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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:31

Damianus de Sakai

1560-1605

 

 

Damianus était né vers 1560 à Sakai (Japon).

Il était aveugle.

C’était un catéchiste actif dans le diocèse de Hiroshima.

Son martyre eut lieu à Yamaguchi, le 19 août 1605.

Il fait partie d’une procession de cent quatre-vingt huit Martyrs japonais, presque tous laïcs, mariés ou consacrés, parfois jeunes ou même très jeunes enfants, béatifiés en 2008.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:22

  

Agueda Hernández Amorós

1893-1936

 

Agueda (Agathe) vit le jour à Villena (Alicante, Espagne) le 5 janvier (ou février ?) 1893.

En 1918, elle entra au noviciat des Carmélites de la Charité à Vic (Barcelone) et prit le nom de Agueda de Notre-Dame des Vertus.

Cette Religieuse pleine de douceur n’avait qu’un but : élargir le Règne du Christ-Roi.

Après sa profession, elle œuvra à Denia, Espluga, Alcoy, de nouveau à Espluga, enfin Cullera.

Lors des soulèvements de 1936, le collège dut être évacué. Un cousin vint proposer à Agueda de l’accompagner pour se mettre en sûreté, mais elle préféra rester avec les Consœurs.

Avec ses Consœurs, elle souffrit le martyre à El Saler (Valencia), le 19 août 1936.

Ces Religieuses ont été béatifiées en 2001.

 

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Pedro Buitrago Morales

1883-1936

 

Pedro vit le jour le 24 janvier 1883 à La Solana (Ciudad Real, Espagne), d’un père qui, sacristain et chantre à la paroisse, lui donna le goût de la liturgie et de la musique.

Pedro fréquenta le Petit séminaire à Murcia, le Grand à Ciudad Real.

Il fut ordonné prêtre en 1908 et fut nommé aumônier des Dominicaines à La Solana, vicaire à Pedro Muñoz (1916), puis à Santa Cruz de Mudela, pendant vingt ans, de 1916 à 1936. Il desservait également des paroisses voisines et le sanctuaire de Notre-Dame des Vertus.

A Santa Cruz, il était en compagnie de don Justo Arévalo, avec lequel il se lia d’une profonde amitié. 

Après l’arrestation des Frères Lasalliens et de don Justo, don Pedro fut à son tour arrêté le 3 août 1936.

Dans la nuit du 18 au 19 août, don Pedro fut exécuté, avec don Justo et les Frères des Ecoles Chrétiennes, au cimetière de Valdepeña.

Ce furent les premières victimes du diocèse de Ciudad Real.

Ils furent béatifiés en 2007.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Pascual Escuín Ferrer

1907-1936

Pascual vit le jour le 30 mars 1907 à La Hoz de la Vieja (Teruel, Espagne) et fut baptisé le lendemain.

Il entra au noviciat mineur des Frères des Ecoles Chrétiennes à Cambrils en 1922.

Après le noviciat il reçut l’habit en 1923, avec le nom de Marciano Pascual.

Il exerça son activité d’abord à Monreal del Campo, puis à Teruel.

Il fut alors envoyé à Cambrils comme professeur (1927), revint à Teruel à cause de sa santé, puis à Tarragona (1929).

Lors de la révolution de 1936, avec un compatriote, le Frère Andrés Sergio, il trouva à se réfugier chez un ami, puis ils pensèrent possible de gagner Benicarló, où ils furent cueillis dès leur descente du train par des miliciens.

Au Comité, un des miliciens - un ancien élève du Frère Andrés - le reconnut et leur obtint un sauf-conduit pour Tortosa.

Mais à Tortosa, les deux Frères furent tout de suite arrêtés, le 25 juillet, et enfermés dans le collège San Luis, converti en prison, déjà bourré de prêtres et de catholiques fervents.

Chaque jour, les miliciens en appelaient quelques-uns, qui ne revenaient pas : les Frères comprirent qu’ils allaient mourir pour leur foi.

Ils furent appelés dans la nuit du 18 au 19 août, avec un prêtre et un laïc ; au lieu-dit Los Almendros de Soldevilla, furent fusillés le prêtre et le laïc ; un kilomètre plus loin, les deux Frères, le 19 août 1936.

Frère Marciano Pascual fut béatifié en 2013, avec son Compagnon.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Isidro Muñoz Antolín

1916-1936

 

Il naquit le 8 mai 1916 à Arconada (Palencia, Espagne).

Entré au «noviciat mineur» (collège) des Frères des Ecoles Chrétiennes (Lasalliens) en 1929 à Griñon, il y fit le noviciat, prit l’habit en 1932 et professa avec le nom de Ladislao Luis.

Il fut envoyé en 1935 à Santa Cruz de Mudela.

C’est dans cette dernière localité que les miliciens vinrent arrêter les cinq membres lasalliens, le 22 juillet 1936.

