Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:13

Vicente María Izquierdo Alcón

1891-1936

 

Il naquit le 24 mai 1891 à Mosqueruela (Teruel, Espagne), dans une famille très chrétienne qui eut beaucoup de vocations. Vicente eut deux frères prêtres et une sœur religieuse.

Il fréquenta le séminaire de Valencia, avant d’être ordonné prêtre en 1915.

Il fut nommé à L’Ollería, Carcagent, Bicorp, Cheste et La Pobla de Farnals.

Très marial, il était aussi peintre et musicien et fit beaucoup de bien là où il passa.

Arès les élections de février 1936, en accord avec son archevêque, il s’établit à Valencia, où il sauva de la destruction la sainte image de Notre-Dame de los Desamparados, qui avait déjà été profanée, en se lançant au milieu des flammes.

Le 15 août, des gens de son pays le repérèrent et on l’arrêta. On lui fit parcourir les rues en mettant au défi les gens de venir le défendre.

On l’enferma au Comité, et on l’emmena au matin du 18 août. Il demanda de pouvoir dire adieu à sa paroisse, on le lui permit. On lui demanda de raconter les péchés de la femme du maire, ce qu’il refusa et lui valut d’être frappé, malmené et piqué sur la langue. Il pardonna.

Ils emmenèrent un autre prêtre, et tous deux se donnèrent mutuellement l’absolution.

Ils furent tous deux fusillés sur la route de Rafelbuñol, le 18 août 1936.

Don Vicente fut béatifié en 2001.

Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:12

Martín Martínez Pascual

1910-1936

 

Il naquit le 11 novembre 1910 à Valdealgorfa (Teruel, Espagne), de Martín et Francisca.

Après le Petit séminaire de Belchite, il fit le Grand séminaire à Saragosse et se joignit à la Fraternité des Prères Ouvriers Diocésains du Sacré-Cœur de Jésus (1934), avant d’être ordonné prêtre en 1935.

On le nomma préfet au collège de Murcia et professeur au Grand séminaire de San Fulgencio.

En été 1936, il vint prendre quelques jours de vacances dans sa famille. Quand se déclencha la révolution de juillet, il se cacha chez des amis et dans une grotte. Les miliciens vinrent arrêter le père de Martín : ils le tueraient s’il ne leur révélait pas où se cachait son fils. Il préférait mourir et permettre à son fils de s’enfuir, mais il fit passer un mot à son fils pour l’en informer. Ce dernier alors décida de se présenter au Comité, le 18 août.

En chemin vers le Comité, il rencontra une voisine et un membre du Comité, très ami de sa famille ; tous deux lui proposèrent de le sauver, mais il préféra subir le sort de ses confrères prêtres. Il fit savoir à sa famille, par cet ami, qu’il les embrassait tous, et leur demandait de pardonner à ses bourreaux. 

Au Comité, on voulait lui sauver la vie, et pour cela, le présenter comme un étudiant. Mais il déclara fortement qu’il était prêtre, comme tous les autres déjà arrêtés. En fait, il voulait faire libérer son père et pouvoir rejoindre assez tôt les Confrères pour leur donner la Communion avant leur mort.

On l’arrêta sur place et on l’emmena à pied jusque sur la place et on l’embarqua avec d’autres prêtres dans un camion à destination du cimetière. Là, le milicien «ami» lui raconta avoir accompli sa besogne auprès de sa famille, ce pour quoi don Martín le remercia infiniment. 

Près du cimetière, les soldats tuèrent tous les prêtres, leur tirant dans le dos, sauf Martín qui demanda à être fusillé de face.

Juste avant, ils lui demandèrent s’il désirait quelque chose, à quoi Martín répondit qu’il ne désirait rien d’autre que de les bénir pour que Dieu ne tînt pas compte de leur crime. 

Don Martín tomba en criant : Vive le Christ Roi !  Il était dix-huit heures le 18 août 1936.

On a publié de lui une photographie, maintenant très célèbre mais parfois contestée, de ce prêtre, souriant, quelques instants avant son exécution. 

Don Martín fut béatifié en 1995.

Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

 

Antoine Bannassat

1729-1794

 

Antoine était né le 20 mai 1729 à Guéret (Creuse).

Prêtre du diocèse de Limoges, il était curé de Saint-Fiel, cumulant aussi la charge de promoteur à l’officialité de Guéret.

Théologien instruit, casuiste exact, il savait discerner les causes contentieuses grâce à son jugement éclairé par une rare piété, qui lui procurait une grande douceur et une agréable égalité de caractère, doublées d’une gaieté inaltérable.

Modeste, apprécié, il fut député à l’Assemblée Constituante, dans laquelle il fit tout le bien qui fut en son pouvoir.

Signalé, comme on peut le deviner, par les terroristes de son département, il fut d’abord destiné à l’exil en Guyane, et envoyé à Bordeaux.

L’embarquement n’ayant pas eu lieu, il obtint tout de même de revenir dans son pays, d’où on le renvoya derechef aux pontons de Rochefort, malgré son âge et ses jambes malades.

