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9 décembre 2018 7 09 /12 /décembre /2018 13:47

Pierre-Lucien Claverie

1938-1996

 

Né le 8 mai 1938 à Bab-el-Oued (Alger, Algérie), Pierre-Lucien Claverie était d’une famille catholique ; son père était un simple ouvrier.

Il fut actif dans le scoutisme et, après son baccalauréat, vint étudier à Grenoble.

En 1958, il entra chez les Pères Dominicains à Lille et étudia dans leur grand couvent du Saulchoir, en banlieue parisienne (et maintenant fermé).

En 1962 et 1963, sa mère et sa sœur, puis son père, quittèrent l’Algérie. Durant la même période, Pierre-Lucien accomplit son «service militaire», mais, refusant de porter les armes, il travailla dans le milieu de l’aumônerie.

Il reçut le sacerdoce en 1965.

De retour en Algérie, il apprit l’arabe et approfondit l’Islam. En Alger, il dirigea le Centre des Glycines, un institut destiné à initier à la culture islamique des Religieux vivant en Algérie, et aussi fréquenté par de nombreux étudiants algériens. Le père Claverie, quoique de nationalité française, se considérait pleinement algérien.

En 1981, il fut consacré évêque d’Oran. Mais on l’appelait aussi l’évêque des Musulmans, tant il connaissait si bien leur monde et savait dialoguer avec eux.

A partir de la guerre civile de 1992, l’Evêque se sentit de plus en plus menacé, mais refusa de quitter son diocèse. Après l’assassinat des moines de Tibhirine (mai 1996), il fut à son tour assassiné à la porte de son évêché, où il rentrait en compagnie de son chauffeur, un de ses fidèles amis, un jeune Musulman de vingt-et-un ans.

Mgr Claverie aurait été assassiné «parce qu’il en savait trop» sur la mort - officiellement non encore élucidée - des sept moines de Tibhirine.

Mgr Claverie reçut la palme du martyre en Oran (Algérie), le 1er août 1996, le dies natalis où il sera mentionné au Martyrologe.

Il fut béatifié en 2018.

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7 décembre 2018 5 07 /12 /décembre /2018 20:05

Rafael Román Donaire
1891-1936

Né le 28 août 1891 à Alhama de Almería et baptisé six jours plus tard, il imita son frère et entra au séminaire d’Almería.

Il fut ordonné prêtre en 1914.

Vicaire à la paroisse Saint-Jacques, il fut chargé aussi de celle de Saint-Antoine au moment de l’épidémie de grippe de 1918, et en devint curé en 1923. En 1926, il fut nommé Maître des cérémonies à la cathédrale et recouvra désormais beaucoup de missions à la curie épiscopale, au séminaire, et dans le diocèse. Quand les Jésuites furent expulsés, c’est lui qui fut chargé d’administrer le sanctuaire du Sacré-Cœur.

Il eut le grand souci de l’enfance et de la jeunesse. Il eut l’idée, pour attirer les jeunes, d’organiser des séances de cinéma dans la cathédrale même. Il fonda deux confraternités, l’une en l’honneur du Christ en son entrée triomphale à Jérusalem, l’autre en l’honneur de Notre-Dame de la Paix.

En 1936, on le dénonça et il fut arrêté comme prêtre. En prison, il fut torturé. Un autre prêtre qui fut son compagnon raconta que, tout en étant tous deux condamnés à transporter des pierres, il put se rapprocher de don Rafael et se confesser. A la fin, ce dernier lui confia : Quel dommage que je ne puisse pas me confesser moi aussi…

Avec le chanoine Antonio García Fernández, il fut martyrisé le 8 décembre 1936 à la prison El Ingenio d’Almería.

Béatifié en 2017, Rafael Román Donaire sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 8 décembre.

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7 décembre 2018 5 07 /12 /décembre /2018 20:05

Antonio García Fernández
1867-1936

Né le 22 octobre 1867 à Piñar (Grenade), Antonio fut baptisé huit jours plus tard.

Au terme de ses études au séminaire de Grenade, il fut ordonné prêtre en 1891. Il passa le doctorat en théologie.

On le nomma professeur au séminaire de Baeza, et chanoine de la cathédrale de Jaén. C’est là qu’il connut Pedro Poveda Castroverde, maintenant canonisé (v. 28 juillet).

En 1923, le roi le nomma chanoine de la cathédrale d’Almería ; entre autres missions, il reçut celle de s’occuper de la bénédiction du monument au Sacré-Cœur.

Ses voisins le connaissaient bien et l’aimaient. Quand se déchaîna la persécution de 1936, on chercha à le sauver, à le cacher ; il y eut même quelqu’un qui, profitant de sa position, tenta d’empêcher son arrestation. Malgré tous ces généreux efforts, le Chanoine fut arrêté et placé en différentes prisons. Finalement, dans la nuit de l’Immaculée Conception, 8 décembre 1936, en la prison El Ingenio d’Almería, il fut assassiné.

