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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Manuel Mateo Calvo

1902-1936

Manuel vit le jour le 5 octobre 1902 à Aliaga (Teruel, Espagne) et fut baptisé le jour-même.

Il entra au noviciat mineur des Frères des Ecoles Chrétiennes à Cambrils en 1915.

Après le noviciat de Hostalets, il reçut l’habit en 1918, avec le nom de Claudio José. Il fit ensuite le scholasticat à Bujedo.

Il exerça son activité d’abord à Cambrils, jusqu’en 1926.

Il fut alors envoyé à Bonanova, à Tarragona (1928), de nouveau à Bonanova (1931), puis à Tortosa (1935).

Il fut arrêté à Tortosa ainsi que deux autres Frères (Buenaventura Pío et Ángel Amado). Chaque soir, des miliciens appelaient des prisonniers pour les conduire au peloton. Un témoin affirma que les Frères furent des modèles de courage et de foi : ils organisèrent la prière, la méditation, les chants même, autant que faire se pouvait.

Ces trois Frères furent appelés au soir du 31 août ; en partant, ils chantaient le psaume 50 (Miserere) ; ils furent fusillés le 1er septembre dans la nuit, au lieu-dit Los Ametllers.

Frère Claudio José avait trente-trois ans.

Il fut béatifié en 2013, avec ses deux Compagnons.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Mariano Niño Pérez

1878-1936

 

Mariano vit le jour le 15 septembre 1878 à Torregutiérrez (Ségovie).

Il avait une réelle vocation religieuse, mais était aussi tellement maigre, qu’on craignait pour sa santé et qu’on n’osait pas le recevoir.

Il finit par convaincre et entra dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, professant avec le nom de Cesáreo.

Il fut présent dans les maisons de Ciempozuelos, Pamplona, et en dernier lieu à Carabanchel Alto (Madrid).

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Pedro Armengol Esteban Hernández

1869-1936

 

Pedro Armengol vit le jour le 27 juin 1869 à Híjar (Teruel, Espagne), de Isidro et María, qui le firent baptiser le lendemain (sur le saint Patron de Pedro, saint Pedro Armengol, v. 27 avril).

On ne sait rien, pour l’heure, de son enfance et de son adolescence, mais il dut certainement apprendre parfaitement l’art de la culture, de la vigne et des chevaux, ce qu’il mit à profit durant sa vie religieuse.

Il entra à vingt ans dans l’Ordre des Mercédaires à El Olivar en 1889 ; mais l’étude du latin lui étant quelque peu difficile, on l’orienta vers la vocation de Frère convers.

Il reçut l’habit en 1890, fit la première profession en 1891 et les vœux solennels en 1894.

Humble et travailleur, toujours présent aux offices des Religieux, heureux et communiquant sa joie aux autres, il resta toute sa vie religieuse, quarante-cinq ans, à El Olivar, sauf une brève interruption en 1934 à Barcelone, pour remplacer momentanément un autre Frère malade.

Son travail fut, comme on l’a dit au début, grâce à son apprentissage de jeunesse, l’exploitation agricole du monastère. Semer, récolter, tailler, élaguer, légumes, oliviers, arbres, vigne, rien n’avait de secret pour lui ; ajoutons-y le soin des chevaux, leur achat et leur reproduction, et aussi quelques autres travaux de menuiserie ou de maçonnerie, où il excellait, et l’on comprendra combien le Frère Pedro était un don précieux pour la communauté.

Ce n’était pas seulement son travail qui le rendait utile ; c’est qu’il faisait tout cela avec le sourire, pour aider les autres, pour honorer ses Supérieurs et les prêtres ; c’était un Frère très convaincu de sa vocation religieuse et ses petites réflexions faisaient le ravissement des jeunes qui le rencontraient.

Il fut trois fois en péril de mort la même année 1924 : un mulet furieux lui envoya une ruade ; une autre fois, il tomba d’une charrette qui le tira sur une centaine de mètres ; et une voiture fit si peur à sa mule, qu’elle s’emballa, le renversa et lui passa dessus, mais sans lui faire de mal. La communauté rendit grâce à Dieu pour avoir ainsi protégé leur Frère, dont l’heure visiblement n’était pas encore arrivée. Elle sonna en 1936.

