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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 00:00

Oswald d’York

† 992

 

Oswald était d’origine danoise. Par son père il était neveu de l’archevêque de Canterbury (Odon), et parent de celui d’York (Oskyll).

Formé par Odon, il reçut les saints ordres et fut nommé doyen du chapitre de Winchester, mais demanda et obtint l’autorisation d’aller vivre dans le monastère bénédictin de Fleury-sur-Loire.

Le nouvel archevêque de Canterbury appela Oswald pour le siège de Worcester. Comme évêque, il remplaça les prêtres séculiers mariés par des moines. Il fonda l’abbaye bénédictine de Westbury, et en réforma plusieurs autres (Winchcombe, Pershore, Evesham).

Oswald fut nommé au siège d’York (972), mais conserva l’administration du diocèse de Worcester.

Dans cette dernière ville, il fonda une abbaye bénédictine, où il recueillit beaucoup de reliques de Saints, en particulier celles de saint Wilfrid qu’il retrouva.

Dans les monastères, il encouragea le développement des sciences.

En 973, il participa au sacre du nouveau roi Eadgar à Bath.

L’année suivante, il fit la dédicace de l’église abbatiale de Ramsay, pour laquelle il fit venir de Fleury-sur-Loire le moine Abbon, chargé de l’enseignement. 

Oswald avait coutume de laver chaque jour les pieds de douze pauvres. Durant l’hiver 991-992, il fut souffrant ; à peine remis, il reprit son habitude quotidienne et, au terme de la cérémonie, il expira au chant de la doxologie Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto.

C’était le 29 février 992.

 

Les miracles avenus sur son tombeau le firent bientôt canoniser.

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 00:00

Onésime

1er siècle

 

D’après la lettre de saint Paul à Philémon, Onésime, originaire de Phrygie, était le domestique de Philémon, un riche habitant de Colosses et fervent chrétien (v. 22 novembre).

Onésime s’était rendu coupable de quelque larcin envers son maître et avait pris la fuite pour échapper au châtiment mérité. Mais quel châtiment aurait réservé ce maître chrétien envers son domestique ? Quelques coups de fouet ? une remontrance sonore ? quelque menace… «la prochaine fois…» ? 

Toujours est-il qu’Onésime, plus débrouillard qu’on ne le pense, arrive à Rome, et rencontre providentiellement ce Paul qui avait évangélisé Colosses quelques années plus tôt, et avait même été reçu par Philémon.

Paul donna de salutaires conseils à Onésime, qui reconnut ses torts et se convertit sincèrement. C’est bien là le plus grand mérite de cet humble esclave. Onésime, sur l’intercession de Paul, put revenir à Colosses, où Philémon le reçut en frère et non plus en esclave fugitif.

La suite des événements est moins certaine.

Il semble qu’Onésime, ait été établi par saint Paul rien moins qu’évêque à Bérée en Macédoine, ou à Ephèse après Timothée et Ignace. Cette dernière hypothèse semble un peu difficile.

Onésime serait mort martyr à Pouzzoles en Italie, après avoir souffert à Rome, mais on n’explique pas comment et pourquoi il serait arrivé là.

Avec les Grecs, saint Onésime est commémoré le 15 février dans le Martyrologe.

 
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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 00:00

Ombeline

1092-1141

 

On connaît des détails de la famille de Ombeline, grâce à son illustre frère, qui fut saint Bernard.

Les parents s’appelaient Técelin et Aleth : ils habitaient au château de Fontaines (Dijon) et eurent sept enfants, six garçons et leur unique sœur Ombeline, qui naquit en 1092. 

On orthographie différemment le nom de cette sainte personne : Humbelina en latin, Hombeline en français, et aussi Ombeline, plus courant.

De toute cette belle fratrie, cinq garçons suivirent Bernard au monastère.

En vain Ombeline suppliait son frère d’arrêter de ravir ainsi toute la famille : elle se voyait en effet bien seule pour soutenir son vieux père et son jeune frère qui restaient au château. 

Elle épousa finalement un parent de la duchesse de Lorraine, et mena une vie très mondaine.

Un jour qu’elle voulut rendre visite à son frère à Clairvaux, celui-ci refusa de la recevoir, à cause de tout l’appareil dans lequel elle se présentait : riches vêtements, suite nombreuse, et les autres frères en firent autant. Seul André, l’un de ses frères, ouvrit la bouche pour lui reprocher en face tout ce faste. La pauvre Ombeline, toute en larmes, implora de son frère de l’aider à sauver son âme. Bernard alors la reçut, la rapprocha de Dieu et lui donna de salutaires conseils.

Ombeline s’en revint chez elle transformée, fuyant les vanités du monde, vêtue tout simplement, parlant peu, affairée dans les bonnes œuvres. 

