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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 15:17

Romain de Condat

393-463

 

Romain (Romanus) naquit vers 393 ; lui, sa sœur et son frère Lupicin (Lupicinus) étaient d’une famille de l’actuelle région du Bugey (Ain).

A trente-cinq ans, Romain voulut embrasser la vie solitaire ; il alla d’abord s’y former auprès de Sabin, l’abbé d’un monastère situé au confluent de la Saône et du Rhône. Avec un exemplaire de la Vie des Pères du Désert et un des Institutions de Cassien (v. 23 juillet), il se retira dans la solitude.

Il se tourna vers la forêt du Jura et s’arrêta là où se trouve Condat. 

Son frère Lupicin, cependant, devenu veuf, voulut le rejoindre, ayant vu en vision son frère qui l’appelait. 

Différents de caractère, mais amoureux de la perfection, ils s’entr’aidèrent dans le travail spirituel et gravirent une haute échelle de sainteté. 

Des miracles se produisirent, attirant des vocations. On construisit deux monastères, l’un à Condat, l’autre à Leuconne, que gouvernaient les deux frères.

Autant Romain était patient et doux, autant Lupicin était plus rude et exigeant. Mais il n’y avait jamais d’affrontement, les qualités de l’un illuminant les qualités de l’autre. Romain, l’aîné, cédait souvent à Lupicin. 

Plusieurs fois Romain réintégra avec bonté des moines qui, tentés, avaient quitté le monastère, tandis que Lupicin ou quelque autre moine aurait été plus «sévère» avec eux.  

Une année que la récolte avait été bien plus abondante que d’ordinaire, les moines de Romain commencèrent à se montrer plus difficiles à table. Inutilement, Romain tenta de les rappeler à la Règle ; aussi appela-t-il Lupicin. Celui-ci se fit d’abord préparer un repas sans huile ni sel puis, ayant fait préparer une grande marmite, y mélangea fruits et légumes ; quand tout fut cuit, il invita les moines à partager cette soupe peu ordinaire ; ceux qui acceptèrent, comprirent et se soumirent. Il y en eut douze qui, mécontents de la leçon, quittèrent le monastère. Lupicin dit à Romain que le froment seul était resté à l’intérieur.

Romain cependant en fut bien affligé. Il s’imposa de rudes pénitences jusqu’à ce que les fautifs revinssent, repentis, et les accueillit avec grande joie.

Vers 444, s.Hilaire d’Arles (v. 5 mai) se trouvait à Besançon et entendit parler de la sainteté de Romain ; il le fit venir à Besançon et l’ordonna prêtre. Cette dignité ne changea rien dans le comportement humble de Romain ; on ne s’apercevait de son sacerdoce que quand il montait à l’autel.

Bientôt les deux monastères en fondèrent d’autres, dans les Vosges et jusqu’en Allemagne. La sœur de Romain et Lupicin eut aussi son monastère à La Beaume.

Parmi les nombreux miracles qu’on a recensés, il y eut la guérison de deux lépreux, père et fils, que Romain guérit en les embrassant.

Romain s’éteignit en 463, à l’âge de soixante-dix ans environ.

Le monastère de Condat a donné naissance à la ville de Saint-Claude ; celui de Leuconne à Saint-Lupicin, qui vient de perdre son nom chrétien pour prendre celui de Coteaux-du-Lizon en fusionnant avec une autre commune voisine.

Saint Romain de Condat est commémoré le 28 février dans le Martyrologe Romain.

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15 février 2017 3 15 /02 /février /2017 11:05

Romanus d’Antioche de Syrie

† 304

 

Se reporter à la petite notice Antioche de Syrie (Martyrs d’ - 304)

 

 

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 23:11

Restituta d’Abitène

† 304

 

Voir la notice générale Abitène (Martyrs d’ - 304)

Cette Chrétienne faisait partie des quarante-neuf Martyrs de cette ville.