Il se trouva donc à bord du Deux-Associés, dans les conditions que l’on a déjà décrites pour d’autres prêtres détenus dans ce bateau.

Quelques instants encore avant d’expirer, il fit des efforts surhumains pour marcher, retombant à chaque pas.

Il s’éteignit le 18 août 1794, et fut béatifié en 1995.

 
Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Eudaldo Rodas Saurina

1912-1936

 

Eudaldo était né à Santa Coloma de Farnés (diocèse de Gerona), le 1er août 1912.

Elève chez les Frères de Ecoles Chrétiennes à Santa Coloma de Farnés, il y sentit à son tour la vocation et sollicita longtemps son admission.

Admis au Noviciat en 1930, il reçut la vêture cette même année, et prit le nom de Olegario (ou Oleguer) Ángel.

La maladie l’obligea à quitter le scolasticat pour aller se soigner dans la communauté de la Sainte-Famille ; rétabli complètement, il rejoignit la communauté de Condal en 1933 où il enseigna.

En 1934, il passa à San Hipólito de Voltregá, une petite communauté de quatre Frères, qui hébergeait aussi un religieux de la Sainte-Famille.

Quand éclata la révolution, des miliciens se présentèrent à la porte pour arrêter «trois Frères» ; les deux Frères Olegario et Honorato étaient là, entourant l’autre religieux qui avait ouvert la porte. Ils furent arrêtés tous les trois, conduits en voiture sur le chemin de San Boy de Llusanés, à quatre kilomètres de San Hipólito, où ils furent fusillés.

C’était le samedi 18 août 1936.

Olegario avait vingt-quatre ans. Il a été béatifié en 2007.

 
Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Joseph Henri Chamayou Auclés
1884-1936

Joseph vit le jour le 21 avril 1884 à Pomardelle (Tarn) et fut baptisé le jour-même.
Il commença le noviciat mineur à Pibrac en 1897, chez les Frères des Ecoles Chrétiennes, puis passa au noviciat, reçut l’habit en 1900, avec le nom de Jacob Samuel. Ce fut ensuite le scholasticat et il enseigna à Saint-Gaudens.
En 1903, il exerça à Bagnères-de-Luchon et, l’année suivante, à la suite de la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les écoles des Frères de cette région furent rattachées à Les (Espagne), où le Frère Jacob fut envoyé.
Il fut peu de temps à Agramunt, mais passa surtout ces dix-neuf années à Les.
Quand le collège de Toulouse put être réintégré (1925), notre Frère Jacob fut envoyé à Manresa, puis nommé directeur à Guisona (1928), et La Seo de Urgel (1929).
En 1933-1935, il fut professeur, puis de nouveau directeur en 1936.
Responsable, il aida tous les Frères à laisser le collège, à se réfugier d’abord chez des amis, qu’il allait voir chaque jour, et les fit passer en France dès que possible, restant tout seul à La Seo, lui, le Français.
Quand il apprit que les deux Frères Leonardo et Dionisio avaient été assassinés (v. 8 août), il songea seulement alors à passer en France, par Andorre.
Il obtint un passeport et prit l’autobus de la ligne habituelle. Mais celui qui lui avait délivré le document, avertit les miliciens, qui allèrent bloquer l’autobus avec leur camionnette, et firent descendre Messieurs Chamayou et Calvet, ce dernier étant le curé d’Andorre. L’autobus repartit.
Les deux ecclésiastiques furent ensuite fusillés un peu plus loin, au kilomètre 5 de la route, le samedi 18 août 1936.
Un pieux paysan les enterra par là, mais quand le torrent proche déborda, il emmena les corps.
L’abbé Calvet a été inclus dans une autre Cause, non encore aboutie ; le Frère Jacob fut béatifié en 2013.

Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Francisco Arias Martín

1884-1936

 

Francisco avait vu le jour le 26 avril 1884, Grenade (Espagne).

A dix-neuf ans, il entra au séminaire et fut ordonné prêtre en 1909.

Il fut nommé aumônier, puis vicaire à Algarinejo et Loja, et curé à Grenade.

En 1932, les émeutiers mirent le feu à l’église et l’incendie s’étendit au presbytère, où Francisco faillit mourir asphyxié.

C’est alors qu’il vint habiter chez les Hospitaliers, où il sentit la vocation religieuse.

Après la mort de sa mère, il demanda à être accueilli dans l’Ordre et fut postulant à Ciempozuelos (Madrid) en 1935.

Ce prêtre avait déjà cinquante-et-un ans et acceptait humblement de faire son noviciat au milieu des jeunes recrues, quand éclatèrent les événements douloureux de juillet 1936.

Quand les révolutionnaires expulsèrent les Religieux et prirent possession de l’établissement, le Frère Francisco n’eut que le temps de se cacher dans un puits du jardin, où on le trouva le 9 juillet, en bien mauvaise posture. On le soigna quelques jours, puis on le mit en prison.

Un milicien, touché par sa douceur et sa formation, lui proposait de l’utiliser comme secrétaire, mais un autre l’accusa d’être prêtre et confesseur de Religieuses.

