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26 février 2022 6 26 /02 /février /2022 00:00

Pedro Ruiz de Valdivia Pérez

1871-1936

 

Pedro Ruiz de Valdivia Pérez naquit le 30 décembre 1871 à Huetor Vega (Grenade, Espagne).

Il reçut l’ordination sacerdotale en 1896, puis fut nommé vicaire à Santafé, Zubia ; nommé aux paroisses Saint-Joseph et Sainte-Anne de Grenade, il fut enfin nommé curé archiprêtre d’Alhama de Grenade en mai 1936.

Sa dernière célébration eut lieu le 25 juillet 1936. Le 27, il fut conduit en prison avec son vicaire, José Frias Ruiz.

Ils furent abattus devant la ferme Ciruelo d’Alhama de Grenade, le 30 août 1936.

Pedro Ruiz de Valdivia Pérez devrait être béatifié en 2022, et inscrit au Martyrologe le 30 août.

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7 septembre 2021 2 07 /09 /septembre /2021 23:00

Paulus Aibara Sandayū
?-1628
Romanus Aibara
?-1628
Leo Aibara
?-1628

Il sera profitable de lire la notice Japonais Martyrs (1603-1639)

Paulus naquit à Nagasaki (Japon).
Baptisé, il était membre du Tiers-Ordre dominicain.
C’était un marinier, au service des pères missionnaires.
Il était le père de deux garçons, qui furent martyrisés en même temps que lui :
Romanus, membre des Tiers-Ordres dominicain et franciscain ;
Leo, membre du Tiers-Ordre dominicain.
Le 8 septembre 1628, sur la colline proche de Nagasaki, Paulus fut attaché à un pieu, ainsi que d’autres condamnés ; ils devaient mourir par asphyxie lente provoquée par un feu allumé à faible distance d’eux.
Les bourreaux commencèrent par décapiter les enfants des condamnés devant eux, et attachèrent les têtes aux pieux ; puis ils allumèrent les brasiers.
La béatification de ces glorieux Martyrs eut lieu en 1867.

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28 août 2021 6 28 /08 /août /2021 23:00

Pedro de Asúa y Mendía
1890-1936

Pedro vit le jour le 30 août 1890 à Balmaseda (Bilbao, Pays Basque espagnol), cinquième des six enfants de Isidro et Francisca. Isidro était avocat, et avait combattu dans les rangs carlistes.
L’oncle de Pedro avait fait fortune au Mexique et avait bien aidé la famille, très chrétienne.
Pedro étudia chez les Filles de la Croix, puis chez les Jésuites à Orduña.
Bachelier, il alla étudier l’architecture à Madrid et fut diplômé en 1915. A Madrid, il connut l’Adoration nocturne.
En 1917, il promut l’Adoration nocturne à Balmaseda avec trente-cinq hommes de cette localité. Il encourageait ses confrères par des exhortations chaleureuses et fraternelles.
Il se décida en 1919 à entrer au séminaire, et fut ordonné prêtre en 1924.
C’est lui qui fut chargé de la construction du nouveau séminaire de Vitoria (Gasteiza) ; durant ce chantier, les ouvriers disaient de lui que c’était un saint. Un ouvrier français qui y travaillait, protestant, reconnut que la religion qui a formé cet homme, est certainement la vraie.
Par la suite, il fut chargé de superviser les édifices diocésains, de les restaurer, d’en construire de nouveaux, ce qui le contraignit à se déplacer souvent, sans pour autant oublier sa première passion : l’adoration, la prière, la formation des jeunes et l’Action Catholique, l’assistance des pauvres.
La veille de son anniversaire, le 29 août 1936, il fut arrêté par des miliciens révolutionnaires, et l’on ne sut plus rien de lui. On retrouva plus tard son cadavre à Liendo (Cantábria). On retrouva aussi un de ses assassins, qui raconta qu’il mourut en disant : Je vous pardonne.
Ce martyr fut béatifié en 2014.