 

 

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 23:10

Rogatianus d’Abitène

† 304

 

Voir la notice générale Abitène (Martyrs d’ - 304)

Trois des quarante-neuf Martyrs de cette ville portaient ce même nom.

 

 

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 23:10

Rogatus d’Abitène

† 304

 

Voir la notice générale Abitène (Martyrs d’ - 304)

Deux des quarante-neuf Martyrs de cette ville portaient ce même nom.

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3 février 2017 5 03 /02 /février /2017 09:53

Remedius de Gap

394-419

 

Remedius fut évêque de Gap au quatrième siècle, troisième évêque (connu) de ce siège, après Teredius, qui est fêté avec lui.

Le culte de s.Remedius est très ancien, mais aucun document ancien ne nous est parvenu.

On constate seulement que son épiscopat dura vingt-cinq ans : un quart de siècle dont on a malheureusement perdu tout témoignage le concernant.

Saint Remedius de Gap est commémoré le 3 février dans le Martyrologe Romain.

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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 23:11

Regiola d’Abitène

† 304

 

Voir la notice générale Abitène (Martyrs d’ - 304)

Cette Chrétienne faisait partie des quarante-neuf Martyrs de cette ville.

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1 janvier 2017 7 01 /01 /janvier /2017 21:10

Raniero de L’Aquila

† 1077

 

Le diocèse de L’Aquila (Abruzzes, Italie C) ne fut érigé qu’en 1256, et succédait à celui de Forcona, qui remonterait au 7e siècle.

Raniero semble en avoir été le sixième titulaire (connu) ; on le mentionne comme évêque avant 1072, date à laquelle il mentionne lui-même sa récente installation dans le diocèse.

Six évêques seulement sur quatre siècles laisse supposer soit qu’on n’ait pas retenu tous les titulaires dans les listes - ce qui est normalement impossible - soit qu’il y ait eu de longues périodes de vacance, par exemple à cause des incessantes guerres locales, soit que ces quelques évêques aient eu une longévité assez marquée, et un temps d’épiscopat d’environ soixante années chacun.

Reste que le pape répondit plus tard à Raniero en le félicitant pour sa bonne administration et lui promettant que le Saint-Siège protégerait désormais tous ses biens.

On croit qu’il mourut en 1077 - après cinq années seulement d’épiscopat. Son successeur, Berardo, apparaît vers 1160, environ un siècle plus tard. On pourrait aussi envisager alors que Raniero soit peut-être mort plus tard. 

Mais comment expliquer aussi que le seul évêque «saint» de ce diocèse soit si peu connu ? Sans doute qu’il brilla particulièrement par son humilité et sa discrétion.

Saint Raniero de L’Aquila est commémoré le 30 décembre dans le Martyrologe Romain.

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 05:50

Radbod d’Utrecht

850-917

 

Radbod - ou Radboud - naquit dans la région de Namur ; il appartenait par son père à la noblesse franque, par sa mère à la race frisonne.

Un oncle maternel, Gunthar, était alors évêque de Cologne, et Radbod lui fut confié pour ses premières études. En 862, Gunthar fut déposé à cause du rôle qu’il avait joué dans l’affaire du divorce de Lothaire II :  Radbod poursuivit alors sa formation à la cour de Charles le Chauve, où son maître fut Mannon et où, entre autres collègues, il connut Etienne, futur évêque de Châlons-en-Champagne, et Mancion, futur évêque de Liège.

A la mort de Charles le Chauve (877), il rencontra Hugues, l’abbé de Saint-Martin de Tours et, probablement, resta dans ce monastère bénédictin pendant les années suivantes.

En 899, Radbod fut choisi pour être le quinzième évêque d’Utrecht, choix approuvé par l’empereur Arnulf. Même évêque, Radbod maintint ses habitudes monacales.

Radbod demeura très attaché au culte de s.Martin et composa tout un office liturgique pour sa fête, le 11 novembre, le Saint de Tours étant aussi le patron de la cathédrale d’Utrecht. On a aussi de Radbod d’autres panégyriques, des hymnes.

