Zenon de Maïouma
300-400
On a déjà amplement parlé de Zenon le 21 septembre, dans la notice concernant ses trois cousins, les martyrs Eusebios, Nestabios et Zenon.
Zenon et son frère Aiax étaient de Maïouma, le port de Gaza (Palestine) ; Aiax se retira dans un monastère avec deux de ses trois fils et fut plus tard évêque.
Consacré à Dieu dès sa jeunesse, Zenon devint lui aussi évêque, à Maïouma, du temps de l’empereur Théodose, donc entre 380 et 395.
Seule la maladie pouvait lui faire manquer un office liturgique.
De sa formation monastique, il gardait le goût du travail manuel et tissait le lin : il gagnait ainsi sa vie et de quoi faire des aumônes. Il travailla de la sorte jusqu’à la fin de sa vie, lui, le doyen de l’épisopat.
L’historien Sozomène connut Zenon quand ce prélat était presque centenaire. Les dates proposées ci-dessus restent cependant conjecturales, puisqu’on ne sait pas exactement en quelle année Zenon naquit et mourut. Mais l’année 362, proposée dans le Martyrologe comme date de sa mort, est certainement une coquille : cette année-là, comme on l’a vu le 21 septembre lors du martyre de ses trois cousins, Zenon n’était pas encore évêque.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Zenon de Maïouma au 26 décembre.