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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 23:00

José Miguel Peñarroya Dolz

1908-1936

 

José Miguel vit le jour le 3 novembre 1908 à Forcall (Castellón, Espagne).

Il entra en 1908 dans l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu à Ciempozuelos et fit la profession temporaire en 1932.

En octobre 1936, il se trouvait encore dans la communauté de La Malvarrosa, envahie par les communistes, où il travaillait à la cuisine, égrenant son chapelet quand il avait un peu de temps libre.

Il s’ingénia à cacher et à sauver le plus d’objets religieux qu’il put, au risque de s’attirer la malveillance des communistes.

Ce qui lui fit le plus de peine fut d’être contraint de faire brûler lui-même des images et des statues qu’auparavant il mettait tant d’amour à orner. 

Quand sa famille chercha à le faire revenir pour le protéger, il préféra rester là pour soigner les malades, même si c’était là un motif de le tuer : Si cela doit m’arriver, que ce soit avec les malades. Il regrettait aussi de n’avoir pas été martyrisé en même temps que son Supérieur (voir Ramón Rosell Laboria, au 11 août). 

Son tour arriva quand les communistes embarquèrent les neuf Religieux qui restaient pour les fusiller sur la plage.

En tombant, le Frère José Miguel cria encore : Vive la Mère de Dieu ! Vive le Christ Roi ! (en catalan : ¡Viva la Mare de Deu! ¡Viva Cristo Rey!)

Il fut martyrisé le 4 octobre 1936 à La Malvarrosa (Valencia) et béatifié en 2013.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 23:00

Juan José Orayen Aizcorbe

1899-1936

 

Juan José vit le jour le 11 mars 1899 à Osacar (Navarre, Espagne).

Il entra en 1926 dans l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu et fit la profession solennelle en 1931.

Il fut infirmier et quêteur à Ciempozuelos, Carabanchel Alto et Valencia.

Lui aussi se trouvait dans la communauté de La Malvarrosa (Valencia), où les communistes tentèrent de sauver les Religieux, contre la volonté de ceux de la FAI (Forces Anarchiques Ibériques).

Il fut martyrisé le 4 octobre 1936 à La Malvarrosa (Valencia). Il tomba en criant encore : Vive le Christ Roi !

Il fut béatifié en 2013.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 23:00

 

José do Porto

?-1645

 

Voir la notice : André de Soveral (16 juillet).

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 23:00

João Lostau Navarro

?-1645

 

Voir la notice : André de Soveral (16 juillet).

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 23:00

João Martins

et sept jeunes Compagnons

?-1645

 

Voir la notice : André de Soveral (16 juillet).

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 23:00

João da Silveira

?-1645

 

Voir la notice : André de Soveral (16 juillet).

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 23:06

Elías Carbonel Mollá

1869-1936

Juan Bautista Carbonel Mollá

1874-1936

 

Ces deux prêtres furent réellement frères de sang, frères de sacerdoce, et frères de martyre.

Ils naquirent tous deux à Concentaina (Alicante), de José et Milagros, des parents chrétiens.

Elías naquit le 20 novembre 1869, entra au séminaire de Valencia en 1890, reçut le doctorat en théologie et fut ordonné prêtre en 1893.

Son apostolat se déroula à El Salvador et Concentaina comme vicaire, à Santa María comme archiprêtre, administrateur de l’hôpital et de la maison des Vieillards. En outre, il fut aumônier des Sœurs Trinitaires.

Juan Bautista (Jean-Baptiste) naquit le 6 juin 1874, entra au séminaire de Orihuela puis à celui de Valencia. Ordonné prêtre en 1898, il fut comme son frère vicaire à El Salvador et Concentaina, puis à l’église de Santa María.

C’était un excellent organiste. Musicien, il donna beaucoup d’élan à la liturgie du Tiers-Ordre du Carmel, qu’il dirigeait avec beaucoup de zèle.

Au moment de la révolution de 1936, on lui offrit de s’installer dans une maison d’où il pouvait facilement fuir si nécessaire, mais il répondit qu’il n’avait jamais rien fait de mal à personne et qu’il resterait chez lui.

 

Les deux frères furent arrêtés le 1er octobre 1936, et mis en prison dans le couvent des clarisses, réquisitionné à cet effet.

Le lendemain, 2 octobre, pour le seul motif d’être prêtres, ils furent emmenés sur la route et, à Sax (Alicante), furent tous deux fusillés.

Ils furent béatifiés en 2001.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 23:00

Juan Iñiguez de Ciriano Abechuco

1901-1936

 

Il vit le jour le 8 mars 1901 à Legarda (Álava, Espagne), de bons parents chrétiens.

Juan entra à l’école des Religieux des Sacrés-Cœurs (pères de Picpus), à Miranda de Ebro.

Il entra au noviciat à Fuenterrabía (Guipúzcoa) et fit la philosophie à Miranda et San Miguel del Monte.

Après sa profession (1919), il porta le nom de Isidro.

