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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:17

Josep Ribé Coma
1893-1936

Né le 28 octobre 1893 à Centellas (Barcelona), il était fils d’un commerçant, Pablo, et de Concepción, qui le firent baptiser le 1er novembre.

Il entra au postulat des Pères Clarétains de Vic, passa au noviciat de Cervera (1911), où il fit la profession ainsi que les études de philosophie et de théologie, au terme desquelles il fut ordonné prêtre (1920).

Après une année de préparation à Aranda de Duero, il fut envoyé à Vic, puis comme formateur des postulants à Alagón, Barbastro et Cervera.

En 1936, plusieurs familles, inquiètes des événements politiques, vinrent reprendre leurs fils ; la situation empira jusqu’au 21 juillet, où l’on dut évacuer la maison de Cervera. Tandis que beaucoup se réfugièrent à Mas Claret, le p.Josep resta avec les jeunes élèves, et confia ceux qui n’étaient pas de Catalogne à des familles d’accueil. 

Dans la nuit du 28 au 29 juillet, le p.Ribé, avec d’autres, partit pour Vic, via Calaf, mais en furent empêchés,  on ne sait pourquoi, de sorte qu’ils vinrent à Mas Claret le 2 août. Là, le p.Josep s’arrêta, tandis que plusieurs autres continuèrent leur chemin.

Jusqu’au 15 août, ceux qui se trouvaient à Mas Claret furent pacifiquement enrôlés par le Comité pour travailler aux champs ; ensuite, l’atmosphère se dégrada peu à peu, jusqu’au 19 octobre, où ils furent tous abattus sur place.

Martyrisé le 19 octobre 1936 à Mas Claret et béatifié en 2017, Josep Ribé Coma sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:15


Julio Leache Labiano
1908-1936

Il naquit le 20 décembre 1908 à Monreal (Navarra), fils d’Eugenio et Marcelina, qui le firent baptiser dès le lendemain et confirmer l’année suivante. Il avait un frère.

A l’école, il était le meilleur ; il commença ses Humanités chez les Clarétains d’Alagón en 1920 ; en 1922, son père, qui était contremaître  de routiers, fut tué dans une explosion de mine.

Julio partit à Cervera pour le noviciat, reçut les Ordres mineurs en 1925 et fit la profession. Il fut ensuite à Solsona pour la philosophie, et à Cervera pour la théologie. Il fut ordonné prêtre en 1932.

C’était l’aboutissement d’un long chemin, car Julio n’était pas noté très bien durant son noviciat : léger, irascible, distrait, déconcentré dans son travail de sacristain, peu spirituel dans les conversations, peu mortifié, peu sincère. Il avait à combattre, et il le fit, pour nous encourager à l’imiter dans l’amour de la sainteté.

On l’envoya à Solsona enseigner le grec biblique et l’anglais ; en fait, il enseigna les mathématiques ; puis aussi la métaphysique, la rhétorique, la philosophie de l’histoire. Au printemps de 1935, il alla enseigner la théologie fondamentale à Cervera.

Le p.Julio enseigna beaucoup de matières ; il fut aussi rédacteur dans la revue Palaestra latina et collabora à l’édition du dictionnaire de latin. On voit aussi combien la formation de ces Religieux était ample et complète.

Après l’abandon de la maison de Cervera le 21 juillet 1936, le p.Julio laissa partir le groupe auquel il appartenait, et resta avec le p.Ribé pour s’occuper des jeunes postulants et les répartir dans des maisons d’amis. Le 26, il se réfugia à la Caseta de la Teula, d’où il fallut déguerpir le 28, à l’approche de miliciens. On songea rejoindre Vic, mais - sans qu’on sache ce qui arriva - le groupe du p.Julio ne put y arriver et se retrouva à Mas Claret le 2 août.

