Giovanna Scopelli
1428-1491
Giovanna Scopelli vit le jour à Reggio Emilia (Italie CN), de Simone et Catarina, qui eurent deux autres filles et un fils.
Jeune encore, elle eut la permission de vivre la règle carmélitaine, à laquelle elle ajoutait des mortifications : un cilice et une chaîne de fer.
Après la mort des parents, Giovanna fut recueillie par une pieuse personne et chercha un endroit pour y introduire la vie monastique. La population l’y aida et ainsi prit naissance le monastère de Notre-Dame du Peuple, qui fut plus tard rebaptisé Monastère des Blanches, en raison de l’habit des Religieuses.
Celles-ci, qui furent rapidement une vingtaine, l’élurent prieure ; elles s’engageaient à prier pour l’Eglise universelle.
Giovanna leur communiqua sa grande dévotion à la Très Sainte Vierge, consistant à lui tisser une tunique quotidienne, consistant en perpétuels Ave Maria (quelque quinze mille), séparés à chaque centaine par le Salve Regina ; le soir venu, on y ajoutait sept fois l’Ave, Maris Stella ou bien l’hymne O gloriosa Domina. Cette originale dévotion se maintint jusqu’en 1773.
On parle aussi de grâces extraordinaires reçues par Giovanna, sans trop préciser lesquelles. On connaît seulement deux «miracles» : la multiplication du pain pour le monastère, qui en manquait, et la conversion d’un jeune homme, certain Agostino, de l’hérésie albigeoise.
Giovanna connut aussi une longue période de sécheresse intérieure, dont elle sortit admirablement purifiée.
Elle mourut le 9 juillet 1491 en odeur de sainteté et l’on retrouva son corps intact l’année suivante ; elle fut béatifiée en 1773 et le Martyrologe la mentionne au 9 juillet.
Jean-Paul II parla d’elle comme une des meilleures représentantes italiennes du récent mouvement carmélitain.