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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 23:00

Zósimo Izquierdo Gil

1895-1936

Il vit le jour le 17 décembre 1895 à Villahermosa del Campo (Espagne), fils de Juan Manuel et Rosa, qui le firent baptiser le jour même.

Après ses études classiques au Petit séminaire de Belchite, il étudia la philosophie et la théologie au Grand séminaire de Saragosse.

Ordonné prêtre en 1920, il exerça le saint ministère à Ariño, Corbatón, Alpeñes, Huesa del Común, Castelseras.

Son zèle se manifesta pour la catéchèse des enfants et le développement de l’Action catholique naissante.

Le 28 juillet 1936, les milices révolutionnaires entrèrent dans le pays, semant la terreur avec les arrestations et les saccages. Ils se rendirent au presbytère, où ils trouvèrent don Zósimo, ainsi qu’un jeune Dominicain de Calanda. Cette présence pourrait s’expliquer par le fait que don Zósimo aurait aussi appartenu au Tiers-Ordre dominicain.

Don Zósimo leur demanda ce qu’ils voulaient. Ils lui répondirent : Sauver le peuple. Et don Zósimo, gentiment : Et c’est avec des pistolets que vous cherchez à sauver le peuple ? Réponses injurieuses. Zósimo resta pacifique. Un milicien voulut le poignarder ; Zósimo lui ouvrit tout grand son habit et lui présenta la poitrine ; six autres s’emparèrent du milicien, déconcerté et furieux.

Certains voulaient le fusiller sur place, mais leur chef s’interposa, prétendant procéder d’abord à un jugement du Comité. Ils arrêtèrent formellement le prêtre, puis réclamèrent de sa cousine présente une énorme somme d’argent, mirent le feu à tous les livres, les meubles et autres objets personnels.

Le prêtre et le novice dominicain furent mis en prison. Don Zósimo resta très calme et profita de son temps pour confesser d’autres prisonniers. Ils priaient le chapelet. Le bon curé demanda à plusieurs reprises la libération des prisonniers, surtout des pères de famille, qui avaient des enfants à la maison.

Au milieu de la nuit du 30 juillet 1936, on l’emmena avec les deux Dominicains, José María Muro et Joaquín Prats, en dehors du pays près de la rivière Mezquin, où ils furent exécutés dans une barraque près de la route de Alcañiz.

On pourra trouver quelques petites différences entre ce résumé et ceux concernant le père Muro et le frère Prats, lesquels ne semblent pas avoir été en prison avant d’être conduits à l’endroit de leur exécution.

De même, deux récits se rapportent au moment de l’exécution des Martyrs. Dans l’un, les trois s’agenouillèrent pour recommander leur âme à Dieu et demander pardon pour leurs bourreaux, et furent abattus dans cette position.

Dans l’autre récit, ils reçurent les balles debout, une fois achevée leur prière à genoux. Don Zósimo reçut d’abord des balles dans les jambes et, s’étant retourné pour exprimer son pardon envers les bourreaux, reçut une salve qui lui traversa le crâne.

Son corps fut ensuite particulièrement profané.

Don Zósimo fut, avec les deux Dominicains, béatifié en 2001.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 23:00

Zefirino Agostini

1813-1896

 

Aîné des deux enfants de Antonio Agostini et Angela Frattini, Zefirino naquit à Verona le 24 septembre, baptisé quatre jours après. Monsieur Agostini était médecin et bon chrétien.

Zefirino fit de bonnes études au Grand séminaire et fut ordonné prêtre en 1837.

Nommé vicaire dans sa propre paroisse des Saints-Nazaire-et-Celse, il reçut aussi la charge de vice-chancelier de l’évêché et accompagna fréquemment l’évêque dans ses tournées pastorales ; puis il fut curé de la même paroisse à partir de 1845, jusqu’à la mort.

Cette période fut lourde à cause des guerres qui travaillaient l’Italie (en 1848, 1859 et 1866) et aussi à cause de la grande épidémie de choléra de 1855.

