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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 00:03

 

Dionisius Fujishima Jubyōe

1584-1622

 

On lira avec profit la notice Japonais Martyrs 1603-1639 ainsi que celle de Pietro Paulo Navarro

Dionisius était né vers 1584 à Aitsu (Nagasaki, Japon).

Baptisé dans son enfance, il avait quitté sa famille païenne après la mort de son père, pour se mettre au service du père Navarro. 

Il était profès dans la Compagnie de Jésus.

Avec le père Navarro, il reçut la grâce du martyre en la fête de Tous les Saints, le 1er novembre 1622, et fut béatifié en 1867.

 

 

 

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 00:00

Dominic Collins

1566-1602

 

Le nom gaélique de Dominic Collins est Doiminic Ó Coileáin.

Il naquit vers 1566 à Youghal (Cork, Irlande), dans une famille bien connue ; son père et son frère occupèrent la charge de Mayor de la ville.

En 1586, Dominic vint à Nantes et travailla pendant trois ans dans diverses hôtelleries, dans le but de gagner de quoi se payer un cheval et s’engager dans la cavalerie.

En 1589, il rejoignit les troupes de la Ligue Catholique du Duc de Mercœur, Philippe Emmanuel, contre les Huguenots ; il reçut le grade de capitaine (et précisément Capitaine La Branche), et fut nommé gouverneur des territoires repris aux Huguenots.

Avec une lettre de recommandations pour le roi Felipe II, il s’engagea dans l’armée espagnole et fut en garnison à La Coruña. Après neuf années, il décida de quitter l’armée, et le roi Felipe lui accorda une pension de vingt-cinq écus mensuels.

Cette belle aventure militaire allait s’orienter vers une autre milice : la Compagnie de Jésus. En effet, durant le carême de 1598, Dominic rencontra un père Jésuite, qui avait fondé un collège irlandais à Salamanque. Dominic voulut entrer dans l’Ordre, et fut présenté aux autorités du collège. Il fallait éprouver la vocation de ce soldat de trente-deux ans, examiner s’il pouvait se préparer au sacerdoce ou plutôt servir comme Frère lai. Dominic fit le noviciat à Santiago de Compostela. Il donna toute la mesure de ses capacités lors d’une épidémie, durant laquelle il se dévoua de façon remarquable et efficace auprès des malades et des mourants. Il était bien un peu vif de caractère, un peu obstiné aussi, mais ses bonnes qualités le firent accepter à la première profession, en février 1601.

Peu après, il fut désigné pour accompagner l’expédition de Felipe II, qui voulait aider les troupes irlandaises contre les anglaises. L’expédition partit en septembre 1601, mais n’arriva qu’en décembre à cause des très mauvaises conditions météorologiques ; de plus, la bataille de Kinsale (24 décembre) fut un désastre et Dominic resta auprès des cent quarante-trois soldats irlandais dans le château de Dunboy. Quand ce château tomba aux mains des Anglais en juin 1602, tous ces soldats, sauf deux, furent pendus ; après les avoir emmenés à Cork et les avoir torturés, les Anglais exécutèrent aussi les deux derniers soldats. Mais ils maintinrent en vie Dominic, voulant arriver à le faire apostasier dans sa propre ville d’origine : ils l’emmenèrent à Youghal, à quelque cent soixante-dix kilomètres de Cork, mais ne purent vaincre son courage.

Sur la place où il devait être exécuté, il y avait beaucoup de gens. Dominic leur parla en espagnol, en irlandais et en anglais, affirmant avec toute la force de son cœur qu’il était venu en Irlande pour défendre la foi catholique et qu’il était heureux de mourir pour cette foi. La foule était si émue, que le bourreau disparut ; on dut forcer un marin de passage à faire le travail.

Sans jugement, Dominic Collins fut ainsi exécuté dans sa ville natale, à Youghal, le 31 octobre 1602.

Il fut béatifié en 1992.

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 23:00

Dalmacio Moner

1291-1341

 

Dalmacio (Dalmau en catalan) vit le jour en 1291 à Santa Coloma de Farners (Girone, Espagne) de parents aisés, propriétaires de terres. Il n’était pas fils unique ; il avait au moins deux sœurs.

Il entra chez les Dominicains de Girona, à quinze ou seize ans.

En 1311, il enseigna la logique à Tarragone, étudia la philosophie scholastique et fut ordonné prêtre à Valence.

En 1317, il fut assigné à la fondation de Castillon de Ampurias et semble avoir séjourné à Montpellier entre 1319 et 1321 (à moins que ce séjour ait eu lieu avant même son entrée dans l’ordre). C’est peut-être à cette époque qu’il fit le pèlerinage à pied à La Sainte Baume, auprès de la grotte de sainte Madeleine (v. 22 juillet)

En 1321, il fut lecteur (professeur) à La Seo de Urgel, puis passa à Manrese en 1324. En 1328, à Cervera ; à Balaguer en 1329, avant de revenir à Girona en 1331.

Jeune homme, il était déjà jaloux de la sainte vertu : il le resta toute sa vie.

Il se mortifiait abondamment, évitait les conversations, les rencontres, parlant aux dames sans les regarder (et seulement s’il y était obligé). Mêmes ses sœurs ne purent venir le voir quand il fut malade. Il mangeait froid, baptisait amplement son vin, se privait de boire même en plein juillet, se lavait en hiver à l’eau froide, etc. Cilices, toiles rèches, habit usés, étaient son quotidien. Il dormait assis, et peu.

A ces pénitences effrayantes, s’ajoutèrent quatre années dans une petite grotte, où Dalmacio côtoyait des scorpions et des serpents.

