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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

François Migoret-Lamberdière

1728-1794

 

François était né le 28 août 1728 à Saint-Fraimbault-de-Lassay (Mayenne).

Ordonné prêtre, il fut vicaire à Oisseau, puis recteur, avant d’être nommé curé à Rennes-en-Grenouilles.

Invité à choisir entre le serment constitutionnel et la mort, il répondit simplement : La mort.

 

 

Voir la notice : Martyrs de Laval (Quatorze)

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 00:00

Fabianus, pape

236-250

 

Fabianus (Fabien) succéda à saint Antherus comme vingtième pape. Il était italien.

Son élection fut extra-ordinaire : laïc, il revenait de la campagne avec des amis et rejoignit l’assemblée qui, dans une église, devait nommer le successeur d’Antherus. A ce moment-là une colombe se posa sur la tête de Fabianus qui, tout confus, fut acclamé et désigné pour monter sur la chaire de Pierre.

Fabianus est ainsi le premier laïc à être élu pape. Toute sa conduite fit honneur à cette charge.

L’Eglise étant en paix à ce moment-là, il en profita pour organiser l’Eglise à Rome, en la partageant en sept diaconies. Il fit faire des travaux au cimetière de Calliste, rapporter de Sardaigne le corps du pape saint Pontien.

A l’extérieur, il dut déposer un évêque africain indigne. 

Origène s’adressa à lui pour justifier l’orthodoxie de sa propre doctrine.

On a moins de certitude sur l’envoi qu’il aurait fait de sept évêques pour évangéliser la Gaule : Austremoine, Denis, Gatien, Martial, Paul, Saturnin, Trophime, car pour certains au moins de ceux-ci des «traditions» les font remonter au 1er siècle.

La persécution reprit violemment sous l’empereur Dèce, et le pape Fabianus en fut une des premières victimes, le 20 janvier 250.

 

Son successeur fut saint Corneille.


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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 00:00

Francesco (Angelo) Paoli

1642-1720

 

Né le 1er septembre 1642 à Argigliano di Casola (Massa Carrara, Italie), Francesco était le frère aîné de trois autres frères et de trois sœurs.

Dans l’enfance et l’adolescence, ce qui l’attirait particulièrement, c’étaient les offices, la liturgie, qui stimulaient sa piété et son amour des pauvres.

Il reçut une bonne petite formation grâce à son oncle maternel, prêtre à Minacciano, et avant d’avoir accompli les dix-huit ans, put recevoir la tonsure et les ordres mineurs.

En 1660, avec son frère Tommaso, il demanda à être admis chez les Carmes de Cerignano.

Le noviciat devait se faire à Sienne, où le papa les conduisit. Francesco y prit le nom de Angelo (Ange) et y fit les vœux solennels l’année suivante.

Il fit cinq années de philosophie à Pise, où l’on remarqua si bien son esprit charitable, que plusieurs notables de la ville lui remirent des aumônes pour les pauvres.

Après sept années d’études théologiques, il fut ordonné prêtre en 1667, à Florence, où il restera pendant sept autres années. 

Ce qu’on n’a pas dit jusqu’ici, est que Francesco avait appris à jouer de l’orgue, et c’est en qualité d’organiste et de sacristain qu’il resta à Florence jusqu’en 1674, année où il revint chez les siens pour motifs de santé.

Or, le 15 août de 1674, il fit un premier «miracle», en distribuant le pain aux pauvres : la réserve de pain ne diminuait pas ! Le pauvre frère Ange, tout gêné, s’enfuit dans les montagnes de la Garfagnana et se joignit aux bergers dans une vie tout érémitique ; pour célébrer la messe, il montait chaque matin au sanctuaire de San Pellegrino.

Il revint à Pistoia, où au lieu de se soigner, il s’occupa des pauvres, puis à Florence, suffisamment remis pour qu’on lui confiât alors la charge de maître des novices.

En 1676-1677, il fut curé à Corniola di Empoli, siège d’un carmel, mais il profitait de ses moments libres pour aller visiter les malades à l’hôpital de Pistoia.