Pour l’assister dans son activité pastorale, surtout en direction de la jeunesse féminine, il s’entoura de pieuses personnes qui voulaient travailler dans l’esprit de sainte Angela Merici, fondatrice des Ursulines (voir au 27 janvier). Peu à peu ces personnes en vinrent à vivre en communauté, et devinrent, sous l’inspiration de don Zefirino, les Ursulines Filles de Marie Immaculée.

Ce fut bien sûr une responsabilité supplémentaire pour don Zefirino, qui continua à se dépenser de toutes ses forces pour répandre la Parole de Dieu.

Il mourut le 6 avril 1896, et fut béatifié en 1998.

 

Son dies natalis tombant en période de Carême, sa fête locale a été établie au 24 septembre, qui était son anniversaire «sur terre».

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 00:00

Zacharias, pape

741-752

 

Zacharias naquit à Santa Severina dans la Calabre, à l’époque colonie grecque, de Polychronios.

Saintement éduqué et érudit, il traduisit en grec les Dialogues de saint Grégoire le Grand (v. 12 mars). 

Il entra dans le clergé romain et fut unanimement désigné pour succéder à saint Grégoire III (v. 10 décembre).

Le nouveau pape se montra extrêmement habile dans les négotiations avec les princes.

Avec le roi lombard Liutprand, il obtint plusieurs accords, qui furent respectés par Rachis et Astolfo qui lui succédèrent. 

Rachis, en particulier, profita pleinement des exhortations de Zacharias : il abdiqua et se fit moine au Mont-Cassin, tandis que sa femme et ses filles entraient au couvent. 

Dans le sillage de Rachis, en 747, Carloman, fils de Charles-Martel et frère aîné de Pépin-le-Bref, renonça au pouvoir et vint s’offrir à Saint-Pierre : le pape le tonsura ; Carloman alla fonder le monastère Saint-Silvestre au mont Soratte, puis alla se présenter incognito au Mont-Cassin, comme un bandit ayant besoin de faire pénitence.

En 743, un concile à Rome décida de l’obligation pour les évêques de la visite Ad limina Apostolorum, qui se fait encore aujourd’hui tous les cinq ans.

En 745, un autre concile au palais du Latran, condamna deux prêtres : le Franc Aldebert pour ses sorcelleries, et Clément ; le pape condamna aussi un Irlandais, Samson (748).

Zacharias fit faire des travaux au Latran et à Saint-Pierre, et retrouva le chef de saint Georges, qu’il fit transférer dans l’église de Saint-Georges in Velabro.

Il racheta de ses deniers des esclaves chrétiens que des marchands vénitiens voulaient revendre en Afrique. 

Zacharias soutint saint Boniface (v. 5 juin) dans son apostolat en Germanie, où il confirma les travaux de cet apôtre infatigable : archevêque de Mayence, Boniface aurait pour suffragants Langres, Cologne, Worms, Spire et Strasbourg. Sur un point seulement, Zacharias revint sur une proposition de Boniface : il s’agissait d’un prêtre un peu ignorant qui avait baptisé avec cette formule : Ego te baptizo in nomine Patria, et Filia et Spiritua Sancta (au lieu, bien entendu, de in nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Saint Boniface est fêté le 5 juin). Zacharie reconnut qu’il y avait là une erreur de prononciation, non une intention hérétique. 

Pendant les onze années de son pontificat, Zacharias ordonna quatre-vingt-cinq évêques, trente prêtres et cinq diacres.

Saint Zacharias mourut le 15 mars 752 et eut pour successeur Etienne II.

 

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 00:00

Zygmunt Pisarski

1902-1943

 

Zygmunt (Sigismond) naquit le 24 avril 1902 à Krasnymstawie, de Stanisłas, un simple maçon, et Władysława Banszkiewiczów, qui eurent trois enfants.

Après ses études à Włocław, il entra au Grand séminaire de Lublin (1921) et fut ordonné prêtre en 1926.

Il exerça le ministère sacerdotal successivement à Modliborzyce, Soli, Zamchu, Trzęsinach (1930), Perespie (1932), finalement à Gdeszyn, en 1933.

A Zamchu, la situation était tendue, car la paroisse était habitée par beaucoup d’orthodoxes, émigrés là à la suite des conflits. L’abbé Zygmunt réussit à en amener quelques-uns dans l’Eglise romaine. 

