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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 23:00

 

Darío Hernández Morató

1880-1936

 

Darío était né à Buñol (Valencia, Espagne) le 25 octobre 1880 jour où il fut baptisé. Ses parents étaient Joaquín Hernández et Inocencia Morató, un couple chrétien.

La famille s’étant établie à Valencia, Darío étudia au collège Saint-Joseph, tenu par les Pères jésuites, où il fit partie de la Congrégation mariale.

Excellent élève, il passa son baccalauréat en 1896 (à seize ans).

Le 28 septembre 1896, il entra dans la Compagnie de Jésus, fit le noviciat à Notre-Dame de Veruela (Saragosse), les études de philosophie et théologie, qu’il acheva à Tortosa, et fut ordonné prêtre.

En 1915, il fit la profession solennelle à Veruela.

Les lieux de son activité furent : Veruela (comme professeur de rhétorique), Barcelone, Valencia, Palma de Maiorque (comme supérieur), et finalement de nouveau à Valencia en 1928, toujours comme supérieur.

Quand la Compagnie de Jésus fut officiellement dissoute par le gouvernement républicain en 1932, il resta à Valencia comme supérieur des jésuites dispersés, se dédiant au ministère de la prédication, de la confession et de la direction spirituelle. Il était habillé en paysan et continuait son activité avec la plus grande prudence. Il restait persuadé que la Compagnie pourrait de nouveau se reconstituer.

Lors de la révolution de 1936, il dut passer de cachette en cachette, car il était personnellement recherché. Il restait même plutôt optimiste, affirmant que la révolution finirait vite. ILl eut tout de même un moment de lassitude, à force de se déplacer sans cesse furtivement, et confia à une proche : Si ça continue comme ça, j’irai me présenter moi-même à la police.

Une de ses cachettes fut chez un couple de Boliviens, qui étaient concierges. 

Finalement arrêté le 13 septembre, il fut mis en prison. On suppose qu’il fut dénoncé par le coiffeur qui était passé là où il se cachait, car il avait vraiment besoin d’arranger ses cheveux et sa barbe. Six hommes armés vinrent le prendre et le conduire au siège du gouvernement civil.

Il retrouva des confrères prêtres, arrêtés comme lui, leur redonna courage. Lui-même attendait l’heure de sa mort tranquillement, se confessant plusieurs fois.

Sans aucun jugement, il fut simplement condamné comme supérieur des Jésuites et fut fusillé à Picadero de Paterna, non loin de Valencia.

C’était au soir du 29 septembre 1936, lendemain du quarantième anniversaire de sa profession. 

Le père Darío fut béatifié en 2001. 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 23:21

Diego Hompanera París

1915-1936

 

Diego naquit le 13 novembre 1915 à Muñeca (Palencia, Espagne), de Gerardo et Teodora, qui le firent baptiser le lendemain, avec le nom de saint Diego (Dominique), un grand thaumaturge espagnol du 15e siècle qui était au calendrier ce jour-là.

Se sentant appelé au sacerdoce, il commença l’étude du latin avec son curé. Puis en 1930 il demanda à être reçu chez les Augustins à Guernica, mais devant les difficultés qu’il rencontrait, on lui suggéra tout simplement… de repartir chez lui.

Le jeune homme ne s’avoua pas vaincu. S’il ne pouvait pas faire d’études difficiles, il pouvait servir Dieu en se consacrant comme Frère convers : on accepta.

Ses confrères l’appelaient gentiment le petit saint, sans ironie, tant il était pieux et aimable.

Il fit donc le noviciat à Leganés, la profession en 1935, un court passage à Madrid, et fut envoyé à Málaga en septembre 1935.

Le 18 juillet 1936 commençait la triste révolution espagnole. Les six Religieux augustins passèrent la nuit sous les coups tirés par les révolutionnaires depuis la tour de la cathédrale.

Le 19, ils célébrèrent une dernière fois la messe et se dispersèrent chez des amis alentour.

Diego, avec un autre Père, trouva refuge chez la maman de trois anciens élèves, non loin du consulat allemand, mais ne put y rester qu’une nuit ; les jours suivants, il fut chez une autre dame, dont les relations lui permirent de passer indemne plusieurs fouilles et même de revenir d’une courte détention. Mais à la fin du mois d’août, ils furent arrêtés tous les deux et mis à la prison Trinidad, où Diego ne cacha pas sa condition de Religieux.