En 1677-1680, il fut de nouveau à Sienne, où il organisa dans le jardin du couvent une grande table pour les pauvres, qui venaient même de la campagne alentour, car c’étaient des années de disette.

On l’envoya à Montecatini pour enseigner la grammaire aux novices ; mais notre Ange ne pouvait pas s’empêcher de voler au secours des pauvres gens.

En 1682, on l’envoya à Cerignano ; il y allait de nuit, comme toujours, pour éviter les remerciements habituels lors des départs. Là encore, pendant cinq ans, organiste et sacristain, il donna son temps libre aux personnes en difficulté. Pour trouver un peu de calme, il se retirait dans une grotte voisine.

En 1687, le Supérieur général l’appela à Rome : il y alla avec toutes ses affaires, c’est-à-dire sa cappe blanche, son bréviaire, et un peu de pain dans un sac, de nuit.

En voyage, il fit deux arrêts : à Argigliano pour saluer son vieux papa et ses frères et sœurs, à Sienne pour saluer son frère Tommaso.

Il arriva enfin à Rome en mars 1687, où le couvent Saints-Sylvestre-et-Martin l’accueillit avec joie, car sa réputation l’avait précédé. L’été suivant, il monta pieusement la Scala Santa (c’est, d’après la Tradition, l’escalier du prétoire qu’on fit monter à Jésus-Christ pour être interrogé par Ponce Pilate. En plusieurs endroits on y observe des taches foncées qui seraient les marques de Son sang. Les fidèles montent cet escalier à genoux en priant, chacun selon son rythme et sa dévotion) puis il alla visiter les malades dans le voisin hôpital du Latran ; il observa la misère spirituelle de ces pauvres malades…

Son supérieur l’autorisa à s’occuper des malades à ses heures libres, à condition de ne pas manquer à ses obligations de maître des novices, pour lesquels on l’avait fait venir à Rome.

Désormais, pendant plus de trente ans, le père Angelo élargira son apostolat à toutes les misères qu’il trouvera à Rome, si bien qu’il sera partout appelé «le père des pauvres».

Ainsi, il faisait donner à manger jusqu’à trois cents pauvres chaque jour ; il ouvrit une maison de convalescence pour les malades qui sortaient de l’hôpital ; il visita les prisonniers, ainsi que leurs familles ; il eut en charge l’assistance spirituelle du Conservatoire de la très Sainte Vierge, qui recevait des adolescentes ; il fut appelé hors de Rome pour résoudre des conflits ; les chartreux de Trisulti lui confiaient l’examen des jeunes incertains sur leur vocation…

Il fut en rapport avec d’éminentes personnalités, entre autres Giuseppe Maria Tomasi, qui allait recevoir le cardinalat juste avant de mourir (v. 1er janvier). Lui-même refusa par deux fois le cardinalat.

Il intervint aussi directement auprès du pape pour obtenir les fonds nécessaires à quelques travaux au Colisée. Ce saint lieu en effet, un peu délaissé et en ruines, était le rendez-vous d’affaires douteuses. Il y fit mettre des portes, et élever trois croix, qui y sont encore, devant lesquelles on célèbre le Chemin de Croix.

Sa dévotion à la Croix était profonde. En d’autres endroits il avait aussi fait ériger ces trois croix : près de chez lui à Lusignano, et au Mont Testaccio.

L’orgue fut son dernier compagnon : tandis qu’il jouait, au matin du 14 janvier 1720, la fièvre le prit et l’obligea à rester dans sa cellule. Il s’éteignit au matin du 20 janvier.

De très nombreux miracles eurent lieu pendant sa vie et après sa mort.

Le Père des pauvres et Apôtre de Rome fut béatifié en 1999.

 

Une phrase célèbre d’Angelo Paoli : 

Qui cherche Dieu, doit aller le trouver au milieu des pauvres.

 

 

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 00:00

Félicité Pricet

1745-1794

 

Elle naquit vers 1745 à Châtillon-sur-Sèvre (Deux-Sèvres).

