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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Vicenta Jordá Martí

1899-1936

 

Vicenta était née le 6 mars 1899 à Zorita (Castellón, Espagne).

Elle entra chez les Sœurs Minimes de Barcelone, et prit le nom de María de Jésus.

C’était une âme privilégiée, qui aimait le silence et le recueillement ; elle vécut vraiment en odeur de sainteté.

 

Elle reçut la palme du martyre à Sant Genís dels Agudells, Horta (Barcelone), le 23 juillet 1936, et a été béatifiée en 2013.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Dolors Vilaseca Gallego

1871-1936

 

Dolors était née le 19 juin 1871 à Piera (Barcelone, Espagne).

Elle entra chez les Sœurs Minimes de Barcelone, et prit le nom de María de l’Assomption.

Elle fit la profession solennelle en 1893.

Sa douceur la faisait remarquer tout spécialement.

C’est à Sant Genís dels Agudells, Horta (Barcelone), qu’elle reçut la palme du martyre, le 23 juillet 1936.

 

Elle a été béatifiée en 2013.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Ramona Ors Torrents

1862-1936

 

Ramona (Raymonde) était née le 28 octobre 1862 à Centelles (Barcelone, Espagne).

Elle entra à vingt-deux ans chez les Sœurs Minimes de Barcelone, et prit le nom de Marguerite Alacoque de Saint-Raymond.

Elle fit la profession solennelle en 1887.

On disait qu’elle avait toutes les vertus, obéissante, humble, serviable ; elle lisait assidûment l’Ecriture Sainte.

C’est à Sant Genís dels Agudells, Horta (Barcelone), qu’elle reçut la palme du martyre, le 23 juillet 1936.

 

Elle a été béatifiée en 2013.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Josefa Pilar García Solanas

1871-1936

 

Josefa était née le 8 mars 1871 (ou 1872) à Aniñón (Saragosse, Espagne).

Elle entra à vingt-sept ans chez les Sœurs Minimes de Barcelone, et prit le nom de María Montserrat.

Elle fit la profession solennelle en 1899.

Supérieure du couvent, elle fit tout pour sauver la vie des Sœurs, même au prix de la sienne.

C’est à Sant Genís dels Agudells, Horta (Barcelone), qu’elle reçut la palme du martyre, le 23 juillet 1936.

 

Elle a été béatifiée en 2013.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Wojciech Gondek

1909-1942

 

Wojciech (Adalbert) était né le 6 avril 1909 à Słona (Małopolskie, Pologne) de parents chrétiens, Jan et Julia.

Après les études au Lycée d'état, il entra au noviciat des Frères Mineurs Franciscains à Wieliczka, et émit les vœux en 1929.

Il fit des études de philosophie et de théologie au Grand séminaire de Przemyśl dès 1931, où il obtint d'excellents résultats : il était noté eminenter, valde bene.

Avec et malgré ces excellentes appréciations, il resta un religieux modeste et pieux.

Avant l'ordination sacerdotale, il fit la profession solennelle à Przemyśl et prit le nom de Krystyn (Christian) en 1933 et reçut le sacerdoce en 1936.

Le 26 août 1940 commença le chemin de croix de Krystyn. Il fut arrêté à Włocławek, conduit à Szczegliniek, puis Sachsenhausen, pour finir à Dachau, où il reçut le numéro 22779.

Dans ce camp, il mourut d'épuisement et de faim, à la suite d'une grave diarrhée avec hémorragie.

C'était le 23 juillet 1942.

Il fut béatifié en 1999.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Emilio Arce Díez

1908-1936

 

Il était né à San Martín de Ubierna (Burgos) le 31 octobre 1908, et reçut le Baptême deux jours plus tard, le lundi 2 novembre.

Il entra dans la Congrégation des Pères salésiens et fit la profession à Carabanchel Alto (Madrid) en 1926.

Il travailla dans les collèges de Sarriá, Astudillo et La Coruña, de nouveau à Astudillo entre 1931 et 1933, de nouveau à Carabanchel Alto, enfin à Madrid-Astocha comme chef-tailleur.

Le 23 juillet 1936, il fut une première fois arrêté, avec deux prêtres salésiens. D’abord remis en liberté, il fut arrêté de nouveau le même jour, conduit à la Casa del Campo pour être fusillé. Juste avant d'être exécuté, il demanda à parler, et put dire par trois fois : Vive le Christ Roi, avant de tomber sous les balles. Il avait vingt-huit ans.

Le lendemain, on retrouva son corps, qui fut parfaitement reconnu grâce à une photographie qu'on avait de lui.

Il fut béatifié en 2007.


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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Micaela Rullán Ribot

1903-1936

 

Née le 24 novembre 1903 à Petra (Mayorque), Micaela (ou Miquela, Michèle) reçut le Baptême le jour suivant.

Toute petite, elle fut envoyée par sa famille chez les Sœurs Franciscaines de la Miséricorde (fondées une cinquantaine d’années plus tôt)., ce qui l’habitua à préférer s’occuper des plus petits.

Après quelques années passées à Valencia, la famille revint à Mayorque. Micaela fréquentait assidûment les Franciscaines, collaborant pour la catéchèse, la confection de vêtements pour les pauvres. 

Même si on lui parlait d’entrer dans quelque autre congrégation, elle avait décidément opté pour l’esprit franciscain, pour l’humilité et la simplicité de cette congrégation, où elle entra finalement à Pina, en 1928 et fit la profession en 1929, prenant le nom de Micaela du Saint-Sacrement.

En 1935, elle gagna la petite communauté proche de Barcelone, située au sanctuaire du Coll. Cette communauté vivait des aumônes qu’elle recevait.

Le 20 juillet, vers trois heures de l’après-midi, commença le calvaire des Religieuses. 

Quelques anarchistes se présentèrent qui, après quelques questions générales, arrêtèrent les deux Sœurs Catalina et Micaela, et les emmenèrent au comité de la FAI (Fédération Anarchiste Ibérique), où ils les tinrent prisonnières pendant trois jours, les torturant de toutes les façons, sans respect aucun de leurs personnes et de leur état religieux.

Après le martyre des Religieux du Coll (voir notice de Simó Reynés Solivellas), les anarchistes emmenèrent le frère Pau, deux autres Religieuses avec Catalina et Micaela, et les fusillèrent tous au tournant de la Rabassada, sur la route du Tibidabo.

Micaela mourut sur le champ, au soir du 23 juillet 1936, dans sa trente-troisième année.

Elle fut béatifiée en 2007.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Catalina Caldés y Socías

1899-1936

 

Née le 9 juillet 1899 à Sa Pobla (Mayorque), Catalina (Catherine) était le deuxième des quatre enfants des parents très chrétiens qu’étaient Miquel Caldés et Catalina Socías. Elle reçut le Baptême le jour-même de sa naissance et la Confirmation quelques mois plus tard.

Après avoir fréquenté le collège des Sœurs Franciscaines de la Miséricorde (fondées une cinquantaine d’années plus tôt), elle voulut entrer chez ces Religieuses, à Pina, en 1921 et fit la profession en 1922, prenant le nom de Catalina du Carmel.

Elle fut successivement à Lloseta (Mayorque), où elle s’occupa des petits enfants, puis en d’autres lieux et aussi à Ciutadella (Minorque), avant de gagner la petite communauté proche de Barcelone, située au sanctuaire du Coll : là, elle soignait les malades et s’occupait des petits enfants.

Cette communauté vivait des aumônes qu’elle recevait.

Sœur Catalina allait soigner un malade, quand elle entendit les menaces et les cris des révolutionnaires. On lui conseillait de partir de là, mais elle préféra rejoindre ses Consœurs. A ce moment-là, elle avait pris des vêtements civils.

Le 20 juillet, vers trois heures de l’après-midi, commença le calvaire des Religieuses. 

Quelques anarchistes se présentèrent qui, après quelques questions générales, arrêtèrent les deux Sœurs Catalina et Micaela, et les emmenèrent au comité de la FAI (Fédération Anarchiste Ibérique), où ils les tinrent prisonnières pendant trois jours, les torturant de toutes les façons, sans respect aucun de leurs personnes et de leur état religieux.

Après le martyre des Religieux du Coll (voir notice de Simó Reynés Solivellas), les anarchistes emmenèrent le frère Pau, deux autres Religieuses avec Catalina et Micaela, et les fusillèrent tous au tournant de la Rabassada, sur la route du Tibidabo.

Catalina ne mourut pas sur le coup ; gravement blessée, elle se traîna jusqu’à la porte d’une famille qu’elle connaissait, implorant un verre d’eau. Les occupants de la maison lui donnèrent un verre de lait, et la firent asseoir dans le jardin, mais sans la faire entrer dans la maison, par crainte de représailles.

Un des membres de la famille, qui avait un parent milicien, lui demanda d’accompagner cette malheureuse Religieuse à l’hôpital. Le milicien vint en effet, mais pas seul, et en chemin d’autres miliciens abattirent Catalina, sur la route de la Vall de Hebrón. Catalina avait trente-sept ans.

Ce martyre eu lieu au soir du 23 juillet 1936.

Catalina fut béatifiée en 2007.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Prudéncia Canyelles Ginestá

1884-1936

 

Prudéncia était née le 5 août 1884 à Sant Celoni (Barcelone), baptisée le 10 août suivant.

Elle se maria en 1927. On disait d’elle qu’elle avait un caractère explosif, doublé d’un naturel extrêmement charitable.

Elle appartint aux Conférences Saint-Vincent-de-Paul, ainsi qu’à la Confraternité des Dames  Visiteuses, qui allaient passer un peu de leur temps avec les malades chez eux. Prudéncia n’hésitait pas à demander l’aumône pour eux.

Avec sa sœur aînée María, elle allait faire du catéchisme dans des quartiers déravorisés de Barcelone.

Elle eut un premier projet de mariage avec un jeune homme qui dut renoncer à cette union, pour s’occuper de ses deux jeunes sœurs malades mentales. Prudéncia alors épousa Ezequiel Aguadé Soler, un malade tuberculeux, qu’elle épousa pour s’en occuper, plus que pour fonder avec lui un foyer chrétien, et qu’elle amena à une foi profonde, alors qu’il n’était pas particulièrement porté à la religion. C’est dans ces circonstances qu’elle put se lier davantage aux Religieux du Coll, qui portèrent l’Eucharistie et le Sacrement des Malades à son époux avant sa mort.

Après la mort de son mari, Prudéncia continua ses activités avec grande intensité.

Elle entendit dire que les Religieux du Coll s’étaient réfugiés dans une boutique près du Sanctuaire, et voulut leur offrir plutôt son propre domicile, la Tour Alzina, où ils s’établirent avec reconnaissance au soir du 21 juillet 1936.

On pourrait prétendre que cette proposition de Prudéncia était une sainte imprudence, mais il faut admettre que c’était d’abord un acte de courage héroïque, qui pouvait et devait lui coûter la vie.

Le 23 à midi, les miliciens enregistrèrent une tour voisine, cherchant les Religieux, puis ils se présentèrent à la Tour Alzina. A ce moment-là, se trouvait avec Prudéncia une amie, Teresa, qui voulut ouvrir quand ils frappèrent, mais Prudéncia voulut ouvrir elle-même la porte. Interrogée, elle reconnut qu’elle hébergeait les trois Religieux.

Après avoir abattu trois Religieux (voir la notice de Simó Reynés), ils emmenèrent le frère Pau au quartier de la Milice.

Les miliciens laissèrent là les deux femmes, en les menaçant méchamment si elles s’avisaient d’aller raconter quelque chose. Elles remontèrent à l’étage et mirent du temps à reprendre leurs esprits après ce carnage. Vers le soir, elles redescendirent et virent le pauvre frère Francesc qui vivait encore ; elles lui demandèrent s’il souffrait beaucoup, mais n’eurent pas le temps d’entendre sa réponse : les miliciens revenaient.

Ils arrêtèrent Prudéncia pour l’interroger. L’entendant dire que le frère Francesc vivait encore, ils lui tirèrent à nouveau à bout portant dans la tête. Puis, pointant le révolver sur la poitrine, ils obligèrent Teresa à leur faire visiter toute la maison en détail, et ils détruisirent tous les objets religieux qu’ils trouvèrent.

Quand arriva l’ambulance qui devait relever les Religieux abattus, ils partirent vite avec Prudéncia, laissant là Teresa, qu’ils épargnèrent pour la raison qu’étant une ouvrière, elle était liée aux syndicats. C’est grâce à elle qu’on connut tous ces détails.

Quant à Prudéncia, elle fut détenue jusqu’au soir, et emmenée avec quatre autres religieuses et le frère Pau Noguera au fameux tournant de Rabassada sur la route du Tibidabo, et là ils les fusillèrent tous, Prudéncia et le frère Pau d’un côté, les quatre autres Religieuses de l’autre.

Le corps de Prudéncia, enseveli dans une fosse commune, n’a pas pu être identifié plus tard.

Ce martyre eu lieu au soir du 23 juillet 1936.

Prudéncia fut béatifiée en 2007, en même temps que les Religieux du Coll et les Religieuses, avec lesquels elle fut martyrisée.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Pau Noguera Trías

1916-1936

 

Pau (Paul) était né à Sóller (Majorque) le 24 novembre 1916, aîné des sept enfants de Damiá et Francesca. Il fut baptisé le lendemain, confirmé l’année suivante.

Tous les jeux de Pau étaient liés au culte ; il fut enfant de chœur pendant quelques années. Désireux de se consacrer, il n’était cependant pas fait pour des études approfondies : il décida d’être Frère coadjuteur, dans la Congrégation des Missionnaires des Sacrés-Cœurs.

Il y fut admis en 1931, au couvent de Sóller, comme interne, aidant à droite et à gauche et conquérant l’estime unanime.

Il fut admis sans difficulté au noviciat, au couvent de Randa et fit la profession en 1934.

Il fut alors destiné au sanctuaire marial du Coll, une des premières communautés de Barcelone qui allait payer si cher lors de la révolution de 1936, où il arriva le 3 mai 1934.

C’était un frère plein de simplicité, lumineux, sans ambition.

Pau fut prit et conduit dans la Tour Blanche, où se trouvait le comité des miliciens. Il fut emmené avec Prudéncia Canyelles et quatre autres Religieuses sur la route du Tibidabo ;  au fameux virage appelé Rabassada, il fut abattu avec elles. 

C’était au soir du 23 juillet 1936, après plusieurs heures de tortures ; Pau avait les mains attachées derrière le dos, il tenait les yeux baissés, sans proférer une seule parole.

Il fut béatifié en 2007.

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