Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 23:00

Antonio Mateo Salamero

1864-1936

 

Antonio vit le jour le 24 septembre 1864 à Torres del Obispo (Huesca, Espagne).

Prêtre, il appartenait au diocèse de Madrid.

C’était l’aumônier des Frères des Ecoles Chrétiennes à Griñon (Madrid), où il avait été nommé en 1929.

Il fut martyrisé à Torrejon de la Calzada (Madrid) le 9 août 1936 et béatifié en 2013.

 

 

Partager cet article
Repost0
8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 23:00

  

Alfonso Antonio Ramírez Salazar

1913-1936

 

 

Né à La Ceja (Antioquia, Colombie) le 2 septembre 1913, Alfonso entra chez les Frères Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu en 1932, où il fit la profession en 1933, prenant le nom de Eugenio.

Son premier «poste» fut d’être responsable de nuit à l’hôpital psychiatrique Notre-Dame de la Merci, à Bogotá.

Venu en Espagne pour compléter sa formation, il était à Ciempozuelos.

Il fut assassiné le 9 août 1936 et béatifié en 1992.

(On trouvera les détails de l’arrestation et de la mort des sept Frères dans la notice «Hospitaliers de Ciempozuelos».

 


 

 

 

 

  

Alfonso Antonio Ramírez Salazar

1913-1936

 

Né à La Ceja (Antioquia, Colombie) le 2 septembre 1913, Alfonso entra chez les Frères Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu en 1932, où il fit la profession en 1933, prenant le nom de Eugenio.

Son premier «poste» fut d’être responsable de nuit à l’hôpital psychiatrique Notre-Dame de la Merci, à Bogotá.

Venu en Espagne pour compléter sa formation, il était à Ciempozuelos.

Il fut assassiné le 9 août 1936 et béatifié en 1992.

On trouvera les détails de l’arrestation et de la mort des sept Frères Hospitaliers dans la notice Hospitaliers de Ciempozuelos

Partager cet article
Repost0
7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 23:00

Antonia Riba Mestres

1893-1936

 

Née à Igualada (Barcelone) le 8 octobre 1893, Antonia entra dans la congrégation des Ecoles Pies.

Au jour de sa profession (1919), elle prit le nom de Clemencia de Saint-Jean-Baptiste.

Après un court séjour à Saragosse, elle fut envoyée au collège de Valencia.

Elle et ses quatre compagnes quittèrent le collège le 22 juillet 1936, et cherchèrent refuge chez le chauffeur du collège.

Le 8 août suivant, à cinq heures du matin, la maison fut assaillie : on dit aux Religieuses qu’elles avaient été dénoncées et qu’elles devaient aller se faire enregistrer au gouvernement civil.

Une voiture les attendait à la porte, mais au lieu de se rendre au siège du «gouvernement», on les conduisit sur la plage du Saler de Valencia, où elles furent fusillées.

C’était le 8 août 1936.

Les cinq Religieuses furent béatifiées en 2001.

 

 

Partager cet article
Repost0
7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 23:00

Antonio Silvestre Moya

1892-1936

 

Né le 26 octobre 1892 et baptisé le même jour à La Ollería (Valencia), Antonio était le fils d’un chef de la Garde Civile.

Après l’école communale, il entra aux séminaires de Valencia, le Petit puis le Grand, et fut ordonné prêtre en 1915. Il fut reçu Docteur en théologie.

Ses postes successifs furent : vicaire à Calpe, à Cuatretonda, en 1920 curé à Otos puis en 1930 à Fuente la Higuera. En 1934, il fut curé à Santa Tecla de Játiva.

A Otos, il commença la restauration de l’église et développa le culte envers la relique de la Vraie Croix ; à Fuente la Higuera, il développa le culte à Notre-Dame du Rosaire ; à Játiva, il eut le soin de préserver les reliques du Serviteur de Dieu Andrés Garrido et développa le culte envers l’Ecce-Homo.

Au début du mois d’août 1936, toutes les églises de Játiva furent incendiées et le bon curé dut entrer dans la clandestinité, sans pour autant cesser de visiter les malades et de célébrer chez lui.