 

 

Voir la notice Avrillé (Martyrs d’)

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 00:00

Francisco Fernández de Capillas

1607-1648

 

Francisco naquit la veille de l’Assomption, le 14 août 1607, à Baquerin de Campos (Palencia, Espagne).

Il entra à dix-sept ans chez les Dominicains et prit l’habit à Valladolid. Encore diacre, il fut envoyé aux Philippines et arriva à Manille en 1631, où il reçut l’ordination sacerdotale.

Son terrain de travail fut le district de Tuao (Cagayan Valley, nord Philippines), où il fit beaucoup de conversions, grâce à son âme apostolique et son intense vie ascétique. Il couchait sur une croix de bois et ne se défendait pas contre les piqûres d’insectes.

Lors du chapitre provincial de 1641, il reçut la permission de partir pour la Chine. Il fut un des derniers missionnaires espagnols à aborder à Taiwan, avant l’arrivée, cette même année, des Hollandais.

Francisco et son compagnon, Francisco Díez, retrouvèrent en Chine un autre père dominicain qui avait survécu à la persécution précédente. Ils se lancèrent dans une grande et très fructueuse activité de prédication, parvenant à instituer là une communauté du Tiers-ordre dominicain.

Fin novembre 1641, le père Díez mourut, puis des peuplades de Mantchourie envahirent la région ; hostiles au Christianisme, elles persécutèrent les Chrétiens.

Francisco fut capturé le 13 novembre 1647, au moment où il rentrait d’avoir administré les derniers sacrements à un malade. On l’insulta copieusement et on l’enferma dans la prison la plus infecte de l’endroit. 

Il eut les chevilles écrasées pendant qu’on le traînait. On le flagella, plusieurs fois jusqu’au sang, mais il endura tout cela sans un murmure, à l’étonnement des juges et des bourreaux. Puis on l’emmena, presque mourant, dans une prison pour condamnés à mort. Sa réaction était vraiment étonnante, et suscita l’admiration des autres condamnés. Même les gardiens en furent touchés, et lui donnèrent à manger, pour qu’il ne mourût pas de faim avant son exécution.

Il put faire parvenir une petite lettre à ses Supérieurs : Je suis avec d’autres prisonniers avec lesquels j’ai de bons rapports d’amitié. Ils me questionnent sur l’Evangile. Je ne me préoccupe pas de partir d’ici, car je sais que je fais la volonté de Dieu. On ne me permet pas de me relever la nuit pour prier, de sorte que je prie dans mon lit. Je vis ici dans une grande joie, sans aucun souci, sachant que je suis ici pour Jésus-Christ. Les perles que j’ai trouvées ici ne sont pas toujours faciles à trouver.

Le 15 janvier 1648, Francisco fut jugé, et accusé de répandre de fausses doctrines et de pousser le peuple contre le nouvel Empereur. Condamné à mort, il fut décapité le jour même à Fogan.

Ce fut le premier martyr en Chine.

Francisco Fernández de Capillas fut béatifié en 1909 avec quatorze laïcs chinois, et canonisé en 2000 parmi les cent-vingt Martyrs de Chine.

Ces Martyrs sont fêtés ensemble le 9 juillet, tandis que la mémoire de Francisco est au 15 janvier.

 

 

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 00:00

Francisca Inés de la Antigua Valverde González

1888-1937

 

Elle naquit le 20 avril 1888 à Vicálvaro (Madrid), dans une famille toute simple d’ouvriers sans grandes ressources. 

Francisca devra même être confiée à l’orphelinat d’Alcalá de Henares (Madrid), tenu par les Filles de la Charité.

Après ses années d’études, elle entendit à son tour la vocation religieuse.

En 1910 elle entra chez les Filles de la Divine Bergère de Sanlúcar de Barrameda et émit les vœux en 1911, avec le nom de Victoria.

Elle passera à la communauté de Monóvar (Alicante) et fera la profession perpétuelle en 1917 à Monforte de Lemos (Lugo).

En 1917, elle fit partie de la nouvelle communauté qui s’installa à Martos (Jaén), le lieu de sa rencontre finale avec l’Eternité. Elle y sera nommée supérieure en 1922.

