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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 23:00

Daniel, prophète

7e-6e siècles avant Jésus-Christ

 

Quelques indices historiques émergent du Livre de Daniel.

Il devait descendre d’une famille noble de Juda : l’historien Josèphe et saint Jérôme le disent prince royal.

Son nom, Dânî-êl, signifie Jugement de Dieu, ou Mon juge est Dieu.

Après la bataille de Karkémisch (605), Daniel est déporté avec les habitants de Jérusalem à Babylone.

Il est élevé pendant trois ans avec trois autres jeunes à la cour de Babylone, où il apprend la langue des Chaldéens et reçoit le nom chaldéen de Baltassar.

Divinement inspiré, il explique au roi un songe mystérieux d’une statue colossale abattue par une petite pierre.

On connaît mieux l’épisode de Daniel et ses amis dans la fosse aux lions, d'où ils ressortent indemnes, de même que l’épisode de la fournaise ardente, d'où ils ressortent sans même conserver la moindre odeur de feu. Le Cantique des trois Enfants dans la fournaise est repris dans le Bréviaire le dimanche matin et aux jours de fête.

L’écrit de Daniel aurait été écrit fort tardivement, d’après les spécialistes, reprenant des récits antérieurs retenus par la tradition orale.

On ne parle pas de la mort de Daniel, encore moins d’un dies natalis. Le Prophète était mentionné au 21 juillet dans l’ancien Martyrologe, et n’a pas été retenu dans le récent.

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 23:00

Alberico Crescitelli

1863-1900

 

Quatrième d’une famille très chrétienne de onze enfants, Alberico naquit le 30 juin 1863 à Altavilla Irpina (Avellino, non loin de Naples, Italie).

Son père le chargea tout jeune encore de contrôler des propriétés agricoles, ce qui lui donna une réelle compétence dans la matière et une heureuse disposition pour les sciences naturelles, mais l’empêcha de fréquenter assidûment l’école.

Pour y remédier, le papa le confia au curé, qui entreprit de bien former le jeune garçon, en même temps qu’il le guidait dans les voies de Dieu. Peu à peu, Alberico sentit en lui la vocation au sacerdoce et au zèle missionnaire.

Il entre au Séminaire Pontifical romain des Saints Pierre et Paul, l’actuel Institut Pontifical pour les Missions Étrangères (PIME). Il y reste sept années, obtenant avec succès les grades académiques.

Il est ordonné prêtre en 1887 et passe quelque temps dans son pays.

On lui propose alors d’enseigner à Naples, dans le Collège Chinois fondé un siècle auparavant par Matteo Ripa, mais Alberico n’y voit pas là sa vraie vocation.

Il devait partir en septembre pour Rome et rejoindre sa destination de missionnaire, mais une terrible épidémie de choléra frappa  Altavilla, dont la moitié de la population mourut, tandis que le reste de la population fuyait dans les environs. Il restait à Altavilla quelques bonnes volontés, dont Alberico, pour assister les malades et ensevelir les morts. Son dévouement fut salué par le Ministre de l’Intérieur, qui lui remit la médaille de bronze du Mérite, en 1889.

Finalement, Alberico quitte son pays et sa famille et rejoint Rome d’où, après quelques mois de préparation et ayant reçu la bénédiction du pape Léon XIII, il part pour Gênes, Nice et Marseille. C’est enfin l’embarquement : après un mois de navigation, Alberico (et son Confrère Vincenzo Colli) arrivent à Shanghai en mai 1889.

Après environ trois mois et quelque deux mille kilomètres de voyage en barque, les deux prêtres arrivent à Siaochai, où se trouve une ancienne communauté chrétienne, fondée par le missionnaire jésuite Étienne Lefèvre, martyr.

Il fallait s’habituer aux coutumes chinoises, à l’habillement, à la langue surtout, qui fut rébarbative à Alberico. Il décrivait tout cela dans son abondante correspondance avec sa chère maman.

Alberico fut chargé des régions de Mienhsien, Loioyang e Ningkiang, les plus éloignées. Il y mit toute son ardeur, convertissant, baptisant, détruisant le paganisme.