Le 7 août, premier vendredi du mois, il porta le tabernacle avec la Présence réelle au sous-sol et, à genoux, répéta sa consacration au Sacré-Cœur, offrant sa vie.

Le soir, des miliciens se présentèrent et, malgré les protestations de la famille, enlevèrent le prêtre. Ils le portèrent au port de Cárcer, avec un autre prêtre (Fernando Gimeno) où ils leur tirèrent plusieurs coups. Don Fernando mourut, tandis que don Antonio, gravement blessé, se traîna jusqu’à Llosa de Ranes, où on le soigna.

Mais au matin suivant, 8 août, les miliciens, avertis, revinrent à la charge. Ils mirent le prêtre blessé dans une voiture et partirent pour El Saler (Valencia) ; en partant, le prêtre fit le signe de la Croix, disant qu’il pardonnait à tous.

Arrivés à l’endroit en question, ils l’abattirent.

Antonio Silvestre Moya fut béatifié en 2001.

Partager cet article
Repost0
7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 23:00

 

Saints Auxiliateurs

 

Le Moyen-Age finissant honorait les Saints beaucoup plus à cause de la puissance qu’on leur prêtait qu’en raison de leurs vertus. Certains Saints auxquels on avait plus souvent recours furent groupés, honorés ensemble et très souvent représentés les uns avec les autres.

Eustache Deschamps († vers 1407) énumère dix Saints dont le secours est particulièrement efficace : 

 

Saint Denis, saint Georges, saint Blaise

Saint Christofle et aussi saint Gile,

Saincte Catherine, il vous plaise,

Saincte Marthe et saincte Christine,

Saincte Barbe et saincte Marguerite,

Avoir toujours de moi mémoire,

Ainsi comme il est chose voire (vraie)

Que Dieux à vous X octroya

Que quiconque vous requerra,

De bon cuer, par prière honneste,

En quelque péril qu’il veurra,

Dieux essaucera sa requeste.

Nous retrouvons huit de ces dix noms dans les quatorze Saints Auxiliaires (ou Auxiliateurs), c’est-à-dire dont on peut attendre un secours (auxilium) prompt et efficace. Leur grande vogue date seulement du 15e siècle. L’origine de cette dévotion est germanique : elle se répandit tout le long du Rhin et en Italie. En France, on ajouta la Vierge Marie et le groupe fut de quinze.

La fête était concédée en plusieurs contrées, au 8 août, au 4e dimanche après Pâques, etc… Tous ces Saints, que la légende n’a pas oubliés, sont traités à leurs jours respectifs ; rappelons seulement ici leurs emblèmes et leurs «spécialités», dans l’ordre du calendrier.

Saint Blaise (3 février) porte deux cierges croisés et guérit les maux de gorge.

Saint Georges (23 avril) : près d’un dragon qu’il a terrassé, guérit les maladies dartreuses, et protège les militaires, les boy-scouts.

Saint Acace (8 mai), couronné d’épines, est invoqué pour les maux de tête.

Saint Erasme (2 juin), qui tient ses entrailles enroulées sur un treuil, est tout indiqué pour les douleurs d’entrailles.

Saint Guy ou Vit (15 juin), est invoqué contre la «danse de saint-guy», contre l’épilepsie.

Sainte Marguerite d’Antioche (21 juillet) conduit en laisse un dragon et porte une petite croix  : elle est invoquée contre les maux de reins et par les futures mamans.

Saint Christophe (25 juillet), qui porte l’Enfant Jésus, protège les voyageurs contre la mort subite, les tempêtes ou la foudre.

Saint Pantaléon (27 juillet), aux deux mains clouées, est invoqué pour les maladies de consomption.

Le diacre saint Cyriaque (8 août) est, lui aussi, puissant contre le démon et il s’occupe des maladies des yeux.

Saint Gilles (1er septembre), accompagné d’une biche, apporte la paix aux fous et à ceux qui sont sujets à la panique ou aux frayeurs nocturnes ; on l’invoque aussi contre le cancer et la stérilité des femmes.