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27 juillet 2021 2 27 /07 /juillet /2021 23:00

Pedro Poveda Castroverde
1874-1936

Né le 3 décembre 1874 à Linares (Jaén, Espagne), Pedro entra au séminaire de Jaén, mais ne put continuer, pour des raisons financières.
Ayant été reçu par l’évêque de Grenade, il reçut une bourse et put reprendre ces études.
Ordonné prêtre en 1897 (à vingt-trois ans), il obtint la licence de théologie à Séville en 1900.
Son ministère commença à Guadix. Mais ce n’était pas un ministère «habituel», de prêtre routinier qui remplit ses obligations bien à l’heure et bien régulièrement dans une paroisse endormie : Pedro visita les pauvres, construisit une école pour les petits, des ateliers pour les adultes, s’efforçait de donner à tous une formation chrétienne.
Cette activité devait étonner, elle sembla excessive : on la lui reprocha et Pedro fut déplacé au sanctuaire de Covadonga (Espagne N), un sanctuaire marial remontant à une intervention miraculeuse de la Sainte Vierge pour protéger des soldats chrétiens contre les musulmans.
Pedro priait, méditait. C’était un homme qui ne pouvait pas rester endormi dans un coin tandis que la Parole de Dieu n’était pas annoncée à deux pas de lui. Il étudiait, il écrivait, il participait à des rencontres à l’université d’Oviedo : selon lui, il n’est pas possible de croire et en même temps de se taire.
C’est ainsi qu’en 1911, le prêtre audacieux ouvrit un centre pour étudiants à Oviedo, qu’il mit sous la protection de Sainte Thérèse d’Ávila. Ce sera le point de départ de l’Institut Thérésien, où seront formés des professeurs chrétiens.
Cet Institut aura sa première directrice en la personne de Josefa Segovia, qui la présentera au pape. En 1924 elle sera une première fois approuvée comme Pieuse Union, et se développera ensuite vigoureusement, après la mort du Fondateur. Actuellement, c’est une Association internationale de droit pontifical, comptant plusieurs milliers de membres sur tous les continents. L’œuvre comporte des écoles, une maison d’édition, des résidences universitaires, des centres de formation…
Don Pedro, de son côté, fut ensuite nommé aumônier au palais royal de Madrid, tout en veillant sur le développement de son œuvre.
Survint la persécution de 1936. Don Pedro fut interpellé par des miliciens et répondit tout simplement : Je suis prêtre du Christ.
Arrêté suite à ce crime, il fut jugé sommairement et fusillé le jour même, le 28 juillet 1936.
Cet humble prêtre, qui avait dû faire face aux contradictions et aux calomnies, parfois même de la part du clergé, reçut bien vite sa récompense auprès de Dieu : martyr, il a été béatifié en 1993 et canonisé en 2003.

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20 décembre 2020 7 20 /12 /décembre /2020 13:45

Pedro Simancas Valderramas

1872-1936

 

Pedro Simancas Valderramas naquit à Cabeza del Buey (Badajoz, Espagne O) le 28 avril 1872 ; ce jour-là on fêtait déjà le b.Pierre Chanel, dont il porta le nom - et qu’il allait suivre aussi dans le martyre.

Il fut ordonné prêtre.

Son martyre eut lieu le 28 novembre 1936 à Cabeza del Buey.

Pedro Simancas Valderramas sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 28 novembre.

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15 décembre 2020 2 15 /12 /décembre /2020 22:28

Pablo Brull Carrasco

1881-1936

 

Pablo Brull Carrasco naquit le 15 août 1881 à Belalcázar (Cordoue, Espagne S).

Il fut ordonné prêtre.

Son martyre eut lieu à Baena, le 29 juillet 1936.

Pablo Brull Carrasco sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 29 juillet.

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14 décembre 2020 1 14 /12 /décembre /2020 23:17

Pedro Luque Cano

1873-1936

 

Pedro Luque Cano naquit le 5 octobre 1873 à Montoro (Cordoue, Espagne S).

Il fut ordonné prêtre.

Le 22 juillet 1936 il reçut la palme du martyre à Montoro.

Pedro Luque Cano sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 22 juilllet.

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7 décembre 2020 1 07 /12 /décembre /2020 09:22

Pauline Jaricot

1799-1862

 

Cette demoiselle naquit le 22 juillet 1799 à Lyon, dans une fratrie qui comportera six frères et sœurs. Les parents, Antoine Jaricot et Jeanne Latier, sont plieurs et vendeurs de soie, une profession florissante alors ; c’est un couple uni, qui mène bien ses affaires. Paulette reçoit le baptême à domicile, d’un prêtre réfractaire : on était au lendemain de la Révolution et les chrétiens n’aimaient pas fréquenter les “prêtres” jureurs, imposés par le régime républicain.