Mettant à profit ses compétences agricoles, il chercha à créer des coopératives, pour rapprocher les paysans et les chrétiens trop dispersés. 

En 1898, des pluies torrentielles ruinèrent les récoltes ; il y eut des restrictions alimentaires. Le Père Alberico fit tout ce qu’il put pour obtenir que les chrétiens eussent les mêmes rations que les autres, d’autant plus qu’il s’occupait de plusieurs centaines d’orphelins. Ce fut là un des débuts de l’aversion des païens envers lui, car ils l’accusaient de les priver de nourriture au profit de ses propres œuvres.

Des événements politiques agitèrent la Chine. L’empereur fut sauvé grâce aux Nations occidentales, mais le sentiment anti-occidental se répandit et particulièrement à l’encontre des missionnaires, qui furent persécutés : églises détruites, exécutions de missionnaires et de fidèles chinois chrétiens. Même l’empereur émit un décret contre eux, qui en démentait deux autres favorables.

C’est dans ces circonstances houleuses que surgit la fameuse agitation des Boxers, décidés à éliminer toute présence étrangère du sol chinois. Quand le décret impérial interdisant les missionnaires fut publié, les Boxers se déchaînèrent. Un protocole de paix fut signé en septembre 1901 après l’intervention des Puissances alliées. Mais ce n’était pas la paix assurée.

Le Père Alberico avait reçu le conseil de changer de région pour être un peu plus protégé et se rendit au marché de Tsin-kan-ping, où il devait passer le bureau de la douane.

Le douanier le reconnut, et feignit de vouloir le protéger en le mettant au fond du bureau. A onze heures du soir, la population encerclait le bureau et le douanier, simulant un sentiment de profond regret, déclara au missionnaire que sa seule voie de salut était de fuir par la porte arrière, qu’il ouvrit et referma derrière Alberico. D’après la loi, personne n’avait le droit de violer le bureau de la douane, de sorte que le père Alberico y était en sûreté ; mais dès qu’il fut dehors, la populace lui fondit dessus.

Il fut frappé au front, et la peau lui retombait sur les yeux ; on lui arracha presque un bras ; on le frappa au nez et aux lèvres ; puis on se déchaîna contre lui à coups de bâtons et de couteaux. On l’attacha à un pieux comme on le fait pour transporter une bête portée sur les épaules. Sur la place du marché, on lui brûla la barbe et les moustaches. Malgré l’intervention un peu timide d’un mandarin qui voulait au moins apporter une civière pour le transporter, les meneurs de l’agitation lièrent les chevilles du père Alberico et le traînèrent, mourant, près du fleuve, où ils essayèrent de le décapiter et, n’y réussissant pas, se servirent d’une grande lame comme d’une scie pour l’achever, à deux. Puis on mit son corps en morceaux, qu’on jeta dans le fleuve.

Ainsi mourut martyr le père Alberico Crescitelli, le 21 juillet 1900 à Yentsepien. Il avait passé douze années au service matériel et spirituel des populations.

 

Béatifié en 1951, il a été canonisé parmi les cent-vingt Martyrs de Chine et du Tonkin en 2000. Ces Martyrs sont fêtés ensemble le 9 juillet, et sont commémorés séparément chacun à leur dies natalis.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

 Luigi Novarese

1914-1984

 

Luigi (Louis) naquit le 29 juillet 1914, juste avant la Première guerre mondiale, à Casale Monferrato, benjamin des neuf enfants de Giusto Carlo et Teresa Sassone. Le papa mourra peu après.

En 1923, l’enfant fit une chute qui lui occasionera une très grave forme de tuberculose osseuse, sans espoir de guérison (à l’époque). La maman voulut tout faire pour soigner son enfant : contre l’avis de ses aînés, elle vendit toutes ses propriétés pour lui assurer l’assistance nécessaire.

En 1930, il fallut hospitaliser Luigi. Plein de confiance en la Mère du Ciel, il s’adressa à Filippo Rinaldi (v. 5 décembre), successeur de Giovanni Bosco comme supérieur des Salésiens, lequel engagea tous les jeunes de l’œuvre salésienne à prier la Sainte Vierge, Marie Auxiliatrice, pour Luigi : en mai 1931 (le mois de Marie), Luigi sortit de l’hôpital, complètement guéri. Il avait dix-sept ans.

