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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:35

Jesús Moreno Ruiz
1915-1936

Il naquit le 13 janvier 1915 à Osorno (Palencia), mais la famille déménagea à Santander. 

Ce jeune Jésus entra chez les Missionnaires du Sacré-Cœur à douze ans.

Il fit sa profession comme frère convers en 1934 et vivait à Canet de Mar, où il était cuisinier. Joyeux et taquin, il faisait la joie des élèves, qui venaient volontiers l’entourer près de ses fourneaux.

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

Martyrisé à vingt-et-un ans le 29 septembre 1936 à Pont de Ser et béatifié en 2017, Jesús Moreno Ruiz sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembre.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:31

José Vergara Echevarria
1908-1936

Né le 18 juin 1908 à Almándoz (Navarra), c’était un excellent joueur de pelote.

Admirateur de s.François Xavier (v. 3 décembre), il fit sa première profession en 1957  chez les Missionnaires du Sacré-Cœur.

Il fut ordonné prêtre en 1934, il était professeur au séminaire de Canet de Mar.

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

Martyrisé le 29 septembre 1936 à Pont de Ser (Serinyá, Girona) et béatifié en 2017, José Vergara Echevarria sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembr.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:31

Josep Oriol Isern Massó
1909-1936

Né le 16 juin 1909 à Vilanova i la Geltrú (Barcelone), il fit la profession en 1927 chez les Missionnaires du Sacré-Cœur.

Ordonné prêtre en 1933, il fut d’abord envoyé à Barcelone, puis à Canet de Mar pour enseigner.

En toute humilité, il se disait peu de chose. Il n’avait pas une bonne santé, mais savait souffrir sans se plaindre. 

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

Martyrisé le 29 septembre 1936 à Pont de Ser et béatifié en 2017, Josep Oriol Isern Massó sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembre.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:29

José del Amo y del Amo
1916-1936

Né le 12 juin 1916 à Pumarejo de Tera (Zamora), il entra tout jeune encore chez les Missionnaires du Sacré-Cœur.

En 1934, il fit la profession comme frère convers. Il s’occupait du jardin et de la ferme.

Il était le plus jeune membre de la communauté de Canet de Mar : il avait vingt ans en 1936.

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

Martyrisé le 29 septembre 1936 et béatifié en 2017, José del Amo y del Amo sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembre.

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 18:54

Jaime Calatrava Romero
1913-1936

Né le 20 décembre 1913 à Grenade, Jaime avait pour père Rafaél Calatrava Ros (v. ce même jour).

Dévôt marial comme son père, il ne manqua jamais de s’arrêter au sanctuaire de Notre-Dame de la Mer à Almeria.

Après ses études ches les Frères des Ecoles Chrétiennes, il passa la licence de droit à Grenade ; avocat, il travailla avec son père.

Il faisait partie, comme son père, de l’association de l’Adoration Nocturne, de l’Action Catholique ; il fonda l’Association des Etudiants Catholiques.

Il tenta une expérience chez les Dominicains d’Almagro, mais sa vocation n’était pas là : il se maria en février 1936 avec Elvira Enciso Reynaldo. 

Il fut arrêté en même temps que son père mis en prison puis sur le bateau-prison Astoy Mendi, dont il partagea le martyre. En effet, quand on appela son père, il s’avança spontanément pour rester avec lui. On voulait l’en empêcher, mais il insista.

Son épouse était enceinte de leur unique fils, mais il ne put le connaître, car il reçut la palme du martyre, en même temps que son père, à Pozo de Cantavieja (Tahal) le 26 septembre 1936.

Béatifié en 2017, Jaime Calatrava Romero sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 26 septembre.

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 07:27

Josep Capdevila Portet
1890-1936

Né le 2 août 1890 à Vic (Barcelone), il était l’aîné des huit enfants de José, un manœuvre, et María Ángela.