En juillet 1936, le Frère Pedro fut dans les derniers à quitter le couvent de El Olivar.

Le Supérieur l’autorisa, avec le Frère Antonio, à rejoindre leur pays natal, Híjar, et ils se mirent en route.

Ils arrivèrent à Burillo, se firent reconnaître des gens et firent prévenir la famille de Pedro, qui vint les chercher. Ils s’établirent dans le voisinage, travaillant aux champs, recevant leurs repas, lisant et priant.

La famille chercha à les faire fuir vers la zone nationale et ils se remirent en route, mais revinrent sur leurs pas, expliquant qu’ils ne voulaient pas fuir la mort, et qu’il est au contraire très grand et très glorieux d’être des martyrs. En vérité, le bon Frère Antonio se déplaçait difficilement en raison de son âge (soixante dix-huit ans) et de sa grande fatigue, et le Frère Pedro ne voulait pas le laisser seul. Ce fut là tout son mérite héroïque : il aurait pu sauver sa peau, mais préféra aider son aîné.

Vers minuit, au début de septembre, un groupe de miliciens arriva, l’un d’eux ouvrit la porte et se trouva en face du Frère Pedro, qui présenta sa poitrine : Je n’ai pas peur, Vive le Christ Roi ! Antonio était à côté de lui.

Ils firent sortir les deux Frères, leur tirèrent dessus et les laissèrent là. Le chef du groupe rentra au pays et racontait ainsi sa soirée : Les gars, hier soir, on a tué deux moines, et au premier coup que j’ai envoyé à l’un des deux, toutes les tripes lui sont sorties.

On ne peut pas préciser mieux duquel des deux Frères parlait ce milicien, ni le jour précis de ce début de septembre. C’est pourquoi on attribue aux deux Frères le 1er septembre 1936 comme dies natalis.

Les Frères Antonio et Pedro furent béatifiés en 2013.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Pío Ruiz de la Torre

1909-1936

Pío vit le jour le 9 juillet 1909 à Fresno de Rodilla (Burgos), Espagne) et fut baptisé le 11.

Il entra au noviciat mineur des Frères des Ecoles Chrétiennes à Cambrils en 1922, sur les traces de son aîné (voir notice José Ruiz de la Torre).

Après le postulat, il reçut l’habit en 1926, avec le nom de Buenaventura Pío. Il fit ensuite le scholasticat à Cambrils.

Il exerça son activité d’abord à Manlleu en 1928 ; ses débuts dans l’enseignement ne furent pas faciles, mais il devint ensuite un excellent éducateur.

Il dut quitter cette maison à cause des lois de 1933, et vint à Condal, puis Tortosa (1935).

Il fut arrêté à Tortosa ainsi que deux autres Frères (Angel Amado et Claudio José). Chaque soir, des miliciens appelaient des prisonniers pour les conduire au peloton. Un témoin affirma que les Frères furent des modèles de courage et de foi : ils organisèrent la prière, la méditation, les chants même, autant que faire se pouvait.

Ces trois Frères furent appelés au soir du 31 août ; en partant, ils chantaient le psaume 50 (Miserere) ; ils furent fusillés le 1er septembre dans la nuit, au lieu-dit Los Ametllers.

Frère Buenaventura Pío fut béatifié en 2013, avec ses deux Compagnons.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

José Prats Sanjuán

1874-1936

 

José vit le jour le 31 juillet 1874 à Catí (Castellón, Espagne).

Il fréquenta le collège des vocations San José à Tortosa, fut ordonné prêtre en 1898 et entra en 1899 chez les Prêtres Ouvriers Diocésains du Sacré-Cœur de Jésus.

En 1910, il fut directeur du collège San José de Murcia, puis il travailla dans les séminaires de Astorga, Saragosse, Barcelone, Cuenca, Baeza et Tortosa, où il avait été élève lui-même.