Luigi conçut alors le désir de donner sa vie au service des malades et voulut s’inscrire à la faculté de médecine. 

Mais le décès de sa maman (1935) le fit réfléchir davantage : il choisit la voie sacerdotale. Il fréquenta le séminaire de Casale Monferrato, puis le Capranica à Rome, et fut ordonné prêtre en 1938.

A partir de 1942, un certain Giovanni Battista Montini, substitut à la Secrétairerie d’Etat au Vatican (futur pape Paul VI), l’appela à travailler avec lui au Vatican ; il y restera jusqu’en 1970.

En 1943, il obtint le doctorat en Droit canonique ; en 1945, il fut avocat au Tribunal de la Rote.

La même année, il fonda la Ligue Sacerdotale Mariale, pour aider les prêtres malades ou en grande difficulté, suite à la guerre.

En 1947, il ouvrit le Centre Volontaires de la Souffrance, une association où les malades apprendraient à assumer leurs souffrances positivement, autrement qu’en ne songeant qu’à leur maladie et aux soins à recevoir.

En 1949, le pape lui permit d’organiser le Quart d’heure de sérénité, une courte émission de Radio-Vatican uniquement dédiée aux malades.

En 1950, il lança son œuvre la plus importante : les Ouvriers Silencieux de la Croix, une association regroupant aussi bien des laïcs que des prêtres, engagés à illuminer les malades sur le sens chrétien de la souffrance, en les entourant d’amitié et en les aidant dans la reprise de leur activité professionnelle.  Un bulletin mensuel, L’Ancora (L’Ancre), favoriserait les échanges entre les membres et les malades.

En 1952 commencera la construction de la maison Cœur Immaculé de Marie (Re, Cusio Ossola), l’unique maison au monde de retraites pour les seuls malades. A partir de 1960, cette maison accueillit chaque année des milliers de malades pour des sessions d’exercices spirituels.

Toujours en 1952 se fonda une nouvelle association, les Frères et Sœurs des Malades, personnes en bonne santé qui s’engageaient dans l’apostolat des malades en partageant le même programme spirituel qu’eux et en les soutenant dans leurs besoins.

Le 7 octobre 1957, Mgr Novarese étonna la hiérarchie ecclésiastique en organisant le plus grand rassemblement de malades jamais réalisé jusque là, à l’intérieur du Saint-Siège, amenant sept mille malades dans la Cour du Belvédère pour une audience avec le pape Pie XII.

En 1962, le pape confia à Mgr Novarese l’organisation de l’assistance religieuse dans tous les hôpitaux d’Italie. Mgr Novarese chercha à réintégrer les handicapés en leur enseignant un métier adapté. Il créa des «laboratoires» : reliure, réparation d’appareils électrodomestiques, horticulture… Parfois, son travail se heurta à certains maires, qui lui objectaient que la présence de handicapés nuisait au tourisme… Mgr Novarese chercha à réintégrer les handicapés en leur enseignant un métier adapté. Il créa des «laboratoires» : reliure, réparation d’appareils électrodomestiques, horticulture…

En 1970, Mgr Novarese quitta le Vatican et, au sein de la Conférence Episcopale Italienne, s’occupa de la pastorale de la santé.

A partir de 1977, il ne s’occupa plus que de son œuvre proprement dite. Il fonda d’autres maisons à l’étranger, aux Etats-Unis, en Israël, en France, en Pologne, en Suisse, au Portugal.

Mgr Luigi Novarese mourut à Rocca Priora (Rome), où il se trouvait pour un temps de convalescence,  le 20 juillet 1984, quelques jours avant son soixante-dixième anniversaire.

Un miracle survenu en 2002 permit de le béatifier, en 2013.

Le miracle en question fut la guérison scientifiquement inexplicable d’une malade atteinte de pathologie périarthritique aiguë, avec calcification, rendant impossible l’usage du bras.