Elle sera quelques années supérieure à Sanlúcar de Barrameda et reviendra à Martos en 1931.

Elle enseigna la broderie, l’artisanat, le dessin. Ses élèves s’en souvinrent toujours comme d’une mère simple, douce, attentive. Elle était d’une timidité naturelle, étant de faible constitution et petite de taille. Mais le moment venu, elle montra un courage viril extraordinaire.

Lors de la révolution de 1936, elle demeura à Martos avec les deux seules Religieuses qui restaient encore là, les autres ayant déjà prudemment rejoint leurs familles. Elle ne voulait pas quitter Martos tant qu’il y aurait encore des Religieuses avec elle.

Le 18 juillet, les miliciens firent irruption dans l’institut, cherchant à interrompre le Sacrifice de la Messe avec leurs hurlements. Mère Victoria s’interposa crânement.

Ayant consommé les saintes Hosties du Tabernacle, les jours suivants les trois Religieuses assistèrent impuissantes à la profanation des objets religieux de leur maison, déchirés, brisés, piétinés jusque sur la place publique. 

Elles se cachèrent chez l’habitant.

Mère Victoria disait aux autres que, le cas échéant, elles ne devaient absolument rien dire, sinon que tout était de la responsabilité de la Supérieure. Elle-même fut plusieurs fois convoquée devant les autorités.

Le 12 janvier 1937 au soir, on vint l’arrêter pour la mettre en prison avec d’autres Religieuses (la Supérieure des Trinitaires et celle des Clarisses) ; elles passèrent la nuit dans la prière, bien conscientes de leur sort. Interrogée, Mère Victoria déclara : C’est moi la responsable de toutes les Religieuses ; elles, elles n’ont rien fait ; c’est moi qui dois souffrir ce que vous voulez leur faire.

Au matin du 13 janvier, les Religieuses furent conduites devant le cimetière de Las Casillas, aux environs de Martos, où l’on fusilla d’abord une cinquantaine d’autres victimes ; on leur donna alors l’ordre d’entrer dans le cimetière, où probablement on aurait essayé de les violer ; Mère Victoria s’accrocha à la grille, et les trois Religieuses furent fusillées sur place.

Un des bourreaux voulut s’emparer de l’anneau qu’elle portait au doigt en signe de son union avec le Christ ; comme les mains de la Religieuse avaient enflé, il lui coupa le doigt. L’anneau fut cependant retrouvé plus tard et conservé comme relique.

 

Mère Victoria Valverde González a été béatifiée en 2013.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Francesco Antonio Placidi

1655-1729

 

Né le 4 juin 1655 à Cori (Latina, Latium, Italie centrale), ce futur franciscain reçut prophétiquement les noms de Francesco et Antonio ; il fut orphelin de ses deux parents à quatorze ans.

Il voulait entrer dans le monastère des Franciscains de son village natal, mais il préféra attendre que ses deux jeunes sœurs fussent établies.

Après le mariage de celles-ci, il se présenta chez les Frères Mineurs Franciscains, à vingt-deux ans. On l’envoya faire le noviciat à Orvieto, où il prit le nom de Tommaso.

Ordonné prêtre en 1683 à Velletri, il fut immédiatement nommé vice-maître des novices. Puis il fut envoyé dans les environs de Subiaco, où ses excellentes prédications (ainsi que ses miracles) lui valurent le surnom d’apôtre de Subiaco. Il resta parfois dans le confessionnal du matin au soir, sans manger. On l’appelait au chevet des malades et des mourants ; il savait réconcilier les ennemis ; sa prière obtenait des guérisons, la multiplication du pain…

Voulant appliquer la règle de la pauvreté dans son absolu, il n’accepta jamais d’honoraires de messe. Humble, il réussit à se faire piétiner par les Confrères à l’entrée du réfectoire. Patient, il supporta la sécheresse intérieure sans perdre la paix, ainsi qu’une douloureuse plaie à la jambe qui le tourmenta toute sa vie.