Ayant perçu très tôt la vocation sacerdotale, il entra au séminaire de Vic en 1900 et, en 1903 passa au postulat des Pères Clarétains à Barbastro. Apparemment, il redoubla la Première. En 1905 il commença le noviciat, fit la profession l’année suivante, puis étudia la philosophie à Cervera, ainsi que la théologie, qu’il acheva à Alagón, et fut ordonné prêtre en 1914.

Prêtre, il fut envoyé à Cervera pour prêcher. En novembre 1915, il fit un voyage à Vic, pour la première Communion de ses deux petits frère et sœur, Pepito et Carmina, qu’il ne connaissait pas encore.

Puis il fut à Berga, San Felio de Guixols, Tarragone, Selva del Campo. En 1931, il fut consulteur à Vic et, en 1934, supérieur de la maison de Sallent.

Excellent prédicateur, il publia aussi quelques écrits de dévotion mariale.

Du 20 au 27 juillet 1936, fuyant la maison de Sallent qui était fouillée par les miliciens, il passa de cachette en cachette, dormant même à la belle étoile, jusqu’à arriver à la maison de ses parents à Vic. 

En fin d’après-midi du 24 septembre, une patrouille vint enlever le p.Josep. Il tenta d’abord de sauter par une fenêtre, mais on le voyait et il se rendit. Sa mère tenta de l’approcher : on la bouscula à terre d’un coup de poing. Quand Josep dit à sa mère Adieu, au Ciel, un milicien répondit : Il n’y a pas de Ciel, et le Prêtre : Pour vous, il n’y en aura pas si vous ne vous convertissez pas.

On conduisit le p.Josep à la mairie, puis en prison. Quand son père et sa sœur vinrent le voir, on ne le leur permit pas, et on leur dit qu’il n’avait besoin de rien. Evidemment…

A vingt-trois heures, on l’emmena sur la route entre Vic et Manlleu, où il fut fusillé, en même temps qu’un autre prêtre (lequel, faisant partie d’une autre liste de martyrs, n’a pas encore été béatifié).

Martyrisé le 25 septembre 1936 et béatifié en 2017, Josep Capdevila Portet sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 25 septembre.

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 13:50

José Santos Ortega
1882-1936

Né le 18 septembre 1882 à Rabé de las Calzadas (Burgos), José avait deux jeunes frères et deux sœurs ; les trois frères devinrent prêtres vincentiens, les deux sœurs Filles de la Charité : José, Francisco, Saturnino, Rufina et Eustasia. 

José reçut sa première formation justement chez les Filles de la Charité de son pays, puis au collège des Pères Lazaristes (ou Vincentiens) de Tardajos.

Entré à son tour dans la Congrégation des Lazaristes, il fit le noviciat à Madrid (1899), étudia la philosophie à Hortaleza et la théologie à Madrid ; il fut ordonné prêtre en 1908.

Il fut d’abord sous-directeur du noviciat, puis exerça son talent de missionnaire à Badajoz (1914), Tardajos (1917), Oviedo (1927), où il fut économe du séminaire.

En 1931, il dut être hospitalisé en asile psychiatrique à Leganés pour une grave affection cérébrale, dont il put se remettre. Ensuite il fut affecté à la basilique de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, rue García de Paredes.

Le père José avait un talent pour travailler le bois : il savait se faire menuisier ou fabriquer des chapelets ; bon photographe à l’occasion.

En 1936, devant le danger de la persécution, le p.José se réfugia à Madrid chez une cousine. Cependant, la concierge lui demanda de partir au plus vite, parce que sa présence dérangeait et pouvait même compromettre les voisins. La cousine alors, avec son mari, accompagnèrent le p.José au Comité du quartier, sollicitant la permission de le garder, puisqu’il était de leur famille ; l’autorisation fut refusée, mais le président du Comité feignit de les aider en faisant conduire le Père à une pension, où un jeune milicien allait l’accompagner. Ce dernier était un certain Chicharro que nous allons retrouver par la suite. Le p.José lui donna cinquante pesetas.