Le chasseur saint Eustache (20 septembre) préserve de l’incendie et du feu éternel.

Saint Denys (9 octobre) marche avec la tête dans ses mains et préserve de la possession diabolique.

Sainte Catherine d’Alexandrie (25 novembre), enfin, reconnaissable à la roue qu’elle brisa, est la «sage conseillère» des philosophes, des avocats et des penseurs ; également des vierges et des métiers liés à la roue (charrons, meuniers, tourneurs).

Sainte Barbe (4 décembre), à côté d’une tour, garantit de la foudre et de la mort subite ; elle est aussi la patronne des mathématiciens, des artilleurs et des pompiers.

 
Partager cet article
Repost0
7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 23:00

Antero Mateo García

1875-1936

 

Parmi les quelque dix-mille Martyrs qui versèrent leur sang pour leur foi lors de la révolution espagnole de 1936, il n’y eut pas que des prêtres et des religieux. 

Il y eut des laïcs. L’un de ceux-là fut notre Antero, né le 4 mars 1875, baptisé deux jours après avec les noms de Antero, Marcelino Lucio, et confirmé en 1887. C’était l’aîné d’une fratrie de neuf enfants.

En 1902, il épousa Manuela Trabadelo Malagón, avec laquelle il eut huit enfants, dont un Dominicain et une Carmélite déchaussée.

Il était né à Valdevimbre (León) ; avec son épouse, il vécut à Cembranos (León), mais dut s’installer ensuite à Barcelone en 1916, où il fut employé des chemins de fer du Nord.

Les deux époux furent membres du Tiers-Ordre dominicain ; Antero participa à l’Adoration nocturne du Saint-Sacrement ; il participa aux pèlerinages de malades à Lourdes, où il fut brancardier. A Barcelone, il prenait aussi du temps pour visiter des malades.

En juillet 1936, on vint fouiller chez lui. Il devait certainement avoir quelques images pieuses et quelques crucifix à ses murs…

Toujours est-il que le 6 août, il vint attendre en gare son épouse, sa fille carmélite et quelques autres religieuses en provenance de Valencia. On l’arrêta ; au bout de quelques heures, sa famille obtint sa libération.

Il reçut l’ordre de rejoindre son travail habituel à la gare du Nord, mais le 8 août, il ne revint pas au foyer.

A la tombée de la nuit, des miliciens vinrent le tirer brutalement de l’endroit où il travaillait, le conduisirent à Sant Andreu de Palomar (Barcelone) et, sous le pont du Dragón, le fusillèrent pour sa foi courageuse.

Ce 8 août 1936, Antero recevait la récompense éternelle de sa fidélité au Christ.

 

Il fut béatifié en 2007.

Partager cet article
Repost0
6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 23:00

Antonia Adrover Martí

1888-1936

 

Antonia naquit le 22 juillet 1888 à San Roque (Cádiz, Espagne), aînée de trois autres garçons, dont le père travaillait dans la marine. Antonia fut baptisée le 27 juillet, et confirmée l’année suivante.

La famille fut à Vilanova i la Geltrú (Barcelone), Tortosa (Tarragona), Villajoyose (Alicante, de 1896 à 1915).

Ces enfants furent tôt orphelins de père et mère. Antonia fit partie des Filles de Marie et de la confraternité du Carmel.

En 1915, elle se fixa à Barcelone, comme couturière, et au service des Comtes de Güell.

En 1920, elle entra chez les Dominicaines de Sainte-Catherine-de-Sienne (aujourd’hui réunies aux Dominicaines Enseignantes de l’Immaculée) et fit la profession en 1922, avec le nom de María Rosa.

On lui confia les classes des petites filles, et l’office de sacristine. Excellente pédagogue, elle eut une influence durable sur toutes les élèves.

Dès le 18 juillet 1936, la communauté dut se disperser et les Religieuses furent accueillies par des familles parentes ou bienfaitrices.

Antonia (María Rosa) se retrouva avec sa consœur María Carmen Zaragoza i Zaragoza, priant toute la journée pour la conversion des persécuteurs de l’Eglise, et se préparant à l’heure du martyre.