Luigi Novarese

1914-1984

 

Luigi (Louis) naquit le 29 juillet 1914, juste avant la Première guerre mondiale, à Casale Monferrato (Alessandria, Piémont, Italie), benjamin des neuf enfants de Giusto Carlo et Teresa Sassone. Le papa mourra peu après.

En 1923, l’enfant fit une chute qui lui occasionera une très grave forme de tuberculose osseuse, sans espoir de guérison (à l’époque). La maman voulut tout faire pour soigner son enfant : contre l’avis de ses aînés, elle vendit toutes ses propriétés pour lui assurer l’assistance nécessaire.

En 1930, il fallut hospitaliser Luigi au sanatorium Santa Corona di Pietra Ligure. Plein de confiance en la Mère du Ciel, il s’adressa à Filippo Rinaldi, successeur de Giovanni Bosco comme supérieur des Salésiens (voir au 5 décembre), lequel engagea tous les jeunes de l’œuvre salésienne à prier la Sainte Vierge, Marie Auxiliatrice, pour Luigi : en mai 1931 (le mois de Marie), Luigi sortit de l’hôpital, complètement guéri. Il avait dix-sept ans.

Luigi conçut alors le désir de donner sa vie au service des malades et voulut s’inscrire à la faculté de médecine. Mais le décès de sa maman (1935) le fit réfléchir davantage : il choisit la voie sacerdotale. Il fréquenta le séminaire de Casale Monferrato, puis le Capranica à Rome, et fut ordonné prêtre en 1938.

A partir de 1942, un certain Giovanni Battista Montini, substitut à la Secrétairerie d’Etat au Vatican (futur pape Paul VI), l’appela à travailler avec lui au Vatican ; il y restera jusqu’en 1970.

En 1943, il obtint le doctorat en Droit canonique ; en 1945, il fut avocat au Tribunal de la Rote.

La même année, il fonda la Ligue Sacerdotale Mariale, pour aider les prêtres malades ou en grande difficulté, suite à la guerre.

En 1947, il ouvrit le Centre Volontaires de la Souffrance, une association où les malades apprendraient à assumer leurs souffrances positivement, autrement qu’en ne songeant qu’à leur maladie et aux soins à recevoir.

En 1949, le pape lui permit d’organiser le Quart d’heure de sérénité, une courte émission de Radio-Vatican uniquement dédiée aux malades.

En 1950, il lança son œuvre la plus importante : les Ouvriers Silencieux de la Croix, une association regroupant aussi bien des laïcs que des prêtres, engagés à illuminer les malades sur le sens chrétien de la souffrance, en les entourant d’amitié et en les aidant dans la reprise de leur activité professionnelle. Un bulletin mensuel, L’Ancora (L’Ancre), favoriserait les échanges entre les membres et les malades.

En 1952 commencera la construction de la Maison du Cœur Immaculé de Marie (Re, Verbano Cusio Ossola, Italie Nord), l’unique maison au monde de retraites pour les seuls malades. A partir de 1960, cette maison accueillit chaque année des milliers de malades pour des sessions d’exercices spirituels. 

Toujours en 1952 se fonda une nouvelle association, les Frères et Sœurs des Malades, personnes en bonne santé qui s’engageaient dans l’apostolat des malades en partageant le même programme spirituel qu’eux et en les soutenant dans leurs besoins.

Le 7 octobre 1957, Mgr Novarese étonna la hiérarchie ecclésiastique en organisant le plus grand rassemblement de malades jamais réalisé jusque là, à l’intérieur du Saint-Siège, amenant sept mille malades dans la Cour du Belvédère pour une audience avec le pape Pie XII. 

En 1962, le pape confia à Mgr Novarese l’organisation de l’assistance religieuse dans tous les hôpitaux d’Italie. Parfois, son travail se heurta à certains maires, qui lui objectaient que la présence de handicapés nuisait au tourisme… Mgr Novarese chercha à réintégrer les handicapés en leur enseignant un métier adapté. Il créa des «laboratoires» : reliure, réparation d’appareils électrodomestiques, horticulture…

En 1970, Mgr Novarese quitta le Vatican et, au sein de la Conférence Episcopale Italienne, s’occupa de la pastorale de la santé.