Deux semaines après, environ, on les changea de prison, et ils furent dans la prison provinciale, lui du côté des hommes, elle du côté des femmes. Ils ne purent plus se parler, tout juste s’apercevoir dans la cour, et communiquer par un médecin qui, quoique prisonnier lui aussi, circulait pour soigner les autres prisonniers.

C’est par ce dernier, que la Dame apprit le sort du Frère Diego : il fut fusillé le 21 septembre 1936 au Cimetière San Rafael. Il n’avait pas vingt-et-un ans.

Signalons qu’une des chapelles de la cathédrale de Málaga contient les restes des victimes de la persécution dans cette région : il y en a plus de deux mille, dont ceux de Diego.

Diego Hompanera París fut béatifié en 2007.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 23:00

  

Dolores et Consuelo Aguiar-Mella Díaz

1897-1936

1898-1936

 

Dolores naquit le 29 mars 1897, Consuelo le 29 mars 1898, à Montevideo (Uruguay), de père espagnol et de mère uruguayenne.

Elles vinrent en Espagne où elles furent élèves du collège des Piaristes. Elles ne purent devenir religieuses, mais continuèrent à vivre dans le monde comme des religieuses, unies à Dieu et au service des autres.

Elles vivaient donc à Madrid, après leurs études chez les Mères Piaristes.

Le 19 juillet 1936, la communauté jugea opportun de quitter la maison et de se réfugier où elles pouvaient, chez des parents ou des amis.

Mère María, la supérieure, et six autres Compagnes, dont Dolores et sa sœur Consulo, trouvèrent un appartement, mais elles furent dénoncées.

A cinq heures du matin du 8 août, des miliciens vinrent les appeler à se présenter au Gouvernement Civil. Ne pouvant entrer toutes dans le véhicule, trois restèrent : María et les deux sœurs Aguiar-Mella Díaz, qui portaient le brassard diplomatique.

Le 19 septembre suivant, à neuf heures du matin, fut arrêtée dans la rue Dolores, dont le frère était vice-consul à Madrid et fut immédiatement alerté. Entre temps, un milicien vint annoncer que si la Supérieure l’accompagnait, on délivrerait Dolores. María le suivit, accompagnée de Consuelo, laquelle pensait que son brassard diplomatique la protégerait. Mais on ne revit plus ni Dolores, ni Consuelo, ni María, et toutes les démarches du brave vice-consul n’aboutirent à rien.

On retrouva les corps des trois Religieuses, complètement défigurées, sur la route qui conduisait en Andalousie. On ne les reconnut qu’à leur habit, et au brassard diplomatique des deux Uruguayennes, dont le frère put récupérer les corps et les ensevelir chrétiennement au cimetière de Almudena.

Ce triple assassinat eut de très fortes répercussions dans le monde entier, surtout en Uruguay, qui rompit les relations diplomatiques avec l’Espagne.

Ce martyre eut donc lieu près de Madrid, le 19 septembre 1936.

María, et ses deux Compagnes, ont été béatifiées en 2001.

Lors de la béatification, le pape confia à l’intercession des deux-cent trente-trois nouveaux Bienheureux, martyrs espagnols, la fin du terrorisme en Espagne, vivement applaudi par les vingt-cinq mille fidèles présents.

Dolores et Consuelo sont les premières Bienheureuses d’Uruguay. 

Dolores et Consuelo Aguiar-Mella Díaz

1897-1936/1898-1936

 

Dolores naquit le 29 mars 1897, Consuelo le 29 mars 1898, à Montevideo (Uruguay), de père espagnol et de mère uruguayenne.

Elles vinrent en Espagne où elles furent élèves du collège des Piaristes. Elles ne purent devenir religieuses, mais continuèrent à vivre dans le monde comme des religieuses, unies à Dieu et au service des autres.

Elles vivaient donc à Madrid, après leurs études chez les Mères Piaristes.

Le 19 juillet 1936, la communauté jugea opportun de quitter la maison et de se réfugier où elles pouvaient, chez des parents ou des amis.

Mère María, la supérieure, et six autres Compagnes, dont Dolores et sa sœur Consuelo, trouvèrent un appartement, mais elles furent dénoncées.

A cinq heures du matin du 8 août, des miliciens vinrent les appeler à se présenter au Gouvernement Civil. Ne pouvant entrer toutes dans le véhicule, trois restèrent : María et les deux sœurs Aguiar-Mella Díaz, qui portaient le brassard diplomatique.

