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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:38

Bernardo Scammacca

1430-1487

 

Bernardo vit le jour en 1430 à Catane (Sicile) ; son père était de la noble famille des Scammacca, sa mère de celle des Rubeis.

Son éducation fut chrétienne assurément, mais Bernardo glissa peu à peu dans la double vie et dans les graves désordres du plaisir.

Il en vint un jour à se battre en duel avec le fils du vice-roi de Sicile ; il en reporta une si grave blessure à la jambe, qu’il fut immobilisé un certain temps.

Un revers, un accident, sont souvent l’occasion de réfléchir. Bernardo comprit ses erreurs et voulut les réparer. Dès qu’il put marcher, il alla frapper à la porte des Dominicains. C’était en 1452.

Dans l’ombre et le silence du couvent, il voulut expier ses fautes, dans la prière et la mortification, le jeûne et les privations de toutes consolations humaines ; il pleurait continuellement ses excès de jeunesse. Cette montée dans la voie de la sainteté l’illumina et l’on vint lui demander conseil. Il avait une soif particulière pour la conversion et le salut des âmes tombées dans le péché.

Bernardo fut élu prieur de son couvent, puis à Palerme, enfin vicaire pour toute la Sicile. Effacé autant qu’il le put durant sa vie conventuelle, il le fut aussi dans la sépulture commune de son Ordre. Il mourut le 11 janvier 1487.

Les miracles, cependant, illustrèrent l’humble Dominicain. Quand on voulut procéder à la reconnaissance de son corps, un parfum céleste se dégagea de la tombe et les cloches se mirent à sonner toutes seules. Le corps de Bernardo était intact, et l’est resté.

Son culte fut confirmé en 1825.

Le Martyrologe Romain mentionne le bienheureux Bernardo Scammacca au 11 janvier.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 00:00

Berardo des Marses

1079-1130

 

Berardo vit le jour en 1079 à Colli di Monte Bove (Carsoli, Italie C), du comte des Marses Berardo et de Teodosia. Il eut (au moins) un frère, Teodino, ancêtre de santa Rosalia (v. 4 septembre).

Dès l’enfance il fut confié aux chanoines de la cathédrale et l’évêque lui conféra les ordres mineurs.

De 1095 à 1102, il séjourna au Mont-Cassin et le pape lui-même l’ordonna sous-diacre, en le chargeant de gouverner la région de la campagne romaine. L’entreprise n’était pas vraiment une promotion ; Berardo dut affronter les turbulences de l’aristocratie locale, et fut même mis en prison à Palestrina, et enfermé dans une citerne, à l’instar du prophète Jérémie (cf. Je 38,6).

Après ces événements, en 1099, le pape créa Berardo cardinal et l’emmena avec lui dans son voyage en France.

En 1109, Berardo fut nommé évêque des Marses, sa terre natale, où il travailla énergiquement pendant vingt ans contre la simonie, contre le concubinage des prêtres, sans oublier le soin des pauvres, auxquels il faisait porter du pain, de la viande, des légumes, du froment. Il savait soigner les malades de ses propres mains.

Là aussi il rencontra des oppositions, d’abord à cause d’un intrus qui avait été nommé par un antipape, puis par l’aristocratie, au point qu’il dut se retirer plusieurs fois. Le pape le recevait au Latran, lui confiait l’administration de quelque diocèse voisin, l’envoyait en mission en Sardaigne.

Il mourut à Marsia le 3 novembre 1130. Dès ce jour, la population le vénéra et le «canonisa» en vertu des miracles qui se vérifièrent, tant avant qu’après la mort du prélat.

Ce culte fut approuvé en 1802. Au 3 novembre, le Martyrologe mentionne saint Berardo.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 20:32

Bernardino Di Bello

1443-1518

 

Né vers 1443, Bernardino était d’une famille humble et chrétienne. Il naquit à Lorenzana, non pas la cité toscane, mais en Basilicata (Italie S).