Béatifié en 2017, Antonio García Fernández sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 8 décembre.

 

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1 décembre 2018 6 01 /12 /décembre /2018 17:49

Pedro Pascual García Martín
1892-1936

Né le 6 juin 1892 à Monteagudo (Teruel), de Pedro Francisco et Jerónima, il fut baptisé dès le lendemain.

Entré dans la Congrégation des Lazaristes (Vincentiens), il fit les vœux en 1910 et fut ordonné prêtre en 1917.

Son premier travail apostolique fut à Alcorisa puis, en 1923, il fut envoyé en Inde à la mission de Cuttack, dont dépendaient les maisons de Surada, Jatny, Kurda Road. Là-bas, il parcourait les communautés chrétiennes pour conférer le sacrement de baptême et former des catéchistes.

Pour motifs de santé, il dut revenir en Espagne en 1933 et résida dans la maison de Madrid. Son occupation principale était la rédaction d’un dictionnaire à l’usage des prochains missionnaires en Inde.

Le 25 juillet 1936, il rendit visite à sa tante, des Filles de la Charité, qui était la Supérieure de l’hôpital Homéopathique et lui dit en partant : Si tu ne me vois pas d’ici quelques jours, c’est qu’ils m’ont abattu ou que je suis en prison.

Effectivement, après avoir trouvé refuge avec le père Morquillas dans la Pension Mexicaine, ils subirent un premier contrôle le 28 juillet en pleine nuit. Le 5 août, on les emmena au commissariat, le 6 à la Direction Générale de Sécurité, le 7 à la tristement célèbre prison San Antón.

Quand on lui demanda s’il était curé, il répondit : Je suis missionnaire.

Le 1er décembre 1936, à deux heures du matin, on vint le réveiller avec un coup de pied. Il salua un autre prisonnier en l’embrassant et monta dans un des camions qui partait à Paracuellos de Jarama (Madrid), où il fut fusillé avec beaucoup d’autres.

Béatifié en 2017, Pedro Pascual García Martín sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 1er décembre.

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29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 23:04

Francisco Morquillas Fernández
1889-1936

Né le 17 juin 1889 à Sarracín (Burgos), de Juan et Margarita, il fut baptisé trois jours plus tard.

Entré dans la Congrégation des Lazaristes (Vincentiens), il fit la profession en 1908 et fut ordonné prêtre en 1915.

Il fut à Andújar, Oviedo et Madrid à partir de 1929. Il était aumônier de l’hôpital des ouvriers et aidait dans son travail l’archiviste, le p.Paradela. C’était un homme toujours souriant, gentil avec tout le monde, calme et discret.

Le 21 juillet 1936, les miliciens s’emparèrent de l’hôpital, expulsant les Filles de la Charité. La chapelle se transforma en théâtre. Le p. Morquillas vint se réfugier dans l’autre maison de Madrid, puis dans une pension mexicaine. Il s’y trouvait aussi un père passioniste, Manuel Nogueiro Guitián, et un frère. Ils furent découverts et arrêtés ensemble. De cachot en cachot, ils aboutirent à la prison San Antón.

Le 30 novembre 1936 à six heures du matin, il y eut l’ «appel» des condamnés ; le p.Morquillas et le p.Nogueiro furent attachés ensemble et emmenés à Paracuellos de Jarama, aux environs de Madrid, où ils furent fusillés.

Béatifié en 2017, Francisco Morquillas Fernández sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 30 novembre.

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29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 23:04

Vicenç Queralt Lloret
1894-1936

Né le 17 novembre 1894 à Barcelone, de Miguel et Dolores, il fut baptisé le 25 novembre suivant.

Lui et ses trois frères furent accueillis comme orphelins par les Filles de la Charité, et c’est ainsi que Vicenç connut très tôt la famille lazariste.

Il fit le noviciat, puis la profession à Palma de Maiorca en 1913 et fut ordonné prêtre en 1919.

Il enseigna à Bellpuig non seulement aux jeunes de la Congrégation, mais aussi à ceux du pays dans une école du soir. Il passa ensuite à Palma ; en 1933, il fut à Barcelone. Il organisa l’association des Enfants de Marie et fonda une revue. Il y publia des textes et des compositions musicales.

Le 19 juillet 1936, comme cela arriva pour beaucoup d’autres maisons religieuses, tous les membres de la communauté furent expulsés ; le jour suivant, les miliciens mirent le feu à la maison et à l’église, comme à d’autres églises de Barcelone.

