Ruowang Wang Kuixin
1875-1900
Ruowang (Joannes) Wang Kuixin était né vers 1875 à Nangong (Jizhou, Hebei) et subit le martyre dans cette même localité, le 14 juillet 1900.
Il a été béatifié en 1946 et canonisé en 2000.
Ruowang Wang Kuixin
1875-1900
Ruowang (Joannes) Wang Kuixin était né vers 1875 à Nangong (Jizhou, Hebei) et subit le martyre dans cette même localité, le 14 juillet 1900.
Il a été béatifié en 1946 et canonisé en 2000.
Ruose Wang Kuiju
1863-1900
Voir la notice Chinois (Martyrs en 1900) 13 juillet-16 août
Rūfayīl Masābkī
† 1860
Rūfayīl, (Raphaël, que Dieu guérit) n’était pas marié.
Il avait un peu aidé son frère aîné Fransīs dans le commerce, puis s’était joint à son autre frère ‘Abd-al-Mu‘tī dans la tenue de la sacristie des Pères.
Voir la notice Damas (Martyrs de 1860)
Ruowang Zhang Jingguang
1878-1900
Né vers 1878 à Fujingcun (Taigu, Shanxi), Ruowang (Ioannes) avait vingt-deux ans. Il avait étudié la théologie jusqu’à la deuxième année.
(Consultez aussi la notice Chinois (Martyrs en 1900)
Ruowang Zhang Huan
1882-1900
Né le 18 août 1882 à Nanshe (Yangqu, Shanxi), Ruowang (Ioannes) avait dix-huit ans.
(Consultez aussi la notice Chinois (Martyrs en 1900)
Ruowang Wang Rui
1885-1900
Né le 25 février 1885 à Xinli (Wenshui, Shanxi), Ruowang (Ioannes), le benjamin, avait quinze ans. Lui aussi avait accompagné Mgr Fogolla en Europe, en 1898 : à treize ans, quelle joie il eut de découvrir un monde si différent du sien !
Durant les quelques heureus de captivité qui précédèrent leur immolation, les jeunes séminaristes étaient suffisamment libres d’esprit pour organiser entre eux des jeux amusants. Repris doucement par le père Elie qui les invitait plutôt à se préparer à mourir, Ruowang, justement, lui répondit : Mais pourquoi, Père ? Si nous mourons martyrs, nous irons tous au ciel !
(Consultez aussi la notice Chinois (Martyrs en 1900)
Ruowang Wu Wenyin
1850-1900
Né vers 1850, Ruowang (Ioannes) était né à Dongertou (Hongnian, Hebei, Chine).
Laïc, il subit le martyre le 8 juillet 1900, lors de la révolte des Boxers.
Il fut béatifié en 1946, et canonisé en 2000.
Romulus de Fiesole
† 90
Il y a plusieurs légendes concernant ce Saint, martyr à Fiesole (Toscane, Italie). En essayant de trouver entre elles un dénominateur commun et un lien possible entre les divers éléments de ces textes, on pourrait arriver à l'histoire suivante.
Romulus, né évidemment à Rome, se serait converti après avoir entendu la prédication de saint Pierre.
S'étant mis à son tour à prêcher avec succès l'Evangile à Rome même, puis dans les environs, Romulus fut bientôt nommé évêque par l'apôtre saint Pierre, qui l'envoya à Fiesole avec deux compagnons.
De passage à Volterra, ils croisèrent deux autres disciples de saint Pierre qui, eux, s'en revenaient de Fiesole, découragés par leurs travaux infructueux.
Romulus n'eut pas plus de succès, de sorte qu'il bifurqua vers la Lombardie, avec ses compagnons.
Mais voilà que bientôt après, un ange vint tirer l'oreille de nos missionnaires et les invita à revenir à la mission confiée par saint Pierre.
Cette fois-ci, ils pénètrent dans Fiesole, mais en secret, et Romulus commença à convertir un à un des habitants de cette ville toute païenne.
Les miracles furent aussi au rendez-vous : l'eau qu'une femme se refusait à donner à boire à nos héros, se transforma en sang. Par ailleurs, un jeune homme possédé du démon fut délivré par Romulus.
Ces épisodes, avec les nombreuses conversions opérées par Romulus, provoquèrent la colère du gouverneur, qui fit arrêter Romulus et ses compagnons, les invita à sacrifier aux dieux romains et, sur leur refus catégorique, les fit décapiter sans autre forme de procès.
Les quatre compagnons de Romulus auraient eu nom : Carissimus, Marchitianus, Crescentius, Dolcissimus, et le possédé guéri, Celsus.
C'était l'été 90, le 6 juillet, sous l'empereur Domitien.
Légendaire ou non, ce récit fait que saint Romulus est le patron de Fiesole et que la cathédrale lui est dédiée. Elle abrite l'urne des restes de son glorieux premier évêque martyr.
George Nichols
1550-1589
Richard Yaxley
1560-1589
Humphrey Prichard
1564-1589
Thomas Belson
1564-1589
George Nichols (ou Nicolls) naquit en 1550 à Oxford.
Il entra au Brasenose College en 1564 ou 1565 et reçut son diplôme de bachelier à l’université en 1571.