Pieux, il s’arrêtait longuement à l’église et se retira, une fois adolescent, dans la solitude près d’un sanctuaire marial, où il parvint à un haut degré de contemplation : ce fut au point qu’il pouvait inviter les oiseaux à voltiger autour de lui et picoter leur nourriture dans sa main. 

On recourut à ses prières, des miracles eurent lieu. Il alla se mettre au service d’un agriculteur pour échapper à la curiosité des habitants. Mais ses fréquentes extases ne cessaient pas, tandis que son travail avançait aussi bien, de sorte que son patron le laissa se consacrer entièrement à Dieu.

Bernardino alla frapper ches les Observants, qui le reçurent avec plaisir ; il prit le nom de Egidio au moment de sa profession.

On lui confia le jardin ; il eut la permission de se construire une cabane où il pouvait se livrer tranquillement à la pénitence et à la contemplation. Les extases continuèrent, la visite des oiseaux également, et les miracles furent au rendez-vous. Ainsi, il ramena à la foi beaucoup de pécheurs.

Quelqu’un cependant ne l’entendait pas de cette oreille. Le Démon lui réserva des assauts particulièrement durs et douloureux, allant jusqu’à le frapper et le blesser violemment. Egidio redoubla de pénitences et de prières, pour ne pas succomber à la tentation.

Il mourut le 10 janvier 1518 et de nombreux miracles s’opérèrent à son tombeau. Six ans après sa mort, on retrouva son corps absolument intact et flexible. Son culte fut confirmé en 1880.

Le Martyrologe Romain mentionne le bienheureux Egidio au 10 janvier.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 20:30

Benincasa

? - 1194

 

C’est un signe providentiel, pour un abbé, de s’appeler Benincasa, «bien à la maison».

On ne le connaît d’ailleurs que pour son abbatiat au monastère de La Cava (Sicile), dont il fut le huitième abbé, à partir de 1171.

En 1172, le roi de Sicile Guglielmo II fut gravement malade et appela pour en être réconforté le cher abbé Benincasa : celui-ci l’assista, et le guérit. Reconnaissant, le roi fit «cadeau» aux moines de La Cava du monastère qu’il avait fait construire à Monreale. Cent moine de la Cava, guidés par Teobaldo, s’y installèrent, mais la nouvelle abbaye resta indépendante de la Cava, par décision papale.

L’abbaye avait aussi sa flotte. Benincasa obtint par exemple du roi Baudoin de Jérusalem l’exemption de droit d’accostage pour ses navires sur les côtes de Palestine. De même pour le port de Vietri (Salerno, Campanie), où le représentant de Constantinople se montrait trop exigeant pour la flotte de La Cava, le roi de Sicile intervint à nouveau en faveur de l’abbé Benincasa.

C’est aussi à l’abbaye de La Cava, sous l’abbatiat de Benincasa, que Lando de Sezze (l’antipape Innocent III) fut «enfermé» et mourut (1180).

L’abbé Benincasa mourut le 10 janvier 1194. Le culte des huit premiers abbés de La Cava fut confirmé en 1928.

Le Martyrologe Romain mentionne le bienheureux Benincasa au 10 janvier.

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 00:00

Berthold d’Engelberg

† 1197

 

Berthold (ou Bertold, ou Berchtold), dont on ne connaît pas la jeunesse, entra à l’abbaye bénédictine d’Engelberg (Suisse).

L’abbé Frowin, sur son lit de mort, demanda aux moines d’élire comme successeur Berthold, qui devint ainsi le troisième abbé de ce monastère (1178).

Durant son abbatiat, il eut le soin de préserver le patrimoine de l’abbaye, constitué avant lui.

De nombreux manuscrits furent rédigés et décorés à Engelberg, qui se trouvent encore dans le trésor de la bibliothèque.

Il y eut une polémique à cette époque, concernant les âmes des justes morts avant la venue du Christ. Berthold écrivit un ouvrage pour réfuter les thèses de Burchard, abbé de Saint-Jean de Thurtal et celles d’Arnaldo de Brescia, qui prétendaient que des personnages comme Abraham et Moïse se trouvaient en enfer. Burchard reconnut son erreur.