Le 19 septembre suivant, à neuf heures du matin, fut arrêtée dans la rue Dolores, dont le frère était vice-consul à Madrid et fut immédiatement alerté. Entre temps, un milicien vint annoncer que si la Supérieure l’accompagnait, on délivrerait Dolores. María le suivit, accompagnée de Consuelo, laquelle pensait que son brassard diplomatique la protégerait. Mais on ne revit plus ni Dolores, ni Consuelo, ni María, et toutes les démarches du brave vice-consul n’aboutirent à rien.

On retrouva les corps des trois Religieuses, complètement défigurées, sur la route qui conduisait en Andalousie. On ne les reconnut qu’à leur habit, et au brassard diplomatique des deux Uruguayennes, dont le frère put récupérer les corps et les ensevelir chrétiennement au cimetière de Almudena.

Ce triple assassinat eut de très fortes répercussions dans le monde entier, surtout en Uruguay, qui rompit les relations diplomatiques avec l’Espagne.

Ce martyre eut donc lieu près de Madrid, le 19 septembre 1936.

María, et ses deux Compagnes, ont été béatifiées en 2001.

Lors de la béatification, le pape confia à l’intercession des deux-cent trente-trois nouveaux Bienheureux, martyrs espagnols, la fin du terrorisme en Espagne, vivement applaudi par les vingt-cinq mille fidèles présents.

Dolores et Consuelo sont les premières Bienheureuses d’Uruguay.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 23:00

Ɖaminh Trạch (Ɖoài)

1772-1840

 

Ɖaminh (Dominique) vit le jour vers 1772 (ou 1773) à Ngoại Vối (Nam Định, Vietnam).

Petit il rencontra un missionnaire et sentit l’appel de Dieu.

Il fréquenta le séminaire et fut ordonné prêtre en 1822.

Il voulut alors entrer dans l’Ordre dominicain, et y fit la profession en 1825.

Ce fut un prédicateur rempli de zèle pour le salut des âmes. Il fut atteint de tuberculose, mais continua de toutes ses forces à exercer le saint ministère. Il s’occupa des séminaristes et des malades.

En 1839, il fut arrêté à Ngoc, mais les villageois purent verser une caution et obtenir sa libération. Le 10 avril 1840, il subit une nouvelle arrestation et fut mis en prison. 

Il souffrait beaucoup de sa maladie, mais restait fidèle, toujours préoccupé de consoler les autres prisonniers.

Il y eut, semble-t-il, un premier procès. On le tortura pour n’avoir pas voulu fouler aux pieds le crucifix : 

Voici l’image de la Croix sur laquelle est mort mon Seigneur ; c’est l’emblème de la foi et de la religion que vous devez tous professer si vous voulez être sauvés. Pour moi je l’adore et j’aime mieux mourir que de la profaner !

Quand le gouverneur apprit la constance et le courage du père Ɖaminh, il entra dans une grande fureur, fit gifler le Père, le fit frapper à coups de poing et de pied. Finalement condamné à mort, le père Ɖaminh fut décapité le 18 septembre 1840 à Bẚy Mẫu (Hanoi). 

Ce prêtre fut béatifié en 1900, et canonisé en 1988.

Une fête liturgique commune célèbre les Martyrs du Vietnam le 24 novembre.

 
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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 23:00

  

Dominicus Magoschichi

?-1622

 

Dominicus était un laïc japonais originaire de Hyūga (Miyazaki), mais à une date inconnue.

Arrêté avec le père Tomás de Zumárraga, il fut reçu par ce dernier dans l’Ordre dominicain durant leurs jours de captivité.

Début septembre 1622, certains prisonniers furent envoyés à Nagasaki pour être martyrisés, d’autres restèrent à Ōmura.

Le 12 septembre 1622, ces derniers au nombre de huit, furent conduits en-dehors de la ville pour y être brûlés vifs, selon la technique qu’on a signalée dans la notice des Japonais Martyrs (1617-1632). Mais ici, le feu fut allumé tout près des poteaux où étaient attachées les victimes, qui moururent en peu d’instants, le père Apolinar en dernier. 

Six de ces huit Martyrs, dont Dominicus, furent béatifiés en 1867.

  

Dominicus Magoschichi

?-1622

 

Dominicus était un laïc japonais originaire de Hyūga (Miyazaki), mais à une date inconnue.

Arrêté avec le père Tomás de Zumárraga, il fut reçu par ce dernier dans l’Ordre dominicain durant leurs jours de captivité.