Dieu permit à Dalmacio d’opérer des miracles, aussi étonnants que nombreux. On l’appelait déjà de son vivant pour être secouru, et il intervenait : pour guider des confrères égarés, pour mettre en sûreté deux Dominicains surpris par des pirates, pour faire cesser un petit chien d’aboyer pendant la messe, pour des accouchements heureux… On l’a invoqué spécialement pour les maux de dents. La figure de Dalmacio était devenue si légendaire qu’on parlait communément du Frère qui parle à l’Ange.

Il a été rapporté qu’un jour d’été, la Vierge Marie lui aurait présenté des bonbons rafraîchissants au miel et à la rose.

Le pauvre Dalmacio était naturellement laid : grand, sec, bronzé, chauve, la parole rare et dure, la voix  haute et aiguë, mais la mort le transfigura. Il s’éteignit dans une grande sérénité après beaucoup de douleurs à l’abdomen, le 24 septembre 1341.

Il fut béatifié en 1721.

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 23:04

 

Dominicus Shobyōye

?-1628

 

Dominicus Shobyōye était un laïc japonais, né à Nagasaki.

Il était membre du Tiers-Ordre dominicain.

Il fut martyrisé par la décapitation le 16 septembre 1628 à Nishizaka (Nagasaki) et béatifié en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:09

Dominicus Yamada

1588-1622

Clara

1580-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

C’étaient deux époux japonais, nés à Ōmura (Nagasaki).

Ils appartenaient à la Confraternité du Rosaire.

Ils subirent ensemble le supplice du feu ou la décapitation à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622 et furent béatifiés en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:05

Dominica Ogata

?-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

Née à Nagasaki (Japon), c’était une laïque, mariée, peut-être veuve, membre de la Confraternité du Rosaire.

Dominica Ogata subit la décapitation à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622 et fut béatifiée en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:01

Damianus Tanda Yaichi

1582-1622

Michaël Tanda

1617-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

Né à Ōmura (Nagasaki), c’était un laïc japonais, membre de la Confraternité du Rosaire.

Son petit garçon, Michaël, était né en 1617, également à Ōmura ; il avait donc cinq ans.

Damianus et Michaël subirent le supplice de la décapitation à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622 et furent béatifiés en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:00

Dominicus Nakano

1603-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639

Dominicus Nakano était né en 1603 à Ōmura (Japon) ; c’était le fils de l’autre Martyr, Matthias (v. 27 novembre), et lui aussi membre de la Confraternité du Rosaire. Il avait dix-neuf ans.

Dominicus subit la décapitation à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622 et fut béatifié en 1867.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 23:00

Dominicus de Saint-François

1608-1628

 

On pourra lire avec profit la notice Japonais Martyrs (1603-1639)

Il naquit en 1608 à Nagasaki (Japon).

C’est dans la prison qu’il fut reçu par le père Antoine de Saint-Bonaventure comme Frère convers dominicain et qu’il prit le nom de Dominicus.

On n’en sait pas davantage.

Son martyre par asphyxie lente eut lieu à Nagasaki le 8 septembre 1628 et sa béatification en 1867.

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30 août 2015 7 30 /08 /août /2015 23:00

Dominguito del Val

1243-1250

 

L’horrible histoire qui suit n’a pas été confirmée autrement que par un ouï-dire rapporté au roi de Castille vers 1250.

Ce pieux roi écrivit honnêtement qu’il avait entendu dire qu’un enfant de chœur avait été enlevé et crucifié le Vendredi Saint de 1250.

A Saragosse, une cartomancienne juive aurait affirmé que, si l’on jetait dans la rivière une Hostie consacrée et le cœur d’un enfant, tous les Chrétiens qui boiraient de cette eau périraient. Or Dominguito (Petit Dominique) passe justement chaque matin par le quartier juif pour se rendre à la cathédrale. Des hommes le guettent et quand apparaît l’enfant avec son aube, ils l’immobilisent et l’enlèvent. Un simulacre de «jugement» se déroule ; on demande à Dominguito s’il désire rester chrétien ; comme il répond qu’il préfère mourir que renier la religion de Notre Seigneur, on le condamne à mort. Les hommes le crucifient et lui arrachent le cœur. Ayant déjà réussi à se procurer par trahison une Hostie, ils confient à l’un d’eux l’Hostie et le cœur, pour qu’il les jette dans la rivière.

Or en chemin, pour donner le change, l’homme entre dans une église pour simuler une prière. Mais quand il ouvre le missel où il a caché l’Hostie, les autres personnes présentes s’étonnent de la lumière qui s’échappe du livre et en avisent les prêtres. Ceux-ci viennent interroger l’homme, ouvrent le missel où ils découvrent l’Hostie. Les autorités viennent fouiller l’homme et trouvent le cœur de la petite victime.

L’homme promet que, si on l’épargne, il dénoncera les auteurs du crime. Les Juifs ainsi désignés sont envoyés au bûcher, sauf ce commissionnaire qui est condamné à la prison à vie.

Dominguito était fils de Sancho et Isabel. On le canonisa et on le fêta le 31 août, date surprenante si les faits se sont déroulés un Vendredi Saint. Mais le Martyrologe ne le mentionne pas.

Il y eut d’autres récits de «crimes rituels» de ce genre. On a parlé d’un petit Richard à Pontoise en 1179, d’un petit Hugues à Lincoln en 1255 (v. 27 juillet), d’un petit Simone à Trento en 1472. Il n’est certainement pas question de relayer ici des contes issus d’un courant antisémite que l’Eglise aujourd’hui rejette. Si ces crimes font frémir, ceux qui les ont inventés et transmis sont encore plus criminels.

Que Dieu, dans son immense miséricorde, pardonne à chacun.

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