Berthold prédit la mort de Frédéric Barbarossa, parti en croisade. Par sa bénédiction, il fit abonder le poisson dans le proche lac de Stanzstad et, par trois fois changea l’eau en vin.

Doux pour les autres, sévère pour lui-même, Berthold mourut le 1er ou le 3 novembre 1197.

Il n’est pas mentionné au Martyrologe Romain.

Détruite par un incendie en 1729, l’abbaye d’Engelberg («Montagne des Anges») fut reconstruite et abritait une double communauté de quarante moines et quatre-vingts moniales, mais fut pillée par les Français en 1798. Aujourd’hui, c’est une communauté très active.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 00:00

Bernard de la Tour

† 1258

 

Ce Bernard, qu’il ne faut pas confondre avec le cardinal homonyme du 14e siècle, était d’une très noble et illustre maison.

Il était si humble, qu’il se fit chartreux, pour ne pas se voir obligé d’accepter l’archevêché de Besançon, qu’on lui offrit. 

Il fut le treizième Prieur général de l’Ordre des Chartreux et promulgua par ordonnance la coutume, déjà établie de facto, de l’abstinence perpétuelle de la viande, qui perdure encore aujourd’hui.

On a dit de lui qu’il était en relation avec le roi Louis IX (v. 25 août), qu’il persuada de fonder la chartreuse de Paris.

Le bienheureux Bernard serait mort le 30 octobre 1258, mais n’est pas mentionné au Martyrologe.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 09:56

Bonne d’Armagnac

1434-1457

 

Il y a une autre Bonne d’Armagnac, vers la même époque, avec laquelle on la confond quelquefois.

La nôtre naquit le 23 février 1434 (ou un peu plus tard, en 1442) au château de Carlat (Cantal), de Bernard, comte de la Marche, et Eléonore de Bourbon, fille du roi Jacques de Hongrie. Sa naissance fit suite aux prières de sainte Colette (v. 6 mars).

Bonne avait un frère, Jacques.

Reconnaissants, ses parents la vouèrent à Dieu, ce qui d’abord ne fut pas de son goût quand elle l’apprit ; mais la grâce la travailla et elle alla elle-même se présenter chez les Clarisses de Lézignan.

La jeune novice répondit pleinement à la grâce, malgré les tentatives de son frère Jacques pour la rappeler dans le monde. Bonne manifesta une grande dévotion envers la passion du Christ.

Le jour de sa profession, Jésus-Christ lui révéla certains événements futurs : son père devait bientôt mourir, et Jacques son frère aurait une attitude très négative envers le couvent de Lézignan. Tout arriva, mais Bonne conserva la paix et la confiance en Dieu.

Malade, elle eut ses jours comptés et n’en fut que plus ardente dans la prière et la méditation.

Elle s’endormit dans le Seigneur après seulement trois années de vie monastique, le 3 janvier 1457 (ou 1462).

Un Père bénédictin souhaitait en 1934 que son culte fût bientôt confirmé, mais Bonne n’est pas même mentionnée dans le Martyrologe.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 00:00

Bartolomeo de Braganza

1210-1270

 

Bartolomeo serait né vers 1210 à Vicenza (Italie NE), dans la noble famille des Braganza.

Après ses études à Padoue, il entra chez les Dominicains de Bologne vers 1220 et fit la profession vers 1230.

Il fut envoyé prêcher en Lombardie et en Romagne, où se propageaient des erreurs et où sévissaient des luttes entre factions.

Vers 1233, Bartolomeo fonda une confrérie de frères joyeux, soumis à une règle du genre militaire. Ils devaient circuler et évangéliser les gens dans la joie. Il existe dans la bibliothèque de Besançon un dessin daté de 1730 environ, représentant Bartolomeo di Braganza, qui «établit l’Ordre des chevaliers «Gaudenti». Une peinture représentant le même sujet, signée Bigari Vittorio Maria, se trouve à Bologne.

Certains ont affirmé qu’il fut maître du Sacré Palais, car cette charge était réservée aux Dominicains, mais Bartolomeo n’en a pas parlé. En revanche, vers 1248 il fut nommé évêque de Limassol (Chypre) et accompagna en Terre Sainte saint Louis (v. 25 août) après sa captivité.