Ils furent maintenus en prison jusqu’au 18 août, ainsi que les prêtres de cette localité.

Au soir du 18 août, on les fit monter dans un camion qui les conduisit au cimetière de Valdepeñas, et c’est là qu’ils furent fusillés, au petit matin du 19 août 1936.

Le Frère Ladislao avait vingt ans.

Lui et ses quatre Confrères (ainsi que les prêtres de Santa Cruz) furent béatifiés en 2007.

 
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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

María Rosario Ciércoles Gascón

1873-1936

 

Rosario vit le jour le 5 octobre 1873 à Saragosse (Espagne), de Juan, un guitariste, et María.

Elle fréquenta le collège tenu par les Filles de la Charité et étudia aussi la musique.

Sa vocation naquit à travers son appartenance à l’Association des Enfants de Marie.

Encouragée par son père, elle entra au noviciat des Filles de la Charité en 1892.

Bien préparée, elle fut organiste, professeur de musique, en plus de ses activités caritatives.

Après Madrid, elle fut à Barcelone, puis Barbastro, où elle enseigna au petit Josemaría Escrivá de Balaguer ; de nouveau à Madrid et finalement à Valencia, où elle s’occupait avec deux autres Religieuses d’un orphelinat.

Le 27 juillet 1936, l’établissement ayant été évacué de force, les Religieuses se transférèrent à Puzol, chez une parente et où un prêtre célébrait clandestinement la Messe.

Le 17 août, on les arrêta pour les conduire au Comité, avec le prêtre. On les fit passer la nuit suivante à nettoyer les lieux.

Toutes trois furent enlevées en auto, au soir du 18 août et assassinées dans une orangeraie à Benavites (Valencia) le 19 août 1936 à cinq heures du matin. On peut imaginer avec horreur tout ce que les pauvres martyres souffrirent durant toute cette nuit.

On trouve habituellement l’indication du 18 août pour le dies natalis ; de récentes recherches ont abouti à préciser qu’il faudrait le décaler au lendemain, 19 août.

María Rosario fut béatifiée en 2013, avec ses Compagnes.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Andrés Pradas Lahoz

1908-1936

Andrés vit le jour le 30 novembre 1908 à La Hoz de la Vieja (Teruel, Espagne) et fut baptisé le jour-même.

Il entra au noviciat mineur des Frères des Ecoles Chrétiennes à Cambrils en 1921.

Après le noviciat il reçut l’habit à Fortianell en 1925, avec le nom de Andrés Sergio, puis fit le scholasticat à Cambrils.

Il exerça son activité à Cambrils comme professeur (1927), à Condal, revint à Teruel (1929), passa à Tortosa (1933), puis à Tarragona (1935).

Lors de la révolution de 1936, avec un compatriote, le Frère Marciano Pascual, il trouva à se réfugier chez un ami, puis ils pensèrent possible de gagner Benicarló, où ils furent cueillis dès leur descente du train par des miliciens.

Au Comité, un des miliciens - un ancien élève du Frère Andrés - le reconnut et leur obtint un sauf-conduit pour Tortosa.

Mais à Tortosa, les deux Frères furent tout de suite arrêtés, le 25 juillet, et enfermés dans le collège San Luis, converti en prison, déjà bourré de prêtres et de catholiques fervents.

Chaque jour, les miliciens en appelaient quelques-uns, qui ne revenaient pas : les Frères comprirent qu’ils allaient mourir pour leur foi.

Ils furent appelés tard dans la nuit du 18 au 19 août, avec un prêtre et un laïc ; au lieu-dit Los Almendros de Soldevilla, furent fusillés le prêtre et le laïc ; un kilomètre plus loin, les deux Frères, le 19 août 1936.

Frère Andrés Sergio fut béatifié en 2013, avec son Compagnon.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Tomás Sitjar Fortiá

1866-1936

 

Il vit le jour le 21 mars 1866 à Gerona.

En 1880, il entra au collège des Jésuites de Veruela (Saragosse).

Après ses études de philosophie à Tortosa, on l’envoya enseigner cette même matière à Montevideo (Uruguay), pendant huit ans.

De retour à Tortosa, il fit la théologie et fut ordonné prêtre en 1900.

Il enseigna encore pendant neuf années la philosophie à Tortosa, puis à Sarriá, et fut nommé supérieur de la maison de Tarragona (1923-1929).

La Compagnie ayant été dissoute en Espagne, le père Tomás fut nommé recteur de la maison de Gandía, où il condivisait son appartement avec le Frère Gelabert.

En 1936, lors de la révolution de juillet, son premier souci fut de trouver un point de chute pour les membres de sa communauté. Il pensait ingénûment : Je n’ai pas envie de compromettre quiconque pour moi, et puis, tout le monde me connaît, avec mon pied déformé - il portait effectivement une chaussure orthopédique - n’importe comment, je ne passerai jamais inaperçu. C’est les jeunes qu’il faut sauver.