A partir de 1977, il ne s’occupa plus que de son œuvre proprement dite. Il fonda d’autres maisons à l’étranger, aux Etats-Unis, en Israël, en France, en Pologne, en Suisse, au Portugal.

Mgr Luigi Novarese mourut à Rocca Priora (Rome), où il se trouvait pour un temps de convalescence, le 20 juillet 1984, quelques jours avant son soixante-dixième anniversaire.

Un miracle survenu en 2002 permit de le béatifier, en 2013.

Le miracle en question fut la guérison scientifiquement inexplicable d’une malade atteinte de périarthrite aiguë, avec calcification, rendant impossible l’usage du bras.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Jacinto García Riesco

1894-1936

 

Jacinto était né le 28 août 1894 et fut baptisé le jour-même, à Calvillas (Somiedo, Asturies, Espagne). 

Selon la coutume d’alors, il fut confirmé en 1901.

En 1921, il fit profession comme frère coopérateur chez les Dominicains de Corias (Asturies), puis fut envoyé aux missions dans le Pérou (Urubamba, Quillabamba, Maldonado, Patiacolla). Il se trouvait à Lima entre 1927 et 1932.

La maladie l’obligea à interrompre ce fécond travail missionnaire et à revenir en Espagne.

En 1933, il fut à Salamanque, puis fut envoyé au couvent d’Atocha (Madrid).

C’était le type du bon frère : discret, silencieux, serviable ; comme portier et cuisinier, il ne manquait pas les occasions de montrer son esprit charitable soit au sein de la communauté, soit envers les pauvres..

Le 20 juillet 1936, quand le couvent fut attaqué, il fut arrêté, outragé, et martyrisé, tout près du couvent, en même temps que le prieur (Abraham-Luis Furones). 

En mourant, il pardonna à ses assassins.

Jacinto García Riesco fut béatifié en 2007.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Abraham Furones y Furones Arenas

1892-1936

 

Abraham était né le 8 octobre 1892 à Abraveses de Tera (Zamora, Espagne).

Il se trouve que le patriarche Abraham est nommé au 9 octobre dans le Martyrologe, et c’est pour cela que le petit garçon en porta le nom, car il fut baptisé le 9 octobre.

Il fréquenta l’école de Ferreruela de Tabarra ; sous la bonne guide de sa sœur dominicaine, il entra à l’école apostolique dominicaine de Las Caldas de Besaya (Santander), fit le noviciat à San José de Padrón (La Coruña), où il fit la première profession, sous le nom de Luis.

Après de difficiles études de philosophie à Corias (Asturies), la profession solennelle en 1914 et les études théologiques à Salamanque, il reçut le sacerdoce en 1917.

Il fut envoyé en mission en Amérique centrale (Guatemala, Nicaragua, Salvador, Costa Rica). Au Salvador, il fut supérieur du couvent Sainte Anne (1929-1931) puis à celui de Saint-Dominique (1931-1934). Au Costa-Rica il fit couronner Notre-Dame des Anges, patronne du pays.

En 1935, il revint en Espagne, espérant beaucoup retourner en Amérique, mais il fut élu prieur à Atocha (Madrid).

Le 20 juillet 1936, au moment de la guerre civile, il se trouva dans la rue avec un autre Père et un Frère, Jacinto García Riesco, qui fut abattu ; Abraham-Luis fut mortellement blessé et agonisa en pleine rue pendant plusieurs heures, parmi les insultes et les moqueries.

Il a été béatifié en 2007.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Joan Páfila Monllaó

1911-1936

 

Joan (Jean) était né le 19 août 1911 à Tortosa (Tarragona, Espagne).

A seize ans, il entra chez les Carmes de Palafrugell, dans l’intention de recevoir le sacerdoce. Mais par la suite, il choisit de rester Frère.

Il prit le nom religieux de Joan Josep de Jésus Crucifié et fit les deux années de noviciat à Tarragona.

