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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 20:18

Andrés Navarro Sierra
1882-1936

Né et baptisé le 28 septembre 1882 à Tabernas (Almería), il était un des cinq enfants d’un humble cocher.

Intelligent, le garçon fut envoyé au séminaire d’Almería, mais en sortit deux ou trois ans après. Il travailla quelque temps avec son père et même, semble-t-il, eut une fiancée. Mais la vocation se refit sentir et il décida de lui-même de réintégrer le séminaire.

Il eut raison : ses études furent brillantes et il passa la licence de théologie à Grenade. Il fut ordonné prêtre en 1904.

Il exerça son ministère sacerdotal à Tabernas, Turre et Serón (1908), Bayarque (1909), Las Pocicas (1916), Senés (1919). Enfin, il fut chanoine de la cathédrale d’Almería.

On a conservé des souvenirs de son apostolat à Las Pocicas. Il y créa une chorale, montrant par là sa culture et son souci de rehausser les cérémonies. Mais aussi il organisa des processions, avec des chars tirés par les chevaux ; les autorités locales, voulant contrecarrer l’influence bénéfique que le Prêtre exerçait sur la population, allèrent jusqu’à enfermer les animaux dans l’église. Le Curé alla les délivrer ; mais le soir suivant, tandis qu’il était en train de souper, on lui tira deux balles ; il s’enfuit en courant chez une tante qui habitait par là. On le voit ici : les ennemis de Dieu et de son Eglise n’attendirent pas l’année 1936 pour se déchaîner contre Ses ministres.

Lors de la révolution marxiste de l’été 1936, don Andrés reçut des menaces, puis fut arrêté, parce qu’il continuait à porter la soutane.

Martyrisé le 23 octobre 1936 à Almería et béatifié en 2017, Andrés Navarro Sierra sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 23 octobre.

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 20:18

Agustín Nogal Tobar
1885-1936

Il naquit le 5 mai 1885 à Tardajos (Burgos), de Jerónimo et Inés.

En 1903, il entra dans la Congrégation des Lazaristes (Vincentiens). Le sérieux et la certitude qui se dégageaient de lui, convainquirent ses Supérieurs de l’envoyer encore novice à La Havane (Cuba), où il fit la profession en 1905.

Sacristain, peu bavard, patient avec les petits enfants de chœur, il fit du sanctuaire un endroit très apprécié des Pères et des fidèles. Puis il fit le même travail à Porto Rico, mais il avait là davantage de «temps libre», il s’occupa à s’initier tout seul au travail de menuisier-charpentier, de mécanicien, d’électricien, de chauffeur…

En 1931, il fut rappelé en Espagne pour reprendre l’administration de la maison des Filles de la Charité de Madrid ; c’est ainsi qu’il habita dans la maison de la rue Lope de Vega. A l’approche des événements graves de juillet 1936, il reçut le conseil de mettre en sûreté de l’argent, des objets précieux comme les calices et les ciboires ; mais une fois arrêté, interrogé, surmené par les miliciens, il aurait cédé en révélant ses cachettes.

Mais il se refusa absolument à révéler où était le chocolatier  et le boulanger de la communauté ; les miliciens le menacèrent, s’il ne les conduisait pas chez eux, de le conduire au Ciel directement.

Le Frère Nogal passa encore quelques jours à la maison de la rue s.Philippe Neri.

Il eut le même sort que les deux prêtres et les cinq frères de cette maison Lope de Vega (v. plus haut José María Fernández Sánchez).

Martyrisé le 23 octobre 1936 au cimetière de Vallecas (Madrid) et béatifié en 2017, Agustín Nogal Tobar sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 23 octobre.

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 17:03

Benito Paradela Novoa
1875-1936

Benito naquit le 22 octobre 1887 à Amoeiro (Orense) de Manuel et Camila, qui le firent baptiser le lendemain.

Brillant élèvre de la Congrégation des Lazaristes (Vincentiens) à Hortaleza et Madrid, il fit la profession en 1909 et fut ordonné prêtre en 1916.

