Donata de Scilli
† 180
Se reporter à la notice Scilli (Martyrs en 180)
Donata de Scilli
† 180
Se reporter à la notice Scilli (Martyrs en 180)
Daniel de Nicopolis
† 310
Se reporter à la notice Nicopolis (Six Martyrs vers 310)
Dometios de Quros
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Quros est le nom d’une montagne du Kurdistan.
Dometios - s’il s’agit bien de lui, car les légendes font des confusions - était un ermite qu’on venait visiter dans sa grotte.
Un Juif se présenta un jour devant la porte, invoquant le Saint pour guérir de sa sciatique et de son incrédulité, car il n’arrivait pas encore à croire à l’Incarnation du Verbe éternel. Il repartit, guéri des deux maladies. Par la suite, d’autres malades obtinrent à leur tour la guérison de leur sciatique.
Saint Dometios de Quros est commémoré le 5 juillet dans le Martyrologe Romain.
Domitianus du Bugey
347-440
D’après une ancienne tradition, Domitianus naquit vers 347 à Rome, de Philippus et Marcianilla.
Elevé dans une école chrétienne, il perdit ses parents qui furent mis à mort par des hérétiques ariens.
Convaincu de la vanité du monde, il affranchit ses serviteurs, vendit ses biens et distribua l’argent aux pauvres. Il se retira dans quelque monastère.
En 426, il vint à Marseille, passa à l’abbaye de Lérins et séjourna quatre ans auprès de l’archevêque d’Arles.
En 430, il alla trouver s.Eucher de Lyon (v. 16 novembre), qui lui indiqua un endroit solitaire pour s’y établir : ce fut Axance (auj. Bourg-Saint-Christophe), où il érigea un oratoire et planta un jardin avec une vigne.
Trop de disciples dérangeaient sa solitude et sa modestie : il s’éloigna, mais les disciples affluèrent encore ; on construisit deux oratoires, puis un monastère. Domitianus n’y venait que la nuit, passant la journée dans une cabane solitaire.
Il gagna à la doctrine trinitaire un seigneur arien, qui lui accorda de grands terrains, où s’éleva une abbaye.
Domitianus annonça la date de sa mort, qui advint le 1er juillet 440.
C’est près de cette abbaye que fut assassiné s.Rambert (v. 13 juin), dont le nom a été donné au bourg : Saint-Rambert-en-Bugey.
Saint Domitianus du Bugey est commémoré le 1er juillet dans le Martyrologe Romain.
Diomedes de Nicée
† 4e siècle
Diomedes, originaire de Tarse, était un médecin à Nicée (Bithynie, Asie Mineure, auj. Iznik, Turquie NO).
Il guérissait les corps, mais aussi les âmes.
L’empereur Dioclétien ordonna de se le faire amener de Nicée à Nicomédie. En route, Diomedes voulut descendre du char pour prier. Il mourut à ce moment-là. Les soldats alors le décapitèrent, mais ils devinrent aveugles.
On les fit conduire à l’endroit où était resté le corps du Martyr et, quand ils eurent réuni le chef et le corps, ils recouvrirent la vue et se convertirent.
Avec Diomedes souffrirent quatre autres Martyrs, dont Amantius et Alexandros.
Ce pouvait être durant la persécution déclenchée par Dioclétien, vers 303-310.
Saint Diomedes de Nicée est commémoré le 9 juin dans le Martyrologe Romain.
Dorothée de Tyr
255-362
En ce jour du 5 juin, il y avait quatre Dorothée. On n’en a retenu qu’un dans la dernière édition.
Né vers 255, celui-ci était prêtre ou même évêque à Tyr de Phénicie (auj. Antakya, Turquie CS).
Encore prêtre, il souffrit la persécution sous Dioclétien ; ensuite évêque, sous Julien, il fut exilé à Odyssopolis sur la Mer Noire (Thrace, auj. Varna, Bulgarie).
Il a pu assister au Concile de Nicée (325), mais dut repartir en Thrace, où il subit le martyre, à l’âge de cent-sept ans.
Une ancienne miniature représente Dorothée au moment de son martyre ; on voit un homme qui le frappe sur la tête, d’où jaillit le sang abondamment.
Saint Dorothée de Tyr est commémoré le 5 juin dans le Martyrologe Romain.