Ce fut un des Ouvriers les plus connus et recherchés. C’était un saint prêtre qui transmettait une sainte joie.

En 1936, il se rendait à Tortosa mais partit pour les montagnes avec un cousin. Finalement, il crut plus sage de repartir dans son pays. Mais dans l’autobus, quelqu’un le reconnut et le fit conduire à la mairie, qui servait de prison. On lui demanda s’il était prêtre ; il répondit affirmativement. Quand il vit arriver le véhicule qui devait l’emmener au peloton, il commença à chanter les versets du psaume 50, Miserere mei Deus secundum magnam misericordiam tuam.

Il reçut huit balles, dans la tête, à la tempe et à la nuque.

Ce fut à Tortosa (Tarragona) le 1er septembre 1936.

Don José fut béatifié en 2013.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Isidro Gil Araño

1879-1936

 

Isidro vit le jour le 15 mai 1879 à Tudela (Navarre, Espagne), en la fête de saint Isidore, dont il reçut le nom au Baptême.

C’est à vingt-sept ans qu’il se décida pour la vie religieuse.

Entré dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, il professa en 1904 avec le nom de Carmelo.

Il fut présent dans les maisons de Ciempozuelos, Carabanchel Alto, Pamplona, Valencia, Llobregat, et en dernier lieu de nouveau à Carabanchel Alto (Madrid).

Lors de la révolution de juillet 1936, il fut sur le point de regagner les siens, mais préféra finalement demeurer parmi ses Confrères.

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Joaquím Pallerola Feu

1892-1936

 

Joaquím (ou Joaquín, en catalan) vit le jour le 2 juillet 1892 à La Seo de Urgel (Lleida, Espagne) et fut baptisé le 6.

Il fut un des premiers élèves du nouveau collège des Frères des Ecoles Chrétiennes à La Seo de Urgel, qui s’ouvrit à la suite de la fermeture des écoles chrétiennes en France. 

Il fit le noviciat mineur à Les en 1906, et prit l’habit l’année suivante avec le nom de Leoncio Joaquím ou Leonci Joaquín.

Il fut envoyé au scholasticat de Lembecq-lez-Hal (Belgique).

En 1910, il revint en Espagne et fut à la nouvelle maison de Manresa, comme catéchiste.

En 1914, il dut faire le service militaire, mais sans quitter Manresa, de sorte qu’il restait en contact avec sa communauté. Ses excellentes qualités lui valurent l’estime des officiers, qui lui promirent aussi une belle carrière, s’il restait dans l’armée. 

Mais Frère Leoncio avait en tête une autre armée.

Il fit la profession perpétuelle en 1920 à Mollerusa, et fut envoyé à la nouvelle maison de Oliana dès 1921. Il devait en être directeur en 1933.

Entre temps, il eut de gros problèmes de santé, qui lui causèrent trois mois de soins en 1925, à La Seo de Urgel.

Après Oliana, il fut préconisé à Barcelone pour concentrer l’administration des maisons de Toulouse, réunies à la province Barcelone. Il était le candidat idéal, mais sa santé le frappa de nouveau : les rhumatismes l’empêchaient de marcher. On voulut lui épargner ces fatigues et il fut gardé à l’infirmerie de Cambrils.

Là, grâce à l’intervention du consulat français, trois Frères anciens et malades purent être amenés en France. Restèrent le Frère Hugo Bernabé, aide-infirmier, qui s’occupait du Frère Leoncio Joaquín. Ils restèrent quelques jours et le Frère Hugo, qui devait faire un bref déplacement à Tortosa, fut arrêté. Il obtint toutefois un sauf-conduit pour aller s’occuper du Frère Leoncio à Cambrils.

A Cambrils, les révolutionnaires, eux, n’épargnèrent rien aux pauvres Frères. Le Frère Hugo n’eut que deux jours de répit. Les révolutionnaires vinrent plusieurs fois fouiller la maison. Ils arrêtèrent les deux Frères, les fourrèrent dans une voiture qui partit pour Viñols, près de Cambrils.