D’abord envoyé à Limpias, il devint l’archiviste de la Congrégation à partir de 1922 et s’installa à Madrid, d’où il dirigea les Annales de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité. Ce fut un chercheur infatigable, un historien de premier ordre, auquel tous ses Confrères purent se référer pour trouver les informations nécessaires à leur apostolat. Discret et homme de peu de paroles, il était trop intelligent pour faire les choses à moitié : il sauva les archives et donna sa vie.

Devant la bourrasque révolutionnaire qui se faisait chaque jour plus pesante, il s’occupa de transférer personnellement tous les livres, les fichiers, les documents qu’il put, en différents endroits, dont la rue Felipe Neri, où il se réfugia lui-même. De là, il sortait quelque fois au collège Santa Isabel, rue Hortaleza, pour son ministère sacerdotal.

Découvert, il fut surveillé à vue, et longtemps torturé et interrogé dans le but de lui extorquer des noms et des adresses d’autres Confrères.

Pour lui aussi, il y a apparemment des incertitudes sur le jour de son martyre. On trouve le 29 octobre, qui est sans doute une erreur ; mais aussi le 24 octobre, au lendemain de la mort du p. José María Fernández, veille de la fête du Christ-Roi, célébrée alors au dernier dimanche d’octobre. Mais comme le p.Benito semble avoir versé son sang le vendredi avant le Christ-Roi, il faudrait établir la date de son martyre au 23 octobre. Dans l’attente d’autres précisions, gardons cette date.

La veille de ce jour, le p.Benito accomplissait soixante-et-un ans.

Martyrisé le 23 octobre 1936 et béatifié en 2017, Benito Paradela Novoa sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 23 octobre.

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 09:15

Yu Tae-ch’ōl Petrus

(Yu Dae-jeol Peteuro)

1826-1839

 

Petrus était le fils d’un père chrétien, mais d’une mère strictement attachée à la religion des ancêtres et opposée au christianisme.

Son père, Yu Chin-gil Augustinus, fut ce laïc qui alla à Pékin pour demander aux missionnaires d’envoyer des prêtres en Corée ; il fut arrêté en juillet 1839 et martyrisé le 22 septembre 1839.

Petrus, reçut le baptême, comme ses frères, avec le nom du Prince des Apôtres.

La mère et la sœur en revanche lui reprochaient de ne pas «obéir» quand on lui demandait d’offrir l’encens aux ancêtres, mais Petrus répondait gentiment qu’il obéirait en tout ce qu’on lui demanderait, mais que, pour ce qui concernait la foi, il obéirait d’abord à Dieu, qui a créé toutes choses.

Lors de la persécution, Petrus désirait ardemment le martyre. Profondément impressionné par le courage de son père et d’autres Martyrs qu’il vit en prison, il n’eut plus d’autre désir et alla se présenter spontanément aux autorités, dès juillet 1839, peu après l’arrestation de son père.

Après un premier interrogatoire, le juge se rendit compte que Petrus était fils d’un Chrétien, et le mit en prison.

Présenté devant la cour, Petrus fut invité à apostasier, menacé, torturé ; rien n’y fit, il ne renia pas son Dieu.

En prison, le gardien le frappa durement, lui écorchant profondément la jambe ; Petrus répondit qu’il croyait toujours en Dieu et qu’il n’avait pas peur d’être frappé. Le gardien le menaça de lui enfiler un charbon ardent dans la bouche, le garçon ouvrit grand la bouche, prêt à recevoir le charbon : même le gardien n’osa pas. Un jour qu’il fut frappé plus fort, il perdit conscience ; réveillé par ses camarades de prison, il leur dit : N’ayez pas peur, je ne vais pas mourir pour ça.

Les tortures que subit Petrus furent effrayantes. Il fut interrogé quatorze fois et à chaque fois soumis à la torture. Il fut fouetté six-cents fois, et quarante-cinq fois avec le cudgel, ce mince morceau de chêne allongé, d’une vingtaine de centimètres de large et épais de quelques centimètres, avec lequel on frappait la victime allongée sur le ventre : après dix coups, les chairs «sautaient» de tous côtés et le sang coulait abondamment.

