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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 23:00

Siméon bar Sabas et Usthazade

4e siècle

 

Siméon bar Sabas était évêque de Séleucie-Ctésiphon sous le roi de Perse Sapor II.

Signalons que la ville de Séleucie était une fondation grecque, reprise par les Romains, et qui déclina peu à peu en face de Ctésiphon. De cette dernière il ne reste aujourd’hui qu’une arche de trente mètres de haut. Cette ville magnifique fut détruite en 637 par les musulmans envahisseurs : ils n’eurent pas honte de soumettre l’immense bibliothèque à un incendie qui dura une semaine, nuit et jour. Les ruines servirent à la construction de Bagdad, à une trentaine de kilomètres.

Siméon, donc, avait été l’évêque coadjuteur de l’évêque Papa. En 325, il avait envoyé au concile de Nicée, pour le représenter, le prêtre Sciadhustes, qui lui rapporta les décrets du concile et en même temps la décision des Pères du concile de le nommer métropolitain pour toute la Perse. C’est dire la réputation qu’il avait aux yeux de toute l’Eglise.

Quand Sapor II promulga son édit de persécution (340), qui interdisait d’embrasser le christianisme sous peine d’être réduit à l’esclavage, Siméon lui adressa une noble lettre où il proclamait sa volonté de rester fidèle à Dieu, ainsi que tout son troupeau.

Sapor II entra dans une fureur noire et ordonna de mettre à mort les prêtres et les diacres chrétiens, de raser jusqu’au sol toutes les églises et d’employer tous les vases sacrés à des usages profanes. Il se fit amener Siméon pour le faire juger en sa présence.

Une des raisons de la colère de Sapor, était que Siméon adorait «le dieu de César», le dieu de l’empereur romain, son ennemi.

Siméon, chargé de fers, comparut avec deux de ses prêtres, Abdécalas et Ananias. Il refusa de se prosterner devant le roi, comme il l’avait toujours fait par le passé par respect pour l’autorité. Mais cette fois-ci, expliqua Siméon, il comparaissait comme accusé, sommé de renier le vrai Dieu, ce qu’il ne voulait pas faire.

Sapor demanda d’abord gentiment à Siméon d’adorer le soleil. Siméon répliqua : Ce soleil s’est éclipsé et a pris le deuil à la mort de Jésus-Christ.

Ne pouvant faire changer d’avis Siméon, Sapor le fit mettre en prison jusqu’au lendemain. Il avait en aversion la religion chrétienne, mais en même temps il admirait Siméon, dont l’aspect majestueux imposait le respect.

Or, sur le passage de Siméon, se trouvait un vieil eunuque, Usthazade, qui avait élevé Sapor et jouissait de la plus haute considération dans le palais. Grand chambellan, premier des seigneurs de la cour, il avait abjuré la foi chrétienne pour plaire à son maître. Devant Siméon, il s’agenouilla, mais l’évêque détourna les yeux, pour lui faire comprendre la gravité de son péché. Usthazade fut profondément touché, courut chez lui prendre des habits de deuil et revint au palais où il confessa sa foi.

Le roi le fit exécuter sans retard. Usthazade lui fit cette ultime requête : de faire proclamer qu’il était mis à mort pour sa foi, et non pour quelque autre crime.

Usthazade fut martyrisé le Jeudi saint, treizième jour de la lune d’avril.

Le Martyrologe le mentionne le 17 avril, précisant toutefois qu’il mourut à la cour d’Artaxerxes, frère de Sapor.

Le Vendredi saint, Sapor se fit amener Siméon, qu’il tenta encore de plier à adorer le soleil. Sur le refus constant de l’évêque, Sapor fit venir cent autres prisonniers, évêques, prêtres et diacres qui, tous, refusèrent aussi d’adorer le soleil.

Ils furent tous décapités un à un sous les yeux de leur métropolite. Siméon fut finalement décapité à son tour, avec ses deux prêtres Abdécalas et Ananias.

Il est question de ce dernier dans la notice de saint Pusicius (18 avril).

Saint Siméon bar Sabas est mentionné le 17 avril au Martyrologe, comme Usthazade, bien qu’ils aient été exécutés un jour après l’autre.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 23:00

Serafino Morazzone

1747-1822

 

Né à Milan le 1er février 1747, dans une famille aussi pauvre que nombreuse, Serafino fut accueilli gratuitement par les Jésuites de Brera pour ses études.

Il reçut l’habit clérical à treize ans, la tonsure à quatorze, les ordres mineurs de Portier et Lecteur à seize ans. C’est un peu précoce et rapide, mais c’était admis à cette époque.

A dix-huit ans, pour se payer les études, il est servant de messe (sacristain) à la cathédrale : le matin, il est dans le sanctuaire, l’après-midi il étudie la théologie. Ce sera son horaire pendant huit années, durant lesquelles on le verra toujours souriant, fidèle, exact, toujours poli.