Arrivé là, le p.Julio n’avait qu’une idée en tête : rejoindre la province d’Aragon, qui lui semblait bien plus sûre que la Catalogne, mais c’est alors que Dieu lui suggéra une décision héroïque : d’abord, le p.Ribé jugeait  plus opportun de s’arrêter à Mas Claret, et Julio obéit ; ensuite, il aurait pu tenter de s’échapper, mais il préféra rester avec les Confrères âgés et malades, pour les aider.

Il en vint même à exhorter chacun à recevoir la palme du martyre : S’ils nous tuent comme fascistes, ce sera pour nous une malédiction ; mais s’ils nous tuent parce que nous célébrons la Messe, voilà le martyre.

Ce jour arriva : avec tous les Confrères retenus à Mas Claret, le p.Julio fut martyrisé le 19 octobre 1936.

Béatifié en 2017, Julio Leache Labiano sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 17:03

Josep Ferrer Escolà
1878-1936

Né et baptisé le 21 octobre 1878 à Alsamora (Lleida), fils de Manuel et Dolores, il fut confirmé en 1882.

Voulant se consacrer à Dieu, il entra en 1893 au postulat des Pères clarétains de Barbastro et fit ses Humanités ; passé au noviciat de Cervera, il fit la profession en 1897, puis suivit les cours de philosophie et de théologie, malgré son peu d’aptitudes pour ces matières.

Il souffrit de quelques accès d’épilepsie, si bien qu’en 1902, il passa à la condition de frère convers. En 1903, il alla tout de même à Santo Domingo de la Calzada pour achever la théologie, mais resta ensuite définitivement convers.

A Cervera, il s’occupa de reliure - un domaine où il excellait, et rendit mille services, fort appréciés, en électricité, en ferblanterie, et en entretien et réparation de toutes les machines de la maison.

En 1936, il se retira quelque temps à Mas Claret pour être soigné. Quand commença la révolution de juillet, le Comité de Cervera occupa la propriété de Mas Claret, mettant à contribution tous les Religieux qui s’y trouvaient, de sorte que le frère Josep fut sans cesse sollicité pour leur rendre d’autres services. Josep fut particulièrement provoqué par des propositions indignes d’un homme qui avait promis la chasteté, mais il ne céda pas un instant.

Vainqueur, il subit le martyre avec les autres, le 19 octobre 1936.

Béatifié en 2017, Josep Ferrer Escolà sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 17:03

Juan Senosiain Zugasti
1911-1936

Né et baptisé le 15 mai 1911 à Guirguillano (Navarre), il était le fils de Francisco et Teresa, qui le firent confirmer an 1915.

Il entra au postulat des Clarétains d’Alagón en 1924, mais ne put se faire aux études. Il s’orienta vers l’état de frère convers.

Après un court séjour dans sa famille, il reprit le chemin du noviciat, mais à Vic et fit la profession en 1929.

Il fut envoyé à Cervera, d’où il dut partir avec toute la communauté sur l’ordre du Comité révolutionnaire, le 19 juillet 1936. Faisant partie du groupe qui s’arrêta à Mas Claret, il y fut martyrisé le 19 octobre 1936.

Béatifié en 2017, Juan Senosiain Zugasti sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 22:49

José Loncán Campodarve
1915-1936

Né le 18 avril 1915 à Azlor (Huesca) et baptisé le 21 avril suivant, il était l’un des six garçons de José et María.

Petit, il courait à l’église dès que la Messe sonnait, car c’était le premier arrivé qui revêtait l’aube pour servir la Messe. Ainsi commença sa vocation au sacerdoce.

En 1926, il entra au postulat clarétain de Barbastro et acheva les Humanités à Cervera. Il passa à Vic pour le noviciat ; c’était l’année 1930. L’année suivante, fut proclamée la Deuxième République et le climat politico-social fut très agité : des églises et des couvents partirent en flammes. La famille de José nourrissait beaucoup d’inquiétudes, mais José leur répondait qu’il n’avait pas peur et qu’il s’attendait tranquillement à mourir martyr.