On ne comprenait pas comment Petrus avait encore la force de résister et de sourire : il avait les os brisés, les chairs en sang, le corps couvert de bleus. C’étaient les bourreaux qui devenaient ridicules… A un moment, Petrus prit un morceau de chair qui lui tombait de l’épaule et alla le montrer au gardien de prison : tout le monde en demeurait surpris, stupéfait, embarrassé : comment un adolescent de treize ans pouvait-il donc avoir ce cran, cette force, cette endurance ?

Et qu’on ne dise pas que, peut-être, on ait embelli le cadre de ce martyre prolongé : les témoins étaient là, qui purent voir et raconter ce qu’ils virent de leurs yeux.

Les autorités voulaient battre à mort Petrus, mais Petrus ne mourait pas ! Aussi finit-on par l’étrangler dans la prison-même.

Petrus mourut ainsi le 21 octobre 1839, un mois après son père.

Il est le plus jeune des Martyrs coréens, béatifiés en 1925 et canonisés en 1984.

La fête liturgique de ces Martyrs est au 20 septembre.

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 14:14

Tiburcio Arnáiz Muñoz

1865-1926

 

Né le 11 août 1865, Tiburcio avait sept ans de moins que sa sœur Gregoria ; leur père, un humble  tisserand, s’appelait Ezequiel ; la famille, bientôt privée de son chef (1870), vivait à Valladolid (Espagne).

Peu de temps après avoir commencé le séminaire, Tiburcio dut le continuer comme élève externe, en raison de sa pauvreté ; il vivait de ses services comme sacristain chez les Dominicaines.

Ordonné prêtre en 1890, il fut nommé en 1893 curé à Villanueva de Duero, tout en préparant son doctorat en théologie, qu’il obtint en 1896. C’est alors qu’il fut envoyé à Poyales del Hoyo.

La maman de Tiburcio mourut peu après cette nomination.

En 1902, Tiburcio se sentit appelé à une vie plus religieuse et entra au noviciat des Jésuites à Grenade ; ensuite, on l’envoya en 1909 en Murcie. De son côté, Gregoria entra chez les Dominicaines de Valladolid.

Etant déjà prêtre, Tiburcio n’eut qu’à «compléter» ses études et même enseigna, mais aussi il fut envoyé prêcher les Exercices spirituels de s.Ignace (v. 31 juillet) dans les environs de Grenade, où l’on commença à parler de lui comme d’un Saint. Tiburcio acheva toute sa formation ignatienne à Loyola, en 1911 : déjà il ne respirait que du zèle pour la conversion des âmes.

En 1911, Tiburcio fut envoyé à Málaga, où il eut à s’occuper des jeunes garçons, souvent déjà tombés  dans une vie de mensonge et de vol ; il ne s’attendait pas particulièrment à ce genre d’apostolat, mais son zèle pour ces garçons les transforma littéralement et les rendit amis du Christ. Eux, qui auraient pu tuer un prêtre, devinrent de bons Chrétiens.

Tiburcio fut confesseur dans une église, où sa sainte spiritualité lui attira bientôt une foule de pénitents. Il développa la dévotion au Sacré-Cœur et à l’Eucharistie.

Après un bref séjour à Cadix, il se dédia totalement à l’apostolat en milieu rural. Il fut ainsi le co-fondateur des Sœurs Missionnaires des Paroisses Rurales, avec María Isabel González del Valle Sarandeses ; leur apostolat fut très appuyé par l’évêque s. Manuel González García (v. 4 janvier).

Toute l’attention du père Tiburcio était de ranimer la foi des Chrétiens des campagnes, trop oubliés, trop laissés à eux-mêmes ; il alla à eux, prêcha, enseigna le catéchisme, s’occupa des enfants, encouragea les parents. Tout le monde aimait ce Père, qui aimait tant ses enfants.