A vingt-quatre ans, il reçoit les deux autres ordres mineurs d’Exorciste et d’Acolyte, et on lui propose la paroisse de Chiuso, dont personne ne veut. Mais comme il n’est pas encore prêtre, vite on lui administre le sous-diaconat, le diaconat et le sacerdoce en un mois, et le voilà curé à vingt-six ans. Il le restera quarante-neuf ans, jusqu’à la mort, car il n’acceptera jamais d’autres postes plus «dignes».

Les témoins pourront parler des longues heures qu’il passa à genoux par-terre dans l’église, et surtout de celles passées à entendre les confessions, car les pénitents viennent très nombreux se confesser au «bienheureux Séraphin».

Don Serafino donne tout son temps aux pénitents, aux malades qu’il va visiter chaque jour, aux enfants, à qui il enseigne le catéchisme mais aussi les rudiments scolaires.

Il est si détaché qu’il ne voit même pas que ses prières obtiennent des miracles.

Quand il meurt, le 13 avril 1822, on s’aperçoit peu après son enterrement… que son corps n’est pas dans la tombe. C’est que de nuit, affrontant toutes les dispositions légales, les paroissiens sont venus l’exhumer pour l’inhumer sous le pavement de l’église paroissiale.

Le curé de Chiuso fut longtemps le confesseur d’Alessandro Manzoni, qui en parla explicitement dans Fermo e Lucia.

Don Serafino mourut le 13 avril 1822, et fut béatifié en 2011.

 
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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 23:00

Sabás Reyes Salazar

1883-1927

 

Ce saint prêtre mexicain naquit à Cocula, dans l’archidiocèse de Guadalajara, le 5 décembre 1883, jour où l’on fête saint Sabas de Jérusalem (v. 5 décembre) et dont il reçut le nom au baptême, le jour-même de sa naissance, ce qui montre la foi profonde de ses parents, Norberto Reyes et Francisca Salazar.

Mais ces bons parents étaient extrêmement pauvres, ce qui poussa très tôt le petit Sabás à aller vendre les journaux à la criée, pour s’acheter un peu de quoi manger et se vêtir, ce qui fit qu’il eut du mal à finir l’école primaire. En conséquence, il resta avec une santé fragile et une capacité intellectuelle un peu limitée.

A l’adolescence, se sentant appelé par Dieu, il entra au séminaire de Guadalajara, où l’on jugea à l’époque qu’il n’était pas fait pour le clergé de Guadalajara. Toutefois il acheva en 1911 sa quatrième année de théologie, quand il venait d’accomplir ses vingt-huit ans. Mais le recteur du séminaire, considérant ses nobles dispositions, l’encouragea vivement à se faire admettre dans quelque diocèse où l’on manquait de prêtres.

Signalons que, parmi ses condisciples, il y avait cette année-là José Maria Robles Hurtado, futur martyr et maintenant canonisé ; José Garibi Rivera, futur archevêque de Guadalajara et bientôt premier cardinal mexicain de l’histoire, enfin Ramón González, lui aussi futur martyr en 1928.

Dans le diocèse de Tamaulipas, on remarqua tout de suite la constance et l’humilité de Sabás, de sorte qu’il reçut bientôt les ordres sacrés, et enfin le sacerdoce à Noël 1911, des mains de l’évêque de Tamaulipas. Le 6 janvier suivant, Sabás célébrait sa première messe à Guadalajara, dans l’église de Notre Dame de Belén. Puis il fut envoyé à son premier poste, à Tantoyuca (Veracruz).

Prêtre, le père Sabás se montra doux et plein de ferveur, spécialement envers la Très Sainte Trinité ; il invoquait fréquemment les Âmes du Purgatoire. Il se soucia beaucoup de la formation des jeunes, autant par la catéchèse que par l’enseignement des sciences, des métiers et des arts, tout spécialement de la musique. 

Dans l’accomplissement de son ministère, son zèle immense le poussait à rechercher la perfection. Dans tout ce qui concernait la liturgie, il exigeait un profond respect. Quand il fallait faire quelque chose, il aimait la promptitude.

1914 vit le déchaînement de la persécution religieuse dans l’état de Tamaulipas, aussi Sabás demanda et obtint la permission de rejoindre le diocèse de Guadalajara, où il exerça le ministère sacerdotal dans les paroisses de San Cristóbal de la Barranca, Plan de Barrancas, Hostotipaquillo et Atemajac de Brizuela, dans l’état de Jalisco.

En 1919, le père Sabás fut nommé à la paroisse de Tototlán, pour collaborer avec le curé, le père Francisco Vizcarra Ruiz, d’abord comme chapelain à la fabrique de San Antonio de Gómez puis, à partir de 1921, à la cure paroissiale.