Les invasions normandes l’obligèrent lui aussi à se replier sur Deventer, comme l’avait fait s.Hunger une quarantaine d’années auparavant. Mais autant qu’il le pouvait, Radbod revenait dans son diocèse, le parcourait en tous sens et s’efforçait d’en extraire toute pratique païenne.

Bon administrateur, Radbod se soucia de l’avenir de son clergé et, en 914, se fit confirmer par Conrad Ier l’immunité dont il jouissait.

En 914 aussi, il recourut au pape Jean X pour régler un conflit avec le comte Meginhard de Hamaland.

En 917, il entreprit une nouvelle visite pastorale de son diocèse, mais ne put l’achever et mourut en chemin, le 29 novembre, après avoir désigné son successeur, Balderik.

Le culte de s.Radbod se développa assez vite, mais se limita au diocèse. Actuellement, il a été choisi comme patron de la recherche scientifique catholique. L’université catholique de Nimègue a été placée sous son vocable.

Saint Radbod d’Utrecht est commémoré le 29 novembre dans le Martyrologe Romain.

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 06:26

René Dubroux

1914-1959

 

René naquit le 28 novembre 1914 à Haroué (Meurthe-et-Moselle), quatrième des six enfants de Jules-René, négociant en bois. Leur maman leur transmit sa profonde foi. La plus jeune, Yvette, sera missionnaire en Afrique, et le plus jeune, Michel, sera prêtre diocésain à Nancy.

De 1933 à 1939, René suivit la formation au Grand séminaire et fut ordonné prêtre en janvier 1939, pour le diocèse de Saint-Dié.

Son premier poste d’apostolat fut la paroisse de Chantraine.

En 1939-1940, il fut mobilisé comme infirmier militaire et reçut la Croix de Guerre. Il fut cependant prisonnier de guerre à Sarrebourg, avant de pouvoir reintégrer sa paroisse de Chantraine.

En 1943, il entra aux Missions Etrangères de Paris.

En 1946, il fut envoyé en Indochine comme aumônier militaire et, en 1948, à la mission de Thakhek (Laos).

Il développa intensément la mission de Namdik, s’entourant de catéchistes fidèles, auxquels il montra les dangers du communisme ; il promut le culte de l’Eucharistie ; il mit aussi à profit ses connaissances dans l’exploitation du bois. Il se dépensait sans compter, au milieu des factions rivales et opposées au nouveau gouvernement mis en place lors de l’indépendance de 1953.

René semblait parfois autoritaire, mais il était exigeant, pour lui d’abord et pour les fidèles aussi. Il s’était donné totalement à Dieu et à son apostolat, sans retour. Malgré les difficultés qu’il rencontrait, il ne renonça jamais à la prière du bréviaire (nous l’appelons aujourd’hui la Louange des Heures), encore moins à la célébration de la Messe. Quand il le pouvait, il s’adonnait à la pêche ou à la chasse.

En 1954-1955, il revint se refaire une santé en France.

En 1957, nouveau poste : Nong Khen, dans le sud du Laos, proche de la zone occupée par les rebelles communistes soutenus par les Vietcongs. Imperturbable, René continua son travail apostolique, s’efforçant d’écarter les fidèles de la contamination communiste.

Mais un de ceux-là devint un nouveau Judas : il informa le parti des horaires du Missionnaire, qui fut suivi. Le 19 décembre 1959, alors qu’il se trouvait à Palay avec ses catéchistes dans sa petite sacristie, qui était aussi sa chambre, il reçut deux balles tirées à bout portant.

Peu de temps après, son successeur sur place sera le père Lucien Galan (v. 12 mai).

René Dubroux fut le premier missionnaire des Missions Etrangères de Paris assassiné au Laos, en haine de la foi. Il a été béatifié le 11 décembre 2016.

Son dies natalis sera le 19 décembre dans le Martyrologe Romain.

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