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12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 14:34

José Álvarez-Benavides de la Torre
1865-1936

Né le 9 septembre 1865 à Málaga, José appartenait à la noble famille des comtes de Torres Marín, qui s’établit successivement à Almería.

C’est donc dans cette ville que José entra au séminaire, où il fut assez brillant pour, ensuite, cumuler et le service pastoral et l’enseignement aux séminaristes. Il fut ordonné prêtre en 1888.

Prêtre, il exerça le saint ministère à Fines, au sanctuaire marial, au Couvent royal, et assuma diverses missions tant à la curie épiscopale qu’en dehors du diocèse. Il fut chanoine archiviste à partir de 1893 et les historiens actuels bénéficient encore de son immense et patient travail.

En 1927, il fut nommé Doyen de la cathédrale.

Le 23 août 1936, on vint l’accuser de cacher d’immenses trésors dans la cathédrale et il fut arrêté. Prisonnier dans le couvent des Adoratrices qui avait été réquisitionné pour servir de prison, don José fut ensuite transporté à bord du navire-prison Astoy-Mendi, d’où on le transféra avec onze autres prisonniers au Pozo de Cantavieja (Tahal, Almería).

Parvenus à l’endroit désigné, les bourreaux faisaient descendre un à un les prisonniers, les plaçaient au bord d’une grande fosse, et les tuaient avec une balle dans la tête ou dans le cœur en les jetant au fond. Les Martyrs tombaient en criant Vive le Christ Roi ! Certains n’étaient pas encore morts, mais on leur tirait dessus pour les achever, puis on les couvrit de chaux vive, de terre et de pierres.

Don José fut un des douze prêtres martyrisés le 13 septembre 1936 et qui ont été béatifiés en 2017.

José Álvarez-Benavides de la Torre sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 13 septembre

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12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 14:27

José Cano García
1904-1936

Né le 23 février 1904 à Tíjola (Almería) de parents très chrétiens, il se forma au séminaire d’Almería et fut ordonné prêtre en 1928.

Il exerça le saint ministère sacerdotal à Tabernas, Castro de Filabres, Alcudia, Benitorafe et finalement, en 1933, Tahal, où il fut nommé archiprêtre.

Musicien, don José composa des pièces pour la liturgie et enseigna la musique à certains de ses fidèles.

Le 26 juillet 1936, il fut appréhendé avec son père par un groupe de trente miliciens ; devant cette meute enragée, la mère de don José s’évanouit, ce que voyant, les hommes consentirent à ce que le Prêtre restât en compagnie de sa mère à Tíjola, en «liberté conditionnelle». Mais ceux de Tahal vinrent l’enlever avec brutalité et le torturèrent pendant dix jours. Ils voulaient lui faire avouer des crimes inimaginables, le forçant à boire du pastis dans un vase sacré qu’ils avaient volé dans l’église. Don José eut tout de même la possibilité d’écrire un mot à sa mère.

Le 10 septembre, on le transféra à la prison d’Almería, où il retrouva don José Álvarez-Benavides de la Torre et les autres prêtres.

Le 13 septembre, 1936, on les embarqua en camion. Quand don Joaquín remarqua qu’on se dirigeait vers Pozo de Cantavieja (Tahal, Almería), il allait prévenir ses Compagnons, mais les miliciens, pour le faire taire, lui lièrent une corde autour du cou et le pendirent dans le camion. Parvenus au Pozo, ils le tirèrent jusqu’à la fosse préparée pour les autres et l’y jetèrent en premier avant de fusiller tous les autres.

Don José avait trente-deux ans.

Il fut un des douze prêtres martyrisés le 13 septembre 1936, béatifiés en 2017 et mentionnés dans le Martyrologe Romain au 13 septembre.

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9 septembre 2018 7 09 /09 /septembre /2018 09:35

José Flores Beltrán
1876-1936

Né le 18 février 1876  à Mojácar (Almería), José fut baptisé le lendemain.

En 1889 il entra au Petit séminaire, passa au Grand et fut ordonné prêtre en 1899.

En moins de quarante ans de sacerdoce, il sera nommé à huit postes : Vicar en 1901, Benizalón en 1905, San José de los Gázquez en 1909, Urrácal en 1910, Pulpí en 1912, Cuevas del Almanzora en 1916, Mojácar en 1928, où il s’occupa particulièrement de ses vieux parents, enfin Cuevas del Almanzora en 1935.

Ce curé était toujours prêt à recevoir, soit au presbytère, soit au confessionnal.

Le 8 septembre 1936, il reçut la visite du fils d’un de ses amis du pays, qui lui demndait de l’accompagner ; don José le suivit sans hésiter. La voiture partit pour Castillo où l’on passa la nuit ; le lendemain, on conduisit le Prêtre quelque part à Ballabona, où un milicien l’abattit d’un coup de feu dans la nuque.

Martyrisé le 9 septembre 1936 et béatifié en 2017, José Flores Beltrán sera mentionné ce jour-là dans le Martyrologe Romain.

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 19:29

Josep Puig Bret
1860-1936

Né le 28 avril 1860 à Cistella (Girona) et baptisé le lendemain, Josep Juan Esteban était le fils de Francisco et María.

Après le Petit séminaire qu’il fit à Girona, il entra en 1879 au postulat des Pères clarétains à Thuir (Pyrénées Orientales, France), où il fit aussi son noviciat, achevé par la profession en 1880. Puis il alla à Gracia (Barcelone) pour la théologie.

Il reçut les Ordres entre 1881 et 1883. Pour être ordonné prêtre, il lui «manquait» sept mois aux vingt-quatre ans canoniques : il fallut avoir une dispense d’âge de la Congrégation vaticane.

En 1884, il fut envoyé au Mexique : professeur à Toluca, supérieur à Mexico, où il devait restaurer l’église de fond en comble. La situation en général n’était pas facile et le p.Josep souffrit beaucoup de calomnies diverses ; il fut transféré à Puebla de los Ángeles (1898), Orizaba (1900), où il supporta humblement encore bien des contradictions.

En 1903, il revint en Espagne : Vic, puis La Selva del Campo (1906), Barcelone : dans cette maison généralice, il s’occupa beaucoup des éditions clarétaines. Puis il reçut diverses missions à La Selva, à Sallent, à Solsona ; en 1933, il fut envoyé à Sabadell.

Dans cette localité, la persécution s’annonça dès 1934. A partir du 19 juillet 1936, les membres de la communauté se dispersèrent dans des maisons d’amis : le p.Josep se réfugia comme «vieillard» chez les Petites Sœurs des Pauvres, et c’est là qu’il fut arrêté le 4 août.

Tous les autres membres de la communauté furent arrêtés les uns après les autres et se retrouvèrent en prison, pendant un mois, reprenant en quelque sorte leur vie de communauté, au point que le p.Josep écrivait : Nous allons bien, on est un peu comme à la maison.

Le 4 septembre peu avant minuit, on fit sortir de la prison les trois prêtres clarétains sans beaucoup de ménagement et on les emmena sur la route de Castellar, où on les fusilla, au petit matin du 5 septembre 1936.

Béatifié en 2017, Josep Puig Bret sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 5 septembre.

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 19:28

Josep Clavería Mas
1875-1936

Il naquit le 29 août 1875 à Vic (Barcelone) ; on a perdu les dates de son baptême et de sa confirmation, car les registres paroissiaux ont été détruits lors de la révolution marxiste de 1936.

Il était un des six enfants d’un humble ouvrier, Segismundo, époux de Rosa.

Il entra comme Frère convers chez les Pères clarétains en 1900, fit la profession en 1901 et fut sacristain à Cervera, puis à Sabadell (1913).

Il était resté «frère» à cause de sa difficulté à l’étude, mais il était très diligent pour rendre service.

Comme ceux de la communauté de Sabadell, il dut quitter la maison le 19 juillet 1936. Le 20, il put y retourner avec les autres pour la célébration de la Messe et tous repartirent dans leurs cachettes à midi. Le soir, il accompagna le p.Puig chez les Petites Sœurs des Pauvres. Ils y restèrent jusqu’au 4 août.

Ce jour-là dans la soirée, arrivèrent des miliciens pour les arrêter : Maintenant, on va vous conduire à un endroit où vous serez bien mieux qu’ici. C’était la prison, où ils retrouvèrent d’autres Confrères.

Au bout d’un mois, on vint les réveiller le 4 septembre peu avant minuit ; emmenés à la localité Terrasa, ils furent fusillés le 5 septembre 1936 vers 5 heures du matin.

Béatifié en 2017, Josep Clavería Mas sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 5 septembre.

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 19:28

Joan Rafí Figuerola
1875-1936

Né le 30 octobre 1875 à Vilabella (Tarragona), il fut ondoyé par sa marraine le jour-même, car on le croyait en danger mortel ; les rites furent complétés dès le lendemain. Il s’appelait Joan Pedro Antonio. Ses parents, José et Rosa, étaient de bons chrétiens et eurent la grâce d’avoir quatre garçons prêtres, tous dans la congrégation des Clarétains : Pablo, Joan, Jaume, Ramón.

Joan entra dans la congrégation à Cervera (1900), où il retrouvait son frère Pablo - lequel allait partir au Chili. Novice (1901), Joan fit la profession comme Frère convers. Il eut la charge de tailleur. Puis on l’envoya à Pamplona, Solsona, Barcelone (Gracia), San Feliu de Guixols, Tarragona, Cartagena, Gerona, Sabadell. Partout, il était chargé des vêtements, parfois aussi de la sacristie et de l’accueil.

En 1909 à Barcelone, il fut témoin de la Semaine Tragique, durant laquelle la maison et l’église furent détruites.

Le 19 juillet 1936, il dut comme tout le monde évacuer la maison et se réfugier chez l’habitant, une quinzaine de jours. Il se trouvait avec le frère Cardona.

Les miliciens se présentèrent le 4 août. On leur dit que ces deux personnes étaient des élèves des Missionnaires Clarétains et les miliciens prétendirent les reconduire chez eux, en fait ils les emmenèrent à la mairie, puis en prison, où se trouvaient déjà d’autres membres de la même communauté. Ils allaient rester là pendant un mois.

Comme on l’a dit pour d’autres prêtres, les prisonniers furent réveillés au soir du 4 septembre peu avant minuit et emmenés sans trop de ménagement à Tarrasa.

C’était le 5 septembre 1936 au petit matin.

Béatifié en 2017, Joan Rafí Figuerola sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 5 septembre.

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 19:26

Jaume Girón Puigmitjà
1887-1936

Né le 11 octobre 1887 à Sant Cristóbal las Fonts (Girona), il fut baptisé le lendemain même. Contrairement à l’habitude d’alors, il ne fut pas confirmé durant son enfance, à moins qu’on n’ait pas retrouvé son acte de confirmation : le fait est qu’il fut confirmé sous condition en 1917, à vingt ans.

Le père de Jaume, Pedro, était un simple journalier ; avec son épouse, Francisca, ils durent déménager à San Pedro de las Presas, puis Olot. Jaume eut deux frères. La maman mourut en 1899 et le papa se remaria.

Jaume entendit l’appel de Dieu pendant qu’il gardait le troupeau de son père. Il commença à étudier avec le maître d’école, mais apprit pratiquement tout seul. Il ne perdait pas un moment pour lire et étudier.

Il fut reçu au Petit séminaire d’El Collell comme externe, c’est-à-dire que, pour éviter la pension trop onéreuse du séminaire, il dormait dans une famille d’accueil en échange de divers services. Jaume fit cette vie pendant six années, cheminant  toujours à pied matin et soir. Excellent élève, il fut qualifié Meritissimus maior. 

En 1909, il fit son service militaire au Maroc. En 1912, on le voit au séminaire de Gerona, pour la théologie, toujours en «externe». Mais une conférence du p.Josep Puig le convainquit d’entrer chez les Clarétains. C’est ainsi qu’il arriva au noviciat de Cervera en 1915, à vingt-huit ans.

L’année se passa de façon convainquante, Jaume fit la profession en 1916 et put achever les études de théologie pour être ordonné prêtre en 1919, à trente-deux ans. Entre temps, on le mettait déjà au travail pour enseigner la Logique.

Sitôt après son ordination, il fut envoyé à Vic comme préfet des postulants, où on le vit bien souvent dans la bibliothèque, à lire d’autres livres encore pour approfondir ses connaissances. Déjà, il passait pour un «saint». Il fonda l’Association des Mères Chréitennes. Il aurait désiré aller en mission en Chine ou en Amérique, mais on avait besoin de lui en Espagne. 

Il fut préfet des étudiants en théologie à Cervera (1925-1927), puis à Barcelone : de là, on l’envoya en différents centres religieux de France et d’Allemagne, pour observer comment s’organisaient là-bas les retraites, puis il revint à Vic, où il fut supérieur (1928). Ses prédications étaient très suivies et il fallut les déplacer dans la cathédrale.

Le p.Jaume s’occupa de la nouvelle maison du noviciat. Il eut un pressentiment : il «voyait» que cette maison allait être profanée, que les ouvriers allaient se révolter, que lui, Jaume, serait assassiné, qu’on devrait aller à la Messe en cachette, que beaucoup de prêtres mourraient…

En 1930, il fut mal soigné pour un grave mal de dents, au point qu’il en resta malade du cœur ; maigre, il prit du poids et les jambes lui pesaient.

Il fut envoyé à Solsona (1931) puis Barcelone (1932), mais pas comme supérieur. Ses prédications tournaient beaucoup autour de la question sociale, qui le préoccupait. Dès 1934, il sentait venir la révolution et priait chaque jour à la messe pour celui qui devait être son bourreau ; ce sont là ses propres paroles.

Il fut si estimé, qu’il fut désigné comme représentant de toute la province au chapitre général de 1934.

En 1934, il fut nommé supérieur de la grande maison de Cervera, charge dont il se sentait absolument incapable. Dès le mois de mai 1936, les autorités civiles l’invitèrent à quitter la maison sans tarder. Lui s’ingéniait à envoyer à Andorre le maximum de personnes de la maison, en particulier les plus jeunes. On ne l’écoutait pas, il en était découragé.

Le 21 juillet 1936, la communauté fut expulsée. Le Père trouva à se réfugier à l’hôpital de Barcelone, où les Religieuses mirent deux salles à disposition des Clarétains. 

Au mois d’août, le p.Jaume eut une grave crise de foie et resta au lit pendant deux semaines. Le 2 septembre, arriva la convocation du Père au Comité. On reparla d’une fuite pour Andorre. Il partit de l’hôpital le 3, à trois heures du matin, passa la nuit suivante dans une cabane à Torá puis, se croyant perdu, demanda son chemin à un pasteur - qui lui indiqua un mauvais chemin et alla immédiatement le dénoncer : on lui avait promis en effet qu’on le paierait suffisamment pour ses dénonciations, de sorte qu’il n’aurait plus à travailler… mais il ne reçut jamais une pièce de monnaie.

Le Père était donc en route ; il trouva bon accueil dans une ferme, mais ceux du Comité arrivèrent. On repartit pour Torá, où l’on fit la fête pour la prise du père Jaume. Ce dernier avait les pieds enflés et les chaussures toutes défaites. Il leur dit : Je suis un fils d’ouvrier, j’ai consacré ma vie aux ouvriers et vous, qui vous dites ouvriers, vous allez me tuer ? Certains furent touchés de cette déclaration, de sorte que la «sentence» de condamner à mort le Prêtre ne fut pas unanime. On l’emmena à la prison, en passant par tout le village pour bien le faire voir de tous, au milieu de moqueries, de blasphèmes, de coups. Le Père resta là de seize heures à une heure du matin.

C’est à ce moment que les miliciens décidèrent de le tuer ; certains voulaient le brûler vif, mais ils n’avaient pas assez d’essence. On le fit aller à pied de la prison au Comité ; on voulut réquisitionner un camion pour transporter le Père et les miliciens au lieu de l’exécution, mais le propriétaire du camion refusa et détacha un câble du moteur pour empêcher le camion de partir. Un autre monsieur refusa aussi de prêter sa voiture : comme on le menaçait d’être exécuté avec le Père, il se sentit contraint. Parvenu au cimetière de Castellfollit de Riubregós, ils l’obligèrent à éteindre les phares et à laisser allumé le moteur.

Il y avait là une vingtaine de miliciens. Le Père demanda à être fusillé de face. Il put aussi leur parler : Si vous me tuez, la moitié du pays portera le deuil pendant vingt ans… Ce que vous faites aujourd’hui, vous verrez qu’on vous le fera plus tard… Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font (cf. Lc 23:34). Et en leur répétant qu’il leur pardonnait, la main sur le cœur : Allez, tirez droit ici ! Et en tombant : Vive le Christ Roi !

Des balles qu’il reçut, sept étaient mortelles. C’était le 5 septembre 1936 à deux heures du matin.

Béatifié en 2017, Jaume Girón Puigmitjà sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 5 septembre.

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 19:25

Josep Solé Maimó
1890-1936

Né le 21 août 1890 à Guardiolada (Lleida), il était le fils de Isidro et Rosa.

Il apprit le métier de maçon et, à vingt-cinq ans entra chez les Pères clarétains de Cervera comme Frère convers (1915).

Après la profession, il resta à Cervera comme tailleur, cuisinier et maçon ; il fut ensuite à La Selva del Campo, de nouveau à Cervera, Solsona, de nouveau à La Selva comme infirmier, car beaucoup avaient pris la grippe. Finalement, il fut envoyé à Barcelone (1935).

C’était un Religieux très serviable en même temps que très méditatif. On l’aimait beaucoup.

Le 19 juillet 1936, il fallut abandonner la maison : il réussit à rejoindre la maison clarétaine de Sabadell avec un autre Père ; les membres de la communauté s’étaient déjà éparpillés, mais celui qui gardait encore la maison leur prépara de quoi manger ; ensuite, le Frère rejoignit le p.Clavería.

Le frère Josep était inconnu à Sabadell, mais il fallait rester prudent. Encore assez leste, il accrocha une corde et se laissa glisser dans la maison voisine, qui était vide. Il le fit chaque soir et «remontait» le matin pour passer la journée avec le p.Clavería, auquel il servait la Messe et qui lui donnait la Communion. Parfois, il restait toute la journée dans sa cachette, et on lui passait un plat avec la même corde.

La 4 août, contrôle. Les miliciens ne le connaissaient pas et il aurait pu s’échapper avec sa corde, mais en entendant son nom, il se présenta, le chapelet entre ses doigts, monta sans rien dire dans la voiture qui attendait devant la porte, et fut emmené à la prison, où se trouvaient les autres Membres.

Comme cela a été dit, on les appela au soir du 4 septembre et ils furent conduits à la localité Tarrasa, où ils furent fusillés à 5 heures du matin,  le 5 septembre 1936.

Béatifié en 2017, Josep Solé Maimó sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 5 septembre.

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 19:24

Josep Cardona Dalmases
1916-1936

Né le 31 mars 1916 à Prades-Molsosa (Lleida), il était le fils d’un ouvrier, Marcelino, et de Luisa, qui lui donnèrent au baptême les noms de Josep Amadeo Luis.

Il entra au postulat des Pères clarétain de Vic en 1930, y fit le noviciat et émit la profession en 1932.

Il fut envoyé à Cervera, et de là à Sabadell pendant quelques jours, où il fut aux cuisines, ce qui lui plaisait beaucoup. En 1934, il fut à Solsona, d’où il revint à Sabadell, toujours comme cuisinier.

Il partagea évidemment les circonstances qu’on a déjà racontées plus haut, concernant par exemple le frère Joan Rafí : évacuation de la maison clarétaine le 19 juillet 1936 et accueil en maisons de particuliers, passage à la maison le 20 pour la Messe, retour chez les particuliers, jusqu’au 4 août.

La 4 août, contrôle. On dit aux miliciens que ce jeune homme était un élève des Missionnaires Clarétains, mais eux, avec de belles promesses, l’emmenèrent immédiatement à la prison, où se trouvaient les autres Membres de la communauté. Là encore, Josep fit son travail de cuisinier.

Comme cela a été dit, on les appela au soir du 4 septembre et ils furent conduits à la localité Tarrasa ; durant le trajet, les prisonniers criaient Vive le Christ Roi ! Vive le Sacré Cœur de Jésus ! Ils furent fusillés à 5 heures du matin,  le 5 septembre 1936. Le Frère Josep avait vingt ans.

Béatifié en 2017, Josep Cardona Dalmases sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 5 septembre.

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 20:35

Juan Muñoz Quero
1876-1936

Il naquit le 29 août 1876 à Mecina Alfahar (Grenade).

Sa famille, quoique de condition modeste, put l’envoyer au séminaire de Grenade ; il fut ordonné sous-diacre en 1903, et l’on peut supposer qu’il fut ordonné diacre et prêtre l’année suivante, quoiqu’on n’en ait pas retrouvé les actes.

D’abord curé de Yátor, il le fut ensuite de Sorvilán. Ses paroissiens surent lui fournir les victuailles nécessaires, car il était très pauvre.

En 1936, les jeunes de la paroisse protégèrent son presbytère contre les représailles des révolutionnaires. Mais l’atmosphère changea quand il passa à la paroisse d’Albondón : les autorités ne lui laissèrent pas même le temps de décharger sa voiture, il dut repartir pour Grenade, puis retourna chez sa sœur à Válor.

Bientôt arrêté, il tomba malade dans l’affreuse prison où on l’enferma. Si on lui permit d’aller revoir sa sœur quelques instants, on alla le rechercher presque aussitôt pour l’envoyer à la prison de Berja.

Il fut assassiné avec deux autres prêtres au cimetière de Berja, le 4 septembre 1936.

Béatifié en 2017, Juan Muñoz Quero sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 4 septembre.

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