A Trzęsinach, une autre cabale motiva une enquête ecclésiastique, qui lava l’abbé Zygmunt de tout soupçon.

A Gdeszyn, l’abbé Zygmunt trouva des Polonais catholiques, mais aussi des Ukrainiens orthodoxes et des Juifs. Il fallait aimer et protéger tout ce peuple.

Son activité était intense, comme catéchiste d’abord, mais aussi pour organiser l’Action Catholique, l’association du Rosaire vivant… Il chercha à rapprocher tous ses «paroissiens» de religions différentes dans une amitié réciproque, une entr’aide fraternelle, une prière commune.

Au début de la Seconde guerre mondiale, les Orthodoxes prirent possession de l’église, obligeant l’abbé Zygmunt à organiser la liturgie catholique dans le presbytère. Puis les nazis le surveillèrent de près ; on lui conseilla de partir, mais le fidèle pasteur refusa d’abandonner ses brebis.

Les Nazis lui demandèrent de dénoncer ou livrer les partisans bolcheviks qu’il connaissait, ceux qui avaient confisqué les clefs de l’église. Il refusa, sans parti pris, uniquement pour sauver des vies, répondant simplement : Je ne sais pas, je ne peux pas.

Les Nazis le maltraitèrent, le frappèrent à la tête et à la joue avec la crosse d’un pistolet. Les bourreaux le mirent en face d’un groupe d’Ukrainiens et de communistes qu’ils avaient arrêtés, mais l’abbé Zygmunt n’ouvrit pas la bouche. Tous furent alignés le long de la route qui traverse le village et, sous les yeux des habitants, ils furent tous abattus. 

Le père Pisarski reçut une première balle dans le dos puis, tentant de se relever, en reçut une autre dans la tête.

C’était le 30 janvier 1943, à Gdeszyn.

 

L’abbé Zygmunt, martyr de la Charité chrétienne, fut béatifié en 1999.


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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 00:00

Zdislava de Lemberk

1215-1252

 

Zdislava (on écrit aussi Zedislava) naquit en 1215 au sein d’une riche famille de Bohême (maintenant en République tchèque), au château que possédait son père entre Vienne et Prague.

Durant son enfance, le pays fut le théâtre de guerre, en raison de l’invasion des Mongols qui s’en prenaient sans cesse à la Chrétienté.

Outre son éducation, Zedislava reçut de sa mère l’habitude de s’occuper des pauvres, leur donnant des vivres, des remèdes aussi, et ne les laissant jamais partir sans avoir avec eux adressé une petite prière au Bon Dieu.

Zedislava épousa un militaire, le Duc Havel de Lemberk, et mit au monde quatre enfants. Le duc exigeait de son épouse, conformément à son rang, qu’elle portât de riches vêtements et participât aux fêtes du château, tandis que Zedislava préférait la pauvreté et l’effacement pour prier et vaquer à ses bonnes œuvres.

Elle obtint de son mari de faire construire des hospices pour les malades, pour accueillir les réfugiés victimes des hordes tartares ; et même si cela ne plaisait pas toujours à son mari, elle utilisait beaucoup d’argent du trésor familial pour aider les pauvres.

Lors du passage des premiers Dominicains dans la région, ses propres aspirations trouvèrent leur plein épanouissement dans l’idéal que proposaient ces Religieux : elle adhéra au Tiers-Ordre et favorisa personnellement l’établissement de l’Ordre en Bohême. Ainsi surgit le prieuré Saint-Laurent, non loin du château, ce qui lui permit de recevoir chaque jour l’Eucharistie (habitude très rare à cette époque).

Il y eut aussi un couvent dominicain à Jabonne, et c’est là que mourut Zdislava, le 1er janvier 1252.

Célèbre déjà de son vivant pour ses miracles, elle continua d’en faire après sa mort. Elle apparut à son mari, et influença fortement celui-ci vers une conversion intérieure authentique.

Au 17e siècle, une famille Berka prétendit descendre de Zdislava, ce qui explique pourquoi on appelle aussi cette Sainte Berka ou Berkiana.

Sainte Zedislava fut béatifiée en 1907 et canonisée en 1995.

 

Elle est la sainte Patronne des familles tchèques.


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