De retour en Italie, Bartolomeo se trouvait à Rome en 1254, à Naples en 1255, et était nommé évêque de Vicenza en 1256.

Mais les temps étaient très agités. A Vicenza régnait un évêque hérétique qui expulsa le nouvel évêque. Le pape nomma alors Bartolomeo légat apostolique en France et en Angleterre. Saint Louis lui remit une des épines de la sainte Couronne du Christ conservée à la Sainte Chapelle.

L’ordre étant revenu à Vicenza, l’évêque put y entrer, accueilli par une foule en liesse (1259).

Pendant les dix années de son épiscopat, Bartolomeo fit construire un couvent pour l’Ordre dominicain et une chapelle pour abriter la précieuse Relique qu’il avait rapportée de Paris.

Bartolomeo mourut en ou vers 1270, le 27 octobre, et fut béatifié en 1793.

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24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 23:00

Bernat Calbó

1180-1243

 

Bernat (Bernard) vit le jour vers 1180 à Mas de Porpres (plus tard Mas Calbó, Reus, Catalogne, Espagne E), dans une famille de la chevalerie.

Après ses études de juriste (à Lleida et peut-être à Paris), il travailla à la curie de l’archidiocèse de Tarragona.

Suite à une maladie, il entra au monastère cistercien des Saintes-Croix, proche de Tarragona. Avant sa profession, il établit son testament (1215), qui le révèle fortement endetté.

Vers 1225 (ou peut-être plus tôt, cf. infra), il fut abbé de son monastère. Comme tel, il fit achever une église monastique, entreprit des missions dans le diocèse de Lérida, qui avait été occupé par les Arabes jusqu’en 1149, et travailla au progrès spirituel des moniales de Valldonzella.

En 1233, il fut nommé évêque de Vich. Il y a ici un problème de datation : certains le sacrent évêque dès 1223, et le laissent abbé à vie de son monastère. 

Ennemi des hérésies albigeoise et vaudoise, il fut nommé inquisiteur par le pape. Avec saint Ramon de Penyafort (v. 7 janvier), il participa à l’élection d’un nouvel évêque pour Majorque, reprise à son tour à l’Islam. Il participera à des conciles entre 1239 et 1243.

En septembre 1238, il mit au service du roi Jaime d’Aragon ses moyens et ses hommes pour marcher contre Valence et la libérer des Arabes. Bernat chanta alors une Messe solennelle dans la grande mosquée centrale de Valence. Par la suite, il contribua à doter le royaume de Valence de lois établissant ses droits et qui furent appliquées pendant quatre siècles.

On raconte deux faits pittoresques qui révèlent sa personnalité. Un jour qu’il passait dans une localité connue pour son bon vin, il en goûta volontiers un petit verre ; mais tout bien réfléchi, il jugea sa gourmandise excessive et se contenta ensuite de pain et d’eau. L’autre fait, plus héroïque encore, advint lorsqu’il entendit des jeunes filles admirer «ses belles dents» : il alla ramasser un caillou et se les brisa.

Le «testament» de Bernat comporte l’inventaire amusant d’une série de récipients (chaudrons, marmites, bassins, poêlons, tout cela en cuivre mais dont certains sont fendus), des louches, des tisonniers, etc.

Bernat mourut le 25 (ou le 26) octobre 1243. Le Martyrologe le mentionne au 25.

Certains disaient que malgré les démarches des Catalans, Bernat n’avait jamais été canonisé ; d’autres précisent au contraire qu’il fut béatifié en 1260 et canonisé en 1710.

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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 08:50

Bernardo degli Uberti di Parma

1060-1133

 

Né vers 1060 à Florence (Italie C), de Bruno et Ligarda, Bernardo avait une sœur.

Tôt orphelin de père, il reçut une bonne formation.

Quand on lui proposa un bon parti, il demanda à réfléchir quelque temps. En réalité, il avait déjà décidé - peut-être après avoir eu une vision céleste - de quitter le monde. Aussi alla-t-il se présenter sans tarder à l’abbaye de San Salvi, de l’ordre de Vallombreuse, une branche réformée bénédictine.