Quand fut décidée la loi qui suspendait tout culte dans les églises de la république, le curé de Tototlán se retira du village, laissant le père Sabás sur la brèche avec charge d’administrer les sacrements. Les habitants qui connurent le père Sabás à Tototlán, se rappellent qu’il hébergea chez lui les enfants orphelins. Il y était tellement attaché que, lorsqu’on lui proposa de le protéger en le faisant quitter le village, sa réponse fut aussi décidée que négative : On m’a mis ici, c’est ici qu’on attendra ce que Dieu veut faire.  

Le 11 janvier 1927, le village fut envahi par les troupes fédérales, qui ignoraient qu’il y avait là plus de deux mille cristeros armés contre le gouvernement. Les soldats tuèrent onze personnes, hommes, femmes et enfants, profanèrent l’église en y mettant leurs chevaux et détruisant statues et images saintes, puis y mirent le feu. Les soldats partis, le père Sabás avec d’autres fidèles allèrent éteindre l’incendie. Naturellement, les villageois voulaient “se venger” en incendiant la mairie, mais le père leur fit remarquer que c’était là une façon de procéder barbare, et il réussit à les faire renoncer à leurs sombres intentions.

Mais les soldats revinrent à la charge, le 11 avril. Le père Sabás alla se réfugier chez Madame María Ontiveros, avec le jeune José Beltrán et deux enfants, Octavio Cárdenas et Salvador Botello.

A partir de ce moment-là, sentant le danger, le père se mit à prier intensément, toute la soirée et toute la nuit. Il invitait ceux qui étaient là à prier à genoux avec lui, tandis qu’il se flagellait avec des cordes.

Le 12 au matin, les soldats se présentèrent à la maison du père Sabás, mirent le feu à ses affaires, dans la pièce où il célébrait la messe. Ils menacèrent alors de pendaison la maîtresse de maison, María Mendoza, laquelle, effrayée, leur indiqua où le père se trouvait. Parvenus là, les soldats donnèrent de grands coups à la porte, et demandèrent où était le père Sabás. Le père Sabás se présenta spontanément en disant : Je suis là, que voulez-vous ? Alors ils lui ligotèrent fortement les bras dans le dos. Le père Sabás leur demanda encore : Qu’est-ce que je vous dois ? pourquoi me liez-vous ? quel mal ai-je fait ?, à quoi les soldats répondirent que ce n’était pas avec eux, mais avec le général qu’il fallait régler tout cela. On aura noté la similitude des propos avec ceux de Jésus lors de son arrestation à Gethsémani. Ils partirent donc avec le père Sabás et le jeune José Beltrán.

En se rendant à l’église paroissiale, transformée en écurie et en quartier général, les soldats lui dirent : On va aussi arrêter le curé Vizcarra, qui est le chef de toute cette révolution, et là on verra comment ça finira.

Un voisin leur fit remarquer que le père Sabás était innocent et même avait empêché qu’on mît le feu à la mairie, ils répondirent : On s’en fiche… Il faut tuer tous les curés, et tous ceux qui vont avec eux.

Le chef militaire ordonna qu’on l’attachât à une colonne de l’église. La corde serrait fortement la peau, les bras étaient attachés derrière le dos, le soleil était chaud : le père demanda plusieurs fois de l’eau car il avait très soif, mais ils ne s’en soucièrent pas. Très tard, le père leur dit : Je ne peux donc rien obtenir d’autre de vous, pas même cette faveur que vous me donniez un peu d’eau ? Alors un soldat lui porta un peu d’eau, qu’il eut du mal de boire à cause de ses liens.

Il priait continûment ; le jeune José aussi était attaché à une autre colonne, et avait très peur. Le père dit plusieurs fois aux soldats : Dieu sait que je ne vous dois rien ; mais si toutefois vous avez quelque doute sur moi, ne faites rien à ce garçon, car il n’a aucune faute à se reprocher. Puis, à José : N’aie pas peur, José, courage ! Dieu sait bien que nous n’avons rien fait de mal ; mais si quelque chose nous arrive, tu sais que là-haut nous aurons notre récompense ; prie notre Seigneur et Sauveur, bien que je sois certain qu’il ne t’arrivera rien. Peu après, on libéra le garçon et il resta en vie.

(José, l’aîné des orphelins, héritera de la maison du père Sabás, dont une plaque y rappelle le martyre ; José avait aussi une image de Notre Dame de Guadalupe, que lui avait donnée le père Sabás et qui maintenant est en possession du fils de José, Norberto. Ce dernier n’eut guère la possibilité de connaître l’histoire de son papa, car il n’avait que cinq ans à la mort de celui-ci.) 