Début septembre 1622, certains prisonniers furent envoyés à Nagasaki pour être martyrisés, d’autres restèrent à Ōmura.

Le 12 septembre 1622, ces derniers au nombre de huit, furent conduits en-dehors de la ville pour y être brûlés vifs, selon la technique qu’on a signalée dans la notice des Japonais Martyrs (1603-1639). Mais ici, le feu fut allumé tout près des poteaux où étaient attachées les victimes, qui moururent en peu d’instants, le père Apolinar en dernier. 

Six de ces huit Martyrs, dont Dominicus, furent béatifiés en 1867.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 23:00

 

 

Dominicus Nihachi

1626-1628

 

(Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639).

Dominicus était né à Nagasaki en 1626, de Ludovicus. 

Son grand frère, Franciscus, avait trois ans de plus que lui.

Dominicus, avec son frère Franciscus et leur cher papa, reçut le martyre par décapitation, à deux ans, à Nagasaki le 8 septembre 1628 et avec eux fut béatifié en 1867.

C’est le benjamin des Martyrs Japonais.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 23:00

Diego Llorca Llopis

1896-1936

 

Diego naquit le 2 juillet 1896 à Oliva (Valencia, Espagne) et fut baptisé le lendemain.

Il fréquenta le collège tenu par les Sœurs Carmélites du lieu ; il était un fidèle servant de messe à la paroisse.

En 1910, à quatorze ans, il suivit les Exercices spirituels des Jésuites à Gandía, et ressentit en lui l’appel de Dieu, mais n’en dit rien jusqu’à être sûr de cette vocation. 

Il entra au séminaire de Valencia en 1913, mais interrompit les études pour faire trois années de service militaire.

En 1925, il fut ordonné prêtre.

Il exerça le saint ministère à Setla y Mirarrosa (Vergel), Benisa, Denia, toutes localités proches de Alicante. La population de Benisa réclama son retour. C’est là que, dans une de ses ultimes prédications, il affirma qu’il offrirait volontiers (sa) vie au Seigneur pour la normalisation de la situation en Espagne.

En 1936, ce furent les autorités elles-mêmes de Benisa qui s’arrangèrent pour le reconduire en sûreté chez ses parents à Oliva. Ses parents, cependant, lui conseillèrent de se cacher, mais il refusa de le faire, n’ayant fait de mal à personne.

Le 5 septembre, trois miliciens vinrent fouiller la maison, sans le trouver.

C’est sur dénonciation qu’ils le retrouvèrent et, le lendemain, l’assassinèrent au lieu-dit La Garganta à Gata de Gorgos (Alicante), pour le seul fait qu’il était prêtre.

L’un des miliciens affirma que, avant de recevoir les balles, il leur pardonna et mourut en criant : Vive le Christ Roi !

Ce martyre eut lieu le 6 septembre 1936, et l’abbé Diego Llorca Llopis fut béatifié en 2001.

 
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 23:00

Dina Bélanger

1897-1929

 

Les détails qu’on connaît sur cette Mystique proviennent principalement de son Autobiographie, écrite durant les dernières années de sa vie, par obéissance à sa supérieure.

Dina naquit le 30 avril 1897. Sa famille est aisée et très chrétienne.

Dès l’âge de dix-onze ans elle sent une attraction très forte pour Jésus-Eucharistie. Vers l’âge de dix-sept ans, elle s’offre comme victime à l’Amour divin. Elle communie chaque jour, puisant sa force dans le Sacrement divin.

Elle étudie le piano, et va se perfectionner à New-York pendant deux ans. Elle donne des concerts. Malgré le succès, elle désire rester dans l’humilité.

Elle a vingt ans lorsqu’elle perçoit quelques faveurs célestes qui l’effraient un peu au début. Elle entend la voix du Christ. Le Christ lui donne deux “références” : l’Hostie (Jésus-Christ) et l’Étoile (Marie), qu’elle voyait sans cesse au-dessus de sa route.

Elle entre dans le Tiers-Ordre de saint Dominique et prend le nom de Sainte-Catherine-de-Sienne.

Au terme de ses études de piano, elle obtient son diplôme et continue ses concerts. Elle travaille beaucoup, sans trop savoir encore où la conduira son activité musicale. Jésus lui annonce qu’elle fera du bien surtout par ses écrits.