Grand travailleur, Isidro n’était pas une «tête», mais un excellent compagnon, qui supportait gentiment les taquineries sur sa petite taille. L’un de ses confrères, parlant de sa modestie, rendit ce témoignage : Il fut exceptionnel en ce qu’il ne fut exceptionnel en rien.

Il fut ensuite à Torrelavega pour la théologie. Il fut envoyé à Rome où il fut reçu docteur en droit canonique à l’Université Grégorienne et fut ordonné prêtre en 1925. 

Il fut prieur, et professeur (apprécié) de droit canonique et de théologie morale au séminaire de l’Escorial. Il continuait d’étudier beaucoup jusqu’à en avoir parfois mal à la tête.

En 1936, le séminaire ayant été transformé en hôpital, il laissa son bel habit blanc pour mettre la blouse d’infirmier.

Le 8 août arriva l’ordre d’évacuer le séminaire et de rejoindre Madrid ; tous les élèves et les prêtres partirent, sauf le Supérieur (le père Teófilo, v. 11 août) et quelques frères laïcs âgés.

Le 9 août, ils furent conduits à la Direction Générale de Sécurité, d’où ils sortirent libres, mais le père Isidro ne connaissait personne, ne savait où aller, et avait à peine de quoi manger. Il erra çà et là ; on lui refusa l’hospitalité dans diverses pensions ; une pieuse dame finit par l’accueillir.

Le 2 octobre, des membres des FAI (Federación Anarquista Ibérica) se présentèrent là où il se trouvait ; c’est lui qui leur ouvrit. Ils lui demandèrent : T’es curé ? Il ne nia pas. Ils l’emmenèrent avec deux autres Religieux qui étaient là.

Après un simulacre de jugement, ils furent condamnés à mort, pour le délit d’être prêtres.

Le père Isidro fut assassiné sur la route de l’Este de Madrid, le soir du 2 octobre.

La dame qui l’avait hébergé fut elle aussi incarcérée et interrogée, mais laissée en liberté. Quelques jours plus tard, elle rencontra à nouveau le chef de la tchéka et lui demanda ce qui était arrivé aux Religieux. Il lui répondit : Ne t’en fais pas pour eux ; ils ont eu un sort plus mauvais que le tien, parce qu’ils étaient curés.

Ce père Isidro fut béatifié en 2013.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 23:00

 

Jeanne Émilie de Villeneuve

1811-1854

 

Jeanne Emilie de Villeneuve était la troisième des quatre enfants du marquis de Villeneuve et de Rosalie d’Avessens. Son grand-père était comte de Villeneuve.

Elle naquit le 9 mars 1811 à Toulouse.

L’enfance se passa au château d’Hauterive, près de Castres, où s’était retirée la maman pour des raisons de santé. D’ailleurs celle-ci mourut en 1825, suivie trois ans plus tard par la sœur d’Emilie, Octavie. 

Emilie commença déjà à remarquer la misère sociale ; elle en fit part à son confesseur, le père jésuite Leblanc.

A dix-neuf ans, Emilie s’installa à Hauterive avec son père et son frère, et prit en charge la gestion de la vie familiale, tandis que son père était maire de Castres.

Essuyant un net refus de son père pour entrer chez les Filles de la Charité, elle fonda alors, avec la permission de l’évêque, une nouvelle famille religieuse qui s’appellera Congrégation de Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Castres (8 décembre 1836), dont les membres seront communément appelées les Sœurs bleues, en raison de leur habit. 

On notera avec surprise l’appellation de cette nouvelle famille, en 1836, bien avant la proclamation du dogme (1854) et des apparitions de Lourdes (1858) où la Sainte Vierge se définira comme l’Immaculée Conception.

Le but de cette congrégation était de servir les moins favorisés : ouvrières, condamnés, malades, enfants abandonnés…

Très vite, les vocations se multiplièrent et la famille religieuse s’implanta au Sénégal (1848), en Gambie, au Gabon. Plus tard, ce sera l’Espagne, l’Italie, l’Amérique du Sud, les Philippines.

Humblement, la fondatrice se fit bientôt remplacer à la tête de la congrégation.

En 1854, une épidémie de choléra atteignit Castres et frappa Jeanne Emilie, qui mourut le 2 octobre 1854.

Le miracle retenu pour la béatification est la guérison d’une jeune guinéenne de dix-neuf ans, musulmane, renvoyée par son père qui la croyait enceinte et qui tenta de se suicider par l’absorption de soude caustique ; opérée d’urgence à Barcelone (Espagne), on la disait en phase terminale. Mais les Sœurs et les Novices de la Congrégation prièrent, déposant des reliques de Jeanne Emilie près de la malade, qui guérit rapidement et vit encore actuellement à Barcelone.

Le miracle retenu pour la canonisation fut la guérison complète et durable d’une petite brésilienne qui, électrocutée, donnée pour morte, réanimée mais aveugle et muette, récupéra toutes ses facultés après une neuvaine à la Bienheureuse ; cette petite fille de sept ans participa à la procession des offrandes lors de la messe de canonisation.

Jeanne Emilie de Villeneuve a été béatifiée en 2009 et canonisée en 2015.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 23:00

Jan Beyzym

1850-1912

 

Jan (Jean) naquit le 15 mai 1850 à Beyzymy Wielkie (Ukraine, alors en Pologne), dans une famille aristocratique.

Très timide de nature, il apprit très jeune la dévotion de sa famille à la Vierge Marie. Il pensait devenir prêtre de campagne, mais fut orienté par son père vers les Jésuites.

Il fit des études à Kiev, puis entra effectivement au noviciat de la Compagnie de Jésus à Stara Wies (Pologne) en 1872.

Cette période de formation se fit normalement en plusieurs étapes : philosophie à Stara Wies (1876-1877), enseignement au collège de Tchernopil (1877-1879), théologie à Cracovie (1879-1881).

Il fut ordonné prêtre en 1881 à Cracovie.

Cette même année, il fut envoyé au collège de Tchernopil, puis à celui de Chyrów, pour y être préfet, professeur de russe et de français, et infirmier. Au service des petits malades, il déploya un trésor de patience, d’humour aussi, pour soulager tout son petit monde.

Ce prêtre austère a ses délicatesses : il cultive les fleurs, pour en mettre dans les chambres des malades ; il a un aquarium, une cage de canaris, un écureuil.

Ayant développé ses dons d’assistance aux petits malades, il demanda par écrit en 1897, son envoi auprès des lépreux de Madagascar, où se trouvait une mission jésuite française. Dans sa lettre, il écrivait : Je sais très bien ce qu’est la lèpre, et ce que je peux craindre, mais cela ne m’effraie pas. Au contraire, cela m’attire.

Arrivé à Madagascar en 1898, il rejoignit la léproserie de Ambahivoraka : cent cinquante malades y vivaient, abandonnés à eux-mêmes, mourant de faim et de soif ; affectés, outre de leur lèpre, d’autres maux comme la gale, la syphilis, incapable de se laver et de se peigner, car ils n’avaient plus de doigts. C’était une misère physique, mais aussi une misère totale spirituelle ; délicatement, il écrivit : Je regarde ces petits enfants qui non seulement n’apprennent pas à aimer Dieu, mais encore ne savent même pas s’il y a un Dieu, tandis que les grands leur apprennent déjà à l’offenser.

Au début, le père Jan habitait Antananarivo et n’allait à la léproserie que pour les enterrements et le dimanche, puis on lui accorda d’y vivre en permanence. Il n’avait pas encore de gros moyens, mais il commença au moins par améliorer l’hygiène et la nourriture de ces malheureux, ce qui fit tomber la mortalité de cinq par semaine à cinq par an (!). Il devait tout faire seul : médecin, infirmier, coiffeur, sacristain, jardinier.

Jan reconnut que cette assistance n’était pas facile : l’odeur générale n’était pas celle des fleurs de l’île, comme il le disait, mais celle de la putréfaction des corps. Lui-même s’évanouit plusieurs fois. Mais il répétait sans cesse : Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait (cf. Mt 25:40).

Les soins qu’il donnait quotidiennement à ses malheureux, finit par toucher leurs cœurs ; ils lui demandèrent le baptême.

En 1901, il alla habiter deux mois dans un village proche pour y apprendre mieux le malgache et pouvoir mieux converser avec ses lépreux. Il put ensuite prêcher une véritable retraite selon la méthode de saint Ignace, qui se solda par des confessions et des communions. D’ailleurs, durant les quatorze années de son ministère, aucun des lépreux ne mourut sans le Sacrement des Malades.

Lui qui était arrivé sans un sou, il obtint d’amis polonais, autrichiens et allemands, des milliers de francs, et construisit un hôpital à Marana (Fianarantsoa), doté de tout ce qui pouvait se trouver de mieux à l’époque, avec une chapelle, une habitation pour les Religieux, une pharmacie, un dispensaire, deux pavillons (hommes et femmes). Il y fit venir des Religieuses de Saint-Joseph-de-Cluny et l’hôpital fut inauguré en 1911, dédié à Notre-Dame de Czestochowa, comme il se doit pour un Polonais. Il existe toujours actuellement, entouré de petites maisons pour les familles des malades.

Le centre de la vie du père Jan était la Messe quotidienne. Une de ses tristesses était qu’on ne pouvait maintenir constamment un tabernacle, à cause des intempéries. Il mettait toute sa confiance dans la Sainte Vierge et lui attribuait ce qu’il arrivait à faire. Il priait beaucoup, à tout moment. N’ayant pas beaucoup de temps à consacrer à la prière silencieuse, il demandait aux Carmélites de prier pour lui et sa mission.

Miné par l’artériosclérose, couvert de plaies, épuisé par le labeur et le climat, peut-être aussi contaminé par la maladie, Jan Beyzym mourut le 2 octobre 1912, dans son hôpital à Marana, assisté par un autre prêtre lui-même contaminé par la lèpre.

Le père Jan a été béatifié en 2002.

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