Le 7 août, la prieure leur rendit visite et leur remit une certaine somme d’argent pour pouvoir rejoindre Valencia.

Le danger se faisant plus imminent, elles jugèrent bon de partir tout de suite et sortirent dans la rue. Mais on les arrêta peu après, on les conduisit par la route de Molins de Rei jusqu’à Vallirana (Barcelone), où on les fusilla dans le bois de Lladoner, au soir de ce 7 août 1936.

 

Elles furent béatifiées en 2007.


Partager cet article
Repost0
5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Andrés Soto Carrera

1883-1936

 

 

Andrés vit le jour le 29 juin 1883 à Puerto de Santa María (Séville, Espagne), de Andrés et Genoveva, qui le firent baptiser le 26 juillet avec les noms de Anastasio Andrés Marcelo Pedro Trinidad.

Il étudia au collège séraphique (franciscain) et entra chez les Capucins en 1898, avec le nom de Gil.

Il fit la profession simple en 1899, la solennelle en 1905, et fut ordonné prêtre en 1907.

Il eut plusieurs fonctions importantes, qu’il exerça avec un esprit d’obéissance totale envers les Supérieurs. Il fut professeur, aumônier, maître des novices, secrétaire provincial, définiteur provincial. Très travailleur, très effacé, il alla au-devant du martyre sans trembler.

Quand les miliciens forcèrent les portes du couvent d’Antequera et firent sortir les Religieux, il fut le premier à sortir, priant son bréviaire, et fut abattu sur la place, devant le monument à l’Immaculée, le 6 août 1936.

Il fut béatifié en 2013.

 

Partager cet article
Repost0
5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

  

Antoni Serra Hortal

1880-1936

 

Antoni était né le 19 décembre 1880 à Banyoles (Girona, Espagne).

Il entra chez les Frères des Ecoles Chrétiennes dont il prit l’habit en 1897, sous le nom de Adolfo Jaime. Il reçut sa formation en France et à Bujedo (Burgos).

En 1898, il commença son activité d’éducateur à Bonanova, d’où il passa à Teruel en 1907, puis à Manlleu en 1909, où il fit la profession.

En 1920 il revint un an à Teruel, et de nouveau à Bonanova.

Le frère Adolfo Jaime était très estimé des élèves, qu’il entraînait dans la vie chrétienne avec enthousiasme, les invitant à la participation fréquente aux sacrements.

En 1927, il fut directeur à Berga, une charge dont il demanda lui-même à être relevé après deux années.

En 1929 il était professeur à Condal et, à partir de 1930, procureur de Manlleu.

Au moment de la révolution espagnole de 1936, le frère Adolfo se trouvait à Rosas, en visite à sa famille. Il crut bon de vite passer en France mais, malgré son passeport, il ne put franchir la fronbtière.

De retour à Rosas, il fut bientôt repéré par une patrouille de miliciens qui l’arrêta. Il répondit franchement qu’il habitait Manlleu et qu’il était en visite chez sa famille. Les miliciens téléphonèrent à leurs camarades de Manlleu, qui confirmèrent qu’ils recherchaient justement le frère Adolfo.

Conduit à Manlleu, Adolfo fut «pris en charge» par les miliciens : ils le dépouillèrent de tout ce qu’ils purent trouver sur lui, puis se firent remettre la caisse de la maison.

Ensuite, ils le conduisirent en voiture à l’extérieur de la ville et le fusillèrent au carrefour des routes de Roda et Olot (Manlleu, Girona) le 6 août 1936. C’était la fête de la Transfiguration du Seigneur.

Son corps repose à Santa María de Corcó (Barcelone).

Il fut béatifié en 2007. 

Antoni Serra Hortal

1880-1936

 

Antoni était né le 19 décembre 1880 à Bañolas (Girona, Espagne) et fut baptisé le 21.

Il entra à Barcelone en 1894 chez les Frères des Ecoles Chrétiennes dont il prit l’habit en 1897, sous le nom de Adolf Jaume. Il reçut sa formation en France et à Bujedo (Burgos).