Les gens acceptèrent de laisser entrer le Père et, pendant les deux mois où il fut avec eux, finirent par sympathiser avec lui. Le p.José fit le catéchisme aux enfants, leur apprit à lire, pria avec eux, fit de petits travaux de menuiserie ; il sortait peu, soit pour aller manger ailleurs, soit pour aller se confesser à un autre Père. 

Le fameux Chicharro revint le voir une fois - pour lui demander encore cinquante pesetas. Il revint encore le 23 septembre vers midi, mais cette fois c’était pour l’emmener : une voiture les attendait dans la rue. Le p.José se montrait naïvement très heureux de le revoir, tandis que l’autre lui dit qu’il fallait seulement aller signer une déclaration.

Ils se dirigèrent vers Hortaleza, en face du bâtiment des Ballesteros où ils descendirent. La voiture alla se garer un peu plus loin, on fit faire quelques pas au p.José, et il reçut une décharge.

Pour une fois, l’histoire ne s’arrête pas à la mort du Martyr. Au printemps de 1940, on appela vers vingt-deux heures deux Pères vincentiens à leur maison de Madrid, pour aller assister un condamné à mort. C’était le fameux Chicharro, qui se confessa et communia avant de mourir. En quittant la prison, il embrassa le prêtre qui était venu l’assister à cette heure ultime.

Martyrisé le 23 septembre 1936 et béatifié en 2017, José Santos Ortega sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 23 septembre.

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 22:15

Juan Antonio López Pérez
1881-1936

Né le 19 septembre 1881 à Cantoria (Almería) et baptisé trois jours plus tard, il étudia à l’école de son pays, puis entra au séminaire d’Almería.

Ordonné prêtre en 1904, il eut des fonctions à la curie diocésaine mais, ayant dû subir une importante opération pour l’ablation d’un poumon, il revint dans son pays, où il fut successivement vicaire et curé. Son apostolat dura une trentaine années.

Lui aussi, il sentit arriver la tourmente révolutionnaire. Le jour de son anniversaire, en 1936, il reporta les Hosties du Saint-Sacrement à la maison et les consomma. Il avait aussi un crucifix que lui avait offert sa mère : il le donna à un séminariste qui partait au front : Garde-le, je n’ai pas envie qu’on le profane ici. Si le soldat devait mourir à la guerre, au moins le crucifix n’aurait pas été profané.

Le 22 septembre 1936, une voiture vint l’enlever et le conduisit à Albox. A l’endroit de la boutique El Guarducha, on le fit descendre pour le fusiller. L’assassin lui-même reconnut plus tard qu’il avait tué un Saint : don Juan Antonio mourut à genoux, pardonnant à ses bourreaux ; c’était le cinquante-cinquième anniversaire de son baptême.

Béatifié en 2017, Juan Antonio López Pérez sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 22 septembre.

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 22:14

Juan García Cervantes
1885-1936

Né le 16 mars 1885 à Garrucha (Almería), il fut baptisé deux jour plus tard ; son père était le maire du village ; Juan avait (au moins) un frère.

Après avoir reçu sa formation au Petit, puis au Grand Séminaires, Juan fut ordonné prêtre en 1910.

Les paroisses où il officia furent : Lubrín, Pulpí, Turre (1916), Cantoria. En 1924, il fut nommé vicaire à Garrucha. Proche des fidèles, il aidait particulièrement les jeunes dans leurs études et savait stimuler des vocations sacerdotales ou religieuses.

Quand explosa la persécution religieuse de l’été 1936, des parents l’invitèrent à les rejoindre à Barcelone, pensant qu’il y serait plus en sécurité (et ils se trompaient !) ; mais don Juan se rapprocha seulement d’Almería. C’est d’ailleurs là qu’il fut dénoncé et arrêté.

Après l’avoir conduit au couvent des Adoratrices, transformé en prison, on l’emmena de prison en prison. On voulut le forcer à blasphémer et à renier la Foi, en échange de quoi on lui aurait laissé la vie, mais le Prêtre répondit qu’il préférait rejoindre le But de sa vie : verser son sang pour défendre Celui en qui il avait toujours cru. Cela dura jusqu’au 22 septembre.