Les habitants du pays demandèrent avec beaucoup d’insistance aux soldats de libérer le prêtre, en leur offrant même de l’argent comme rançon, mais sans résultat.

Le général Izaguirre avait l’ordre de capturer le curé, Francisco Vizcarra, ainsi que le vieux prêtre José Dolores Guzmán. Sur le tard, on porta le père Sabás comme un paquet devant le général, qui lui demanda : Où est le curé Vizcarra ? Le père ne répondit rien. Plusieurs fois le soldat de garde donna un coup très brusque sur la corde qui attachait le père et le fit tomber à la renverse sur le pavement ; après l’avoir remis sur pied, il passait la corde aux autres soldats, pour recommencer le même outrage. Interrogatoire et torture recommencèrent aussi longtemps que les forces du martyr le consentirent.

Les soldats lui brûlèrent les pieds avec de l’essence et pour prolonger le tourment, ils lui allumèrent deux brasiers, un près de son visage, l’autre près des pieds ; entre moqueries et blasphèmes, ils lui mettaient les mains et les pieds dans les braises et dans le feu. Le père Sabás murmurait Mon Seigneur et mon Sauveur, Reine de Guadalupe, ma mère, soulagez-moi. 

Depuis dehors on entendait les cris de douleur du père Sabás, car la pièce était sans toit : jamais il ne renia sa foi, jamais il ne s’impatientait. Cette torture brutale se prolongea jusqu’aux premières heures du matin. De temps en temps, un des soldats lui appliquait sur la peau un tison ardent en se moquant de lui : Tu nous as dit que tu fais venir Dieu dans tes mains, qu’il descende maintenant pour te libérer des miennes.

Sous les intempéries de la nuit comme sous le soleil du jour, le père Sabás resta ainsi attaché à la colonne, douloureusement suspendu, sans manger ni boire, et les bonnes personnes qui auraient voulu lui porter de l’eau furent chassées avec insolence, menaces et mêmes frappées.

Ce n’est que lorsqu’on mit fin à cette barbare torture, qu’on détacha le martyr, et encore, il s’écroula lourdement par terre, incapable de se redresser, tant les cordes lui avaient rompu tous les membres. Mais on l’obligea bestialement à se lever quand même et à parcourir, sur ses pieds en sang et brûlés, la distance qui séparait l’église du cimetière. C’était le Mercredi Saint 13 avril.

 Arrivé au cimetière., on l’acheva par balles ; il était neuf heures du soir, on entendit bien les coups de pistolet et les voisins se mirent à prier pour le père. Peu après un soldat se présenta à la “Maison de l’Assistance”, pour reconnaître : Monsieur, j’ai honte d’avoir tué ce curé ; il est mort injustement. Nous lui avons mis trois ou quatre balles et malgré tout il se relevait pour crier «Vive le Christ Roi»

On pourrait ingénieusement rapprocher le nom du père Sabás Reyès, du mot espagnol Rey (roi) ; certainement, il “cria” plus avec son âme qu’avec sa voix.

Le 14 avril 1927 au matin, à sept heures, deux messieurs virent le cadavre du Père Reyes, contre le mur en-dehors de l’église, déjà froid et rigide, avec quatre balles : deux dans la poitrine, une dans le bras droit et une autre dans le front. La peau, les côtes, les chevilles, portaient de profondes marques de cordes ; les mains brûlées, le crâne très enfoncé et pratiquement tous les os brisés par les coups.

Béatifié en 1992, le Père Reyes Salazar fut canonisé en 2000, avec vingt-quatre autres martyrs mexicains. Leur fête commune est le 21 mai, tandis que le Martyrologe les commémore chacun à la date de son martyre : saint Sabás Reyes Salazar, le 13 avril.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 23:00

Stanisław Kostka Starowieyski

1895-1941

 

Né le 11 mai 1895 à Ustrobna (Krosno, Pologne), de Stanisław et Amelia Łubieńska, Stanisław reçut sa première formation à la maison, puis à Krosno et au collège des Jésuites de Chyrowie. Il s’inscrivit dans la Congrégation de Marie.

Après le baccalauréat, il fit le service militaire durant la Première guerre mondiale, participant aux batailles de Lviv et de Przemysl ; puis durant le conflit polono-ukrainien (1918-1919) il défendit la citadelle de Lviv. Il fut deux fois décoré, de la Croix de la Vaillance et de l’Ordre de la Vertu Militaire.

En 1921, il épouse Mary Sezptycka Łabuniach et vécut à Łaszczów, près de sa belle-famille. On a retenu de lui qu’il administrait très honnêtement son exploitation, bon envers chacun, économe quand il le savait nécessaire et possible. Exigeant avec ses ouvriers, il tenait à leur accorder un salaire digne, des conditions de travail convenables. 