Cette même année 1931, il fit la profession religieuse. Lui et ses compagnons d’étude revinrent à Solsona, mais sans leur habit religieux. Après la philosophie, ils revinrent à Cervera pour la théologie, en 1935.

Disons ici que les jeunes gens qui, comme notre José, se préparaient au sacerdoce, n’étaient pas parfaits, loin de là. Ils avaient leurs défauts, que leurs Supérieurs notaient dans leurs rapports, pour que chacun fût suivi et aidé au mieux sur son chemin. José Loncán était loin de donner satisfaction, on le donnait comme plus enclin à la science qu’à la vertu. Les événements, cependant, révélèrent le vrai fond du novice. 

Le 21 juillet 1936, la plus grande partie de la communauté quitta Cervera, direction Solsona ; les révolutionnaires les empêchèrent de passer ; le lendemain, José dut revenir à l’hôpital de Cervera, car il souffrait d’un douloureux erysipèle : on craignit même pour sa vie ; José supporta ses douleurs avec une patience infinie, puis l’inflammation diminua.

Ensuite, le temps passa dans la préparation à subir le martyre. Ce fut le 18 octobre 1936 à minuit quinze. José, benjamin de sa communauté, avait vingt-et-un ans et n’avait encore reçu aucun Ordre, mais il reçut la couronne de gloire.

Béatifié en 2017, José Loncán Campodarve sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 18 octobre.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 22:44

Josep Ros Nadal
1876-1936

Né le 14 octobre 1876 à Artesa de Lleida de Francisco et Francisca, il fut baptisé dès le lendemain et confirmé l’année suivante.

Dieu permit qu’il fût très tôt orphelin de ses deux parents, qui étaient de bons chrétiens. Aussi fut-il engagé comme domestique chez les Frères Maristes de Lleida tout en faisant ses études classiques, pour passer ensuite une année à Barcelone en 1896.

Il entra dans la congrégaton des Pères Missionnaires Clarétains de Cervera en 1898, où il fit la profession l’année suivante comme frère convers. On lui confia la couture et la cuisine.

Josep avait une mauvaise vue, de naissance. C’était cependant un grand travailleur et il édifia tous les Confrères par sa grande disponibilité à faire n’importe quel travail.

Il fut d’abord à Cervera, puis Barbastro et Sabadell, toujours comme cuisinier. Puis il fut envoyé aux missions de Fernando Póo (Guinée Espagnole) en 1904 et fut à Annobón, où il se montra un vrai cuisinier professionnel. Mais en 1907, sa vue subit une nouvelle détérioration ; d’autres difficultés de santé l’obligèrent à revenir en Espagne.

Malgré tous les efforts de la médecine, on ne put empêcher la cécité totale. Le Frère supporta cette épreuve avec une résignation édifiante. Il aidait comme il pouvait à l’atelier de reliure ; il parcourait les couloirs en priant le chapelet. Il fut à Sabadell, puis à Cervera à partir de 1921.

Le 21 juillet 1936, il suivit les Confrères malades et âgés à l’hôpital de Cervera. On fit pour lui une demande de retour à son pays natal, mais la réponse mit trop de temps à parvenir.

Le frère Josep fut martyrisé le 18 octobre 1936 à Cervera.

Béatifié en 2017, Josep Ros Nadal sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 18 octobre.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 22:43

Joan Buxó Font
1879-1936

Né à Montcada, Barcelone, le 24 octobre 1879 (fête du Fondateur des Clarétains, Antonio María Claret), Joan fut baptisé le 28 suivant ; des neuf enfants du chirurgien José et de Catalina, cinq moururent en bas âge, les quatre autres entrèrent en religion : de ces quatre, Joan était l’aîné, les trois autres furent Religieuses.

Joan faillit lui aussi mourir en bas âge, à deux ans, mais il eut la «chance» d’être évacué chez un oncle de Centellas, de sorte qu’il échappa à la contagion.

