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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 23:00

Miguel Solas del Val

1890-1936

Miguel, né le 8 mai 1890 à Briviesca (Burgos, Espagne), reçut au Baptême le nom de l’Archange, dont on fêtait alors en ce jour l’apparition au Mont Gargan.

Il entra en 1903 chez les Frères des Ecoles Chrétiennes (Lasalliens) au noviciat mineur de Bujedo, passa au noviciat, reçut l’habit en 1909 et fit la profession avec le nom de Anselmo Pablo. Il fit la profession perpétuelle en 1919, à Valladolid.

Ce fut un excellent pédagogue et professeur ; les élèves qui sortaient de ses cours furent particulièrement bien notés et remarqués aux examens.

En 1934, il fut envoyé à la Procure de Madrid. Il écrivit lui-même divers ouvrages didactiques (dessin, sciences physiques et naturelles) ou collabora à des ouvrages d’arithmétique et de géométrie.

Le 30 juillet 1936, des miliciens s’introduisirent dans la maison, forcèrent les sept Frères présents à se rassembler à l’accueil, les soumirent à un pénible interrogatoire, concernant leurs hypothétiques armes (?), l’argent, les activités, les personnes, etc.

Ensuite, ils les ligotèrent et les firent monter dans un autobus, direction la Casa de Campo, à l’époque en-dehors de Madrid.

Là, furent fusillés ces sept Frères Lasalliens, ce 30 juillet 1936.

On n’en sut plus rien, jusqu’au 15 septembre suivant, quand le Frère Visiteur et le Frère Directeur général se rendirent à la Préfecture pour s’enquérir : ils reconnurent six des sept Frères parmi des milliers de photographies ; impossible de reconnaître le septième, dont le corps fut sans doute davantage déformé.

Ces sept Frères, dont Anselmo Pablo, furent béatifiés en 2013.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 23:00

Félix Vivet Trabal

1911-1936

Félix vit le jour le 23 janvier 1911 à San Félix de Torelló (Barcelone, Espagne).

En 1928, il demanda à être admis au noviciat des Salésiens.

Après les trois années de pédagogie à Alcoy, où il se montra exemplaire, il fut envoyé faire la théologie à l’université Grégorienne de Rome, en 1934.

Revenu pour les vacances de l’été 1936, il reçut la palme du martyre, à Esplugues de Llobregat (Barcelone) le 25 août 1936.

Félix Vivet Trabal fut béatifié en 2001.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 23:00

Rafael Martí i Figueras

1878-1936

 

Il naquit le 4 décembre 1878 à Tarragona, de Rafael et Dolors, qui le firent baptiser le 8, en la fête de l’Immaculée Conception.

Au terme de ses études philosophiques et théologiques, il fut ordonné prêtre en 1902.

Il exerça le saint ministère à Selva del Camp et à Cabra (Alt Camp).

Son église n’était pas vraiment pleine de paroissiens quand il célébrait, mais il mettait toujours dans la célébration liturgique le même enthousiasme et prêchait comme si l’église était pleine. Quand on lui suggérait qu’il pourrait s’épargner tant de peine, il répondait : Je ne fais qu’accomplir mon devoir.

Il faisait en outre chaque soir le Chemin de la Croix, auquel participait quelque brave fidèle.

Il rendait visite aux malades, et y revenait si on le renvoyait la première fois. Il se mortifiait beaucoup. Très modeste de sa personne, on le trouvait parfois même trop effacé. Il passait des heures devant le Saint Sacrement à prier et méditer. Jamais une parole critique contre quiconque. On le considérait comme un Saint.

Lors de la visite pastorale de l’archevêque, il y eut un incident. Quelqu’un fit sauter un pétard juste devant la porte du presbytère, pour protester contre la «sévérité» de don Martí : on lui avait suggéré de ne plus aller visiter les écoles ou les malades, et il avait «osé» refuser. Quand les coupables furent identifiés et mis en prison, il intervint lui-même pour leur pardonner et obtenir leur libération.

Quand éclata la révolution de 1936, le Comité se chargea de l’accompagner hors du pays et de lui trouver un logement à Tarragona, se félicitant d’avoir mis leur curé en sécurité.

Il semble qu’un passant l’ait vu monter l’escalier et l’ait dénoncé, car des révolutionnaires vinrent bientôt le trouver pour l’emmener et l’assassiner, probablement le 29 juillet très tard ou le 30 très tôt. L’autopsie pratiquée le 30 juillet révéla plusieurs blessures d’arme à feu. On put identifier le prêtre aux initiales RM de ses vêtements, ainsi qu’au scapulaire et au cordon de Saint-François qu’il portait.

 

Don Ramon Martí fut béatifié en 2013.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 23:00

 

José Mata Luis

1914-1936

 

Voir la notice : Carmes espanols martyrs

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 23:00

 

Vicente Alamano Jiménez

1901-1936

 

Voir la notice : Carmes espagnols martyrs

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 23:00

Ruose Yuan Gengyin

1853-1900

 

Voir la notice Chinois (Martyrs en 1900) 13 juillet-16 août

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 23:00

Bogdan Mandić

1866-1942

 

 

 Dans la petite localité croate de Castelnuovo di Cattaro (Herceg-Novi, dans l’actuel Montenegro), aux Bouches de Kotor, vivait une belle famille chrétienne où les parents, Petar Mandić et Carlotta Zarević avaient déjà dix enfants. Le onzième et avant-dernier naquit le 12 mai 1866 et reçut au baptême les noms de Bogdan (Dieudonné) et Ivan (certains avancent qu’il était le douzième et dernier enfant).

Le papa dirigeait une petite pêcherie, mais perdit toute sa fortune dans des revers socio-politiques.

L’arrière-grand-père paternel, Nicola Mandić venait de Poljica, dans le diocèse de Split, où étaient arrivés ses ancêtres bosniaques au XVe siècle.

Bogdan n’était pas très favorisé par la nature ; de constitution physique plutôt discrète (il ne mesurait pas même un mètre cinquante), difforme, il souffrait en outre d’un défaut de prononciation. Mais c’était un garçon viril, volontaire, qui montra très tôt une piété remarquable, une grande noblesse d’âme, et une ardeur à l’étude peu commune. Il sentit assez tôt l’appel à la vie religieuse.

Il y avait à Castelnuovo des Capucins, et c’est chez eux que Bogdan voulut entrer. Il passa d’abord par le séminaire de Udine (1882), puis reçut en 1884 l’habit franciscain à Bassano del Grappa (Vicenza), avec le nom de Leopoldo. Il continua ses études de philosophie à Padoue et de théologie à Venise, où il fut ordonné prêtre en 1890.

L’obéissance ne lui permit pas même d’aller célébrer sa première Messe au pays natal : les Supérieurs envoyèrent à la famille une photographie de son ordination.

Son grand désir, depuis quelque temps, était de travailler à la réunion à l’Eglise catholique des chrétiens séparés d’Orient, et c’est pourquoi il étudia avec amour les langues orientales, le grec, le croate, le slovène, le serbe.

Toutefois à cause de son petit handicap d’élocution, on ne lui confia pas d’apostolat de prédication, mais plutôt celui de la réconciliation. C’est par une grâce particulière que Leopoldo put toujours prononcer les paroles de la Consécration et de l’Absolution sans erreur.

C’est ainsi qu’il fut successivement confesseur à Venise puis à Zadar, où il fut supérieur du couvent : là, tout près de sa région natale, il allait au-devant des étrangers qui arrivaient par la mer, et se mettait à leur parler de la foi chrétienne en général, et de la religion catholique en particulier.

Cet apostolat s’arrêtera quand les Supérieurs l’envoyèrent comme confesseur à Bassano del Grappa (1900), supérieur à Capodistria (1905), confesseur à Thiene puis Padoue (1906), de nouveau Thiene en 1908. 