Bon père de famille, il assistait chaque jour à la Messe en compagnie de son épouse. Ils eurent six enfants, dont deux, encore vivants (2013), se rappellent les longs moments que passait leur père à genoux en prière.

Il fut très actif dans l’Action Catholique. Il recevait chez lui les jeunes, les intellectuels, les exploitants, les propriétaires en retraite, où tous entendaient comment il concevait l’activité des laïcs chrétiens dans la société. L’idée centrale qu’il développait était que les chrétiens de l’Action Catholique devaient se préparer d’abord par une formation intérieure spirituelle et intellectuelle. Après seulement venait l’activité, comme le développement de la presse chrétienne et les syndicats chrétiens.

En 1932 il fut vice-président de l’Institut diocésain de l’Action Catholique (DIAK), puis président en 1935.

D’une activité inlassable, il participa à des célébrations et des retraites, il organisa des conférences, des cours, des pèlerinages. En 1937, il organisa un pèlerinage à Jasna Gora. La même année, il participa au Congrès international en l’honneur du Christ-Roi et s’arrêta au retour au Niepokalanow pour s’entretenir avec le père Kolbe de la possibilité d’organiser à Łaszczów une rencontre de la presse catholique. En 1938 il organisa à ses frais un pèlerinage du DIAK au congrès eucharistique international de Budapest (où fut présent le cardinal Pacelli, futur Pie XII). 

Une de ses préoccupations était le salut des âmes, mais aussi le soin des personnes pauvres et nécessiteuses. Il fonda des cercles de bienfaisance pour aider les gens dans le besoin, il allait les visiter, il en recevait chez lui ; il n’hésitait pas à aider financièrement les enfants et les jeunes de familles pauvres pour leurs études.

Stanisław s’occupait de tous sans distinction, Polonais, Ukrainiens, Juifs… Bien sûr, sa fidèle épouse le secondait à chaque pas. Pie XI le récompensa du titre de Camérier secret de Sa Sainteté.

Tant d’activité chrétienne ne pouvait rester inaperçue et suspectée par la Gestapo au moment de la Deuxième guerre mondiale. Il fut arrêté le 19 juin 1940, emprisonné à la Rotonde de Zamosc puis au château de Lublin, avant d’être transporté au camp de Sachsenhausen, puis à celui de Dachau.

Là encore, il se montra zélé envers ses camarades de camp pour apporter sa note de sérénité et de courage, pour soutenir le moral. Il eut ainsi un apostolat actif au cœur du camp.

Il tomba malade le Vendredi Saint 11 avril, et décéda le jour de Pâques, 13 avril 1941, peut-être «achevé» par les autorités du camp.

Ses cendres furent dispersées aux abords du camp.

Il a été béatifié parmi les cent-huit Martyrs polonais de cette époque, en 1999.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 23:00

Sixte 1er

115-125

 

Succédant à Alexandre 1er, Sixte 1er fut le septième pape.

On trouve ordinairement l’appellation Sixtus, mais les plus anciens documents mentionnent plutôt Xystus, qui semble effectivement plus euphonique.

Son père, Pastor, était romain.

Les dates de ce pontificat restent un peu controversées ; le pontificat de Xyste Ier dura dix années, de 114-117 à 125-128.

D’après le Liber Pontificalis, c’est ce pape qui aurait institué le chant du Sanctus au cours de la messe.

Il aurait interdit aux laïcs de toucher aux vases sacrés. Cette ordonnance fut renouvelée plus tard encore par les papes saints Soter († 175) et Boniface 1er († 422), signe que bien probablement les vases sacrés n’étaient pas toujours manipulés avec le respect et le soin nécessaires.

On lui devrait aussi l’institution du Carême.

Saint Sixte 1er ordonna quatre évêques, onze prêtres, quatre diacre.

Il mourut un 3 avril, sous Hadrien, peut-être martyr.

Dans la prière du Communicantes du Canon romain, on nomme Sixte après Lin, Clet, Clément : certains avancent qu’il s’agirait plutôt de saint Sixte II, qui fut beaucoup plus célèbre (v. 6 août). Contrairement à ce qui est dit plus haut, le texte latin de cette prière mentionne «Sixti» ; on sait en effet que le texte du Canon romain ne remonterait pas plus haut que le quatrième siècle.

Le successeur de saint Sixte 1er fut saint Télesphore.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 00:00

Stephanus X, pape

1057-1058

Frédéric de Lorraine était le fils de Gozelon 1er et Junca. Il avait un frère aîné, dont le petit-fils serait Godefroy de Bouillon.

Frédéric fut à l’école Saint-Lambert de Liège, où il devint chanoine puis archidiacre.

De passage, le pape Léon IX (v. 19 avril) le remarqua, en fit son chancelier à Rome, et l’envoya auprès de Michel Cérulaire à Constantinople, pour traiter de la réunion de l’Eglise grecque à l’Eglise latine. Malheureusement, la mission échoua, et Léon IX était mort au retour de Frédéric (1054).