Arrivés sur place, ils voulurent éprouver la fidélité d’un nouvel arrivé dans le parti, lui ordonnant de tirer sur les Frères. Mais le garçon était un ancien employé de la maison des Frères, et refusa ; on le menaça, on se moqua de lui, et finalement le malheureux, tout tremblant, tira des balles à la tête des deux Religieux. C’était le 1er septembre 1936.

 

Frère Leonci et Frère Hug purent se reposer dans la gloire céleste. Ils ont été béatifiés en 2013.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Gilles abbé

6e-7e siècle

 

On se trouve ici devant une difficulté insurmontable : un Saint, apparemment immensément connu pour ses vertus et ses nombreux miracles, mais dont les détails de la vie nous laissent bien perplexes. C’est au point qu’un auteur bénédictin a pu avancer que saint Gilles est vraisemblablement un moine ou un ermite du 6e ou du 8e siècle, dont on ne savait plus rien quand le développement du monastère qui gardait ses reliques donna à son nom une renommée universelle.

Ce qui suit résume un peu sa Vie, sans aucune garantie d’historicité précise.

Gilles, donc - Ægidius - serait né en Grèce, de parents athéniens nommés Théodore et Pélagie.

Tout jeune déjà, il couvrit un pauvre malade de sa tunique, dont le contact le guérit : modestement, il avoua qu’on lui avait volé son vêtement.

Devenu orphelin, Ægidius distribua ses biens aux pauvres et se mit à faire d’autres miracles ; il s’enfuit et trouva un bateau qui le déposa à Marseille, après qu’il ait apaisé une tempête par sa prière.

C’est alors qu’il rencontra s.Césaire d’Arles (v. 27 août). C’est ce détail important qui permettrait de situer Ægidius au 6e siècle.

Ægidius vécut quelque temps avec un autre ermite, certain Vérédème, avant de s’établir dans une caverne proche du Gard. Providentiellement, une biche venait lui offrir son lait chaque jour.

Le roi des Goths, Wanda (ou son successeur Flavius, fut témoin de cette présence du doux animal, et offrit à Ægidius de vastes terrains pour construire un monastère et deux églises. Ægidius fut alors ordonné prêtre et nommé abbé.

Un étonnant roi de France de nom Charles aurait alors convoqué Ægidius à la cour, et l’on se demande qui pouvait être ce personnage, au 6e siècle. La prière d’Ægidius aurait alors obtenu une grâce bien extraordinaire : le roi aurait été pardonné d’une grave faute qu’il n’osait avouer, ce qui d’après la discipline sacramentaire de l’Eglise, n’est pas admissible.

Ensuite, Ægidius obtint du pape l’immunité totale de son monastère. Le pape aurait alors remis à Ægidius deux portes en cyprès, qu’Ægidius fit jeter dans le Tibre… et qui arrivèrent bientôt au large du monastère.

Ægidius mourut un 1er septembre, et les fidèles entendirent les anges recevoir son âme en chantant ses louanges.

La plus ancienne Vie d’Ægidius dont nous disposons, remonte au 10e siècle. Rien d’impossible à ce que son auteur se soit trompé, par exemple, sur le nom du roi de France.

Le monastère donna naissance à la ville de Saint-Gilles, étape importante sur les chemins de Rome et de Compostelle. Après une longue période de prospérité, l’abbaye déclina et subit douloureusement les guerres de «religion».

Il reste que saint Ægidius fut invoqué par les gens de mer, les cultivateurs, les bergers ; contre les fièvres, la folie, la panique, les frayeurs nocturnes, le cancer aussi ; il est un des Saints Auxiliateurs (v. 8 août).

Saint Gilles abbé est commémoré le 1er septembre dans le Martyrologe Romain.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Josué

XIIIe siècle avant Jésus-Christ

 

Le nom-même de Josué se présente comme une façon différente d’énoncer le nom de Jésus, qui signifie Dieu sauve. Le Fils de Dieu est venu nous apporter le salut divin, et Josué était déjà une préfiguration de cette libération, par sa lutte pour libérer les fils d’Israël des attaques des païens et pour introduire le peuple dans la vie nouvelle, symbolisée par la Terre Promise.

