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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 11:12

Justo Vicente Martínez

1913-1936

 

Justo Vicente Martínez naquit le 17 octobre 1913 à Villanázar de Valverde (Zamora, Espagne).

Il avait émis les vœux et vivait au couvent d’Almagro, se préparant au sacerdoce.

Voir la notice Dominicains martyrs à Almagro 1936.

Il eut la grâce du martyre à Miguelturra (Ciudad Real), le 30 juillet 1936.

Justo Vicente Martínez devrait être béatifié en 2020, et inscrit au Martyrologe le 30 juillet.

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 19:11

Josep Domènech Bonet

1892-1936

 

Josep Domènech Bonet naquit le 6 septembre 1892 à Santa Coloma de Gramenet (Barcelone, Catalogne, Espagne E)

En 1909 il entra dans l’Ordre des Capucins et, à sa profession en 1913, prit le nom de Benet de Santa Coloma de Gramenet.

En 1915 il fut ordonné prêtre.

Successivement il fut maître des novices, définiteur provincial et gardien du couvent de Manresa.

Le 22 juillet 1936, quand la révolution s’était à peine déclanchée, le couvent fut occupé et dévasté par les anarchistes marxistes. Il faut dire ici que la Catalogne est certainement la région d’Espagne qui fut la plus touchée lors de cette guerre civile.

Le couvent ayant été gravement incendié, le p.Benet pria tous les Religieux qui s’y trouvaient, de l’évacuer entièrement et d’aller chercher refuge où la Providence le leur permettrait, qui chez l’habitant, qui chez des parents, qui… à la belle étoile.

Le p.Benet trouva une maison de campagne près de Manresa ; il y fut bientôt découvert par une troupe de miliciens : on voulut le faire blasphémer, ce qu’il refusa énergiquement. On le conduisit alors au lieu-dit La Culla et il fut exécuté pour sa foi à Pont de Vilamura (Manresa) le 6 août 1936.

Le père Benet devrait être béatifié en 2020, et inscrit au Martyrologe le 6 août.

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 18:58

Jaume Baríau Martí

1891-1936

 

Jaume Baríau Martí naquit le 25 juillet 1891 à Barcelone (Catalogne, Espagne E)

En 1906, il entra dans l’Ordre des Capucins et, lors de sa profession en 1911, prit le nom de Josep Oriol de Barcelone.

En 1915, il fut ordonné prêtre.

C’était un homme très cultivé, et il enseigna la Liturgie, l’Hébreu et l’Histoire de l’Eglise à Sarrià et Barcelone, tout en résidant au couvent de Manresa.

Quand éclata la funeste Guerre civile en juillet 1936, il chercha refuge sous un toit accueillant, où il put au moins célébrer encore la Messe. Dans la journée, il portait discrètement la Communion, mais tout déplacement était surveillé et on l’arrêta le 24 juillet, alors qu’il portait l’Eucharistie à une pauvre Religieuse Clarisse, elle aussi réfugiée dans sa cachette.

Les miliciens communistes enlevèrent le p.Josep Oriol, le torturèrent et l’abattirent aux portes de Manresa le 24 juillet 1936, veille de son quarante-cinquième anniversaire.

Le père Josep Oriol devrait être béatifié en 2020, et inscrit au Martyrologe le 24 juillet.

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 18:57

Joan Romeu Canadell

1882-1936

 

Joan Romeu Canadell naquit le 11 décembre 1882 à Sant Pere de Riudebitlles (Barcelone, Catalogne, Espagne E)

Il entra dans l’Ordre des Capucins et prit le nom de Domènec de Sant Pere de Riudebitlles et fut ordonné prêtre.

Il fut exécuté pour la Foi à Manresa le 27 juillet 1936.

Le père Domènec devrait être béatifié en 2020, et inscrit au Martyrologe le 27 juillet.

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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 21:15

Juan Alonso Fernández

1933-1981

 

Juan Alonso Fernández naquit le 28 novembre 1933 à Cuérigo (Asturies, Espagne).

En 1953, il fit profession chez les Missionnaires du Sacré-Cœur.