Le père Vincenç se réfugia chez des parents, changeant plusieurs fois pour échapper aux contrôles, mais il fut repéré et arrêté chez une bienfaitrice le 30 novembre 1936, et fusillé le soir même.

Béatifié en 2017, Vicenç Queralt Lloret sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 30 novembre.

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29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 23:03

Joaquín Zubillaga Echarri
1899-1936

Né le 31 janvier 1899 à Echeverri (Navarre), de Celestino et Josefa, il fut baptisé le lendemain, 1er février. Il avait une sœur, Benita, qui fut religieuse chez les Filles de la Charité.

Celle-ci, ainsi qu’une mission prêchée par un Lazariste dans le pays, furent à l’origine de la vocation de Joaquín. Il fit la profession à Madrid en 1922 comme frère convers.

Grand travailleur, il montra toujours un grand respect pour les prêtres, ainsi que pour les jeunes qui se destinaient au sacerdoce.

On l’envoya en diverses fondations : Cuenca, New York, Potters Bar, Londres, Pampelune, pour revenir à Madrid en 1935.

Il n’a pas été possible, et pour cause, de retrouver exactement la trace du Frère à Madrid depuis l’explosion de la révolution de juillet 1936 et de la persécution. On sait qu’en septembre, il se trouva dans l’auberge du Peine, avec un autre Frère, et qu’ils pouvaient sortir assez librement pour rencontrer un Confrère sur la place d’Orient. Mais la surveillance était rigide, et on les arrêta. De la prison Modelo, Joaquín fut conduit à celle de San Antón, d’où il fut à son tour «libéré», comme disaient les anarchistes, et conduit à Paracuellos de Jarama, au soir du 30 novembre 1936, pour y être fusillé.

Béatifié en 2017, Joaquín Zubillaga Echarri sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 30 novembre.

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28 novembre 2018 3 28 /11 /novembre /2018 01:00

Pedro Armendáriz Zabaleta
1877-1936

Né et baptisé le 29 avril 1877 à Iracheta (Navarre), Pedro était le fils de Santiago et Gregoria.

Il entra en 1900 dans la Congrégation des Lazaristes (Vincentiens) et fit la profession à Madrid en 1901 comme frère convers.

Les maisons où il vécut furent Madrid, Valdemoro, Cuenca ; Hortaleza à partir de 1929. 

Le Frère s’occupait de l’écurie, des vaches, du lait. Il se levait le matin une demi-heure plus tôt que les autres pour avoir le temps de traire. Progressivement, lui vinrent aux pieds et aux jambes des plaies, qu’il supporta avec grande patience.

Dès le 20 juillet 1936, il fut expulsé de la maison et transféré avec ses Confrères à la prison Modelo de Madrid, le soir du 22 juillet. Il y resta jusqu’au 16 novembre, jour où on le fit passer à un collège des Piaristes réquisitionné pour servir de prison ; il y resta jusqu’au 27 novembre. Ce soir-là, on appela un grand nombre de prisonniers pour, comme on disait, les mettre en liberté, c’est-à-dire pour les fusiller.

Le frère Pedro fut donc fusillé au petit matin du 28 novembre 1936 à Paracuellos de Jarama (environs de Madrid).

Béatifié en 2017, Pedro Armendáriz Zabaleta sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 28 novembre.

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 23:25

Pedro Armendáriz Zabaleta
1877-1936

Né et baptisé le 29 avril 1877 à Iracheta (Navarre), Pedro était le fils de Santiago et Gregoria.

Il entra en 1900 dans la Congrégation des Lazaristes (Vincentiens) et fit la profession à Madrid en 1901 comme frère convers.

Les maisons où il vécut furent Madrid, Valdemoro, Cuenca ; Hortaleza à partir de 1929. 

Le Frère s’occupait de l’écurie, des vaches, du lait. Il se levait le matin une demi-heure plus tôt que les autres pour avoir le temps de traire. Progressivement, lui vinrent aux pieds et aux jambes des plaies, qu’il supporta avec grande patience.

Dès le 20 juillet 1936, il fut expulsé de la maison et transféré avec ses Confrères à la prison Modelo de Madrid, le soir du 22 juillet. Il y resta jusqu’au 16 novembre, jour où on le fit passer à un collège des Piaristes réquisitionné pour servir de prison ; il y resta jusqu’au 27 novembre. Ce soir-là, on appela un grand nombre de prisonniers pour, comme on disait, les mettre en liberté, c’est-à-dire pour les fusiller.

Le frère Pedro fut donc fusillé au petit matin du 28 novembre 1936 à Paracuellos de Jarama (environs de Madrid).

Béatifié en 2017, Pedro Armendáriz Zabaleta sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 28 novembre.