Josué vivait donc au XIIIe siècle avant Jésus-Christ. Il s’appelle d’abord Osée, salut ; c’est quand il est choisi pour aller explorer le pays de Canaan, que Moïse lui donnera son nom définitif et prophétique : Dieu sauve !

Comme serviteur de Moïse, il apparaît déjà en quelques endroits des premiers Livres de l’Écriture Sainte. 

Dans le livre de l’Exode, il combat victorieusement contre les Amalécites (Ex 17:9) ; il accompagne Moïse sur la Montagne (24:13) ; il ne quitte pas la Tente de la Réunion, où Dieu parlait à Moïse (33:11) ; 

Dans le livre des Nombres, il fait partie des douze hommes envoyés pour reconnaître Canaan, la Terre promise (Nb 13:8, 16), puis avec Caleb proteste contre la révolte des Israélites (14:6) ; il reçoit la bénédiction sacerdotale pour être associé à Moïse et guider le peuple d’Israël (27:18-23, où l’on voit que Josué reçoit cette mission par l’imposition des mains) ; 

Dans le livre du Deutéronome, il prend peu à peu sa place de conducteur, pour succéder à Moïse dans la mission salvatrice (Dt 3:21, 28 ; 31:7-8,14,23). Au moment de la mort de Moïse, il est dit de Josué : 

Josué, fils de Nûn, était rempli de l’esprit de sagesse, car Moïse lui avait imposé les mains. C’est à lui qu’obéirent les enfants d’Israël, exécutant l’ordre que Yahvé avait donné à Moïse (Dt 34:9). 

Après les cinq Livres du Pentateuque, nous lisons dans la Bible le Livre de Josué, bref, où nous lisons comment Josué fait entrer le peuple d’Israël dans la Terre Promise, comment ils passent le Jourdain à pied sec (comme la Mer Rouge quarante ans plus tôt), comment ils prennent la ville forte de Jéricho, comment ils battent les rois païens avant de partager le pays de Canaan en douze parties pour les douze tribus.

Un des plus notables épisodes de cette période est la bataille de Gabaôn, où la prière de Josué arrête un moment le cours du soleil pour donner le temps aux Israélites d’achever leur victoire sur l’ennemi (Jos 10:12-13).

Comme le font les Grecs, notre Martyrologe mentionne saint Josué au premier septembre : 

Saint Josué, fils de Nun, serviteur du Seigneur, qui, après que Moïse lui eut imposé les mains, fut rempli de l’esprit de sagesse et, après la mort de Moïse, fit passer de façon miraculeuse le peuple d’Israël à travers le Jourdain et l’introduisit dans la terre promise.

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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 23:45

Germán Martín y Martín

1899-1936

 

Il était né à San Cristóbal de Priero (Asturies, Espagne) le 9 février 1899.

Il fréquenta le collège des Salésiens à Béjar (Salamanque). Puis il entra au noviciat de Carabanchel Alto et fit la profession en 1918.

Il fit ses premières armes à Barcelone et Baracaldo, puis l’équivalent du service militaire dans des pays d’Amérique centrale ou du sud. 

Après avoir été ordonné prêtre, en 1927, il fut envoyé à Carabanchel (1927-1933), puis Madrid (1933-1935), où les jeunes élèves apprécièrent sa bonté toute salésienne et ses méthodes pédagogiques.

En juillet 1936, il fallut évacuer le collège de Madrid, où il se trouvait, avec le père Ullivarri qui y était de passage. Ils trouvèrent à se réfugier dans deux pensions de la capitale, mais on vint les arrêter le 31 août, pour les conduire à la tchéka de Fomento et les condamner à mort immédiatement.

Le père Germán et l’autre père furent fusillés près du cimetière de Aravaca (Madrid) le 31 août 1936 et furent béatifiés en 2007.

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