Il fit la profession solennelle à Barcelone en 1930, où il fut un portier très accueillant, grâce à ses belles qualités de courtoisie, d’affabilité, de douceur.

Au soir du 20 juillet 1936, tandis que Barcelone n’était qu’un champ de bataille, il réussit à se glisser dehors par une porte de derrière, mais il fut reconnu : Encore un Frère qui s’échappe !

On le bouscula à coups de pieds et on l’abattit. Il tomba ainsi en Martyr de sa foi, ce même 20 juillet, un mois avant son vingt-cinquième anniversaire.

On trouvera d’autres détails sur cette douloureuse soirée dans la notice sur José Tristany Pujol.

Frère Joan Páfila fut béatifié en 2007.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Antoni Bosch Verdura

1889-1936

 

Antoni naquit le 6 septembre 1889 à Tarragona (Espagne). 

Au moment de sa profession, il prit le nom de Jordi (Georges) de Saint-Joseph.

En attente d’autres détails sur sa famille et son enfance, on pourra trouver les détails des événements des 19-20 juillet 1936 dans la notice de José Tristany Pujol.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Josep Tristany Pujol

1872-1936

 

Josep était né le 14 décembre 1872 à Su (Lleida, Espagne).

Son papa mourut quand il n’avait que six mois. Sa maman, Rosa, pria ses aînés d’aller vivre par eux-mêmes comme ils pouvaient, et ne garda que ses deux derniers pour aller se réfugier dans un petit hermitage.

Puis elle les emmena à Cardona, où elle mourut à son tour. Le petit Josep fut recueilli par des paysans de l’endroit qui pensaient lui confier la garde des brebis.

Mais ses oncle et tante le prirent chez eux à Tarragona, car l’autre grand frère, Meliton, était entré chez les Carmes.

Josep apprit le métier de charpentier. Mais à quinze ans, suivant la vocation de son cœur, il entra au séminaire pour les Humanités. Cet humble petit orphelin avait de grandes capacités intellectuelles.

A dix-huit ans, il fit une visite au monastère carme de Las Palmas, où son frère avait été précédemment. C’est là qu’il commença le noviciat en 1890, qu’il fit la profession solennelle en 1894 (dans les mains de son propre frère, Meliton, devenu fr.Ludovico, qu’il prit le nom de Lluc de Saint-Joseph et qu’il reçut l’ordination sacerdotale.

Après son ordination (1899), il fut nommé professeur de philosophie et supérieur. Il écrivit aussi. Il nota un jour : Aussi longtemps que Dieu protègera ma voie, je ne baisserai jamais la tête devant quiconque en raison de mon état religieux… Si je meurs, ce sera en triomphant.

En 1902, il fut envoyé au Mexique. Il exerça si bien son apostolat à Mazatlan et Durango, que l’évêque demanda davantage de Carmes et voulait leur confier une paroisse, avec fr.Lucas comme curé. Le projet échoua d’abord, mais fut porté à bien par l’évêque suivant.

Peu après, fr.Lucas contracta le typhus et échappa à la mort grâce aux soins d’une religieuse qui était infirmière.

En raison de la persécution au Mexique, dès 1912, les Carmes se replièrent aux Etats-Unis, où ils assumèrent jusqu’à vingt-deux paroisses. En signe de gratitude, l’évêque confia aux Carmes la nouvelle paroisse de la Sainte-Famille à Tucson, et y nomma fr.Lucas curé (1915).

Elu provincial pour la province de Catalogne en 1924, fr.Lucas revint en Espagne. Mais une charge encore plus haute le conduisit à Rome l’année suivante. En 1933, il revint à Barcelone, comme prieur. En 1936, il fut nommé provincial pour Barcelone et s’y installa.

Le 19 juillet 1936, la guerre civile arriva à Barcelone. On criait à la porte du couvent des Carmes qu’il y avait des blessés à soigner ; les portes furent ouvertes. En même temps qu’on  portait des blessés, y entrèrent aussi des hommes de l’infanterie et de la cavalerie.