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 21:05

Ciril Montaner Fabré
1873-1936

Né le 16 février 1873 à Vilanova i La Gertrú (Barcelone), il était le cinquième des sept enfants de Juan et Bernardina, trois garçons et quatre filles. Il fut baptisé le 23 février et confirmé en 1878.

Sa mère surtout lui prodigua sa première éducation chrétienne, puis l’école du village de La Secuita (Tarragona), où la famille s’installa bientôt ; il reçut la Première communion en 1884 et commença… à enseigner le catéchisme à ses camarades, à ceux du moins qui n’avaient pas l’habitude où la possibilité de fréquenter l’école. De retour à Vilanova i La Gertrú, il fréquenta l’école des Piaristes, passa le baccalauréat et entra au Grand séminaire de Barcelone, bénéficiant d’une bourse.

Ses études de philosophie au séminaire furent brillantes et il se mérita de nombreuses mentions Meritissimus ; peu à peu germa en lui le désir d’être plus largement missionnaire sans être enfermé dans une paroisse, et il se rapprocha des Clarétains ; il entra au noviciat de Cervera en 1895-1896. Bien sûr, il était plus âgé que les jeunes novices, mais il s’incorpora humblement dans les rangs et fit la profession en 1897.

Son enthousiasme était à son comble. Il fit remarquer que les initiales de son nom (CMF) correspondaient à celles de Cordis Mariæ Filius (Fils du Cœur de Marie). Il fit alors la théologie à Santo Domingo de la Calzada, où il fut en même temps responsable de le salle d’étude. Il reçut enfin l’ordination sacerdotale le 29 juin 1902 ; on pourra remarquer avec grand intérêt que, ce jour-là, l’évêque ordonna quarante-trois prêtres !

Le p.Ciril fut d’abord envoyé à Barbastro et, dès 1904, il fut envoyé aux missions de Guinée Espagnole, à Fernando Póo ; il devait y rester jusqu’en 1915, développant beaucoup d’activités au service de la population et ne ménageant pas ses forces. En 1911 seulement, il prit quelques «vacances» aux Canaries ; mais il ne put voir l’achèvement de la construction de la nouvelle cathédrale, car il dut revenir en Espagne : il était vraiment à bout de forces, mais récupéra vite à Barcelone.

Il continuait à suivre les missions, intervenant même auprès de la Reine pour des problèmes graves de le Guinée.

En 1916, il fut nommé supérieur de Calatayud, mais il était fatigué ; ses activités se réduisirent à des retraites et au confessionnal. Ensuite, il fut nommé supérieur en d’autres maisons : Gracia (Barcelone), Vic, Solsona, La Selva del Campo, de nouveau Gracia, jusqu’en 1936.

Le 18 juillet 1936, tandis que toute la communauté cherchait à se disperser et se réfugier chez des amis, le p.Ciril préféra conserver sa soutane et rester auprès des malades. Le 19, on l’arrêta et, après un court passage au commissariat, on le relâcha dans la rue. Le 20, il trouva refuge dans une famille d’amis, qui avaient déjà hébergés d’autres Religieux : le mari, Antonio Doménech, s’était converti de l’anarchisme et était maintenant un fervent chrétien. Le p.Ciril continua son travail sacerdotal, en consolant, en réconfortant, en confessant.

Jusqu’à la mi-novembre, il put célébrer la Messe, parfois même la chanter. Vers le 15, il offrit à Dieu et à Jésus-Sacrement sa vie, s’Il voulait bien l’accepter, pour l’Eglise et pour l’Espagne.

Le 25 novembre à trois heures du matin, de violents coups retentirent contre la porte. Comment les avait-on repérés ? Justement parce qu’ils avaient pris quelques précautions supplémentaires, cela sembla suspect et fut dénoncé au Comité. Le p.Ciril s’habilla rapidement, confia l’Euchariste à la maîtresse de maison - qui la cacha sous ses habits. Il y eut une perquisition en règle et les miliciens emmenèrent le Père et Antonio Doménech, annonçant : Juste quelques déclarations et ils reviennent.

On les emmena au centre Colón, où ils furent longement interrogés. Il était quatre heures du matin. Vers midi, le Père put revenir chercher son bréviaire, sous escorte ; la maîtrese de maison observa qu’il était très pâle et qu’il devait avoir beaucoup souffert. Et quand elle lui demanda où on l’emmenait, il leva les yeux au ciel, sans rien dire et remonta dans la voiture des miliciens. A dix-huit heures, on transféra le Père et Antonio à la prison San Elías - d’où l’on ne sortait jamais sinon pour être fusillé.

Le soir du 28 novembre 1936 (ou peut-être peu après minuit), on les fusilla tous deux au cimetière de Moncada.

Béatifié en 2017, Ciril Montaner Fabré sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 28 novembre.

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