Insatisfait, il demanda à se retirer au couvent de Civitella (aujourd’hui Bellegra), pour une vie plus retirée encore et plus solitaire. Il s’y présenta en ces termes : Je suis Tommaso de Cori, et je viens pour devenir saint. C’est là qu’il mourra quarante ans plus tard. Entre autres, il eut comme disciple saint Teofilo de Corte (voir au 19 mai).

L’obéissance l’obligera à quitter cette chère retraite pour être le gardien (c’est le nom que les Franciscains donnent à leur Supérieur) du couvent de Palombara, où il restera six années, y instaurant le même genre de retraite qu’à Bellegra. C’est lui qui écrivit les règles de ces deux couvents.

Les témoins de sa vie purent observer l’importance qu’il donnait au mystère de l’Eucharistie. Plusieurs fois il eut des extases durant la célébration de la Messe : lui apparurent l’Enfant Jésus, la sainte Vierge, saint François. Il n’avait pas une vie intérieure totalement tranquille, il eut ses moments de sécheresse, mais sa recherche de l’intimité avec la vie divine l’aida à passer ces quarante années de vie religieuse dans une apparente sérénité.

Nourri de cette vie, il était totalement ouvert aux nécessités des autres, aidant les pauvres, conseillant ses frères (on a de lui de nombreux billets et lettres), dans la plus grande simplicité franciscaine.

Il mourut le 11 janvier 1729.

Il a été béatifié en 1786, canonisé en 1999.

 

Il a été proclamé co-patron de la ville de Rome.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Franciszek Rogaczewski

1892-1940

 

François naquit le 23 décembre 1892 à Lipinka (actuelle Cujavie-Poméranie, Pologne), 

En 1918, il fut ordonné prêtre pour le diocèse de Gdansk et envoyé à Lubawskie. Il organise l'Action Catholique.

En 1920, il exerça le saint ministère à Gdansk même, où les fidèles appréciaient ses conseils de confesseur. Il fit partie d'une Ligue sacerdotale et fut vice-président d'une association éducative, l'Alma Mater.

Il est dit quelque part qu’il fut aussi à Paris en la paroisse du Christ-Roi, comme aumônier des ouvriers polonais, qui étaient nombreux à Paris ; cette information n'est pas correcte, car il semble qu’il n’y ait pas de paroisse du Christ-Roi à Paris ; le magnifique sanctuaire du même nom qui y fut construit ne fut achevé qu’en 1940 (et d’ailleurs lamentablement abandonné, vendu, détruit, laissant la place en 1977 à l’ensemble Les Immeubles du Panthéon). En réalité, c'est à Gdansk que fut érigée la nouvelle paroisse du Christ-Roi, confiée à l'abbé Rogaczewski

Il vécut l’invasion de son pays par les troupes nazies et fut arrêté dès le 1er septembre 1939. 

Ce jour-là une rafle fit déjà trente-quatre victimes, âgées de deux à soixante-seize ans, dont huit brûlées vives ; quelques mois plus tard, trente-huit autres victimes furent exécutées ; personne ne pourra savoir exactement combien de victimes perdirent ensuite la vie dans ces circonstances ; on estime que soixante-dix pour cent des quelque cent-trente mille victimes du camp de Stutthof furent exécutées. L’horreur de ces souvenirs fait que la loi polonaise actuellement, ne permet pas aux enfants de moins de treize ans de le visiter.

Accusé pour son christianisme et pour son sacerdoce, l’abbé Rogaczewski fut beaucoup torturé, jusqu’à être fusillé dans ce camp de Stutthof, près de Gdansk, le 11 janvier 1940. Il venait de passer les quarante-sept ans.

Il a été béatifié en 1999.

 

Il y a un autre prêtre du même nom, mais Albert de prénom, mort à Buchenwald, dont la cause est aussi introduite.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 00:00

François Peltier

1728-1794

 

Il naquit le 26 avril 1728 à Savennières (Maine-et-Loire).

 

Il fut guillotiné à Angers le 5 janvier 1794 et béatifié en 1984.

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  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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