A partir de 1909, il fut à Padoue, où, disait-il, il se sentait comme un oiseau en cage, car il désirait beaucoup aller apostoliser son pays natal. On lui fit même passer une année dans les prisons italiennes (Tora, Nola, Arienzo) durant la guerre mondiale, de 1917 à 1918, parce qu’il ne voulait pas renoncer à la nationalité croate. 

En 1923 il fut transféré à Fiume (actuelle Rijeka, Croatie), mais les fidèles de Padoue le réclamèrent avec tant d’insistance, qu’on l’y renvoya, et qu’il y resta jusqu’à la mort : il passera donc là trente-trois années à accueillir et conseiller patiemment des centaines et des milliers de pénitents qui avaient besoin de trouver la paix, la consolation, un conseil, une orientation. 

Brisé de froid en hiver, accablé de chaleur en été, sans vacances, frappé de multiples malheurs de santé, sans jamais perdre son sourire, Leopoldo souffrit un véritable martyre dans le confessionnal, où il restait jusqu’à quinze heures par jour ; on se souviendra qu’à cette époque les confessionaux n’avaient pas le «confort» qu’on y met aujourd’hui, loin de là. Le saint Curé d’Ars en savait quelque chose, le père Leopoldo aussi…

Un pénitent qui venait de recevoir l’absolution sacramentelle, lui aurait dit un jour : Père, Jésus m’a ordonné de vous dire ceci : Votre Orient, c’est chacune des âmes que vous assistez ici par la confession. Lui-même reconnaissait que, n’ayant pas reçu le don de la parole, il devait se consacrer à ramener les âmes à Dieu par le sacrement de la Réconciliation.

Discrètement, Leopoldo devint ainsi un des plus grands précurseurs de l’œcuménisme, vingt-cinq ans avant ce qui fut dit et écrit par les Pères du Concile Vatican II.

Le père Leopoldo était universellement estimé et apprécié. On recourait à sa prière de toutes parts, et il obtint en maintes occasions des faveurs célestes et des miracles.

L’hiver 1941-1942, sa santé se dégrada, le cancer à l’œsophage le minait. Le 30 juillet, entouré des Confrères qui chantaient le Salve Regina, il s’éteignit aux dernière paroles : O Clemens, o Pia, o Dulcis Virgo Maria. 

C’est qu’il aimait particulièrement la Sainte Vierge : chaque jour, il lui renouvelait un petit bouquet de fleurs ; parfois, il prenait congé quelques instants, allait se recueillir devant l’image de Marie, et en revenait tout renouvelé. Il eut la joie de faire un pèlerinage à Lourdes. Au retour, un inévitable accident allait se produire lorsque, inexplicablement, la voiture passa à côté du tramway, comme si la rue s’était élargie ; le père Leopoldo dit simplement : C’est la Vierge qui nous a sauvés.

Comme il l’avait prédit, les bombes de la guerre détruisirent totalement l’église et le couvent, mais pas sa cellule, témoin de la miséricorde infinie de Dieu.

Le père Leopoldo fut béatifié en 1976, et canonisé en 1983, au moment du Synode des Évêques consacré à la Réconciliation, durant l’Année Sainte extraordinaire de la Rédemption.

Saint Bogdan Leopoldo est inscrit le 30 juillet au Martyrologe, tandis que l’Ordre franciscain le fête au 12 mai.

 

Le père Leopoldo avait dit : Un prêtre doit mourir de ses fatigues apostoliques ; il n’y a pas d’autre mort digne d’un prêtre.

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 23:17

Francisco Monzón Romeo

1912-1936

 

Francisco naquit le 29 mars 1912 à Híjar (Teruel, Espagne), dans une famille très chrétienne.

En 1925, il entra à l’école apostolique dominicaine de Calanda, prit l’habit à Valencia en 1928, étudia la théologie à Valencia et Salamanque, où il fut ordonné prêtre le 3 mai 1936.

