vous voulez être sauvés. Pour moi je l’adore et j’aime mieux mourir que de la profaner !

Quand le gouverneur apprit la constance et le courage du père Ɖaminh, il entra dans une grande fureur, fit gifler le Père, le fit frapper à coups de poing et de pied. Finalement condamné à mort, le père Ɖaminh fut décapité le 18 septembre 1840 à Bẚy Mẫu (Hanoi). 

Ce prêtre fut béatifié en 1900, et canonisé en 1988.

Une fête liturgique commune célèbre les Martyrs du Vietnam le 24 novembre.

 
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 23:00

José García Mas

1896-1936

 

José vit le jour le 11 juin 1896 à Pego (Alicante, Espagne).

Après ses études chez les Franciscains de Pego et Benissa, il entra au séminaire de Valencia.

Ordonné prêtre en 1923, il exerça son ministère sacerdotal à Carroja, Patró y Benisili (Alicante) ; en 1936, il était recteur du sanctuaire Ecce Homo de son pays natal, Pego.

Son zèle et sa clairvoyance stimula plusieurs jeunes à distinguer leur vocation sacerdotale.

Le 4 septembre 1936, il fut arrêté chez lui et mis en prison. Il avait prévenu ses frères que, si on l’arrêtait et qu’on le tuât, il fallait pardonner.

Le 18 septembre 1936, lui et don Fernando García furent emmenés, les mains liées derrière le dos, au lieu-dit La Pedrera de Gandía, où ils furent fusillés.

Don José fut béatifié en 2001.

 
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 23:00

Jacinto Hoyuelos Gonzáles (Gonzalo)

1914-1936

 

Jacinto vit le jour le 11 septembre 1914 à Matarrepudio (Santander, Cantabria, Espagne), de Flaviano et Dalmacia, qui le firent baptiser dès le lendemain. Il fut confirmé en 1921.

Les premiers mots qu’il apprit à dire, furent le nom de Jésus et l’Ave Maria.

En 1923, il entra au collège des Frères Maristes, où il reçut la Première communion, puis ses parents déménagèrent à Menaza (Palencia).

Pauvre, il prit très vite l’habitude de donner son pain à plus pauvre que lui, et même son lit. Plus d’une fois, à l’exemple de ses parents, il introduisit chez lui un malheureux, et disait à sa mère : Maman, ce Pauvre ne sait pas où dormir cette nuit et n’a rien mangé aujourd’hui ; s’il vous plaît, recevez-le.

A seize ans, il dut quitter la maison pour aller travailler aux champs comme journalier.

Grâce à son curé, il fut heureusement orienté vers les Frères Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu et put entrer dans cet Ordre à Palencia. En 1935, il émit la profession religieuse.

En janvier 1936, il fut envoyé comme conscrit à Ciempozuelos (Madrid). Il accomplit son service militaire à la clinique militaire, où étaient soignés les militaires atteints de maladie psychique.

Le 7 août 1936, il fut arrêté par les miliciens, mais sauvé in extremis par le docteur de la clinique, qui le réclama comme étant un soldat à ses ordres.

Un mois plus tard, d’autres infirmiers du clan de la milice le prirent à parti, cherchant à le faire blasphémer ; refusant, il fut par eux maltraité, et condamné à mort.

Le soir du 18 septembre 1936, ils l’emmenèrent aux environs de Ciempozuelos, où se trouvait un pont. Ils lui attachèrent une corde au cou, de sorte que poussé dans le vide, il mourut étranglé ; puis ils le criblèrent de balles. Il venait d’avoir vingt-deux ans.

Frère Jacinto fut béatifié en 1992. Le Martyrologe le mentionne au 17 septembre.

 
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 23:00

Fernando García Sendra

1905-1936

 

Fernando vit le jour le 31 mars 1905 à Pego (Alicante, Espagne).

Après ses études chez les Franciscains de Pego, il fut un an chez eux comme aspirant, puis entra au séminaire de Valencia.

Ordonné prêtre en 1931, il exerça son ministère sacerdotal à Bolulla et Sagra.

Lors de la révolution de juillet 1936, il vint simplement habiter chez ses parents à Pego.

C’est là qu’il fut arrêté le 4 septembre et mis en prison, comme d’autres prêtres du même endroit.

Le 18 septembre 1936, lui et don José García Mas furent emmenés, les mains liées derrière le dos, au lieu-dit La Pedrera de Gandía, où ils furent fusillés. Mais don Fernando ne mourut pas tout de suite sous les balles ; gravement blessé, il perdit connaissance ; plusieurs heures après, il se réveilla dans une mare de sang ; il trouva encore quelques forces pour se relever et se diriger vers une habitation proche, demandant un peu d’eau et d’aide. Or, les occupants de la maison non seulement lui refusèrent toute assistance, mais ils appelèrent les gens de la milice.

Alors don Fernando s’éloigna, mais culbuta dans une mare et se blottit dans un champ cultivé. C’est là que les miliciens le retrouvèrent, et lui donnèrent le coup de grâce, lui tirant une balle dans la tête.

Don Fernando fut béatifié en 2001.

 
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 23:00

Carlos Eraña Guruceta

1884-1936

 

Carlos vit le jour le 2 novembre 1884 à Arechavaleta (Guipuzcoa, Espagne).

Entré dans la Société de Marie (Marianiste) en 1899, il y fit la profession en 1903 et prononça les vœux perpétuels en 1908.

Il excella dans l’enseignement auprès des enfants. Il fut successivement à Escoriaza, Villafranca de Oria (aujourd’hui Ordizia), Madrid. Il fut directeur d’école à La Mancha, Ciudad Real (1916-1927), à Tetouán (Maroc, 1927-1933), où il fit construire un nouveau bâtiment, enfin à Madrid (1933-1936).

Le 24 juillet 1936, le collège de Madrid fut incendié, obligeant les membres de la communauté à se disperser. Carlos fut arrêté et relâché par deux fois. Il vint à Ciudad Real, pensant que la situation y était plus calme. Mais la persécution y sévissait tout autant, aussi se mit-il en devoir de retrouver les Confrères éparpillés dans divers endroits, leur apportant son soutien, quelques ressources financières aussi quand il le pouvait.

Le 6 septembre, il fut à nouveau arrêté et conduit en «prison», dans l’ancien séminaire, où il continua à montrer une attitude pleine de sérénité et de confiance en Dieu.

Il fut fusillé à Alarcos au matin du 18 septembre 1936.

Frère Carlos fut béatifié en 1995.

 
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 23:00

Vicente Jaunzarás Gómez

1890-1936

 

Il vit le jour le 6 mars 1890 à Torrent (Valencia, Espagne).

Il entra au noviciat des Capucins amigoniens (branche refondée par le père Amigó) en 1911, avec le nom de Valentín.

Il fit la profession solennelle en 1919 et fut ordonné prêtre en 1920.

Il fut un excellent pédagogue auprès des jeunes délinquants, transmettant son optimisme avec ses bonnes histoires.

Le 29 août 1936, on le mit en prison à Torrent.

Le 15 septembre, fête de Notre-Dame des Douleurs, leur Patronne, et le 17 septembre, fête des Stigmates de Saint-François d’Assise, les prisonniers chantèrent ensemble leur Office ; on entendait particulièrement le père Valentín depuis la place.

Il fut exécuté à la Fuente de la Mantellina aux premières heures du 18 septembre 1936.

Il fut béatifié en 2001.

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