En 1921 elle entre chez les Religieuses de Jésus-Marie à Sillery, où elle prend le nom religieux de Marie-Sainte-Cécile-de-Rome. On sait que sainte Cécile est la patronne des musiciens.

Les expériences mystiques vont se multiplier, s’intensifier. 

Un jour, Jésus-Christ lui “prend” le cœur, et le remplace par son Cœur Sacré et le Cœur Immaculé de Marie.

Elle enseigne le piano à quelques élèves.

A l’automne 1922, elle doit rester à l’infirmerie. Elle écrit des poésies. Le Seigneur lui demande de consoler son Cœur outragé dans l’Eucharistie. Notre-Seigneur lui annonce qu’Il va la préparer à la mort. Il lui prédit qu’elle va bientôt faire sa profession et qu’Il “viendra la chercher” au moment de l’Assomption.

En novembre 1923, Dina voit dans une vision qu’elle “disparaît” totalement dans un feu d’amour, laissant place à Notre-Seigneur.

Dina doit rester en quarantaine, car sa maladie (la tuberculose) est contagieuse. Elle fera des séjours de plus en plus fréquents à l’infirmerie.

En août 1924, Dina se prépare à mourir pour la fête de l’Assomption, mais elle ne meurt pas vraiment. Elle comprit alors qu’elle venait en fait de naître à une vie nouvelle, à une vie de totale perfection, dans l’union parfaite à Notre-Seigneur.

En octobre 1924, elle prononce le vœu du “plus parfait” ; l’expression de cette perfection est pour elle l’obéissance.

A partir de septembre 1926, Dina vit intensément la passion du Christ, le jeudi et le vendredi. Elle est associée à l’Agonie de Jésus.

Le 22 janvier 1927, elle reçoit les stigmates du Christ, en présence de la Sainte Vierge. Jésus l’appelle sa petite “Moi-même”.

Dina a ses moments de tentations (découragement, angoisses, peurs, lassitudes), elle perd son sourire. Elle s’humilie davantage.

Août 1928 : elle retrouve la sérénité, la joie même. Elle participe à la joie des Élus au ciel, elle est heureuse.

Le 30 avril 1929, jour de son anniversaire, elle entre définitivement à l’infirmerie. Ses forces l’abandonnent, elle ne peut plus écrire à partir de juillet. Ses sœurs la trouvaient absorbée, gracieuse, souriante.

Elle meurt le 4 septembre 1929, dans sa trente-troisième année, vers trois heures de l’après-midi, suprême identification avec le divin Maître.

Elle a été béatifiée en 1993. (1)

 

 

 

1 Vers la même époque vivait en France une autre musicienne qui se consomma dans la sainteté : sainte Elisabeth Catez (de la Trinité, 1880-1906), dont la spiritualité rejoint étonnemment celle de Dina. Elle est fêtée le 9 novembre. Les deux Religieuses ne se connaissaient pas.

 

 

 

 

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:21

Denis-Claude Duval

1739-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs du 3)

Prêtre du diocèse de Paris, né en 1739 à Paris. 

Vicaire à Saint-Etienne-du-Mont.

Il fut martyrisé au Séminaire Saint-Firmin de Paris le 3 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:00

Dolores Úrsula Caro Martín

1893-1936

 

Elle vit le jour le 21 octobre 1893 à Granátula (Ciudad Real, Espagne), en la fête de sainte Ursule, d’où son deuxième prénom.

Elle était maîtresse et infirmière, et finalement entra chez les Filles de la Charité, en 1917.

A Albacete, sa personnalité fit que même ses «ennemis» la respectèrent ; à Madrid, où elle fut le plus longtemps, elle s’occupa surtout de l’infirmerie.

Expulsées le 25 juillet 1936, les trois Sœurs se réfugièrent à Madrid chez un cousin de Dolores, qui les reçut très fraternellement.

Puis elles pensèrent être plus en sécurité chez d’autres parents à Vallecas, et Dolores sacrifia sa famille pour accompagner sa Supérieure, Andrea Calle. 

Mais on ne les accepta pas, par crainte des dénonciations possibles. Les Sœurs furent reconnues comme moniales, on les arrêta, on viola même Dolores et Andrea. Puis on les maltraita dans une arène, comme pour des taureaux, avant de les mettre face au mur et de les fusiller, à Vallecas (ou bien, selon un autre récit, en leur tirant une balle dans la tempe).

C’était le 3 septembre 1936 ; elles furent béatifiées en 2013.

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