L’été suivant, il se trouvait pour une brève période de vacances chez les siens, quand éclata la révolution de juillet.

Pour ne pas compromettre la famille, il errait par les champs durant la journée, recevant chaque jour un bol de lait chaud que lui apportait son petit frère Miguel, futur prêtre.

Le 24 août, des miliciens firent irruption dans la maison et, pointant le fusil contre la mère du prêtre, la menacèrent : Vous nous dites où se trouve votre fils, ou je tire. Pour une fois, ils disaient «vous». Mais la maman ne répondit rien.

Quelques heures après, ils revinrent et promirent au papa que, si leur fils se rendait, il ne lui arriverait rien. Le papa tomba dans le piège, les conduisit, et ils arrêtèrent le père Francisco.

Le lendemain 29 août 1936, en fin d’après-midi, ils proposèrent au père Francisco une promenade en voiture ; parvenus au terrain de football, ils le firent descendre.

Ses dernières paroles furent : Mon Dieu ! Jésus-Christ a versé son sang pour moi ; maintenant, je le verserai pour Lui.

On le bouscula violemment et il reçut plusieurs balles dans le dos, qui mirent fin à cette toute jeune vie sacerdotale : le père Francisco avait vingt-quatre ans, et un peu plus de cent jours de sacerdoce.

On retrouva l’endroit du martyre grâce à une forte et mystérieuse lumière, mais la famille ne put obtenir la permission de récupérer le corps, qui fut enterré dans la fosse commune. Plus tard seulement, on put le transférer à Saragosse.

Le père Francisco Monzón a été béatifié en 2013.

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 23:00

Ruohan Luo Tingyin

1825-1861

Né vers 1825, Ruohan (Ioannes Baptista) était un fidèle catholique, marié, économe au séminaire.

Il fut martyrisé à Qingyan (Guishou, Chine) le 29 juillet 1861 et fut canonisé en 2000.

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 23:00

Saturnino Jaunsarás Zabaleta

1912-1936

Ce futur mariste vit le jour le 11 février 1912 à Irurzun (Navarre, Espagne), en la fête de Notre-Dame de Lourdes, de Pedro et Hilaria, qui le firent baptiser le 15 suivant.

Ces pieux parents eurent dix enfants. Le papa, ébéniste, fut plus tard frappé de surdité totale et pour cela se confessait à la sacristie. Le curé racontait qu’il notait fidèlement par écrit la pénitence qu’il recevait lors du Sacrement.

Saturnino reçut la confirmation en 1901.

Il entra au noviciat mariste de Villafranca (Navarre) en 1924, puis fut envoyé à celui de Las Avellanas (Lleida) où il reçut l’habit en 1928, avec le nom de Herminio Pascual. Il fit la première profession en 1929.

Il fit encore des études pédagogiques avant d’être envoyé à Calatayud (Saragosse) en 1930 : il y fit l’enseignement à l’école primaire, mais donna aussi des cours du soir aux jeunes ouvriers. Puis il fut envoyé à Barruelo (1933), Burgos (1934), Lucena (1935), Chinchón (1936).

On le changeait d’endroit assez rapidement, pour l’aider à trouver la communauté où il se sentirait vraiment à l’aise, car il éprouvait des difficultés à assumer la vie d’enseignant, jusqu’à douter de sa vocation. A Chinchón, les Frères présents l’accueillirent si bien, qu’il reprit espoir et fut fidèle jusqu’au bout.

Le 29 juillet 1936, les quatre membres de cette petite communauté durent quitter leur collège et pensaient rejoindre un des deux autres collèges de Madrid. Ils ne savaient pas qu’ils avaient déjà été pris d’assaut par les révolutionnaires. Ils se réfugièrent chez une de leurs bienfaitrices, où ils furent arrêtés.

Ils furent martyrisés à la Casa de Campo (Madrid) ce même 29 juillet 1936.

Ils furent béatifiés en 2013.

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