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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

 Luigi Novarese

1914-1984

 

Luigi (Louis) naquit le 29 juillet 1914, juste avant la Première guerre mondiale, à Casale Monferrato, benjamin des neuf enfants de Giusto Carlo et Teresa Sassone. Le papa mourra peu après.

En 1923, l’enfant fit une chute qui lui occasionera une très grave forme de tuberculose osseuse, sans espoir de guérison (à l’époque). La maman voulut tout faire pour soigner son enfant : contre l’avis de ses aînés, elle vendit toutes ses propriétés pour lui assurer l’assistance nécessaire.

En 1930, il fallut hospitaliser Luigi. Plein de confiance en la Mère du Ciel, il s’adressa à Filippo Rinaldi (v. 5 décembre), successeur de Giovanni Bosco comme supérieur des Salésiens, lequel engagea tous les jeunes de l’œuvre salésienne à prier la Sainte Vierge, Marie Auxiliatrice, pour Luigi : en mai 1931 (le mois de Marie), Luigi sortit de l’hôpital, complètement guéri. Il avait dix-sept ans.

Luigi conçut alors le désir de donner sa vie au service des malades et voulut s’inscrire à la faculté de médecine. 

Mais le décès de sa maman (1935) le fit réfléchir davantage : il choisit la voie sacerdotale. Il fréquenta le séminaire de Casale Monferrato, puis le Capranica à Rome, et fut ordonné prêtre en 1938.

A partir de 1942, un certain Giovanni Battista Montini, substitut à la Secrétairerie d’Etat au Vatican (futur pape Paul VI), l’appela à travailler avec lui au Vatican ; il y restera jusqu’en 1970.

En 1943, il obtint le doctorat en Droit canonique ; en 1945, il fut avocat au Tribunal de la Rote.

La même année, il fonda la Ligue Sacerdotale Mariale, pour aider les prêtres malades ou en grande difficulté, suite à la guerre.

En 1947, il ouvrit le Centre Volontaires de la Souffrance, une association où les malades apprendraient à assumer leurs souffrances positivement, autrement qu’en ne songeant qu’à leur maladie et aux soins à recevoir.

En 1949, le pape lui permit d’organiser le Quart d’heure de sérénité, une courte émission de Radio-Vatican uniquement dédiée aux malades.

En 1950, il lança son œuvre la plus importante : les Ouvriers Silencieux de la Croix, une association regroupant aussi bien des laïcs que des prêtres, engagés à illuminer les malades sur le sens chrétien de la souffrance, en les entourant d’amitié et en les aidant dans la reprise de leur activité professionnelle.  Un bulletin mensuel, L’Ancora (L’Ancre), favoriserait les échanges entre les membres et les malades.

En 1952 commencera la construction de la maison Cœur Immaculé de Marie (Re, Cusio Ossola), l’unique maison au monde de retraites pour les seuls malades. A partir de 1960, cette maison accueillit chaque année des milliers de malades pour des sessions d’exercices spirituels.

Toujours en 1952 se fonda une nouvelle association, les Frères et Sœurs des Malades, personnes en bonne santé qui s’engageaient dans l’apostolat des malades en partageant le même programme spirituel qu’eux et en les soutenant dans leurs besoins.

Le 7 octobre 1957, Mgr Novarese étonna la hiérarchie ecclésiastique en organisant le plus grand rassemblement de malades jamais réalisé jusque là, à l’intérieur du Saint-Siège, amenant sept mille malades dans la Cour du Belvédère pour une audience avec le pape Pie XII.

En 1962, le pape confia à Mgr Novarese l’organisation de l’assistance religieuse dans tous les hôpitaux d’Italie. Mgr Novarese chercha à réintégrer les handicapés en leur enseignant un métier adapté. Il créa des «laboratoires» : reliure, réparation d’appareils électrodomestiques, horticulture… Parfois, son travail se heurta à certains maires, qui lui objectaient que la présence de handicapés nuisait au tourisme… Mgr Novarese chercha à réintégrer les handicapés en leur enseignant un métier adapté. Il créa des «laboratoires» : reliure, réparation d’appareils électrodomestiques, horticulture…

En 1970, Mgr Novarese quitta le Vatican et, au sein de la Conférence Episcopale Italienne, s’occupa de la pastorale de la santé.

A partir de 1977, il ne s’occupa plus que de son œuvre proprement dite. Il fonda d’autres maisons à l’étranger, aux Etats-Unis, en Israël, en France, en Pologne, en Suisse, au Portugal.

Mgr Luigi Novarese mourut à Rocca Priora (Rome), où il se trouvait pour un temps de convalescence,  le 20 juillet 1984, quelques jours avant son soixante-dixième anniversaire.

Un miracle survenu en 2002 permit de le béatifier, en 2013.

Le miracle en question fut la guérison scientifiquement inexplicable d’une malade atteinte de pathologie périarthritique aiguë, avec calcification, rendant impossible l’usage du bras.

