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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 00:41

Melas de Rhinocolure

† 390

 

Melas était né à Rhinocolure (Egypte), sur les confins de la Palestine.

Sa famille était pauvre, mais chrétienne. 

Melas grandit dans la simplicité, s’habituant à vivre de peu, à prier, à se retirer comme un ascète dans la solitude.

Il fut appelé à devenir évêque de sa ville et fut peut-être consacré par s.Athanase d’Alexandrie (v. 2 mai).

Rien ne changea dans la simplicité de vie de Melas. Per exemple, il venait incognito dans le sanctuaire et nettoyait les lampes.

C’est dans cet emploi que le découvrirent un jour les envoyés de l’empereur Valens : ce dernier, trompé par l’erreur, s’en prenait aux évêques orthodoxes et voulait faire arrêter Melas pour l’envoyer en exil.

Les envoyés ne comprirent pas tout de suite que cet homme qui les recevait si gentiment était l’évêque. Melas les introduisit dans la maison épiscopale, leur servit un bon repas, puis s’ouvrit à eux. Fort étonnés et pleins d’admiration, les envoyés lui proposèrent de l’aider à se cacher, mais Melas leur déclara qu’il voulait être traité comme les autres évêques fidèles à la foi catholique.

Melas partit donc en exil, mais on ne sait pas en quelle ville, ni pendant combien de temps. On suppose qu’à la mort de Valens (378), il put reprendre son siège. 

Melas serait mort en 390.

Saint Melas de Rhinocolure est commémoré le 16 janvier dans le Martyrologe Romain.

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 10:40

Marcianus de Constantinople

† 471

 

Marcianus naquit et vécut à Constantinople, mais était de famille romaine apparentée à la famille impériale de Théodose.

Ses parents étaient riches, mais lui remirent surtout la richesse de leur foi : Marcianus grandit dans l’innocence des mœurs, dans la prière et les jeûnes, à l’imitation de s. Jean-Baptiste. A cette sainte vie correspondait aussi une grande largesse envers les pauvres et l’Eglise, que Marcianus pratiquait en toute discrétion, selon le précepte de Jésus : Que ta gauche ignore ce que fait ta droite (Mt 6:3).

La patriarche Anatolios († 458) voulut l’ordonner prêtre ; Marcianus n’accepta qu’après avoir longuement médité, se sentant indigne.

Il fit de l’instruction des pauvres son emploi de prédilection, et mit sa fortune à leur service ; il fit bâtir des églises, des hôpitaux.

Comme cela arrive quand la vertu vécue est une leçon vivante et un reproche pour les faibles, une cabale s’abattit sur le pauvre Marcianus, qu’on accusa de novatianisme ; sagement, patiemment, il ne répondit rien, et cette persécution ne lui fit rien d’autre que de le purifier davantage.

Le patriarche Gennadios († 471) au contraire ne l’en estima que davantage et le nomma économe, en quelque sorte vicaire général. Marcianus n’en fut que plus humble et plus désintéressé, continuant son travail de bâtisseur ou de restaurateur.

Un jour qu’il avait donné à un malheureux son propre habit de dessous, on vit sous sa tunique un habit tout brillant d’or et de diamants. Ce miracle, et d’autres, aidèrent bien des hérétiques à se convertir.

Marcianus mourut vers 471.

Saint Marcianus de Constantinople est commémoré le 10 janvier dans le Martyrologe Romain.

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8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 16:44

Maximianus de Beauvais

† 290

 

Se reporter à la notice  Lucianus, Maximianus et Iulianus de Beauvais

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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 00:00

Markellinos, martyr à Tomes

vers 310

 

Se reporter à la notice Argeos, Narkissos et Markellinos à Tomes

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 08:43

Marino de La Cava

† 1170

 

On ne connaît pas l’ascendence de Marino, ni sa première jeunesse.

Il entra à l’abbaye de La Cava, où il devint vestararius, c’est-à-dire chargé du vestiaire. Mais il était aussi responsable de la préservation des documents attestant les propriétés de l’abbaye. 

C’est ainsi qu’en 1143, il exhiba les documents nécessaires pour faire reconnaître les droits de l’abbaye sur trois églises.

En 1146, il fut élu septième abbé de La Cava et se rendit à Rome pour recevoir du pape Eugène III la bénédiction abbatiale ; le pape le nomma titulaire également de l’église romaine Saint-Laurent-in-Panisperna.

En 1149, le même pape déclara l’abbaye de La Cava exempte de toute autre autorité que le Saint-Siège, confirmant que cette abbaye étendait son autorité sur cent-trois églises et monastères.

C’est encore sous Marino, en 1150, que les moines s’installèrent à Naples, recevant en 1154 de grands privilèges du roi Guillaume le Mauvais (qui ne méritait certainement pas son surnom).

Cette même année 1150, l’abbaye accueillait la dépouille mortelle de Sibille de Bourgogne, deuxième épouse de Ruggero II de Sicile, morte à Salerno.

En 1167, Marino et toute sa famille monacale apporta un valeureux soutien au pape Alexandre III ; ce pape avait été contesté par l’empereur Barberousse, qui avait fait élire un anti-pape. Alexendre III, reconnu par tout l’Occident catholique, s’était d’abord réfugié en France puis, à partir de 1167, en Italie, où Barbarossa, enfin battu par la Ligue Lombarde, reconnut le pape légitime. Alexandre tint à remercier Marino en confirmant et amplifiant les exemptions déjà accordées antérieurement par le Vatican.

Marino mourut le 15 décembre 1170.

Son culte se développa, et fut confirmé en 1928.

Bienheureux Marino de La Cava est commémoré le 15 décembre dans le Martyrologe Romain.

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 06:25

Maudez de Lanmodez

6e siècle

 

Maudez (vieux celtique Magu-Tid, serviteur de Dieu) passe pour être d’origine irlandaise, comme son nom ne l’indique pas. En gallo, on l’écrit Maudé ou Maudet, en breton Maodez ou Modez, en cornique Mawes.

On le disait benjamin des dix fils du roi Ercleus et de la reine Getuse ; de ces dix enfants, on parle aussi de Juvelte (ou Juvette).

A sept ans, il fut confié à un monastère, où il reçut le sacerdoce dix ans plus tard (sans doute un peu plus, car jamais l’Eglise n’ordonne un prêtre à dix-sept ans).

Etant revenu à la cour de son père, il s’efforça d’en réformer les mœurs et d’y prêcher l’Evangile ; mais il préféra quitter ce monde de vanités pour s’isoler avec Dieu.

Il rejoignit la côte armoricaine, rencontra s.Samson dans son monastère, s.Ruelin au monastère de Tréguier : il s’établit non loin, dans la solitude appelée plus tard Lanmodez, où de nombreux pèlerins et malades vinrent le consulter, lui demander de l’aide spirituelle et matérielle ; les sourds, les aveugles, les paralytiques s’en revenaient guéris.

Il aurait ensuite fondé un monastère sur l’ile Gueit Enez (plus tard Gueldenes, act. île Maudez), où l’auraient rejoint s.Budoc et s. Tudy ou Tugdual (v. 30 novembre).

Comme s.Patrice en Irlande (v. 17 mars), il chassa de l’île les serpents ; on trouve encore sur l’île un monument appelé Forn Modez (four de Maudez).

Maudez mourut très probablement au 6e siècle.

Sa réputation fut immense ; c’est peut-être le Saint le plus populaire après s.Yves (v. 19 mai). Des reliques de lui, apportées près de Paris, donnèrent naissance à la ville de Saint-Mandé. On allait souvent gratter de la terre ou de la poussière à son tombeau, qu’on dissolvait dans de l’eau, pour guérir des vers. Successivement, on invoqua s.Maudez contre les morsures de serpents, les fièvres infantiles, les maladies des yeux, les furoncles, les maux de pieds.

On vénère aussi localement sa sœur «sainte Juvette», responsable elle aussi de nombreux miracles.

Saint Maudez de Lanmodez est commémoré le 18 novembre dans le Martyrologe Romain, donc tout-à-fait reconnu par l’Eglise.

 

 

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7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 23:02

Marin et Anian d’Irschenberg

† 697

 

C’étaient deux Irlandais. 

Marin était évêque, Anian diacre : ils venaient sur le continent comme missionnaires.

Ils furent d’abord reçus par le pape Eugène 1er († 657), qui leur donna la mission de se diriger en Germanie méridionale, l’actuelle Bavière.

On pourrait se demander où Marin était évêque en Irlande et d’où lui serait venue la décision d’abandonner son diocèse. N’aurait-il pas reçu cette consécration du pape lui-même ?

Vers 657 donc, Marin s’établit à Wilparting, Anian à Alb. Ils vécurent là et évangélisèrent la région d’Irschenberg.

Quarante ans plus tard, en 697, une bande de pillards passa par là et s’acharnèrent sur Marin, qui fut torturé et brûlé sur un bûcher. 

Anian mourut à la même époque, de vieillesse.

En supposant que Marin avait une trentaine d’années au moment de sa consécration épiscopale (en Irlande ou à Rome), il pouvait avoir au moins soixante-dix ans lors de son martyre. Il pouvait même être beaucoup plus âgé, puisque le diacre Anian mourut de vieillesse.

Encore actuellement, ces deux Saints demeurent très populaires, témoins les nombreux enfants qui en reçoivent les noms au baptême.

Les deux Saints, Marin et Anian d’Irschenberg, sont commémorés le 15 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 20:31

Maxellende de Caudry

650-670

 

Maxellende naquit vers 650 à Caudry (Nord), de Huinlinus et Amaltrude.

Ces derniers, comme c’était la coutume, acceptèrent la demande en mariage que leur adressa un certain Hardouin.

La jeune fille refusa. Mais les parents se crurent contraints de maintenir leur parole, et Hardouin paya la somme requise pour les fiançailles. Dès lors, selon l’usage franc, l’engagement était irrévocable. Mais Maxellende, de son côté, se considérait libre, n’ayant pas exprimé de consentement et l’ayant même refusé, et resta chez ses parents.

Un jour cependant où ses parents étaient absents, Hardouin se présenta et enleva littéralement Maxellende pour l’emmener à son domicile de Caudry.

La jeune fille résista tellement aux avances d’Hardouin, que ce dernier perdit patience et la tua d’un coup d’épée. Sa punition fut qu’il fut frappé immédiatement de cécité.

Ce fut vers 670. Maxellende fut désormais considérée comme martyre. 

Peu de temps après la première inhumation de Maxellende à Pomeriolas, son corps fut transféré à Caudry. Le long du cortège se trouvait le malheureux Hardouin, repenti, qui pleura amèrement sa faute et recouvra alors la vue.

Depuis, sainte Maxellende est invoquée pour la guérison des maladies oculaires.

Sainte Maxellende de Caudry est commémorée le 13 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 22:11

Modesta de Oeren

600-660

 

Modesta naquit vers 600, dans une famille noble d’Austrasie.

Elle fut sans doute éduquée dans le monastère de sainte Gertrude de Nivelles (v. 17 mars), avec laquelle elle conserva des liens de profonde amitié.

Quand s.Modoald (v. 12 mai) érigea un monastère de Bénédictines à Oeren, Modesta en fut la première abbesse. Oeren dérive du latin horrea (grange).

Elle reçut une vision de sainte Gertrude aussitôt après la mort de celle-ci (659), et en référa à l’évêque de Metz.

Modesta mourut vers 660. 

Si des reliques se trouvent à la basilique Saint-Matthias de Trèves, le tombeau même de Modesta disparut en 1770 lors de travaux de reconstruction.

Sainte Modesta de Oeren (ou de Trèves) est commémorée le 4 novembre dans le Martyrologe Romain.

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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 21:12

Maurinus d’Agen

6e siècle

 

L’histoire et la passion de Maurinus en laissent perplexes plus d’un.

Après dix-huit années de mariage, Euticius et Alabanna mirent au monde Maurinus.

Euticius était préfet d’Agen au nom d’un roi de Lectoure nommé Valduanus, que les historiens ne connaissent pas. Ce même Euticius était chrétien, mais en secret.

A douze ans, Maurinus se rendit auprès de Germain de Capoue (v. 30 octobre), qui le baptisa puis l’ordonna diacre. Maurinus resta sept ans auprès de Germain.

Ce dernier cependant, eut une vision qui lui conseillait de renvoyer Maurinus dans son pays d’origine.

A peine arrivé, Maurinus délivra un possédé, ce qui le rendit célèbre. Euticius son père était fort content de revoir son fils, mais au même moment, le roi Valduanus se mit à persécuter les Chrétiens. Alors commence la véritable passion de Maurinus.

Il fut d’abord arrêté, tandis que son père fut décapité avec soixante-dix-huit compagnons.

Dans son cachot, Maurinus ressuscita trois jeunes gens qui avaient été foudroyés ; Valduanus, furieux et sans doute diaboliquement jaloux, le fit flageller jusqu’à mettre ses os à nu, puis le renvoya en prison.

La nuit, un ange vint libérer Maurinus et neuf autres chrétiens. Au matin, les gardiens se convertirent en retrouvant Maurinus et ses compagnons sur une montagne voisine. Le roi fit décapiter ces neuf compagnons et flageller de nouveau Maurinus, mais les fouets frappèrent les bourreaux. Jeté dans une fournaise, Maurinus en ressortit indemne. Un bourreau ayant reçu l’ordre de le décapiter, restait terrorisé, de sorte que Valduanus frappa lui-même Maurinus, lui détachant la tête et l’épaule.

Maurinus ramassa sa tête et alla la déposer à une quarantaine de kilomètres de là, à une fontaine où une lépreuse guérit.

Beaucoup de conversions eurent lieu alors, et une basilique s’éleva sur le tombeau de Maurinus.

Il y eut plus tard un monastère Saint-Maurin entre Agen et Moissac.

Saint Maurinus d’Agen est commémoré le 25 novembre dans le Martyrologe Romain.

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