Aussitôt, les Pères transformèrent la plus grande salle du couvent en infirmerie, où ils apportèrent tous leurs matelas pour y coucher les blessés, leur distribuant le peu de nourriture qu’ils avaient encore. Les soldats continuèrent à accumuler armes et munitions dans le couvent, qui devint une véritable forteresse.

Dans la soirée, il y eut des tirs de l’extérieur et de l’intérieur du couvent ; un avion vint survoler le couvent en tirant à l’aveuglette au-dessus de l’église.

Au milieu de ce chaos, et malgré cette situation, les Carmes purent célébrer la messe du dimanche et l’Office. Au soir du dimanche, les soldats restèrent dans tous les endroits possibles, tandis que les pères Carmes allaient soigner les soldats et les prisonniers. Dans la ville, plusieurs églises étaient en flammes.

Tôt le lundi matin, les Pères célébrèrent la messe, au milieu des décombres. Plusieurs officiers et soldats demandèrent à recevoir le scapulaire de Notre-Dame du Carmel.

La situation était désormais sans issue : il fallait se rendre.

Les Religieux se réunirent dans l’église, y consommèrent les Saintes Hosties et se préparèrent à évacuer. On leur suggéra de retirer leur habit religieux. Ils le firent, bien conscients que leur dernière heure arrivait.

Ils tentèrent de se mêler à la foule, mais deux d’entre eux furent immédiatement reconnus et abattus. Fr.Lucas sortit, le visage bandé pour couvrir une large plaie, accompagné de deux gardes civils. La foule voulait le lyncher, mais les gardes la repoussèrent, prétendant vouloir conduire le prêtre aux Autorités.

Plus loin, l’un des deux gardes dit au Père : Je vous donne ma parole que je veux sauver votre vie, mais il fut juste à ce moment abattu par une balle dans la tête. L’autre revint sur ses pas. Seul, le fr.Lucas atteignit un portail : une patrouille s’approcha et le frappa avec la crosse d’un fusil : on lui ordonna d’avancer. Il marchait, les mains jointes sur la poitrine. A un moment donné, on lui tira par derrière. Blessé, il continua quelques mètres et s’effondra au pied d’un arbre, en face d’une clinique.

Quand un véhicule de la Croix-Rouge vint le ramasser, vers 20 heures, il avait la tête tournée vers le monastère.

Josep Tristany Pujol - fr. Lluc de Saint-Joseph, fut ainsi martyrisé pour sa foi et son sacerdoce, le 20 juillet 1936.

Il a été béatifié en 2007.

 

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

 

Antonio Fernández Camacho

1892-1936


 

 

Antonio était né le 24 octobre 1892 à Lucena (Cordoue, Espagne), fils unique de parents pauvres et chrétiens.

Orphelin de père, il vint à Séville avec sa mère en 1901.

Avec l’appui d’un prêtre plein de zèle, il put entrer à l’Ecole Salésienne de la Sainte Trinité, où il voulut ensuite entrer comme novice, tandis que sa mère entra chez les Dominicaines.

Il fit la profession en 1909 et ses études de philosophie à Séville.

Il étudia ensuite deux années à Cordoue et Écija, et revint à Séville pour enseigner.

Après ses études de théologie, il fut ordonné prêtre en 1917. Il célébra sa première Messe chez les Dominicaines où se trouvait sa chère maman et dont il ne voulut jamais se séparer.

Il ne quitta pratiquement jamais Séville, sauf quelques années qu’il passa à Utrera, Ronda et Alcalá de Guadaíra, comme catéchiste, enseignant et conseiller à l’école. Lui qui était le moins porté à l’étude, sut communiquer aux élèves l’enthousiasme de l’étude. 

Don Antonio resta toujours l’enfant innocent qu’il avait été. Il animait une association de saint Louis de Gonzague, organisait des jeux et des pièces de théâtre ; comme prêtre, il était un prédicateur excellent.

Au soir du dimanche 19 juillet 1936, alors que les révolutionnaires avaient réussi à mettre le feu à la charpente de la maison, les pères salésiens sortirent pour aller se mettre à l’abri chez des amis.

Don Antonio, vêtu en paysan, sortit, accompagné d’un jeune élève. Il alla passer la nuit chez d’anciens élèves. Le lendemain, il célébra la Messe à huit heures, en la chapelle de l’Enfant-Jésus de Prague. Après le petit-déjeuner, il fit encore une visite à des amis, à sa vieille maman, et voulait revenir au collège de la Sainte-Trinité, qu’il aperçut en flammes.

Une barricade l’arrêta. On lui demanda ses papiers, qu’il avait oubliés. Un milicien alors le reconnut, et lui tira trois ou quatre coups de pistolet au côté. Don Antonio demanda : Portez-moi aux urgences, que je meurs.

Le jeune qui l’accompagnait courut prévenir les autres Religieux de la maison. On eut juste le temps de porter le blessé un peu plus loin, tout tordu de douleur. On lui écarta la chemise et, en voyant le crucifix et le scapulaire, un milicien cria à un autre : Tu te rends compte ? un fasciste ! Et ils lui tirèrent à bout portant. Don Antonio était tout en sang.

On ne retrouva pas son corps. Il se peut qu’il ait été brûlé dans les braises d’une proche église incendiée. Avant sa mort, il avait dit à ses amis : Quand je mourrai, célébrez beaucoup de messes pour mon âme, mais ne vous préoccupez pas de savoir où iront mes restes mortels.

Don Antonio Fernández Camacho reçut la palme du martyre à Séville, le 20 juillet 1936 et fut béatifié en 2007.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Francisca Aldea Araujo

1881-1936

 

Née le 17 décembre 1881 à Somolinos (Guadalajara), de Pablo et Narcisa, Francisca connut l’épreuve de perdre son père à neuf ans, et sa mère deux ans après.

Orpheline avec sa petite sœur Damiana, ces deux petites filles furent accueillies dans le collège Sainte-Suzanne de Madrid, tenu par des Religieuses de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus.

Quand elle entra au noviciat de cette même congrégation, la maîtresse des novices était Rita Dolores Pujalte, qui serait plus tard martyrisée avec elle.

Pour l’heure, en 1903, Francisca fit la première profession, et la solennelle en 1910, avec le nom de Francisca du Cœur de Jésus.

Munie de son diplôme de Maîtresse, obtenu à l’Ecole Normale de Tolède, elle enseigna à Madrid et à Quintana de Soba (Santander), mais fut aussi supérieure locale, conseillère, secrétaire et économe.

Pleine d’attentions, elle soigna tout particulièrement la Mère Rita, aveugle et diabétique et qui devait garder le lit. Les deux avaient en commun leur dévotion au Sacré-Cœur, envers l’Eucharistie et la Très Sainte Vierge.

Au moment de la Révolution de 1936, il pouvait y avoir dans le collège de Sainte-Susanne une quarantaine de religieuses et le double d’élèves entre cinq et dix-sept ans.

Quand les révolutionnaires commencèrent de tirer, des voisins les supplièrent d’arrêter, à cause des petites filles. Ils firent sortir tout le monde, et les voisins tentèrent d’héberger le plus possible d’élèves et de Religieuses, en attendant d’autres solutions.

Il ne restait plus à l’entrée que les deux Religieuses : Rita, aveugle et diabétique, et Francisca, qui l’assistait. Elles étaient allées prier une dernière fois à la chapelle, bien conscientes de ce qui allait se passer.

Dans un premier temps, les miliciens firent semblant de les conduire toutes deux «pour les protéger» dans un appartement proche, au sixième étage (!). Mais peu après, ils revinrent chercher les Religieuses, les firent redescendre dans la rue où les attendait une camionette ; les Religieuses grimpèrent là-dedans et furent conduites à la place «de Toros», mais les miliciens n’osèrent pas leur faire de mal devant tout le monde, et se dirigèrent hors de Madrid, au village de Canillejas.

Là, il fallut descendre «pour un contrôle» ; on fit encore marcher les pauvres Religieuses ; parvenues à la carrière de Barajas, elles furent assassinées de neuf coups de fusil, dont certains à la tête.

C’était le 20 juillet 1936.

 

La Mère Francisca, avec la Mère Rita, furent béatifiées en 1998.

 
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