Ce jour-là, on l’appela : il recommanda au gardien de prison de porter ou de faire porter à son frère son vêtement, car c’était la seule chose qu’il pouvait lui donner. On le conduisit près du cimetière d’Almería, où il fut fusillé, tombant en pardonnant à ses bourreaux.

Béatifié en 2017, Juan García Cervantes sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 22 septembre.

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16 septembre 2018 7 16 /09 /septembre /2018 11:14

Joan María Alsina Ferrer
1874-1936

Né le 5 septembre 1874 à Seva (Barcelone), batisé le lendemain, il était un des neuf enfants de José, un manœuvre, et de Rosa.

Il entra au noviciat des Pères Clarétains de Cervera en 1899. Ce n’est pas facile de commencer des études de philosophie, et un noviciat à vingt-cinq ans ! Il persévéra, fit la profession en 1900.

Il étudia la théologie à Cervera et Alagón, surmontant vaillamment maintes difficultés. A partir de 1902, il reçut les Ordres mineurs, puis les Ordres majeurs, et fut ordonné prêtre en 1907, à trente-trois ans.

Après une année de préparation à Aranda de Duero, il fut envoyé à Cervera, puis Olesa de Montserrat, Barcelone (Gracia) en 1920, de nouveau à Cervera en 1921.

Le p.Joan avait pris des habitudes avant son noviciat ; il eut à lutter contre le tabac ; il fumait de nuit ; il prenait aussi des médicaments, des savons parfumés… Et puis, il était catalan et ne parlait presque pas l’espagnol ! Mais il était dévoué à la Congrégation. Il savait toucher les cœurs et recueillir des aumônes. Il avait un sens très haut de la liturgie : ce fut même sa matière d’enseignement. Il publia aussi de petites compositions littéraires, sous le pseudonyme-anagramme d’Alanis. Ses bonnes qualités l’aidaient à dépasser ses façons un peu gauches de paysan. On signala sa foi profonde, sa pratique fervente du chapelet (il en fabriquait de ses mains), et ses progrès.

Le 21 juillet 1936, il fallut évacuer la maison de Cervera. On devait rejoindre Solsona, mais on dut se replier sur San Ramón. Dans le groupe où se trouvait le p.Joan, se trouvait aussi le jeune Antoni Perich Comas (v. ce même jour). Arrivés le 24 à Castell de Santa María, ils furent visités par des miliciens, qui détachèrent les jeunes enfants du groupe ; ceux-ci durent certainement dire innocemment qu’ils suivaient les Pères ; de fait, le 25 juillet, des miliciens se présentèrent à la maison où les Pères s’étaient réfugiés et menacèrent les propriétaires. Les Pères cherchèrent alors à voyager séparément.

Le p.Alsina prit le train à San Guim pour Manresa. D’autres aussi, mais sans rester ensemble. Le policier du train les repéra et les arrêta tous, les livra au comité de gare suivant, qui les conduisit au comité central ; on les jeta en prison. C’est là qu’on retira au p.Alsina sa petite valise, qui contenait tout le matériel pour fabriquer des chapelets.

Dans la prison, le p.Alsina dirigeait et commentait la prière du chapelet. A quel moment précis on l’appela pour l’emmener au lieu de son exécution, on ne le sait précisément. Toujours est-il qu’on reconnut son cadavre à Castellvell del Vilar, le 16 septembre 1936, grâce… aux cigares qu’il portait dans sa poche. Il portait une blessure au cœur, signe qu’on l’avait fusillé, mais aussi il avait le crâne terriblement enfoncé, pour avoir sans doute reçu un formidable coup sur la tête, au point qu’on lui voyait la cervelle.

Martyrisé le 16 septembre 1936 et béatifié en 2017 - malgré le tabac ! -, Joan María Alsina Ferrer sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 16 septembre.

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