Ce dernier alla alors frapper au Mont-Cassin, dont il devint abbé (1057). Le nouveau pape, Victor II, heureux de ce choix, compléta l’élection en créant aussi Frédéric cardinal.

En juillet 1057, Frédéric prenait possession de son titre à Rome, lorsqu’on annonça la mort du pape Victor II. On le consulta pour le nouveau pape : il donna cinq noms, mais le clergé se prononça unanimement pour Frédéric lui-même, à qui on imposa le nom de Stephanus, car on fêtait saint Stephanus 1er ce 2 août 1057.

On admet qu’en français, c’est le nom d’ Etienne qui prévaut, mais en Italie, c’est plutôt Stefano. Les papes ne se sont jamais appelés Etienne, ni Stéphane.

Le nouveau pape, donc, s’appelait Stephanus X. 

En réalité : Stephanus «IX ou X». Pourquoi ? c’est que le deuxième pape de ce nom, Stephanus II, mourut trois jours après son élection (752), sans avoir été sacré. Certains le comptent au nombre des papes, d’autres non. La question n’a jamais été tranchée officiellement, quoiqu’il n’y ait fondamentalement aucun problème : le pape est élu dès lors qu’il accepte le choix émis par les cardinaux. Stephanus X était donc pape à tous les effets.

Stephanus, donc, fut sacré le 3 août 1057. Mais il était toujours abbé du Mont-Cassin, où il se rendit de décembre à février. 

Au Mont-Cassin, il s’en prit aux abus de propriété qui s’y étaient introduits depuis quelques temps. Il remplaça le chant ambrosien par le chant romain. Gravement malade, il y fit élire son successeur, le moine Didier.

A Rome, il combattit énergiquement l’incontinence des clercs, et interdit aux fautifs de célébrer la messe. Il créa cardinal Pier Damiani, le menaçant même d’excommunication s’il n’acceptait pas cette dignité (v. 21 février). 

Il fit une nouvelle tentative de réunification des Eglises grecque et latine, qui n’eut pas le temps d’aboutir, car ce pontificat allait bientôt se terminer.

Stephanus en effet, pressentit sa fin prochaine. Durant un voyage en Toscane, il mourut le 29 mars 1058 à Florence, où il fut enterré.

Près de son lit de mort accourut Hugues, l’abbé de Cluny (v. 29 avril), qu’il estimait particulièrement.

Son pontificat avait duré neuf mois et vingt-huit jours.

Des miracles avenus sur son tombeau l’ont fait béatifier dans les livres de l’Ordre bénédictin, mais il n’est pas inscrit dans le Martyrologe romain.

Ce fut Nicolas II qui lui succéda.

 
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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 00:00

Soultaneh Mariam Danil Ghattas

1843-1927

 

Mère Marie-Alphonsine Danil Ghattas est née à Jérusalem le 4 octobre 1843 et elle est décédée le 25 mars 1927, en la fête de l'Annonciation, à l'heure qu'elle avait prédite.

Entrée à 14 ans chez les Sœurs de Saint-Joseph de l'Apparition, elle dut à des révélations privées de la Vierge Marie la fondation d'une congrégation palestinienne qui porterait le nom de Sœurs du Rosaire. En 1880, sept jeunes filles, préparées par le P. Joseph Tannous, reçurent l'habit religieux de la nouvelle fondation des mains du patriarche, Mgr Bracco.

Sœur Alphonsine quitta la communauté des Sœurs de Saint-Joseph avec la permission de Rome, et entra dans la nouvelle congrégation.

Elle reçut l'habit des mains de Mgr Pascal Appodia, évêque auxiliaire du patriarche, le jour de la fête de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre 1883.

En 1885, elle rejoignit la maison de Jaffa de Galilée, près de Nazareth, fonda l'année suivante l'école des filles de Beit Sahour, avant d'être envoyée à Salt, en Transjordanie, avec trois compagnes, puis à Naplouse. Elle dut rentrer à Jérusalem à cause de sa santé puis, rétablie, partit pour la maison de Zababdeh.

Elle assista, à Nazareth, dans ses derniers instants, le P. Joseph Tannous, qui avait aussi été son directeur spirituel.

Elle revint ensuite à Bethléem ouvrir un atelier de couture, puis à Jérusalem en 1909, et à Ain Karem pour ouvrir un orphelinat.

L’institut des Sœurs du Rosaire est actuellement l’unique congrégation fondée dans le patriarchat latin de Jérusalem. Il est établi dans huit pays du Proche-Orient et compte environ trois-cents religieuses. 

Marie Alphonsine Danil Ghattas a été béatifiée en 2009, en la fête du Christ Roi.