En juin 1926, lors d’une prédication à l’occasion de la fête du Sacré-Cœur, il prit froid. Le Prêtre fut vaincu par une  broncho-pneumonie et s’éteignit le 18 juillet 1926, dix ans avant le début de la Guerre civile espagnole, que la Providence divine lui épargna.

Tiburcio Arnáiz Muñoz fut béatifié en 2018 et sera commémoré dans le Martyrologe le 18 juillet.

Le miracle reconnu pour cette béatification fut la guérison inexplicable et durable d’un malade tombé huit jours dans un coma profond après un arrêt cardio-vasculaire.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:19

Pere Vives Coll
1874-1936

Né le 23 septembre 1874 à Pallejá (Barcelone), il était le fils de Isidro et María, qui le firent baptiser quatre jours plus tard et confirmer en 1879. C’étaient des parents très chrétiens.

Il travailla aux champs avec son père ; quand Pere ressentit l’appel de Dieu, ses parents en furent très heureux.

En 1895, Pere entra au noviciat des Pères Clarétains de Cervera, où il apprit à être couturier-tailleur, et fit la profession en 1896. En 1898, il fut envoyé à Santo Domingo comme sacristain.

En 1908, on l’envoya aux missions de Guinée Espagnole, à Fernando Póo. Pendant les dix années qu’il y séjourna, sa santé déclina, au point qu’il dut revenir.

En 1918, il fut reçu à Madrid comme portier et sacristain, charges dont il s’acquittait avec le plus vif empressement et grande humilité.

En 1935, il put venir quelques mois à Mas Claret pour se reposer ; l’année suivante, il refit cette «cure», et c’est là qu’il fut pris dans la tourmente révolutionnaire.

Il reçut la palme du martyre avec les autres Religieux de Mas Claret le 19 octobre 1936
.
Béatifié en 2017, Pere Vives Coll sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:18

Manuel Font y Font
1878-1936

Né le 13 juin 1878 à Torrebeses (Lleida), il était fils de José et Raimunda, qui eurent bien d’autres enfants aussi ; ils firent baptiser Manuel le jour même de sa naissance, et confirmer en 1880.

Il entra en 1890 au postulat des Pères Clarétains de Barbastro, alla faire le noviciat à Cervera, où il fit la profession en 1895 ; il continua là la philosophie et le début de la théologie, avant de passer à Santo Domingo de la Calzada, où il fut ordonné prêtre en 1903.

 En 1904, il fut envoyé aux missions de Guinée Espagnole, à Fernando Póo : Basilé, Elobey, Banapá. Là-bas, sa facilité pour les langues lui permit de converser avec les habitants dans leur idiome. Cependant, il fut atteint de fièvres, qui furent mal soignées, et au grand désappointement des Confrères, il dut rentrer en Espagne l’année suivante.

Désormais, le pauvre p.Manuel se considéra sans cesse malade, incapable de rien faire. Il fut à Sabadell, à La Selva del Campo, à Cervera, à Tarragona, à Alagón, de nouveau à Cervera, enfin à Mas Claret.

Comme tous les Confrères retenus à Mas Claret, le p.Manuel fut martyrisé le 19 octobre 1936.

Béatifié en 2017, Manuel Font y Font sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:18

Benjamín Ortega Aranguren
1885-1936

Né le 30 mars 1885 à Villalta (Burgos), de Andrés et Bernardina, Benjamín fut baptisé le 1er avril.

Il reçut sa première formation des Filles de la Charité et entra à son tour chez les Pères Lazaristes (ou Vincentiens).

Après la profession (1904), il fut ordonné prêtre en 1911.

Pendant quatorze années, il fut confesseur et directeur spirituel à Ávila. Mais il perdit l’ouïe et dut se retirer à Madrid, comme aumônier et administrateur de la revue Médaille Miraculeuse. On devait célébrer en 1930 le centenaire des apparitions de la Sainte Vierge à ste Catherine Labouré.