En 1898, il commença son activité d’éducateur à Bonanova, d’où il passa à Teruel en 1907, puis à Manlleu en 1909, où il fit la profession.

En 1920 il revint un an à Teruel, et de nouveau à Bonanova.

Le frère Adolfo Jaime était très estimé des élèves, qu’il entraînait dans la vie chrétienne avec enthousiasme, les invitant à la participation fréquente aux sacrements.

En 1927, il fut directeur à Berga, une charge dont il demanda lui-même à être relevé après deux années.

En 1929 il était professeur à Condal et, à partir de 1930, procureur de Manlleu.

Au moment de la révolution espagnole de 1936, le frère Adolf se trouvait à Rosas, en visite à sa famille. Il crut bon de vite passer en France mais, malgré son passeport, il ne put franchir la frontière.

De retour à Rosas, il fut bientôt repéré par une patrouille de miliciens qui l’arrêta. Il répondit franchement qu’il habitait Manlleu et qu’il était en visite chez sa famille. Les miliciens téléphonèrent à leurs camarades de Manlleu, qui confirmèrent qu’ils recherchaient justement le frère Adolfo.

Conduit à Manlleu, Adolfo fut «pris en charge» par les miliciens : ils le dépouillèrent de tout ce qu’ils purent trouver sur lui, puis se firent remettre la valise.

Ensuite, ils le conduisirent en voiture à l’extérieur de la ville et le fusillèrent au carrefour des routes de Roda et Olot (Manlleu, Girona) le 6 août 1936. C’était la fête de la Transfiguration du Seigneur.

Son corps repose à Santa María de Corcó (Barcelone).

Il fut béatifié en 2007.

Partager cet article
Repost0
5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Anna Maria Rubatto

1844-1904

 

Née le 14 février 1844 à Carmagnola (Turin, Italie N), Anna fut orpheline de son père à l’âge de quatre ans. Elle avait une sœur.

Jeune elle fit déjà le vœu de virginité, de sorte que, lorsqu’un notable local la demanda en mariage, il essuya un net refus de la jeune fille.

Elle avait dix-neuf ans à la mort de sa chère maman ; elle partit donc à Turin, où elle rencontra une certaine Marianna Scoffone, qui l’orienta vers les pauvres, les malades, les enfants ; Anna visitait les uns et les autres, enseignait le catéchisme.

Quand cette Marianna Scoffone mourut, en 1882, Anna partit chez sa sœur à Loano, où elle fréquenta un groupe de pieuses femmes, dirigées par des Pères Capucins.

En 1884, un incident allait faire d’Anna une Supérieure en très peu de temps. En sortant de la messe, Anna se trouva auprès d’un maçon, blessé par la chute d’une pierre sur le chantier d’un couvent en construction. Anna soigna l’homme… et fut appelée par les religieuses du couvent pour être leur supérieure : Anna avait déjà acquis une solide expérience et apparaissait comme une femme mûre.

De pieuse laïque, elle devint ainsi membre de cette congrégation, y prononça les vœux en 1886, sous le nom de Maria Francesca de Jésus, et devint la Supérieure des Capucines de Loano.

En 1897, Maria Francesca partit avec quelques Religieuses pour l’Uruguay, dans le but de fonder d’autres maisons tant à Montevideo qu’en Argentine (Buenos Aires, Rosario). Elle fonda des écoles, soigna des malades. Elle fera plusieurs fois le voyage outre Atlantique et fondera de nombreuses missions, y compris au Brésil (Marañón).

Actuellement plusieurs centaines de Religieuses maintiennent l’idéal de Mère Rubatto. Elles sont aussi présentes en Ethiopie.

Anna Rubatto (Maria Francesca) mourut à Montevideo le 6 août 1904 et fut béatifiée en 1993.

Cette Italienne est considérée comme la première Bienheureuse uruguayenne.

Un miracle récemment reconnu (2020) devrait ouvrir le chemin de sa prochaine canonisation, prévue pour 2022.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens