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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 23:00

Jean Hunot

1742-1794

 

Jean et Sébastien-Loup Hunot étaient frères, François Hunot était leur cousin.

Ils naquirent tous trois à Brienon-l’Archevêque (Yonne), y furent tous trois chanoines.

Ayant refusé le serment constitutionnel, ils furent déportés sur le Washington, qui devait partir pour la Guyane où les envoyait la condamnation à la déportation, mais le navire resta en rade et les centaines prêtres y moururent presque tous, suite aux mauvais traitements, aux conditions hygiéniques inexistantes, aux épidémies, aux maladies, à la faim.

Tous trois moururent la même année 1794 : 

 

 

Jean Hunot était né le 21 septembre 1742.

Il mourut le 7 octobre 1794.

 

 

Sébastien-Loup Hunot était né le 7 août 1745.

Il avait prêté le serment à la Constitution civile du Clergé, s’était rétracté ; revenu sur cette rétractation, il fut tout de même considéré comme assermenté, et déporté. 

Epuisé par la faim, il mourut dans la joie, le 17 novembre 1794. 

 

 

François Hunot était né le 12 février 1753 .

Il mourut, de fièvre et de scorbut, le 6 octobre 1794.

 

Ils furent béatifiés en 1995.

 

 

 

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 23:00

Hadrianus Takahashi Mondo

1550-1613

Joanna Takahashi

? - 1613

 

Hadrianus, un samouraï, était un laïc du diocèse de Nagasaki (Japon). Son épouse s’appelait Joanna.

Tous deux nés à Arima (Hyogo), ces deux chrétiens étaient mariés et Hadrianus était catéchiste.

Ils faisaient partie de la Confrérie du Rosaire, et se dévouèrent pour répandre la foi chrétienne, encourager les fidèles, consolider les foyers.

Fidèles au Christ, ils furent condamnés à être brûlés vifs.

Ils furent martyrisés le 7 octobre 1613, Hadrianus avait alors environ soixante-trois ans ; on ne connaît pas l’âge de son épouse.

Ils ont été béatifiés parmi les cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 23:00

José Llosá Balaguer

1901-1936

 

José naît à Benaguacil (Valencia, Espagne) le 23 août 1901.

En 1913, il fait ses études dans une école tenue par les Tertiaires Capucins à Torrent. Là germe sa vocation.

Quelques années plus tard, il entre au noviciat à San José (Godella, Valencia) et prend l’habit en 1917.

Il prononce ses premiers vœux en 1919, et les vœux perpétuels en 1925.

Ordonné Diacre en 1928, il se considère humblement indigne d’accéder au sacerdoce.

C’est comme diacre qu’il exercera son activité à Madrid, à la fondation Caldeiro. Il se préoccupe beaucoup de la jeunesse. Quoique réservé et même timide, il est cultivé, et révèle des aptitudes particulières pour le chant et la musique.

Au moment où éclatent les manifestations anti-religieuses, il se munit d’un sauf-conduit pour rejoindre Meliana, puis son village natal. Mais pour ne pas compromettre les siens, il se réfugie dans un quartier proche de Valencia.

Repéré, il est toutefois arrêté dans la nuit du 1er octobre 1936, conduit au quartier militaire, puis dans une cellule de la prison locale.

Apprenant qu’on allait venir le chercher pour le tuer, il se confie à un prêtre présent avec lui dans la prison : il se confesse, exprimant à ce prêtre son acceptation totale du martyre, et pardonnant à ses ennemis. Puis il vaque paisiblement à ses dévotions habituelles.

Au matin du 7 octobre 1936, on vient le chercher et on l’exécute non loin de là dans un champ.

José Llosá Balaguer a été béatifié en 2001.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:00

 

 

Joannes Hashimoto Tahyoe

† 1619

 

 

Hashimoto Tahyoe était un samouraï au service du petit-fils de Nobunaga.

 

Son père avait été baptisé par le père Virera et aurait été ainsi un des premiers chrétiens de Kyoto.

 

Hashimoto, qui était donc de la deuxième génération de chrétiens, reçut au baptême le nom de Joannes.

 

Il apprit le portugais et pouvait lire avec facilité des livres dans cette langue.

 

Son épouse, Tekura, était aussi d’une famille chrétienne. Elle fut baptisée sous le nom de Thecla.

 

Ces deux époux vivaient humblement et pacifiquement ; ils eurent six enfants : Miguel, Catharina, Thomas, Franciscus, Petrus, Ludovica, nés approximativemernt en 1604, 1606, 1607, 1611, 1613, 1616. Ils avaient donc entre quinze et trois ans ; en juillet 1619, Thecla attendait son septième enfant, qui devait naître le mois suivant.

 

En juillet 1619, le général Hidetada entra dans Kyoto. Quelques jours plus tard, on vint arrêter toute cette famille, parents et enfants (sauf l’aîné, Miguel, qui était sorti ce jour-là). Ils étaient en train de faire la prière du matin.

 

On demanda à Thecla si elle était croyante, et elle répondit courageusement que Jésus était son sauveur.

 

Tandis qu’on emmenait son mari et ses enfants, elle eut le temps de préparer les plus beaux habits de chacun, pour leur mettre avant leur martyre. Puis elle fut emprisonnée avec les autres.

 

Johannes, Thecla, Catharina, Thomas, Franciscus, Petrus, Ludovica ont été martyrisés le 6 octobre 1619. On n’a pas (encore) trouvé de relation sur le mode de leur martyre.

 

Ces sept Martyrs font partie des cent quatre-vingt huit béatifiés en 2008.

 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 23:00

Jesús Delgado de la Fuente

1894-1936

 

Jesús était né le 17 avril 1894 à Mazuelo de Muñó (Burgos, Espagne), un des treize enfants de Nicanor et Gertrudis, de bons chrétiens fidèles, qui le firent baptiser le 22 avril ; il fut confirmé en 1895.

Après l’école communale, il entra en 1907 dans la congrégation des Frères Maristes à Vic et commença le noviciat à San Andrés de Palomar en 1909 : c’est cette année-là que des éléments révolutionnaires mirent le feu à la maison des Frères Maristes, les obligeant à fuir, de sorte que le noviciat fut transféré à Vic, puis Manresa ; c’est là que Jesús, en 1909, reçut l’habit et le nom de Valente José ; un an après il faisait les premiers vœux. Il devait faire la profession solennelle en 1915.

Valente José enseigna à Las Avellanas et en divers collèges, à Madrid, Murcia, Tolède, Valencia et Saragosse.

En 1932, il fit un stage de six mois à Grugliasco (Italie). Il revint à Pamplona (1933), enfin Valencia (1935).

Lors de la révolution de 1936, les supérieurs maristes avaient négocié avec la Fédération Anarchiste Ibérique (FAI) le transfert des élèves et des Frères maristes en France.

Obéissant au supérieur, le Frère Valente José rejoignit Barcelone avec le Frère Eloy José, dans l’idée de s’embarquer sur le Cabo San Agustín, à destination de la France, mais on les reconnut et on les fusilla, le 5 octobre 1936.

Le martyrologe du diocèse de Barcelone indique qu’ils furent assassinés à la gare Nord de cette ville.

Ils furent béatifiés en 2013.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 23:00

José Canet Ginet

1903-1936

 

Né le 24 août 1903, il était de Bellreguart (Valencia, Espagne), comme le père Enrique Morant Pellicer (v. 3 octobre).

On trouve peu de détails sur sa famille et sa vie.

Il fréquenta le Petit et le Grand séminaires, et fut ordonné prêtre en 1930.

Il fut nommé aux paroisses de Catamarruch et Margarida (Alicante), où il laissa une réputation de bon prêtre, zélé, pieux, pauvre, fervent catéchiste et dévot du Sacré-Cœur autant que de la Sainte Vierge.

Lors de la révolution de 1936, il vint habiter dans la maison de sa famille, mais les miliciens vinrent l’y chercher, le 4 octobre 1936, uniquement pour aller le fusiller à La Pedrera de Gandía (Valencia). Il avait trente-trois ans, l’âge du Christ.

Don José Canet Ginet fut béatifié en 2001.

 
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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 23:00

José Aloy Doménech

1872-1936

 

José vit le jour le 16 novembre 1872 à Bétera (Valencia, Espagne).

Il entra en 1896 dans l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu et prit le nom de Leandro.

Il avait fait la profession solennelle en 1903 et se trouvait en 1936 à La Malvarrosa (Valencia) après être passé par les maisons de Carabanchel et Ciempozuelos.

Frère Leandro conserva jusqu’au bout ses habitudes dévotionnelles, même quand la maison fut occupée par les communistes à partir du mois de juillet. En général, ces derniers respectaient les Religieux, qui s’occupaient bien du sanatorium et surtout leur faisaient une bonne cuisine. 

Mais un jour, l’un d’eux surprit le Frère Leandro en train de «lire» quelque chose dans le chœur de la chapelle, qui avait été complètement démantelée et abandonnée. Il lui demandait ce qu’il y faisait ; Leandro répondit qu’il priait ; l’autre devint furieux et fit le geste de sortir son pistolet pour l’abattre et Leandro lui dit calmement : Si vous me tuez, ç’aura été parce que je vous ai dit la vérité. 

Le Frère fut martyrisé avec les autres le 4 octobre 1936 et béatifié en 2013.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 23:00

Juan de Francisco Pío

1877-1936

 

Juan vit le jour le 3 août 1877 à Caravaca (Murcia, Espagne).

Il entra en 1915 dans l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu et prit le nom de Leopoldo.

Il fit la profession solennelle en 1923 et passa par les communautés de Carabanchel Alto, Barcelone, Sant Boi, Calafell, chargé de demander l’aumône pour entretenir les malades et les Frères qui s’en occupaient.

En 1936, il se trouvait dans la communauté de La Malvarrosa (Valencia).

Il souffrit beaucoup des événements de l’été 1936, de l’assassinat du Supérieur, et même son comportement s’en ressentait.

Frère Leopoldo fut martyrisé le 4 octobre 1936. Il tomba en criant encore Vive le Christ Roi ! 

Il fut béatifié en 2013.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 23:00

Jaime Pellicer Muñoz

1914-1936

 

Il vit le jour le 10 avril 1914 à Bellreguart (Valencia, Espagne), un des six enfants de Francisco Vicente et Erundina, des parents très chrétiens, et reçut le nom de Jaime au baptême, le 14 avril suivant.

Après l’école du village, il entra au séminaire des Franciscains de Benissa (Alicante).

En 1930, il alla au monastère de Gilet (Valencia), où il reçut l’habit franciscain, et le nom de Alfredo.

Le jeune novice connut un moment de crise. Il faillit quitter. Mais c’est le noviciat lui-même qui fut momentanément interrompu à cause des mouvements républicains de 1931, et les novices furent d’abord envoyés chez eux, puis rappelés un mois plus tard. Alfredo surmonta la tempête, fit son noviciat à Pego (Alicante), et la première profession en septembre 1931.

Il fit ensuite les études de philosophie et une année de théologie à Onteniente.

Ses condisciples le connurent comme un frère joyeux, cordial, optimiste, respectueux de tous, fortement convaincu de sa foi et de sa vocation.

L’année 1936 était pleine de mauvaises nouvelles, mais il y en eut une bonne : la profession solennelle d’Alfredo, qui eut lieu le 5 juillet.

Ensuite, le 21 juillet, toute la communauté reçut l’ordre de se disperser. Alfredo s’en retourna chez ses parents, qui lui proposèrent alors de préparer le Magistère, pour être maître d’école. Mais il n’en était pas question pour ce Religieux franciscain qui se préparait au sacerdoce.

Deux mois passèrent, assez tranquillement. Le 3 octobre, Alfredo pria ses parents de réunir les six frères et sœurs (et les maris de celles-ci) le lendemain dimanche, pour fêter saint François d’Assise.

Précisément on vint l’arrêter peu avant l’heure du repas, le 4 octobre 1936. Un milicien vint demander qui était le curé qui avait chanté la messe. La famille répondit qu’il n’y en avait pas, mais Alfredo se désigna spontanément comme Frère. Conduit au Comité, il refusa franchement les propositions alléchantes qu’on lui fit, s’il acceptait de renier sa foi.

L’après-midi, on l’emmena vers quinze heures - l’heure de la mort du Christ - au lieu-dit La Pedrera, non loin de Gandía, sur la route de Valencia, où il fut fusillé.

Frère Jaime-Alfredo avait vingt-deux ans, et trois mois de profession. Il fut béatifié en 2001.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 23:00

 

José Gafo Muñiz

1881-1936

 

José Gafo Muñiz fut un prêtre dominicain espagnol, très actif dans la politique de son pays.

Il naquit le 20 octobre 1881 à Tiós (Campomanes, Asturies, Espagne), de Carlos Gafo Cachero et de María Muñiz, et fut baptisé le lendemain.

Dans son enfance, il gardait les brebis et fit vite preuve d’une vive intelligence.

Il entra à l’Ecole Apostolique dominicaine de Corias (Cangas del Narcea), où il fit profession en 1897. Il étudia la philosophie et la théologie à Salamanque, et fut ordonné prêtre en 1905. Toute sa vie allait se dépenser en faveur des ouvriers.

Il fut professeur d’Histoire ecclésiastique, d’Ethique et de Droit à Vergara (Guipúzcoa), de 1907 à 1911.

En 1912 il participa à la création du Syndicat Ferroviaire de Madrid et, en 1913, fonda le premier Centre des Syndicats Libres. 

Il fut rédacteur à Science Thomiste, prédicateur et conférencier.

Il fut recteur du collège de Oviedo (1918-1921).

Discrètement, il parcourut toute l’Espagne pour observer les conditions de vie des ouvriers.

Au printemps 1923, il vint à Barcelone pour rencontrer Ramón Sales, secrétaire des «Syndicats Libres» (Sindacatos Libres), et promouvoir l’union entre les Syndicats Catholiques-Libres du nord de l’Espagne avec ceux de Barcelone. Ceci aboutit en fin d’année à la Confédération des Syndicats Libres d’Espagne (Pampelune).

José fut membre du Conseil du Travail sous Primo de Rivera, dont il fut éloigné lors de la proclamation de la 2e République (1931), et il appuya le coup d’état du général José Sanjurjo (1932), année où il subit un premier emprisonnement à Ocaña ; il en profita pour exercer une grande activité en faveur des détenus.

Aux élections de 1933, il fut élu député de Navarre dans le bloc des Droites, et en 1934 il signait le manifeste du Bloc National, inspiré par José Calvo Sotelo, se déclarant ouvertement en faveur d’une action extra-parlementaire, appuyée par l’extrême droite traditionaliste.

En 1936, en l’absence du supérieur du couvent San Domingo el Real (Madrid), il en assuma la fonction et comme tel se dépensa pour mettre en sûreté ses Confrères ainsi que les Dominicaines voisines. Puis il trouva refuge dans une pension proche, pendant une vingtaine de jours.

Il avait une confiance très grande dans les classes populaires, surtout ouvrières. 

Il fut arrêté en août 1936, pour avoir commis le délit d’être prêtre, mis en prison, puis relâché le 4 octobre suivant aux cris de «Père Gafo, en liberté». Mais à peine «libéré», à la sortie de la prison de Madrid, il fut assassiné.

Il a été reconnu comme Martyr de sa foi, et béatifié parmi les quatre-cent quatre-vingt dix-huit Martyrs espagnols béatifiés en 2007.

Le Martyrologe le commémore le 4 octobre.

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