Le 22 juillet 1936, il trouva refuge dans une famille d’amis, où il put célébrer la Messe, prier et se préparer au martyre.

Le 12 octobre eut lieu une perquisition et les miliciens y trouvèrent un livre en latin, sans doute le bréviaire du Prêtre. Le lendemain, 13 octobre, ils vinrent arrêter ce dernier pour le conduire à leur tchéka.

La famille, en particulier le fils de ces gens, cherchèrent de toutes les façons à intervenir pour obtenir la libération du p.Benjamín ; un des miliciens était bien connu de ce garçon, et lui dit qu’il comprenait très bien ses bons sentiments mais que, comme il s’agissait d’un prêtre, il n’était pas possible de faire quoi que ce soit, car ils avaient tous fait le serment d’éliminer tous les curés.

Martyrisé le 19 octobre 1936 à Madrid et béatifié en 2017, Benjamín Ortega Aranguren sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:17

Josep Ribé Coma
1893-1936

Né le 28 octobre 1893 à Centellas (Barcelona), il était fils d’un commerçant, Pablo, et de Concepción, qui le firent baptiser le 1er novembre.

Il entra au postulat des Pères Clarétains de Vic, passa au noviciat de Cervera (1911), où il fit la profession ainsi que les études de philosophie et de théologie, au terme desquelles il fut ordonné prêtre (1920).

Après une année de préparation à Aranda de Duero, il fut envoyé à Vic, puis comme formateur des postulants à Alagón, Barbastro et Cervera.

En 1936, plusieurs familles, inquiètes des événements politiques, vinrent reprendre leurs fils ; la situation empira jusqu’au 21 juillet, où l’on dut évacuer la maison de Cervera. Tandis que beaucoup se réfugièrent à Mas Claret, le p.Josep resta avec les jeunes élèves, et confia ceux qui n’étaient pas de Catalogne à des familles d’accueil. 

Dans la nuit du 28 au 29 juillet, le p.Ribé, avec d’autres, partit pour Vic, via Calaf, mais en furent empêchés,  on ne sait pourquoi, de sorte qu’ils vinrent à Mas Claret le 2 août. Là, le p.Josep s’arrêta, tandis que plusieurs autres continuèrent leur chemin.

Jusqu’au 15 août, ceux qui se trouvaient à Mas Claret furent pacifiquement enrôlés par le Comité pour travailler aux champs ; ensuite, l’atmosphère se dégrada peu à peu, jusqu’au 19 octobre, où ils furent tous abattus sur place.

Martyrisé le 19 octobre 1936 à Mas Claret et béatifié en 2017, Josep Ribé Coma sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:16


Narcís Simón Sala
1908-1936

Né le 9 mars 1908 (ou le 9 septembre ?) à Fornells de la Selva (Girona), il était le fils de Salvador et Carmen, qui le firent baptiser trois jours plus tard, et confirmer en 1911.

Lors de sa Première communion, il fut particulièrement récompensé pour son assiduité et mérita un diplôme.

Il travaiilla quelque temps comme cuisinier à Barcelone.

En 1933, à vingt-cinq ans, il se décida à embrasser la vie religieuse et entra chez les Clarétains de Vic, où il fit le noviciat, terminé par la profession en 1934. En 1936, il quitta Vic pour Mas Claret, où il s’occupait de la ferme.

On a vu dans les autres notices de ce groupe, que les miliciens de Cervera retinrent les Religieux de Mas Claret à leur disposition, obligeant à travailler les malades, jeunes et vieux. Un des miliciens avait rencontré Narcís à Barcelone et le reconnut. Par la suite, il n’arrêta pas de provoquer le Frère, l’invitant même à quitter la vie religieuse qu’il qualifiait d’idiote, mais Narcís persista dans la voie qu’il avait choisie et pour laquelle il avait promis fidélité à Dieu.

Martyrisé le 19 octobre 1936 à Mas Claret et béatifié en 2017, Narcís Simón Sala sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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