Au catéchisme, à l’école, Joan était toujours le premier arrivé. C’est qu’il était aussi, à sa façon, quelque peu têtu et désobéissant, en tout cas volontaire, travailleur et fidèle à ses engagements.

Il reçut la Première communion à dix ans et entra au collège des Pères Piaristes de Sabadell. Quand il eut obtenu son baccalauréat (1895), il exprima le désir de devenir chirurgien comme son père ; en 1897, il fut interne à l’hôpital ; il obtint sa licence en médecine en 1902 et vint s’installer à Montcada.

Joan se montra toujours un homme sérieux, studieux ; il ne savait pas perdre de temps ; sa sobriété le fit surnommer par les camarades doctor castus ; il ne manquait jamais la prière quotidienne du chapelet ni la Messe ; il se fit tertiaire dominicain et refusa toutes les propositions de mariage dont on lui parla. En outre, il fut en enthousiaste défenseur de l’Espéranto, communiquant dans cette langue divers articles et participant à des congrès internationaux.

Peu à peu, mûrit sa vocation religieuse. En 1914, à trente-quatre ans, il entra au noviciat de Cervera et fit la profession en 1915. On admira l’humilité avec laquelle il sut se mettre au niveau des jeunes novices et accepter tant de changements dans son quotidien. Il fallut passer aux études de philosophie ; il s’y mit avec ardeur, avec un professeur uniquement pour lui. Puis il fit la théologie à Alagón et Cervera, pour enfin être ordonné prêtre en 1920.

Préférant l’intimité, il célébra sa première Messe dans la chapelle de l’infirmerie, près des malades. On lui confia l’enseignement de diverses matières, mais il continua à exercer l’art de la médecine, au profit des autres Religieux de la Congrégation ; d’autres médecins de Cervera préféraient être soignés par le p.Buxó. En outre, il fut un excellent confesseur, par sa clairvoyance psychologique des personnes.

Il se mortifia, refusant toujours de se plaindre du froid ou de la chaleur, de la fatigue physique ou de la perte de mémoire. Il portait un cilice.

Lors de la dispersion obligée de toute la communauté de Cervera le 21 juillet 1936, il gagna Barcelone, chez les Religieuses du Cœur Immaculé de Marie, puis revint à l’hôpital de Cervera lorsque ces dernières furent expulsées. On le nomma médecin de garde.

Comme on l’a vu à propos du p.Lluís Jové Pach (v. plus haut), les miliciens vinrent appeler les Pères au soir du 17 octobre. Parmi ces miliciens, il s’en trouvait un, ultra révolutionnaire, qui avait été soigné par le p.Buxó.

Celui-ci ne fut pas emmené tout de suite  ; une Religieuse vint l’avertir qu’elle avait entendu les coups de feu, et le p.Buxó lui dit : Que faire ? Ils sont martyrs. Dieu soit loué !

Une heure plus tard, on vint le chercher. Son ex-patient lui demanda : Où veux-tu que je te fasse la piqûre . - Où tu veux, répondit le Père ; ils parlaient bien sûr des coups de feu.

Martyrisé le 18 octobre 1936 à Cervera, béatifié en 2017, Joan Buxó Font sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 18 octobre.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 22:42

José Serrano Pastor
1899-1936

Né le 24 mars 1899 à Corella (Navarre) de Eugenio et Felicia, il fut baptisé le lendemain, et confirmé en 1901.

Dans cette famille, il y eut trois Religieux clarétains (Antonio, José et Jesús) et une Religieuse. Antonio mourut en 1991 au Chili, Jesús devint évêque à Panama et mourut en 1997 à quatre-vingt quinze ans.

José reçut sa formation avec Antonio à Alagón (Saragosse) et Barbastro, où il fut brillant, puis à Cervera, Alagón et Solsona pour la théologie ; il fut qualifié de Meritissimus Maior, et fut ordonné prêtre en 1923.