Tandis que l’abbé attendait prudemment de voir comment ce jeune homme raffiné allait supporter la règle austère, la famille et les amis de Bernardo vinrent le supplier de rentrer à la maison. Bernardo fut si convainquant, que sa mère lui donna sa bénédiction et se retira toute consolée.

Bernardo partagea son immense héritage en trois parts, une pour sa mère et sa sœur, une autre pour ses serviteurs et les pauvres, la troisième pour l’abbaye. De cette dernière partie, un parent chercha à s’emparer d’un bien : il en perdit la parole, jusqu’à ce qu’il demandât pardon à Bernardo.

Les vertus solides de Bernardo le conduisirent à de hautes responsabilités : en 1093, à trente-trois ans, il fut élu abbé ; en 1098, abbé général de Vallombreuse ; en 1099, cardinal.

Cette ascension ne l’empêcha pas de rester frère parmi les siens, tout en administrant très sagement l’abbaye et l’Ordre.

Il fut envoyé comme légat papal pour traiter en Lombardie de la querelle des Investitures entre la papauté et l’Empire. Il rencontra la comtesse Mathilde de Toscane, qui sut apprécier ses qualités et doter l’Ordre de Vallombreuse d’importants bénéfices.

En 1104, de passage à Parme, où il voulait remettre la paix entre les villes du nord, on s’en prit violemment à lui ; durant la célébration de la Messe, il fut assailli et mis en prison. Les troupes de la comtesse Mathilde arrivèrent et libérèrent le pauvre légat. Par la suite, les habitants de Parme, impresssionnés par la noblesse d’âme de Bernardo, le choisirent comme évêque en 1106.

C’était beaucoup de responsabilités. En 1109, Il délégua le prieur de Vallombreuse pour les affaires ordinaires, tout en restant très attaché à son Ordre. Il visita les abbayes, confirma la règle.

A Parme, où les évêques avaient cédé à des attitudes trop politiques - Cadalus avait même été élu antipape, v. notice Anno de Cologne, ce même jour) - Bernardo s’efforça de s’en tenir à une position strictement ecclésiasique, pour rétablir dans le diocèse la paix et les bonnes mœurs.

Quand l’empereur voulut régler la querelle des Investitures et se faire couronner par le pape, il demanda à Bernardo son appui. Le concile de Sutri (1111) semblait avoir aplani les difficultés, mais l’empereur Henri V refusa les clauses en pleine cérémonie à Saint-Pierre de Rome ; il fit prisonniers et Bernardo et le Pape. Encore une fois, les soldats de la comtesse Mathilde intervinrent. Cette comtesse mourut en 1115, et l’empereur s’empara de son héritage. Le pauvre Bernardo n’en avait pas encore fini.

De plus, en 1117, un tremblement de terre secoua violemment la cathédrale de Parme : il fallut reconstruire les voûtes.

Une nouvelle guerre entre Parme et Crémone éclata en 1121, mais se résolut pacifiquement assez vite.

Les milices de Konrad de Hohenstaufen intervinrent et firent prisonnier Bernardo, pour une troisième fois : c’est encore l’armée de la comtesse Mathilde qui le délivra.

Les dernières années de Bernardo furent plus calmes. Le concordat de Worms (1122) laissait espérer un avenir meilleur dans les relations entre Rome et l’Allemagne.

Bernardo eut la bienveillance du nouveau pape. Au concile de Plaisance (1095), il rencontra saint Bernard de Clairvaux (v. 20 août), puis saint Norbert (v. 6 juin), avec lequel il accompagna le pape Innocent II à Rome.

Revenu dans son diocèse, il y mourut, le 4 décembre 1133, chargé de mérites et de fatigues, mais aussi d’un grand renom de sainteté.

En 1139, une elevatio des reliques servit de canonisation.

Saint Bernardo est le patron céleste de la ville et du diocèse de Parme.

Le Martyrologe le commémore au 4 décembre.

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