Huissier et professeur à l’école Saint-Paul de Londres, il fut reçu dans l’Eglise catholique et, en 1581, rejoignit avec Thomas Pichard le Collège de Reims, où l’on préparait les candidats au sacerdoce pour l’Angleterre. Il fit un voyage à Rome et revint à Reims en 1582.
Après avoir reçu le sous-diaconat et le diaconat, il fut ordonné prêtre en 1583.
Renvoyé en mission à Oxford, il y faisait un excellent travail pastoral et convertissait beaucoup de gens, entre autres un voleur de grand chemin très connu.
En 1589, il fut arrêté à Oxford, en même temps qu’un autre prêtre, Richard Yaxley, et deux laïcs, Humphrey Prichard et Thomas Belson.
Richard Yaxley était né vers 1560 à Boston (Lincolnshire), troisième fils de William et Rose. Venu lui aussi à Reims en 1582, et reçut le sacerdoce en 1585 (ou 1586).
Humphrey Pritchard était un laïc, né vers 1564 à Brill (Buckinghamshire).
Thomas Belson était né dans le Pays de Galles (à une date inconnue) ; c’était un candidat au sacerdoce.
On les accusait tous les quatre de trahison, en vertu de l’arrêt du Parlement à la suite de la bulle papale de Pie V.
Ils furent transférés à la prison Bridewell de Londres. Là les deux prêtres George et Richard furent pendus par les mains pendant cinq heures, pour les forcer à renier leur foi, mais on n’y parvint pas.
George fut alors enfermé dans un cachot infect, plein de vermine, toujours à Bridewell ; Hymphrey y fut aussi enfermé.
Richard, lui, fut enfermé à la Tour de Londres, où l’on croit qu’il fut mis plusieurs fois à la torture. Thomas fut envoyé à Gatehouse.
Le 30 juin, ils furent réexpédiés à Oxford pour y être jugés. Là on leur appliqua la loi selon laquelle était passible de mort tout prêtre pénétrant sur le sol anglais et toute personne qui les aiderait. Tous quatre furent donc condamnés à mort, les deux prêtres pour trahison, les deux laïcs pour complicité.
C’est George qui fut exécuté le premier, puis Richard, Thomas et Humphrey.
George Nichols et Richard Yaxley furent pendus, éviscérés et écartelés, tandis que Humphrey Prichard et Thomas Belson furent “seulement” pendus.
George n’eut pas la permission de parler à la foule, ce qui montrait bien, indirectement, qu’il n’était exécuté que pour le seul fait d’être prêtre.
Après l’exécution, les têtes des prêtres furent envoyées au château, et leurs restes accrochés aux quatre portes de la ville.
Ce martyre eut lieu le 5 juillet 1589.
La barbarie de cette exécution semble avoir produit un effet convainquant sur la population, en ce sens que pendant vingt ans aucun autre dissident catholique ne fut exécuté à Oxford.
George, Richard, Humphrey et Thomas furent béatifiés en 1987, parmi les quatre-vingt cinq Martyrs d’Angleterre et du Pays de Galles.
Ils sont mentionnés le 5 juillet au Martyrologe.
Rosa Curcio
1877-1957
Née le 30 janvier 1877 à Ispica (Sicile), Rosa était la septième des dix enfants de Salvatore et Concetta Franzò, des gens de grande culture.
Vive, pieuse, attentive aux pauvres, de santé fragile (elle est diabétique), elle quitta l’école trop tôt, mais continua de s’instruire par la lecture des livres de la bibliothèque familiale.
Très tôt, comme elle l’écrivit, sainte Thérèse d’Ávila ravit son cœur. A treize ans, elle demande à son papa l’autorisation d’intégrer le Tiers-ordre carmélite d’Ispica. Elle voulait associer la vie contemplative du Carmel et l’apostolat missionnaire.
Il lui sembla voir le Cœur du Christ, qui l’appelait.
Avec d’autres compagnes, après la mort de son père, elle commença une vie communautaire dans une maison de propriété familiale. Désormais elle s’appellerait Maria Crocifissa (Crucifiée).
Soutenue par l’Ordre carmélitain, elle vint à Modica pour s’occuper de la maison «Carmela Polara», où étaient reçues des jeunes filles pauvres ou orphelines.
En 1925, elle assista à la canonisation de sainte Thérèse de Lisieux. Depuis, toutes ses difficultés s’évanouirent. La même année elle s’établit à Santa Marinella (Rome) et sa communauté fut affiliée au Carmel.
En 1930, cette communauté reçut officiellement son appellation de Congrégation des Carmélites Missionnaires de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vouée à conduire les âmes à Dieu, cherchant à extraire l’or de la boue, car en toute âme, même la plus éprouvée, la plus affaiblie, se trouve toujours une pépite d’or cachée, qu’il faut remettre à jour et faire briller.
En 1943, les bombardements obligèrent les Religieuses à déménager.
En 1945, Maria Crocifissa fut élue supérieure générale.
En 1947, quatre de ses Religieuses partirent pour le Brésil, avec pour mission de ne pas oublier les pauvres.
Minée par le diabète et de nombreuses souffrances, Maria Crocifissa mourut le 4 juillet 1954 à Santa Marinella.
En 1957, une maison s’ouvrit à Malte, puis viendront le Canada, la Tanzanie, les Philippines et la Roumanie.
Rosa Curcio (Maria Crocifissa) fut béatifiée en 2005.