Au bout de deux années de cette sobre pénitence, son mari lui donna pleine liberté pour se consacrer entièrement à Dieu.

Elle se retira au monastère de Billette (devenu plus tard Jully-les-Nonnains, actuellement Jully-sur-Sarce, Aube), où elle passa le reste de ses jours.

Elle priait beaucoup la nuit, dormant très peu ; elle était la première aux exercices, recherchant toujours les travaux les plus humbles. Elle fut appelée à être l’abbesse du monastère.

Au bout de dix-sept ans de cette humble vie, malade et affaiblie, Ombeline arriva à ses derniers instants : elle eut Bernard près d’elle pour parler des choses divines et de l’infinie miséricorde de Dieu, et s’éteignit, le 11 février 1141 (le 12 au Martyrologe), dans sa cinquantième année.

(Certaines sources indiquent qu’au contraire, c’est elle qui assista son frère Bernard à ses derniers moments ; mais saint Bernard mourut en 1153).

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 00:00

Odile Baumgarten

1750-1794

 

Odile était née le 15 novembre 1750 à Gondrexange (Moselle). 

Elle était entrée chez les Filles de la Charité.

C’est l’une des deux Religieuses d’Avrillé qui furent martyrisées.

 

 

Se reporter à la notice : Avrillé (Martyrs d’)-1er février.

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 00:00

Ogasawara Yosaburo Gen’ya

et sa famille

† 1636

 

Tandis qu’en France s’allume la querelle de Port-Royal et du jansénisme, une grande révolte se déclenchait au Japon, où déjà quelque six-cent mille chrétiens constituaient une vaste communauté.

Confondus avec les paysans révoltés, les chrétiens furent persécutés et plusieurs milliers furent martyrisés pour le nom du Christ.

Ogasawara Yosaburo Gen’ya était un père de famille chrétien, né à Buzen (Fukuoka), ainsi que son épouse, Ogasawara Miya Luisa. 

D’habitude, les chrétiens japonais avaient un nom latin ajouté au leur au moment du baptême. Dans le cas présent, le nom chrétien n’a pas été rapporté pour Ogasawara Yosaburo Gen’ya.

On ignore leurs dates de naissance, comme aussi on ignore celle de leurs neuf enfants : 

Genpachi, Mari, Kuri, Sasaemon, Sayuemon, Shiro, Goro, Tsuchi, Gonnosuke, tous garçons sauf Mari, Kuri et Tsuchi. Tous ces enfants naquirent dans le bourg de Kokura, près de Buzen, le dernier particulièrement naquit dans la prison où avaient été séquestrés les saints parents, qui le baptisèrent aussi dans cette prison.

Outre toute cette belle famille, il y avait dans cette maison quatre servantes, dont on ignore et le nom et leur âge et leur origine, sinon qu’elles étaient aussi japonaises.

Ces quinze chrétiens furent martyrisés pour leur foi au Christ, la 30 janvier 1636 à Kumamoto.

Ils font partie des cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, béatifiés ensemble en 2008, s’ajoutant aux quelque deux-cents autres déjà béatifiés en 1867.

Le Martyrologe commémore ces Martyrs à leurs dies natalis respectifs : les membres de cette famille Ogasawara, avec leurs servantes, au 30 janvier.

 

 

 

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 00:00

Ol’ha Bida

1903-1952

 

Ol’ha (Olga) était née en 1903 à Tsebliv (Lviv, Ukraine).

Entrée chez les Sœurs de Saint-Joseph Epoux de la Bienheureuse Vierge Marie, elle prit le nom de Olympia.

Elle fut responsable de catéchèse en divers endroits, maîtresse des novices, particulièrement attentive aux personnes âgées et infirmes. Envers les jeunes, elle avait un charisme spécial, et elle s’occupa avec beaucoup de bons résultats de la formation de nombreuses jeunes filles.

Devenue supérieure du couvent de Kheriv, elle chercha à soutenir la population, durant la difficile période du régime communiste.

En 1951, elle fut arrêtée avec deux autres Religieuses ; après un temps de prison, elles furent exilées en Sibérie, condamnées aux travaux forcés.

Même dans cette douloureuse situation, elle organisa la prière avec les Religieuses du camp de Kharsk (Tomsk, Sibérie).

Gravement malade, elle mourut d’épuisement à Kharsk, le 28 janvier 1952.

Reconnue comme martyre, victime de la persécution bolchevique, elle fut béatifiée en 2001.

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 00:00

Onufry Wasyluk

1853-1874

 

Laïc polonais, né le 20 avril 1853 à Zaczopki.

 

 

Voir la notice : Pratulin (Martyrs de) 1874


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