Pauline grandit ainsi dans l’aisance. On ne pourra pas dire d’elle, comme dans certaines vies de Saints, qu’elle montra les signes de la plus grande sainteté dès l’enfance. Au contraire, vive, coquette, coléreuse, orgueilleuse, elle fréquente les réceptions bourgeoises, où elle plaît. Elle n’est pas mécréante pour autant : elle est fidèle, elle prie Marie et sait parler à Jésus Christ présent dans l’Eucharistie.

L’épreuve de la mort de sa mère va la faire réfléchir : elle trouve sa vie monotone, ennuyeuse. Tout change brusquement un dimanche de carême 1816 : elle n’a encore que seize ans, et un sermon entendu à l’église sur les vanités de ce monde, la décide à se tourner vers les pauvres et à se donner à l’apostolat. Elle fait refaire un récent portrait trop avantageux pour elle, et s’habille comme les pauvres, au point que sa femme de ménage ne veut plus sortir avec elle.

Noël 1816 : elle fait le vœu de virginité. Puis s’engage à être servante du Christ.

Elle trouve des compagnes de son âge dans son quartier, qui partagent son idéal de “Réparatrices du Cœur de Jésus méconnu et méprisé”, et distribue tout ce qu’elle peut pour aider les pauvres : restes de cuisine, argent, linge… Son père se fâche et lui défend de donner le linge sans sa permission.

A cette époque l’élan missionnaire connaît un profond renouveau, qui enthousiasme Pauline. La Propagation de la Foi est une structure de l’Eglise visant à aider les missionnaires dans leur difficile apostolat en pays lointains. Elle a alors une idée géniale : associer les petits à cette grande œuvre de l’Eglise. Comment ? En constituant des groupes de dix personnes qui prient chaque jour à la même intention, font une petite offrande hebdomadaire et s’engagent à former un nouveau groupe de dix personnes. Elle quête humblement auprès des ouvrières généreuses le “sou hebdomadaire”, quelque chose comme cinquante centimes d’euro. Son initiative a un gros succès, et son frère, qui est prêtre aux Mission Etrangères de Paris (MEP), l’encourage ; c’est le clergé local qui s’alarme, craignant une perte de profits pour les œuvres locales diocésaines.

Mais l’idée fait son chemin. L’œuvre de Pauline se structure en associations de 10, 100, 1000 personnes. En 1822, dix messieurs reprennent l’association pour porter la foi jusqu’au fond de l’Amérique et de l’Asie. Ce sera le premier maillon des Œuvres Pontificales Missionnaires, très actives encore aujourd’hui.

Pauline, pour sa part, reste dans l’ombre, humblement. Son confesseur lui ordonne même de se retirer de la vie active, de rester chez elle, où elle va s’occuper de son père et des tâches familiales. Son désir est d’aider les pauvres à acquérir une vie de prière, une vie chrétienne, comme antidote à l’athéisme du milieu bourgeois.

En 1826, Pauline a une autre inspiration : le Rosaire Vivant, en adoptant un moyen analogue à celui qui avait fait le succès de la Propagation de la Foi. Comme il est difficile de demander à chacun de prier chaque jour le rosaire dans son intégralité, elle confie à autant de personnes qu’il en faut la récitation quotidienne d’une dizaine de chapelet. A cette époque le rosaire comprend quinze mystères, donc quinze dizaines de chapelet. Les quinze membres d’un groupe de Rosaire Vivant prient chaque jour pour une même intention. Notons ici qu’aujourd’hui, un rosaire comporte vingt mystères, depuis l’institution par s.Jean-Paul II, des Mystères Lumineux.

Pauline anime les groupes par de petites circulaires, élargissant la prière aux intentions de l’Eglise universelle. Elle demande à chaque membre de s’adjoindre cinq autres membres. Cela devient une véritable armée en prière, favorisant la vie chrétienne et les belles vertus dans la société. Le Rosaire Vivant se développe en France, mais aussi à l’étranger, gagne l’Amérique, l’Afrique… Un certain Karol Wojtyla, polonais, connaîtra cette dévotion dans les années 1930 et découvrira seulement plus tard, une fois devenu Jean-Paul II, son initiatrice.