Le 18 août 1936, on l’appela… On ne retrouva son cadavre que le lendemain, sur la route de Torrejón de Velasco (Valdemoro).

Frère Francisco fut béatifié en 1992.

Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Jaume Falgarona Vilanova

1912-1936

 

Jaume vit le jour le 6 janvier (août ?) 1912 à Argelaguer (Gerona, Espagne).

Il entra au collège des Pères Clarétains à Cervera, puis à Vic, Solsona, Cervera à nouveau, enfin Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Jaume était déjà malade au moment de l’arrestation des Religieux de la communauté, et fut conduit à l’hôpital avec un autre séminariste malade, Atanasio Vidaurreta Labra. De là, ils furent ramenés à la prison municipale.

Ils furent martyrisés à Barbastro le 18 août 1936 ; Jaume avait vingt-quatre ans.

Il fut béatifié en 1992.

Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Atanasio Vidaurreta Labra

1911-1936

 

Atanasio vit le jour le 2 mai 1911 à Adiós (Navarra, Espagne).

Il entra au collège des Pères Clarétains à Alagón, Cervera, puis à Vic, Solsona, Cervera à nouveau, enfin Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Atanasio eut un malaise durant son «incarcération» et fut conduit à l’hôpital avec un autre séminariste malade, Jaime Falgarona Vilanova. De là, ils furent ramenés à la prison municipale.

Ils furent martyrisés à Barbastro le 18 août 1936 ; Atanasio avait vingt-cinq ans.

Il fut béatifié en 1992.

Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Fermin Géllida Cornelles

1889-1936

Fermin vit le jour le 6 octobre 1889 à Benicarló (Tortosa, Espagne) et fut baptisé le jour-même.

Après ses études au collège tenu par les Frères des Ecoles Chrétiennes, il entra au noviciat mineur des mêmes Frères à Bujedo en 1904.

Il commença le noviciat en 1905 ; il reçut l’habit avec le nom de Alejandro Juan.

Il fut catéchiste à Llagostera puis, en 1909 à Calunga.

Ses qualités d’organisateur le firent déjà nommer directeur à Monreal del Campo (1920), Teruel (1928), puis il passa à Barcelone (1933), à cause des nouvelles lois sur les enseignants.

Dès le 19 juillet 1936, le collège fut assailli et les Frères obligés de trouver refuge chez des amis.

Notre Religieux jugea préférable de rejoindre sa famille à Benicarló. Il y arriva le 2 août et logea chez son frère, Manuel.

Mais le Frère semblait suspect et fut vite arrêté. On le «jugea» le 17 août et on lui donna à choisir entre la prison ou une amende de 1000 pesetas. La famille paya.

Mais dès le 18 août, on le reconvoqua, car on ne pouvait lui permettre de vivre là comme Religieux.

Alejandro Juan demanda un sauf-conduit pour partir ; l’ayant obtenu, il fut accompagné par son frère à la gare, où il retrouva un prêtre Franciscain dans la même situation, Estanislao Domínguez.

Le train partit avec nos trois hommes. Manuel Géllida cependant, n’était pas tranquille et, profitant d’un ralentissement du train, sauta en marche : il sauva sa vie, mais put témoigner de ce qu’il avait vu jusque là.

A la station suivante, des miliciens attendaient : ils firent descendre les deux Religieux. Alejandro Juan demanda quelques instants, s’agenouilla, recommanda son âme à Dieu et dit : Voilà, je suis prêt.

On retrouva les corps de Alejandro Juan et de Estanislao Domínguez criblés de balles.

Les deux Religieux furent martyrisés le 18 août 1936.

Le père Estanislao appartient à la Cause de tout un groupe de quarante-quatre Franciscains et n’a pas encore été béatifié.

Alejandro Juan fut béatifié en 2013.

Partager cet article
Repost0
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Agustín Pedro Calvo

1913-1936

 

Agustín était né à Cobatillas (diocèse de Teruel) le 8 septembre 1913.7

Ses études ne furent pas faciles, au Petit-Noviciat de Cambrils, mais on le garda pour sa piété et sa simplicité.

En 1930, il recevait l’habit des Frères Lasaliens, et le nom de Honorato Alfredo.

Sa formation s’acheva au scolasticat, où il mit toute son énergie pour bien compléter ses études et il assuma une classe à Teruel en 1933, puis à Tarragona.

En 1936, il passa à San Hipólito de Voltregá, une petite communauté de quatre Frères, qui hébergeait aussi un religieux de la Sainte-Famille.

Quand éclata la révolution, des miliciens se présentèrent à la porte pour arrêter «trois Frères» ; les deux Frères Olegario et Honorato étaient là, entourant l’autre religieux qui avait ouvert la porte. Ils furent arrêtés tous les trois, conduits en voiture sur le chemin de San Boy de Llusanés, à quatre kilomètres de San Hipólito, où ils furent fusillés.

C’était le samedi 18 août 1936.

Honorato Alfredo allait avoir vingt-trois ans. Il a été béatifié en 2007.

 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens