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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 23:00

Agrícola Rodríguez García de los Huertos

1896-1936

 

Né le 18 mars 1896 à Consuegra (Tolède, Espagne), Agrícola reçut le Baptême quatre jours plus tard, et la Confirmation en 1903, selon la coutume.

Précoce, il quitta ses parents et ses sœurs à sept ans, pour aller au collège de Burgos, tenu par les Frères Maristes.

A dix ans (1906), il entra au Petit séminaire de Burgos, et en 1908 au Grand séminaire Saint-Hildephonse de Tolède, d’abord pour y étudier la philosophie, puis la théologie.

En 1918, il fut ordonné prêtre puis, approfondissant sa culture, il reçut en 1921 le doctorat de théologie.

Dès son ordination, il reçut la mission de coadjuteur dans la paroisse de Villacañas, puis reçut la paroisse de Guadamur en 1925, pour passer à Mora en 1928 et finalement recouvrir la charge de vicaire économe.

De l’avis de tous, c’était un prêtre exemplaire en toutes choses, dans ses qualités humaines, dans ses activités pastorales. On le voyait chaque matin à six heures dans l’église, priant le Bréviaire, se préparant à la Messe, confessant jusqu’à neuf heures.

Lors d’une mission à Manzaneque, en septembre 1931, il prêcha pour la fête du Christ de la Foi. Il invita les fidèles à maintenir ferme leur foi catholique, malgré les difficultés du moment (car si la Guerre civile ne devait éclater qu’en 1936, l’ambiance était déjà très anti-cléricale au début des années trente). 

Cette homélie lui valut d’être dénoncé par deux musiciens de l’harmonie de Mora, qui se trouvaient là pour la fête de Manzaneque. Le prêtre fut conduit en prison sous l’accusation d’avoir prêché contre la République, et resta enfermé pendant trois mois. Dès sa libération, il reprit ses activités pastorales, mais il était catalogué, et il savait à quoi s’attendre.

L’occasion se présenta lors de la Guerre civile de 1936. 

Dès le 21 juillet, des révolutionnaires vinrent le trouver à l’église. Il était seize heures ; le curé était à la sacristie et leur ouvrit la porte, les priant de respecter les dames et le petit enfant qui s’y trouvaient. 

Ils lui répondirent : C’est seulement pour toi qu’on vient ; avance !. Ils le tirèrent violemment dans la rue, le firent marcher quelques mètres sur le trottoir et lui tirèrent à bout portant. 

Un témoin le fit tomber face contre terre ; il avait une plaie sur la droite de l’épaule. Ses lunettes tombèrent sur le trottoir. Une fille de quinze ans lui donna le coup de grâce.

Don Rodríguez García fut ainsi martyrisé le 21 juillet 1936. Il avait quarante ans. C’était le premier martyr de l’Eglise de Tolède, un diocèse qui perdit dans cette persédution 60% de son clergé.

Ce prêtre a été béatifié en 2007.

 

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 23:00

Gabriel Pergaud

1752-1794

 

Il naquit le 29 octobre 1752 à Saint-Priest-la-Plaine (Creuse).

Il entra dans la Congrégation de France des Chanoines Réguliers.

Arrêté comme prêtre réfractaire, pour son refus de prêter le serment constitutionnel, il fut conduit avec quelques centaines d'autres prêtres et religieux à bord du navire négrier Deux Associés, qui devait partir pour la Guyane, mais qui resta dans le port de la Rochelle, où la plupart des prisonniers moururent d'épuisement, de mauvais traitements, de maladies.

L'abbé Jacques Lombardie mourut le 21 juillet 1794, et fut béatifié en 1995.

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 23:00

Ruose Wang Yumei

1832-1900

 

Ruose Wang Yumei (Josephus), né vers 1832 à Weixian (Hebei), martyrisé le 21 juillet à Daning (Weixian, Hebei).

 

Il a été béatifié en 1946 et canonisé en 2000.

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 23:00

Daniel, prophète

7e-6e siècles avant Jésus-Christ

 

Quelques indices historiques émergent du Livre de Daniel.

Il devait descendre d’une famille noble de Juda : l’historien Josèphe et saint Jérôme le disent prince royal.

Son nom, Dânî-êl, signifie Jugement de Dieu, ou Mon juge est Dieu.

Après la bataille de Karkémisch (605), Daniel est déporté avec les habitants de Jérusalem à Babylone.

Il est élevé pendant trois ans avec trois autres jeunes à la cour de Babylone, où il apprend la langue des Chaldéens et reçoit le nom chaldéen de Baltassar.

Divinement inspiré, il explique au roi un songe mystérieux d’une statue colossale abattue par une petite pierre.

On connaît mieux l’épisode de Daniel et ses amis dans la fosse aux lions, d'où ils ressortent indemnes, de même que l’épisode de la fournaise ardente, d'où ils ressortent sans même conserver la moindre odeur de feu. Le Cantique des trois Enfants dans la fournaise est repris dans le Bréviaire le dimanche matin et aux jours de fête.

L’écrit de Daniel aurait été écrit fort tardivement, d’après les spécialistes, reprenant des récits antérieurs retenus par la tradition orale.

On ne parle pas de la mort de Daniel, encore moins d’un dies natalis. Le Prophète était mentionné au 21 juillet dans l’ancien Martyrologe, et n’a pas été retenu dans le récent.

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 23:00

Alberico Crescitelli

1863-1900

 

Quatrième d’une famille très chrétienne de onze enfants, Alberico naquit le 30 juin 1863 à Altavilla Irpina (Avellino, non loin de Naples, Italie).

Son père le chargea tout jeune encore de contrôler des propriétés agricoles, ce qui lui donna une réelle compétence dans la matière et une heureuse disposition pour les sciences naturelles, mais l’empêcha de fréquenter assidûment l’école.

Pour y remédier, le papa le confia au curé, qui entreprit de bien former le jeune garçon, en même temps qu’il le guidait dans les voies de Dieu. Peu à peu, Alberico sentit en lui la vocation au sacerdoce et au zèle missionnaire.

Il entre au Séminaire Pontifical romain des Saints Pierre et Paul, l’actuel Institut Pontifical pour les Missions Étrangères (PIME). Il y reste sept années, obtenant avec succès les grades académiques.

Il est ordonné prêtre en 1887 et passe quelque temps dans son pays.

On lui propose alors d’enseigner à Naples, dans le Collège Chinois fondé un siècle auparavant par Matteo Ripa, mais Alberico n’y voit pas là sa vraie vocation.

Il devait partir en septembre pour Rome et rejoindre sa destination de missionnaire, mais une terrible épidémie de choléra frappa  Altavilla, dont la moitié de la population mourut, tandis que le reste de la population fuyait dans les environs. Il restait à Altavilla quelques bonnes volontés, dont Alberico, pour assister les malades et ensevelir les morts. Son dévouement fut salué par le Ministre de l’Intérieur, qui lui remit la médaille de bronze du Mérite, en 1889.

Finalement, Alberico quitte son pays et sa famille et rejoint Rome d’où, après quelques mois de préparation et ayant reçu la bénédiction du pape Léon XIII, il part pour Gênes, Nice et Marseille. C’est enfin l’embarquement : après un mois de navigation, Alberico (et son Confrère Vincenzo Colli) arrivent à Shanghai en mai 1889.

Après environ trois mois et quelque deux mille kilomètres de voyage en barque, les deux prêtres arrivent à Siaochai, où se trouve une ancienne communauté chrétienne, fondée par le missionnaire jésuite Étienne Lefèvre, martyr.

Il fallait s’habituer aux coutumes chinoises, à l’habillement, à la langue surtout, qui fut rébarbative à Alberico. Il décrivait tout cela dans son abondante correspondance avec sa chère maman.

Alberico fut chargé des régions de Mienhsien, Loioyang e Ningkiang, les plus éloignées. Il y mit toute son ardeur, convertissant, baptisant, détruisant le paganisme.

Mettant à profit ses compétences agricoles, il chercha à créer des coopératives, pour rapprocher les paysans et les chrétiens trop dispersés. 

En 1898, des pluies torrentielles ruinèrent les récoltes ; il y eut des restrictions alimentaires. Le Père Alberico fit tout ce qu’il put pour obtenir que les chrétiens eussent les mêmes rations que les autres, d’autant plus qu’il s’occupait de plusieurs centaines d’orphelins. Ce fut là un des débuts de l’aversion des païens envers lui, car ils l’accusaient de les priver de nourriture au profit de ses propres œuvres.

Des événements politiques agitèrent la Chine. L’empereur fut sauvé grâce aux Nations occidentales, mais le sentiment anti-occidental se répandit et particulièrement à l’encontre des missionnaires, qui furent persécutés : églises détruites, exécutions de missionnaires et de fidèles chinois chrétiens. Même l’empereur émit un décret contre eux, qui en démentait deux autres favorables.

C’est dans ces circonstances houleuses que surgit la fameuse agitation des Boxers, décidés à éliminer toute présence étrangère du sol chinois. Quand le décret impérial interdisant les missionnaires fut publié, les Boxers se déchaînèrent. Un protocole de paix fut signé en septembre 1901 après l’intervention des Puissances alliées. Mais ce n’était pas la paix assurée.

Le Père Alberico avait reçu le conseil de changer de région pour être un peu plus protégé et se rendit au marché de Tsin-kan-ping, où il devait passer le bureau de la douane.

Le douanier le reconnut, et feignit de vouloir le protéger en le mettant au fond du bureau. A onze heures du soir, la population encerclait le bureau et le douanier, simulant un sentiment de profond regret, déclara au missionnaire que sa seule voie de salut était de fuir par la porte arrière, qu’il ouvrit et referma derrière Alberico. D’après la loi, personne n’avait le droit de violer le bureau de la douane, de sorte que le père Alberico y était en sûreté ; mais dès qu’il fut dehors, la populace lui fondit dessus.

Il fut frappé au front, et la peau lui retombait sur les yeux ; on lui arracha presque un bras ; on le frappa au nez et aux lèvres ; puis on se déchaîna contre lui à coups de bâtons et de couteaux. On l’attacha à un pieux comme on le fait pour transporter une bête portée sur les épaules. Sur la place du marché, on lui brûla la barbe et les moustaches. Malgré l’intervention un peu timide d’un mandarin qui voulait au moins apporter une civière pour le transporter, les meneurs de l’agitation lièrent les chevilles du père Alberico et le traînèrent, mourant, près du fleuve, où ils essayèrent de le décapiter et, n’y réussissant pas, se servirent d’une grande lame comme d’une scie pour l’achever, à deux. Puis on mit son corps en morceaux, qu’on jeta dans le fleuve.

Ainsi mourut martyr le père Alberico Crescitelli, le 21 juillet 1900 à Yentsepien. Il avait passé douze années au service matériel et spirituel des populations.

 

Béatifié en 1951, il a été canonisé parmi les cent-vingt Martyrs de Chine et du Tonkin en 2000. Ces Martyrs sont fêtés ensemble le 9 juillet, et sont commémorés séparément chacun à leur dies natalis.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

 Luigi Novarese

1914-1984

 

Luigi (Louis) naquit le 29 juillet 1914, juste avant la Première guerre mondiale, à Casale Monferrato, benjamin des neuf enfants de Giusto Carlo et Teresa Sassone. Le papa mourra peu après.

En 1923, l’enfant fit une chute qui lui occasionera une très grave forme de tuberculose osseuse, sans espoir de guérison (à l’époque). La maman voulut tout faire pour soigner son enfant : contre l’avis de ses aînés, elle vendit toutes ses propriétés pour lui assurer l’assistance nécessaire.

En 1930, il fallut hospitaliser Luigi. Plein de confiance en la Mère du Ciel, il s’adressa à Filippo Rinaldi (v. 5 décembre), successeur de Giovanni Bosco comme supérieur des Salésiens, lequel engagea tous les jeunes de l’œuvre salésienne à prier la Sainte Vierge, Marie Auxiliatrice, pour Luigi : en mai 1931 (le mois de Marie), Luigi sortit de l’hôpital, complètement guéri. Il avait dix-sept ans.

Luigi conçut alors le désir de donner sa vie au service des malades et voulut s’inscrire à la faculté de médecine. 

Mais le décès de sa maman (1935) le fit réfléchir davantage : il choisit la voie sacerdotale. Il fréquenta le séminaire de Casale Monferrato, puis le Capranica à Rome, et fut ordonné prêtre en 1938.

A partir de 1942, un certain Giovanni Battista Montini, substitut à la Secrétairerie d’Etat au Vatican (futur pape Paul VI), l’appela à travailler avec lui au Vatican ; il y restera jusqu’en 1970.

En 1943, il obtint le doctorat en Droit canonique ; en 1945, il fut avocat au Tribunal de la Rote.

La même année, il fonda la Ligue Sacerdotale Mariale, pour aider les prêtres malades ou en grande difficulté, suite à la guerre.

En 1947, il ouvrit le Centre Volontaires de la Souffrance, une association où les malades apprendraient à assumer leurs souffrances positivement, autrement qu’en ne songeant qu’à leur maladie et aux soins à recevoir.

En 1949, le pape lui permit d’organiser le Quart d’heure de sérénité, une courte émission de Radio-Vatican uniquement dédiée aux malades.

En 1950, il lança son œuvre la plus importante : les Ouvriers Silencieux de la Croix, une association regroupant aussi bien des laïcs que des prêtres, engagés à illuminer les malades sur le sens chrétien de la souffrance, en les entourant d’amitié et en les aidant dans la reprise de leur activité professionnelle.  Un bulletin mensuel, L’Ancora (L’Ancre), favoriserait les échanges entre les membres et les malades.

En 1952 commencera la construction de la maison Cœur Immaculé de Marie (Re, Cusio Ossola), l’unique maison au monde de retraites pour les seuls malades. A partir de 1960, cette maison accueillit chaque année des milliers de malades pour des sessions d’exercices spirituels.

Toujours en 1952 se fonda une nouvelle association, les Frères et Sœurs des Malades, personnes en bonne santé qui s’engageaient dans l’apostolat des malades en partageant le même programme spirituel qu’eux et en les soutenant dans leurs besoins.

Le 7 octobre 1957, Mgr Novarese étonna la hiérarchie ecclésiastique en organisant le plus grand rassemblement de malades jamais réalisé jusque là, à l’intérieur du Saint-Siège, amenant sept mille malades dans la Cour du Belvédère pour une audience avec le pape Pie XII.

En 1962, le pape confia à Mgr Novarese l’organisation de l’assistance religieuse dans tous les hôpitaux d’Italie. Mgr Novarese chercha à réintégrer les handicapés en leur enseignant un métier adapté. Il créa des «laboratoires» : reliure, réparation d’appareils électrodomestiques, horticulture… Parfois, son travail se heurta à certains maires, qui lui objectaient que la présence de handicapés nuisait au tourisme… Mgr Novarese chercha à réintégrer les handicapés en leur enseignant un métier adapté. Il créa des «laboratoires» : reliure, réparation d’appareils électrodomestiques, horticulture…

En 1970, Mgr Novarese quitta le Vatican et, au sein de la Conférence Episcopale Italienne, s’occupa de la pastorale de la santé.

A partir de 1977, il ne s’occupa plus que de son œuvre proprement dite. Il fonda d’autres maisons à l’étranger, aux Etats-Unis, en Israël, en France, en Pologne, en Suisse, au Portugal.

Mgr Luigi Novarese mourut à Rocca Priora (Rome), où il se trouvait pour un temps de convalescence,  le 20 juillet 1984, quelques jours avant son soixante-dixième anniversaire.

Un miracle survenu en 2002 permit de le béatifier, en 2013.

Le miracle en question fut la guérison scientifiquement inexplicable d’une malade atteinte de pathologie périarthritique aiguë, avec calcification, rendant impossible l’usage du bras.

Luigi Novarese

1914-1984

 

Luigi (Louis) naquit le 29 juillet 1914, juste avant la Première guerre mondiale, à Casale Monferrato (Alessandria, Piémont, Italie), benjamin des neuf enfants de Giusto Carlo et Teresa Sassone. Le papa mourra peu après.

En 1923, l’enfant fit une chute qui lui occasionera une très grave forme de tuberculose osseuse, sans espoir de guérison (à l’époque). La maman voulut tout faire pour soigner son enfant : contre l’avis de ses aînés, elle vendit toutes ses propriétés pour lui assurer l’assistance nécessaire.

En 1930, il fallut hospitaliser Luigi au sanatorium Santa Corona di Pietra Ligure. Plein de confiance en la Mère du Ciel, il s’adressa à Filippo Rinaldi, successeur de Giovanni Bosco comme supérieur des Salésiens (voir au 5 décembre), lequel engagea tous les jeunes de l’œuvre salésienne à prier la Sainte Vierge, Marie Auxiliatrice, pour Luigi : en mai 1931 (le mois de Marie), Luigi sortit de l’hôpital, complètement guéri. Il avait dix-sept ans.

Luigi conçut alors le désir de donner sa vie au service des malades et voulut s’inscrire à la faculté de médecine. Mais le décès de sa maman (1935) le fit réfléchir davantage : il choisit la voie sacerdotale. Il fréquenta le séminaire de Casale Monferrato, puis le Capranica à Rome, et fut ordonné prêtre en 1938.

A partir de 1942, un certain Giovanni Battista Montini, substitut à la Secrétairerie d’Etat au Vatican (futur pape Paul VI), l’appela à travailler avec lui au Vatican ; il y restera jusqu’en 1970.

En 1943, il obtint le doctorat en Droit canonique ; en 1945, il fut avocat au Tribunal de la Rote.

La même année, il fonda la Ligue Sacerdotale Mariale, pour aider les prêtres malades ou en grande difficulté, suite à la guerre.

En 1947, il ouvrit le Centre Volontaires de la Souffrance, une association où les malades apprendraient à assumer leurs souffrances positivement, autrement qu’en ne songeant qu’à leur maladie et aux soins à recevoir.

En 1949, le pape lui permit d’organiser le Quart d’heure de sérénité, une courte émission de Radio-Vatican uniquement dédiée aux malades.

En 1950, il lança son œuvre la plus importante : les Ouvriers Silencieux de la Croix, une association regroupant aussi bien des laïcs que des prêtres, engagés à illuminer les malades sur le sens chrétien de la souffrance, en les entourant d’amitié et en les aidant dans la reprise de leur activité professionnelle. Un bulletin mensuel, L’Ancora (L’Ancre), favoriserait les échanges entre les membres et les malades.

En 1952 commencera la construction de la Maison du Cœur Immaculé de Marie (Re, Verbano Cusio Ossola, Italie Nord), l’unique maison au monde de retraites pour les seuls malades. A partir de 1960, cette maison accueillit chaque année des milliers de malades pour des sessions d’exercices spirituels. 

Toujours en 1952 se fonda une nouvelle association, les Frères et Sœurs des Malades, personnes en bonne santé qui s’engageaient dans l’apostolat des malades en partageant le même programme spirituel qu’eux et en les soutenant dans leurs besoins.

Le 7 octobre 1957, Mgr Novarese étonna la hiérarchie ecclésiastique en organisant le plus grand rassemblement de malades jamais réalisé jusque là, à l’intérieur du Saint-Siège, amenant sept mille malades dans la Cour du Belvédère pour une audience avec le pape Pie XII. 

En 1962, le pape confia à Mgr Novarese l’organisation de l’assistance religieuse dans tous les hôpitaux d’Italie. Parfois, son travail se heurta à certains maires, qui lui objectaient que la présence de handicapés nuisait au tourisme… Mgr Novarese chercha à réintégrer les handicapés en leur enseignant un métier adapté. Il créa des «laboratoires» : reliure, réparation d’appareils électrodomestiques, horticulture…

En 1970, Mgr Novarese quitta le Vatican et, au sein de la Conférence Episcopale Italienne, s’occupa de la pastorale de la santé.

A partir de 1977, il ne s’occupa plus que de son œuvre proprement dite. Il fonda d’autres maisons à l’étranger, aux Etats-Unis, en Israël, en France, en Pologne, en Suisse, au Portugal.

Mgr Luigi Novarese mourut à Rocca Priora (Rome), où il se trouvait pour un temps de convalescence, le 20 juillet 1984, quelques jours avant son soixante-dixième anniversaire.

Un miracle survenu en 2002 permit de le béatifier, en 2013.

Le miracle en question fut la guérison scientifiquement inexplicable d’une malade atteinte de périarthrite aiguë, avec calcification, rendant impossible l’usage du bras.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Jacinto García Riesco

1894-1936

 

Jacinto était né le 28 août 1894 et fut baptisé le jour-même, à Calvillas (Somiedo, Asturies, Espagne). 