Luigi Novarese

1914-1984

 

Luigi (Louis) naquit le 29 juillet 1914, juste avant la Première guerre mondiale, à Casale Monferrato (Alessandria, Piémont, Italie), benjamin des neuf enfants de Giusto Carlo et Teresa Sassone. Le papa mourra peu après.

En 1923, l’enfant fit une chute qui lui occasionera une très grave forme de tuberculose osseuse, sans espoir de guérison (à l’époque). La maman voulut tout faire pour soigner son enfant : contre l’avis de ses aînés, elle vendit toutes ses propriétés pour lui assurer l’assistance nécessaire.

En 1930, il fallut hospitaliser Luigi au sanatorium Santa Corona di Pietra Ligure. Plein de confiance en la Mère du Ciel, il s’adressa à Filippo Rinaldi, successeur de Giovanni Bosco comme supérieur des Salésiens (voir au 5 décembre), lequel engagea tous les jeunes de l’œuvre salésienne à prier la Sainte Vierge, Marie Auxiliatrice, pour Luigi : en mai 1931 (le mois de Marie), Luigi sortit de l’hôpital, complètement guéri. Il avait dix-sept ans.

Luigi conçut alors le désir de donner sa vie au service des malades et voulut s’inscrire à la faculté de médecine. Mais le décès de sa maman (1935) le fit réfléchir davantage : il choisit la voie sacerdotale. Il fréquenta le séminaire de Casale Monferrato, puis le Capranica à Rome, et fut ordonné prêtre en 1938.

A partir de 1942, un certain Giovanni Battista Montini, substitut à la Secrétairerie d’Etat au Vatican (futur pape Paul VI), l’appela à travailler avec lui au Vatican ; il y restera jusqu’en 1970.

En 1943, il obtint le doctorat en Droit canonique ; en 1945, il fut avocat au Tribunal de la Rote.

La même année, il fonda la Ligue Sacerdotale Mariale, pour aider les prêtres malades ou en grande difficulté, suite à la guerre.

En 1947, il ouvrit le Centre Volontaires de la Souffrance, une association où les malades apprendraient à assumer leurs souffrances positivement, autrement qu’en ne songeant qu’à leur maladie et aux soins à recevoir.

En 1949, le pape lui permit d’organiser le Quart d’heure de sérénité, une courte émission de Radio-Vatican uniquement dédiée aux malades.

En 1950, il lança son œuvre la plus importante : les Ouvriers Silencieux de la Croix, une association regroupant aussi bien des laïcs que des prêtres, engagés à illuminer les malades sur le sens chrétien de la souffrance, en les entourant d’amitié et en les aidant dans la reprise de leur activité professionnelle. Un bulletin mensuel, L’Ancora (L’Ancre), favoriserait les échanges entre les membres et les malades.

En 1952 commencera la construction de la Maison du Cœur Immaculé de Marie (Re, Verbano Cusio Ossola, Italie Nord), l’unique maison au monde de retraites pour les seuls malades. A partir de 1960, cette maison accueillit chaque année des milliers de malades pour des sessions d’exercices spirituels. 

Toujours en 1952 se fonda une nouvelle association, les Frères et Sœurs des Malades, personnes en bonne santé qui s’engageaient dans l’apostolat des malades en partageant le même programme spirituel qu’eux et en les soutenant dans leurs besoins.

Le 7 octobre 1957, Mgr Novarese étonna la hiérarchie ecclésiastique en organisant le plus grand rassemblement de malades jamais réalisé jusque là, à l’intérieur du Saint-Siège, amenant sept mille malades dans la Cour du Belvédère pour une audience avec le pape Pie XII. 

En 1962, le pape confia à Mgr Novarese l’organisation de l’assistance religieuse dans tous les hôpitaux d’Italie. Parfois, son travail se heurta à certains maires, qui lui objectaient que la présence de handicapés nuisait au tourisme… Mgr Novarese chercha à réintégrer les handicapés en leur enseignant un métier adapté. Il créa des «laboratoires» : reliure, réparation d’appareils électrodomestiques, horticulture…

En 1970, Mgr Novarese quitta le Vatican et, au sein de la Conférence Episcopale Italienne, s’occupa de la pastorale de la santé.

A partir de 1977, il ne s’occupa plus que de son œuvre proprement dite. Il fonda d’autres maisons à l’étranger, aux Etats-Unis, en Israël, en France, en Pologne, en Suisse, au Portugal.

Mgr Luigi Novarese mourut à Rocca Priora (Rome), où il se trouvait pour un temps de convalescence, le 20 juillet 1984, quelques jours avant son soixante-dixième anniversaire.

Un miracle survenu en 2002 permit de le béatifier, en 2013.

Le miracle en question fut la guérison scientifiquement inexplicable d’une malade atteinte de périarthrite aiguë, avec calcification, rendant impossible l’usage du bras.

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