Bonne d’Armagnac
1434-1457
Il y a une autre Bonne d’Armagnac, vers la même époque, avec laquelle on la confond quelquefois.
La nôtre naquit le 23 février 1434 (ou un peu plus tard, en 1442) au château de Carlat (Cantal), de Bernard, comte de la Marche, et Eléonore de Bourbon, fille du roi Jacques de Hongrie. Sa naissance fit suite aux prières de sainte Colette (v. 6 mars).
Bonne avait un frère, Jacques.
Reconnaissants, ses parents la vouèrent à Dieu, ce qui d’abord ne fut pas de son goût quand elle l’apprit ; mais la grâce la travailla et elle alla elle-même se présenter chez les Clarisses de Lézignan.
La jeune novice répondit pleinement à la grâce, malgré les tentatives de son frère Jacques pour la rappeler dans le monde. Bonne manifesta une grande dévotion envers la passion du Christ.
Le jour de sa profession, Jésus-Christ lui révéla certains événements futurs : son père devait bientôt mourir, et Jacques son frère aurait une attitude très négative envers le couvent de Lézignan. Tout arriva, mais Bonne conserva la paix et la confiance en Dieu.
Malade, elle eut ses jours comptés et n’en fut que plus ardente dans la prière et la méditation.
Elle s’endormit dans le Seigneur après seulement trois années de vie monastique, le 3 janvier 1457 (ou 1462).
Un Père bénédictin souhaitait en 1934 que son culte fût bientôt confirmé, mais Bonne n’est pas même mentionnée dans le Martyrologe.