Selon la coutume d’alors, il fut confirmé en 1901.

En 1921, il fit profession comme frère coopérateur chez les Dominicains de Corias (Asturies), puis fut envoyé aux missions dans le Pérou (Urubamba, Quillabamba, Maldonado, Patiacolla). Il se trouvait à Lima entre 1927 et 1932.

La maladie l’obligea à interrompre ce fécond travail missionnaire et à revenir en Espagne.

En 1933, il fut à Salamanque, puis fut envoyé au couvent d’Atocha (Madrid).

C’était le type du bon frère : discret, silencieux, serviable ; comme portier et cuisinier, il ne manquait pas les occasions de montrer son esprit charitable soit au sein de la communauté, soit envers les pauvres..

Le 20 juillet 1936, quand le couvent fut attaqué, il fut arrêté, outragé, et martyrisé, tout près du couvent, en même temps que le prieur (Abraham-Luis Furones). 

En mourant, il pardonna à ses assassins.

Jacinto García Riesco fut béatifié en 2007.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Abraham Furones y Furones Arenas

1892-1936

 

Abraham était né le 8 octobre 1892 à Abraveses de Tera (Zamora, Espagne).

Il se trouve que le patriarche Abraham est nommé au 9 octobre dans le Martyrologe, et c’est pour cela que le petit garçon en porta le nom, car il fut baptisé le 9 octobre.

Il fréquenta l’école de Ferreruela de Tabarra ; sous la bonne guide de sa sœur dominicaine, il entra à l’école apostolique dominicaine de Las Caldas de Besaya (Santander), fit le noviciat à San José de Padrón (La Coruña), où il fit la première profession, sous le nom de Luis.

Après de difficiles études de philosophie à Corias (Asturies), la profession solennelle en 1914 et les études théologiques à Salamanque, il reçut le sacerdoce en 1917.

Il fut envoyé en mission en Amérique centrale (Guatemala, Nicaragua, Salvador, Costa Rica). Au Salvador, il fut supérieur du couvent Sainte Anne (1929-1931) puis à celui de Saint-Dominique (1931-1934). Au Costa-Rica il fit couronner Notre-Dame des Anges, patronne du pays.

En 1935, il revint en Espagne, espérant beaucoup retourner en Amérique, mais il fut élu prieur à Atocha (Madrid).

Le 20 juillet 1936, au moment de la guerre civile, il se trouva dans la rue avec un autre Père et un Frère, Jacinto García Riesco, qui fut abattu ; Abraham-Luis fut mortellement blessé et agonisa en pleine rue pendant plusieurs heures, parmi les insultes et les moqueries.

Il a été béatifié en 2007.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Joan Páfila Monllaó

1911-1936

 

Joan (Jean) était né le 19 août 1911 à Tortosa (Tarragona, Espagne).

A seize ans, il entra chez les Carmes de Palafrugell, dans l’intention de recevoir le sacerdoce. Mais par la suite, il choisit de rester Frère.

Il prit le nom religieux de Joan Josep de Jésus Crucifié et fit les deux années de noviciat à Tarragona.

Il fit la profession solennelle à Barcelone en 1930, où il fut un portier très accueillant, grâce à ses belles qualités de courtoisie, d’affabilité, de douceur.

Au soir du 20 juillet 1936, tandis que Barcelone n’était qu’un champ de bataille, il réussit à se glisser dehors par une porte de derrière, mais il fut reconnu : Encore un Frère qui s’échappe !

On le bouscula à coups de pieds et on l’abattit. Il tomba ainsi en Martyr de sa foi, ce même 20 juillet, un mois avant son vingt-cinquième anniversaire.

On trouvera d’autres détails sur cette douloureuse soirée dans la notice sur José Tristany Pujol.

Frère Joan Páfila fut béatifié en 2007.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Antoni Bosch Verdura

1889-1936

 

Antoni naquit le 6 septembre 1889 à Tarragona (Espagne). 

Au moment de sa profession, il prit le nom de Jordi (Georges) de Saint-Joseph.

En attente d’autres détails sur sa famille et son enfance, on pourra trouver les détails des événements des 19-20 juillet 1936 dans la notice de José Tristany Pujol.

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