Or, deux jours avant cette béatification, un jeune ouvrier fut électrocuté durant son travail à Nazareth et resta deux jours dans le coma. Il se réveilla le jour-même de la béatification d’une façon tout-à-fait inattendue, au point que la commission est parvenue à la certitude d’un réel miracle. C’est ce miracle qui fut retenu pour la successive canonisation de Marie Alphonsine, en 2015.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 00:00

Siding Zhao Rong

1746-1815

 

 

Siding (Augustinus) était né vers 1746 à Wuchuan (Guizhou, Chine).

Il était soldat et, comme tel, faisait partie de l’escorte qui conduisit à Pékin le missionnaire Jean-Gabriel-Taurin Dufresse (v. 14 septembre).

Frappé par l’attitude du missionnaire, et convaincu par ses paroles, il demanda à être instruit dans le Christianisme et fut baptisé.

Son zèle ne s’arrêtait pas ; il fut ordonné prêtre.

Lors de la reprise de la persécution, il fut arrêté, mis en prison et durement maltraité.

Parmi les tortures qu’il subit, il y eut soixante coups de bambou et quatre-vingts soufflets avec une semelle de cuir. Le soldat n’en pouvait plus : il agonisa et mourut en peu de jours dans la prison de Chengdu (Sichuan).

Il n’y a pas de certitude sur le jour exact de cette mort. S’il y a accord sur un des premiers mois de l’année 1815, une ancienne tradition chinoise parle du 27 janvier 1815, tandis que le Martyrologe Romain a retenu le 21 mars 1815. 

Siding Zhao Rong est le premier prêtre chinois martyr. Il a été canonisé en 2000.

La fête liturgique de tous les Martyrs chinois est au 9 juillet.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 00:00

Sibillina Biscossi

1287-1367

 

 

Sibillina naquit à Pavie, et fut bien vite orpheline de père et mère, de sorte qu’elle n’eut d’autre ressource que de se mettre en service toute gamine. A douze ans, elle était aveugle. 

Des tertiaires dominicaines la recueillirent et lui apprirent à faire oraison, à réciter l’office, pour la préparer à entrer en religion, selon le désir qu’elle leur exprimait. La petite fille pria avec ferveur pour être guérie le jour de la saint Dominique, mais elle comprit plutôt ce jour-là, dans une vision, qu’elle ne guérirait pas, et qu’elle devrait acheter les clartés de l’éternelle vie au prix de la cécité corporelle. Elle prit donc le parti de vivre en recluse dans une cellule contiguë à l’église des Dominicains : elle n’avait que quinze ans. On lui imposa pour compagne une sœur, Beatrice, qui vécut près d’elle un certain temps, puis succomba aux rigueurs de son genre de vie.

Les pénitences de Sibillina furent effroyables, surtout pendant les premières années : la plus terrible venait du froid ; pendant les longs mois d’hiver où, dans les plaines de la Lombardie, le ciel est gris, nuageux et bas, la cellule de la recluse restait sans feu ; il n’y en avait pas davantage dans la vaste église de briques dédiée à saint Thomas d’Aquin ; en toute saison, Sibillina portait les mêmes vêtements grossiers. Les génuflexions et prostrations n’arrivaient pas à réchauffer ses mains gelées, crevassées, pleines d’engelures. Elle y ajoutait des flagellations très rudes. Son seul mobilier : une sorte de table étroite et longue sous la fenêtre de sa cellule, où elle dormait, mangeait, s’agenouillait ou s’asseyait pour s’entretenir avec ses visiteurs.

Ceux-ci vinrent en effet la consulter, de plus en plus nombreux : habitants de Pavie, nobles ou petits, évêques, religieux, elle avait un conseil autorisé pour chacun ; elle avait un sens intime des choses cachées ; elle avait conscience même physiquement de la présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie.

Sa réclusion dura soixante-sept ans. Deux fois seulement elle sortit par obéissance, dont une fois pour recevoir l’Eucharistie, sans qu’on s’explique d’ailleurs pourquoi cette disposition.

Elle, si ignorante, semblait connaître par-cœur les soliloques de saint Augustin ou les homélies de saint Bernard. La Pentecôte était une période de grandes grâces, et elle eut une profonde dévotion pour l’Esprit Saint.

Sibillina mourut le 19 mars 1367, son corps fut enseveli dans l’église des Dominicains, et Pie IX en a confirmé le culte cinq siècles plus tard. En Italie, les servantes l’ont prise pour patronne.

 

Le Martyrologe la commémore le 19 mars, jour de sa naissance au ciel, tandis que l’ordre dominicain la fête un peu plus tard, le 18 avril, une fois terminé le Carême.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 00:00

Salvador de Horta

1520-1567

 

Salvador Grionesos était né de pieux parents qui travaillaient au soin des malades d’un petit hôpital (Santa Coloma de Farnés, diocèse de Girone, en Catalogne). Bientôt orphelin, il fut berger, puis cordonnier à Barcelone, ce qui lui permettait d’aider sa sœur Blasia. Dès que celle-ci fut mariée, il s’orienta vers la vie religieuse, comme il le désirait depuis longtemps.

Il pensa se former à l’école de l’abbaye bénédictine de Montserrat, mais il comprit qu’il était fait pour un autre idéal et entra à vingt ans dans le couvent franciscain de Sainte-Marie de Barcelone. On l’adjoint au frère cuisinier et il exerça cet emploi avec autant d’activité que d’humilité. 

Son âme étrangère aux soucis du monde était habituellement absorbée en Dieu : une partie de ses nuits se passait dans la contemplation ou dans la pratique de rigoureuses austérités. Dès le début de sa vie religieuse, frère Salvador fut favorisé du don des miracles. Un premier janvier, il devait préparer le repas à la place du cuisinier malade : absorbé dans la méditation à l’église jusqu’à l’heure de midi, il fut remplacé par les anges qui firent tout le nécessaire.

Après avoir fait sa profession religieuse, il fut envoyé au couvent de Sainte-Marie à Tortosa, où on lui confia toutes les charges les plus fatigantes, qu’il accomplissait avec promptitude et plein d’entrain. Modèle de tous les religieux, il remplissait son emploi activement et cependant s’entretenait constamment avec Dieu : ses extases furent nombreuses, la sainte Vierge et l’apôtre saint Paul lui apparurent souvent. 

Il avait pour pratique de se confesser et de communier tous les jours, marchait pieds-nus sans sandales, même pendant la saison rigoureuse, se montrait d’une patience inaltérable au milieu des épreuves et des persécutions ; il ne mettait aucune borne à sa compassion pour les pauvres et à son obligeance pour tous. Il fut cuisinier, portier, quêteur.

C’est durant ses quêtes dans les rues de Tortosa qu’il opéra des guérisons nombreuses : les malades affluèrent au couvent, la tranquillité monastique en fut troublée. Ainsi commencèrent les “déboires” du pauvre Salvador, dont les prodiges suscitaient des jalousies parmi les frères, et même l’hostilité des supérieurs. On résolut de l’envoyer ailleurs : Belipuig, puis Horta (Tarragona, Catalogne) où il resta douze années. On changea même son nom en celui d’Alfonso, dans l’espoir d’éloigner les fidèles, en vain : on l’envoya à Reus, puis à Barcelone, enfin carrément à Cagliari (Sardaigne).

Un des faits extraordinaires qui eut lieu à Horta fut le suivant. Malgré la discrétion de son transfert, la renommée de Salvador l’avait précédé. Arrivèrent au couvent jusqu’à deux mille infirmes de tout genre, à réclamer le frère qui avait opéré tant de guérisons à Tortosa. Salvador se présenta, enjoignit à tous ces malades d’aller se confesser et communier, puis il les bénit. Tous furent guéris, sauf un, qui s’en étonnait. C’est, lui dit Salvador, que tu n’as pas voulu te confesser : alors, le pauvre paralysé fut touché de la grâce, promit de se confesser et guérit aussitôt.

Un autre jour, il était absorbé en prière sur une montagne voisine, tandis que la foule le réclamait. Bientôt un nuage se détacha de la montagne, apportant Salvador devant la porte de l’église, lequel se mit à distribuer à pleines mains les guérisons sur ces infirmes. 

La suspicion des supérieurs alla jusqu’à dénoncer le bon frère à l’Inquisition, mais l’Inquisiteur, venu incognito, put constater de ses propres yeux les miracles opérés avec tant d’humilité par Salvador.

Arrivé en 1565 à Cagliari, Salvador trouva un peu de paix, quoique les faits extraordinaires ne cessassent pas, suscitant là encore bien des douleurs et des incompréhensions : plus il faisait de bien aux autres, plus le pauvre Salvador s’empoisonnait la vie !

Finalement, le 18 mars 1567, une maladie brutale et rapide l’emporta. Peu avant sa mort on vint encore solliciter sa bénédiction : l’archevêque, le clergé, le vice-roi et la noblesse se relayèrent à son chevet.

Encore maintenant, le corps du Frère Mineur se trouve dans l’église de sainte Rosalie à Cagliari. Le culte s’en est étendu à toute l’Espagne et tout le Portugal. Il fut proclamé bienheureux en 1606, ce que confirma Clément XI en 1711 ; reprise en 1882, la cause aboutit à la proclamation de l’héroïcité des vertus en 1927, enfin à la canonisation en 1938.

Saint Salvador de Horta est donc inscrit au Martyrologe Romain le 18 mars.

 

 

 

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