En 1960, il fut ordonné prêtre et envoyé au Guatemala.

En 1963, il fut envoyé pour deux ans en Indonésie et, en 1965, il revint au Guatemala.

Il fonda la paroisse de Lancetillo.

Arrêté, torturé, il fut assassiné à La Barranca (Quiché) le 15 février 1981.

Juan Alonso Fernández devrait être béatifié en 2021, avec neuf autres Martyrs du Guatemala, et inscrit au Martyrologe le 15 février.

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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 09:55

Juan Barrera Méndez

1967-1980

 

Juan Barrera Méndez naquit le 4 août 1967 à Potrero Viejo (Zacualpa, Quiché, Guatemala), dans une famille tout entière liée à l’Action Catholique.

Déjà fervent apôtre à son jeune âge, il était membre de l’Action Catholique et catéchiste auprès des plus jeunes. En particulier, il priait le chapelet avec ceux-ci, avant la Messe.

En 1980, il y eut une descente des troupes gouvernementales dans le village, lesquelles procédèrent à une perquisition en règle de toutes les maisons, arrêtant et ligotant des hommes, des femmes, des anciens, des jeunes.

Ainsi furent emmenés les trois frères aînés de Juan, et lui aussi. Les trois aînés réussirent à s’échapper, de sorte que les militaires s’acharnèrent encore plus sur Juan, qui n’avait donc que douze ans.

Ils l’emmenèrent près d’un ruisseau et lui firent des entailles au couteau sous la plante des pieds, puis on l’obligea à marcher sur des pierres pour faire redoubler les douleurs ; on lui coupa les oreilles ; on lui brisa les jambes et on le cribla de balles. C’était le 18 janvier 1980, dans son village natal, Zacualpa.

Juan Barrera Méndez devrait être béatifié en 2021, avec neuf autres Martyrs du Guatemala, et inscrit au Martyrologe le 18 janvier.

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 19:54

Jan Franciszek Macha

1914-1942

 

Jan Franciszek Macha naquit le 18 janvier 1914 à Chorzów (Pologne S), aîné des quatre enfants de Paweł et Anna Cofałka. Ses deux sœurs s’appelaient Róźę et Marię, son frère Piotr. Jan était surnommé Hanik.

De 1921 à 1924, il étudia à l’école de son pays, puis au collège. En 1933, il ne put entrer au Séminaire, en raison du trop grand nombre de séminaristes, aussi étudia-t-il le Droit à l’université Jagellon de Cracovie, avant d’intégrer le séminaire de Katowice en 1934.

Il fut ordonné prêtre en juin 1939, peu de temps avant l’invasion hitlérienne de la Pologne. Lors de sa première Messe, sa sœur était près de lui à la sacristie et il lui avoua son pressentiment : il mourrait bientôt, mais pas de mort naturelle.

Il rejoignit la paroisse de Ruda Śląska le 1er septembre, justement le jour de cette invasion.

Malgré cette intime conviction, ses premiers soucis furent de venir en aide aux familles qui avaient perdu leur maison, leurs bêtes, leurs biens, et surtout les maris et les fils, tués à la guerre… Puis il fit le catéchisme dans la clandestinité, car les Nazis interdisaient violemment toute pratique chrétienne. L’abbé Macha forma aussi des groupes d’étudiants, des troupes de scouts, et il aidait ces jeunes à conserver la foi, à rester forts dans l’épreuve.

La Gestapo surveilla ce prêtre «trop» zélé. Une première fois arrêté et interrogé au début de 1940, il fut relâché. Le 5 septembre 1941, il fut arrêté à la gare de Katowice, enfermé dans la prison de Mysłowice jusqu’au 13 novembre, soumis pendant ce temps à d’interminables interrogatoires, interrompus seulement par un cortège de tortures et d’humiliations.

Avec grande force d’âme, Jan Franciszek demanda à Dieu de pardonner à ses bourreaux ; il se fabriqua un chapelet avec des bouts de ficelles.

En juin 1942, dans la prison de la rue Mikołowska eut lieu une sorte de jugement, aboutissant à une honteuse condamnation à mort, le 17 juillet 1942. Le prêtre reçut cette sentence avec sérénité, comme sa famille put s’en rendre compte dans les lettres qu’il leur envoya. Sa mère eut le courage d’aller jusqu’à Berlin en août, pour tenter d’implorer la grâce de son fils auprès de la sœur de Hitler, laquelle lui promit qu’elle s’intéresserait à cette cause.

Le 3 décembre au soir on annonça au p.Macha qu’il serait exécuté la nuit suivante ; au même moment, chez les Macha, arriva la nouvelle que la grâce était accordée : soit fausse nouvelle macabre pour augmenter la douleur de la famille, soit retard dans la transmission de cette «nouvelle», Jan Franciszek fut effectivement guillotiné dans la prison de Katowice peu après minuit du 3 décembre.

Détails étranges : peu après minuit, chez les Macha, le bénitier qui était accroché au mur, tomba à terre, et l’horloge s’arrêta à 24h.15.

Peu avant cette heure suprême, Jan Franciszek écrivit une dernière lettre aux siens :

Dans peu de temps, je serai devant le Juge Tout-puissant. J’espère qu’il m’accueillera près de Lui… Ne vous inquiétez pas : un arbre en moins ne supprime pas une forêt ; une hirondelle en moins n’empêche pas le printemps ; un homme en moins ne fait pas la fin du monde… Au-revoir là où est le Très-haut !

Sa dépouille ne fut pas restituée à la famille, mais envoyée à Auschwitz et incinérée. En outre, on interdit de célébrer des funérailles avec quelque solennité : pas de lumière, sauf deux cierges, pas de musique, pas de chants. A travers cette mort, les Nazis voulaient donner un avertissement à tout le clergé et une totale humiliation à la famille chrétienne. Mais c’était sans compter sur la force du Christ mort et ressuscité.

Jan Franciszek Macha fut béatifié en 2020, et inscrit au Martyrologe le 3 décembre.

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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 15:12

Joan Roig i Diggle

1917-1936

 

Joan Roig i Diggle naquit le 12 mai 1917 à Barcelone (Espagne), de Ramon Roig Fuente et Maud Diggle Puckering, des parents peu fortunés, qui durent se déplacer à vingt kilomètres de là, à El Masnou, pour y trouver un travail.

Joan fit des études chez les Frères des Ecoles Chrétiennes (Lasalliens), plus tard chez les Frères Piaristes ; il eut parmi ses professeurs deux Religieux qui moururent martyrs à la même époque et sont maintenant béatifiés : Ignasi Casanovas Perramón et Francisco Carveller Galindo (v. 16 septembre et 2 octobre) ; encore au lycée, il travailla dans un magasin de tissus, puis en usine.

S’il ne put faire davantage d’études, il était par ailleurs fortement marqué par sa Foi et notamment par sa participation quotidienne à la sainte Eucharistie. Il fit partie de la Fédération des Jeunes Chrétiens de Catalogne et, conscient de la tempête politico-religieuse qui se préparait, encourageait ses camarades à accepter même le martyre, si c’était la volonté de Dieu.

Dès le début de la révolution, le 20 juillet 1936, les miliciens républicains mirent le feu au siège de cette Fédération. Joan ne perdit pas son courage, galvanisant ses amis, visitant les blessés, enterrant les morts.

En particulier, le p. Tarrés i Claret (v. 31 août) confia à Joan une custode avec des Hosties consacrées, pour porter l’Eucharistie à des fidèles, car les églises étaient fermées. En quittant sa mère, il la rassurait : Je ne crains rien, le Maître est avec moi.

Mais les activités de Joan ne passaient pas inaperçues : au soir du 11 septembre, des miliciens vinrent l’arrêter. Joan consomma rapidement les Hosties qui lui restaient, pour éviter toute profanation. On l’emmena immédiatement aux environs de Barcelone, à Santa Coloma de Gramenet. Juste avant de tomber, il dit aux miliciens : Que Dieu vous pardonne comme je vous pardonne. Puis il reçut cinq balles dans le cœur, et une dans la tête ; c’était dans la nuit du 11 au 12 septembre 1936.

Il avait dix-neuf ans.

Joan Roig i Diggle devrait être béatifié en 2020, et inscrit au Martyrologe le 12 septembre.

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 22:17

James Alfred Miller

1944-1982

 

James Alfred naquit le 21 septembre 1944 à Stevens Point (Wisconsin, USA), dans une famille d’agriculteurs. Prématuré, il ne pesait guère que quatre livres à la naissance, mais il grandit très bien : adulte, il mesurait près d’un mètre quatre-vingt-dix et pesait quasi cent kilos. Ses deux frères s’appelaient Bill et Ralph.

Après ses études secondaires, il entra à la Pacelli High School, tenue par les Frères des Ecoles Chrétiennes, pour passer à l’Université Sainte-Marie de Winona, où il obtint son diplôme en espagnol.

En 1959, il entra dans la congrégation des Frères des Ecoles Chrétiennes, prenant le nom religieux de Leo William.

Au terme de son noviciat, il enseigna l’espagnol, l’anglais et le catéchisme dans la Cretin High School et, en août 1969, émit la profession solennelle.

Cette même année, il fut envoyé en mission à Bluefields (Nicaragua), comme instituteur. En 1974, il fut envoyé à Puerto Cabezas, comme directeur d’une école qui passa de trois-cents à huit-cents élèves.

Promoteur de multiples actions culturelles pour les jeunes et de multiples écoles rurales, il chercha l’appui gouvernemental, raison pour laquelle il fut dans le colimateur des milices durant la révolution sandiniste : on l’accusait de connivence avec le gouvernement ; aussi ses supérieurs le rappelèrent aux Etats-Unis en 1979 ; il reprit l’enseignement à la Cretin High School, où on le surnomma Santiago pour son enseignement de l’espagnol. Le Frère Leo William regretta beaucoup de ne jamais pouvoir retourner au Nicaragua.

En 1980, il fut à New Mexico où ses élèves, lui donnèrent aussi le gentil surnom de Brother Fix-it, car ils le voyaient fréquemment un outil en main pour arranger ou fixer quelque chose dans tous les coins de l’école ; c’est lui aussi qui dépannait ceux qui oubliaient la combinaison de leur casier.

Mais le Frère s’ennuyait et voulait repartir en Amérique centrale. En 1981, il fut envoyé en mission au Guatemala, dans une région où vivait la minorité maya : le Frère s’occupa de leur instruction, de leur formation professionnelle et religieuse et défendit courageusement leurs droits.

Là encore il devint la cible privilégiée des guerilleros marxistes ; conscient du danger, il demeura sur place, confiant «(sa) vie à la Providence», écrivit-il encore un mois avant sa mort.

Le 13 février 1982, il fut abattu par un «escadron de la mort» à Huehuetenango, quelques mois après l’assassinat de Stanley Francis Rother (v. 28 juillet).

James Alfred Miller fut reconnu martyr en 2018 et béatifié en 2019.

Il sera commémoré le 13 février dans le Martyrologe Romain.

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 22:07

Juan José Castañon Fernández

1916-1934

 

Juan José Castañon Fernández vit le jour le 6 août 1916, à Moreda de Aller (Asturies, Espagne), dans une famille de cinq enfants.

Après ses études au collège de La Salle à Caborana, il entra au séminaire de Valdediós en 1928, grâce au soutien de son curé. Excellent élève, intelligent, il jouait volontiers au foot-ball et à la pala et se passionnait aussi pour les mots-croisés. On aimait particulièrement ce garçon qui avait conservé ses trais enfantins et on l’appelait gentiment Castañin. Il tenait beaucoup à sa vocation sacerdotale et conservait une grande dévotion à la Sainte Vierge.

Il était en troisième année de philosophie, quand il fut assassiné à Oviedo le 7 octobre 1934, à dix-huit ans, benjamin des cinq séminaristes abattus à ce moment-là.

Deux années plus tard, fut aussi exécuté son oncle prêtre, don Baltasar Rodríguez Fernández.

Juan José fut reconnu martyr en 2018 et béatifié en 2019.

Il sera commémoré le 7 octobre dans le Martyrologe Romain.

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