Domna de Lyon
† 177
Voir la notice Lyon (Martyrs en 177)
Dionysius de Milan
† 361
Dionysius fut le onzième évêque de Milan, de 350 à 355.
Durant ces quelques années, il souffrit beaucoup pour la défense de la foi du concile de Nicée (325).
Lors du concile de Milan (355), pensant agir au profit de la paix intérieure de l’Eglise, il eut la faiblesse de signer la condamnation du grand évêque Athanase, soi-disant accusé de crime de lèse-majesté contre l’empereur. Mais il signait à la condition que tous les évêques ariens recevraient la foi de Nicée, ce à quoi tous s’engagèrent.
Ce n’était qu’une manœuvre. Dionysius comprit trop tard son erreur ; mais comment la réparer ? Eusèbe de Verceil (v. 1er août) vola à son secours. Il fit remarquer qu’il ne pouvait signer après Dionysius, puisque Dionysius était son élève ; les ariens acceptèrent de corriger les tablettes et rayèrent la signature de Dionysius. Mais Eusèbe alors refusa catégoriquement de signer, Dionysios également.
Rien ne fit plus changer d’avis Dionysius.
Les trois évêques Eusèbe de Verceil, Lucifer de Cagliari (v. 20 mai) et Dionysios furent exilés. Dionysios fut envoyé en Cappadoce, surveillé par des évêques ariens. Il était chargé de chaînes, sans cesse déplacé de plus en plus loin, mais toujours salué par les populations ; il reçut même une lettre d’encouragements du pape Libère.
Il fallait un remplaçant à Dionysius : l’empereur y installa un oriental, qui ne comprenait pas le latin…
Dionysius mourut en 361 ; son corps repose aujourd’hui dans la cathédrale de Milan.
Saint Dionysius de Milan est commémoré le 25 mai dans le Martyrologe Romain.
Donatianus et Rogatianus de Nantes
† 304
Donatien était un adolescent de naissance illustre, qui reçut le baptême avec une grande ferveur, et montra sa foi avec une ferveur encore plus grande.
Rogatien, son jeune frère, avait appris de lui les éléments de la religion chrétienne. Il désirait beaucoup le baptême, et ce d’autant plus que la persécution était imminente, et il ne voulait pas échapper au martyre que, certainement, son frère aîné allait subir.
Malheureusement, le prêtre qui pouvait le baptiser s’enfuit de la ville. Et juste après arriva à Nantes le légat romain chargé d’exécuter les ordres : qui aurait refusé de sacrifier à Apollon et à Jupiter, serait décapité.
Dès que ce personnage apparut à Nantes, on lui dénonça Donatien et son frère. Donatien fut arrêté le premier : après un premier interrogatoire, il fut mis aux fers dans un cachot.
Vint le tour de Rogatien, qui rejoignit son frère.
Il communiqua à Donatien ses pensées : en l’absence du prêtre, peut-être qu’un baiser de son frère aîné «remplacerait» le baptême ? Donatien invoqua le Seigneur : Que la foi pure de Rogatien lui tienne lieu de baptême ; et si le préfet nous fait mourir demain, que le sang répandu de Rogatien lui soit comme l’onction du chrême.
Après une nuit de veille et de prière, les deux frères furent présentés à nouveau au juge, qui les fit suspendre au chevalet : ils eurent tout le corps déchiré. Après une série de supplices, qu’on peut seulement imaginer parce qu’ils ne sont pas décrits dans le témoignage du témoin, le bourreau eut encore l’idée de percer d’une lance le cou des deux victimes, puis les décapita.
C’était le 24 mai 304.
Pendant longtemps, deux croix marquèrent l’endroit du martyre des deux Enfants nantais. Elles furent brûlées sous la Révolution, rétablies sous Louis XVIII, et remplacées en 1896 par deux croix de granit.
Les reliques des Martyrs, qui se trouvaient à la cathédrale, furent détruites sous la Révolution ; par bonheur, on en avait quelques-unes dans un autre sanctuaire.
Saints Donatianus et Rogatianus sont commémorés le 24 mai dans le Martyrologe Romain.
Donatianus de Carthage
† 259
Se reporter à la notice Afrique (Martyrs en 259)