En 1832, Pauline achète sur la colline de Lorette à Lyon une grande maison pour abriter son association et pour “offrir à Notre-Dame de Fourvière un piédestal de verdure et de prière.” De cette maison seront expédiées dès la première année 240.000 livres, 80.000 images, 40.000 médailles et 19.000 chapelets ! La même année elle reçoit du pape Grégoire XVI l’approbation pour son œuvre. La quasi-totalité des évêques de France la soutiennent dans leur diocèse. En 1834, en deux années seulement, l’association comptera déjà plus d’un million d’adhérents, qui seront plus de deux millions à la mort de Pauline.

Une autre initiative, mal engagée, vaudra à Pauline l’échec, la ruine et même le discrédit. Elle aurait voulu remettre en marche les forges du Vaucluse, pour faire travailler les ouvriers pauvres dans une atmosphère chrétienne. Mais celui qui semblait l’appuyer est un escroc qui la trompe et l’entraîne à la faillite totale.

Pauline termine ses jours dans une pauvreté extrême et meurt, abandonnée de tous, le 9 janvier 1862.

Des années plus tard, elle sera réhabilitée, et son procès de béatification, ouvert par le Bienheureux pape Jean XXIII, est arrivé à sa conclusion, à la suite d’un miracle prodigieux.

L’année 2012 était le cent-cinquantième anniversaire de la mort de Pauline. Cette année-là, à Lyon, une petite fille de trois ans perdit connaissance à cause d’un étouffement ; à la suite d’un arrêt cardio-vasculaire de vingt minutes, les médecins suspendirent les traitements et restaient extrêmement pessimistes ; mais la famille demanda la poursuite de l’alimentation artificielle et commença une neuvaine de prières à Pauline Jaricot : la petite fille se réveilla et, successivement, disparurent totalement les symptômes d’un état végétatif qui semblait certain. La guérison fut totale.

Le miracle fut reconnu ; la béatification devrait arriver en 2021. Pauline sera alors inscrite au Martyrologe le 9 janvier.

Depuis 2005, la maison de Lyon est ouverte au public ; un lieu de calme et de recueillement, moins bruyant que la basilique de Fourvières. Les Lyonnais la connaissent peut-être moins que nos frères des missions lointaines, mais on vient par milliers visiter chaque année l’exposition qui y est installée.

Emblème du renouveau religieux du XIXe siècle, Pauline a découvert, un siècle avant le concile de Vatican II, ce qu’est le sacerdoce des fidèles, cette grâce du baptême qui nous unit tous dans l’unique Corps de Jésus-Christ et nous pousse à exercer ce sacerdoce par la prière personnelle et l’exemple de la charité vécue.

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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 07:46

Pjetër Çuni

1914-1948

 

Pjetër Çuni naquit le 9 juillet 1914 à Shkodër (Albanie).

Il étudia au Séminaire Pontifical d’Albanie, puis à celui de la Propagande à Rome.

Ordonné prêtre en 1940, il exerça son apostolat sacerdotal dans diverses paroisses de montagne : Shkrel, Rrjoll, Lohe e Reç.

Le 27 juillet 1947, arrêté à Rrjoll, il fut mis en prison à Koplik.

Les circonstances ultimes de sa mort ne sont pas claires. On trouve qu’il aurait été précipité dans une fosse septique, ou bien dans la baie de Koplik, le 31 (ou le 29) juillet 1948.

Son père apprit la nouvelle à la fin de l’année 1948, le lendemain de Noël.

Pjetër Çuni fut béatifié en 2016, et inscrit au Martyrologe le 31 juillet.

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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 18:19

Pal Prennushi

1881-1948

 

Pal Prennushi naquit le 2 octobre 1881 (ou 1882) à Shkodër (Albanie).

Après ses études classiques dans une école tenue par les Franciscains, il fréquenta l’université de Graz (Autriche).

Il entra chez les Frères Mineurs Conventuels où il prit le nom de Mati et fut ordonné prêtre en 1904.

En 1911, il participa à la reprise de la montagne Deçiq (Montenegro) sur les Yougoslaves, en y déployant le drapeau albanais. Arrêté par les Yougoslaves, il fut condamné à mort, puis grâcié par le roi de Montenegro ainsi que par le roi albanais Zog 1er.

Il fut curé à Bajza, Gomsiqe, Tiranë et Shkodër.

En 1943, il fut provincial pour son Ordre.

En 1946, il fut arrêté en Albanie, cette fois-ci par ses compatriotes, mais communistes, accusé de trahison envers la patrie, et abattu à Zalli i Kirit le 11 mars 1948.

Pal Prennushi fut béatifié en 2016, et inscrit au Martyrologe le 11 mars.

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