Le p.José fut frappé du Mal de Pot et en souffrit de façon toujours plus intense, sans jamais perdre son humour. On l’envoya en divers endroits, chaque fois dans l’espoir de l’aider à supporter sa maladie : Játiva, Solsona, Cervera, Barcelone. Trop malade, il fut soigné à Cervera, Tarragona et Lleida, enfin de retour à Cervera. 

A cause de sa maladie, il dut même être exempté du bréviaire, qu’il remplaça par la prière du Rosaire ; quand il célébrait la Messe, il utilisait toujours les mêmes textes, qu’il disait de mémoire.

A partir du 21 juillet 1936, il partagea le sort des autres membres de la Communauté, à l’hôpital de Cervera, jusqu’à la soirée du 17 octobre.

Martyrisé le 18 octobre 1936 au cimetièire de Cervera et béatifié en 2017, José Serrano Pastor sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 18 octobre.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 22:40

José Gómez de Haro
1899-1936

Né le 31 août 1899  à Vera (Almería), José fut baptisé par un autre futur martyr, don Alfredo Almunia López, qui l’orienta vers le séminaire d’Almería.

José eut le sort de devoir être amputé d’une jambe à la suite d’une maladie, et fut ainsi condamné à porter une prothèse orthopédique, qu’il supporta avec courage et sans perdre sa bonne humeur.

Il fut ordonné prêtre en 1924, et fut nommé à Tabernas, comme vicaire et aumônier des Frères des Ecoles Chrétiennes de Cuevas del Almanzora, puis en 1925 à Vera, son pays natal.

Lors de l’insurrection révolutionnaire de 1936 et de la persécution qui s’ensuivit, il fut arrêté une première fois par les miliciens, qui le relâchèrent lorsque la famille leur versa une rançon de deux mille pesetas. Mais le Comité se prononça ensuite pour sa condamnation à mort. En pleine nuit du 18 octobre, neuf miliciens vinrent tambouriner à la porte de sa famille : la mère de don José refusait d’ouvrir, mais les miliciens enfoncèrent la porte et s’emparèrent du prêtre.

Ils l’emmenèrent près d’un pont d’Antas (Ballabona), et l’assassinèrent. Le même jour était assassiné don Alfredo, qui l’avait baptisé ; ils avaient quarante ans de différence sur terre, mais la même gloire dans le Ciel.

Martyrisé le 18 octobre 1936 et béatifié en 2017, José Gomez de Haro sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 18 octobre.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 18:45

José Gómez de Haro
1899-1936

Né le 31 août 1899  à Vera (Almería), José fut baptisé par un autre futur martyr, don Alfredo Almunia López, qui l’orienta vers le séminaire d’Almería.

José eut le sort de devoir être amputé d’une jambe à la suite d’une maladie, et fut ainsi condamné à porter une prothèse orthopédique, qu’il supporta avec courage et sans perdre sa bonne humeur.

Il fut ordonné prêtre en 1924, et fut nommé à Tabernas, comme vicaire et aumônier des Frères des Ecoles Chrétiennes de Cuevas del Almanzora, puis en 1925 à Vera, son pays natal.

Lors de l’insurrection révolutionnaire de 1936 et de la persécution qui s’ensuivit, il fut arrêté une première fois par les miliciens, qui le relâchèrent lorsque la famille leur versa une rançon de deux mille pesetas. Mais le Comité se prononça ensuite pour sa condamnation à mort. En pleine nuit du 18 octobre, neuf miliciens vinrent tambouriner à la porte de sa famille : la mère de don José refusait d’ouvrir, mais les miliciens enfoncèrent la porte et s’emparèrent du prêtre.

Ils l’emmenèrent près d’un pont d’Antas (Ballabona), et l’assassinèrent.

Martyrisé le 18 octobre 1936 et béatifié en 2017, José Gomez de Haro sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 18 octobre.

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