Le 25 juillet à minuit, une escadrille de miliciens tira sur la porte ; ils l’ouvrirent et pénétrèrent à l’intérieur. Il accusèrent le père Sitjar : Canaille, c’est comme ça que tu nous reçois, en nous tirant dessus ? - Mais ce sont vos balles ! Ils en restèrent bouche bée et l’un avoua : Pour ça, c’est le vieux qui a raison.

Ils le passèrent à tabac, le traînant par les oreilles comme un mauvais élève, lui enlevèrent sa soutane pour se la mettre, ils lui attachèrent une corde autour du cou comme à une bête de somme et le tirèrent par les rues jusqu’aux Ecoles Pies, transformées en prison.

En chemin, le père tomba par trois fois, comme Notre-Seigneur, raconta-t-il plus tard. A l’entrée de la prison, une milicienne le poussa violemment et le fit tomber à plat ventre au milieu de la salle : Prends ça, chien de chrétien, pauvre canaille, lui jeta-t-elle.

On le mit dans une cellule, où les autres prisonniers ne tardèrent pas à lui demander l’absolution. A dix heures du matin, arrivèrent aussi ses Confrères, le père Carbonell et les Frères Grimaltos et Gelabert.

Des amis purent leur rendre visite, leur procurer des vêtements et de la nourriture.

Agé, fatigué, de santé délicate, le père Sitjar tomba malade et fut conduit à l’hôpital. Là, il apprit qu’on avait mis le feu à la colégiale de Gandía, un joyau gothique, et qu’ils avaient sacagé la résidence avant de la transformer en quartier militaire.

Le 10 août, on le reconduisit dans sa cellule de prison, où ses compagnons l’attendaient avec impatience, mais il leur confia sa certitude : Pour nous, nous n’avons rien à attendre, sinon l’aide de la très Sainte Vierge.

La nuit du 17, une équipe de révolutionnaires voulut procéder à l’élimination des trente-huit prisonniers ; il y eut des discussions, et le Comité décida de le leur refuser.

Le 18 on leur promit de les mettre en liberté.

Le 19 août 1936, on vint chercher le père Sitjar avec deux autres laïcs. La voiture partit en direction de Albaida et, à Palma de Gandía, près du pont de Bernissa, à l’endroit qu’on appelait Croix blanche, on les fusilla tous les trois. Une milicienne exigea de tirer elle-même sur le père Sitjar.

Il a été béatifié en 2001.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Francisco de Paula Ibáñez Ibáñez

1876-1936

 

Il vit le jour le 22 septembre 1876 à Penguila (Alicante, Espagne). Son père tenait le moulin de Victoria.

Bon élève, il obtint une bourse pour fréquenter le Collège Supérieur, fondé par saint Tomás de Villeneuve (v. 22 septembre). Il y obtint le doctorat en théologie et en droit canonique et fut ordonné prêtre en 1900.

Il fut vicaire à Muro de Alcoy, puis Almássera, avant d’être nommé abbé de la collégiale de Játiva, où on l’avait surnommé l’abbé des pauvres, parce qu’il donnait tout ce qu’il avait.

Lors des événements de l’été 1936, il fut contraint d’abandonner la ville. Il erra à Piles, puis Valencia. Il pensa prendre le train pour Alcoy.

Au moment où il se dirigeait vers la gare, il fut arrêté et conduit au Comité, où l’on convoqua le sacristain, le forçant à remettre le chèque que le prêtre lui avait remis pour payer les prêtres et le personnel.

On le laissa partir, mais on le surveillait. Les miliciens rattrappèrent le train à Agres, s’emparèrent du prêtre et l’emmenèrent au puente dels gosos à Llosa de Ranes, où ils le fusillèrent.

La date de ce martyre semble être le 19 août (ainsi dans le Martyrologe Romain), mais on trouve parfois le 19 juillet 1936.

Don Ibáñez fut béatifié en 1901.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Valeriano Ruíz Peral

1911-1936

 

Il naquit le 15 septembre 1911 à Arconada (Palencia, Espagne).

Entré au «noviciat mineur» (collège) des Frères des Ecoles Chrétiennes (Lasalliens) en 1926 à Bujedo, il y commença le noviciat en 1927, prit l’habit et professa avec le nom de Julio Alfonso.

Après avoir enseigné à Madrid (1931), il fut envoyé en 1933 à Santa Cruz de Mudela.

C’est dans cette dernière localité que les miliciens vinrent arrêter les cinq membres lasalliens, le 22 juillet 1936.

Ils furent maintenus en prison jusqu’au 18 août, ainsi que les prêtres de cette localité.

Au soir du 18 août, on les fit monter dans un camion qui les conduisit au cimetière de Valdepeñas, et c’est là qu’ils furent fusillés, au petit matin du 19 août 1936.

Lui et ses quatre Confrères (ainsi que les prêtres de Santa Cruz) furent béatifiés en 2007.

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