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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

Ludovicus Amagasu Iemon

† 1629

 

Ce père de famille japonais était né à une date inconnue, à Yonezawa (Yamagata, Japon).

Il fut massacré pour sa fidélité au Christ à Okusanbara (Yonezawa), avec son fils, Vincentius Kurogane Ichibiyōe, l’épouse de ce dernier, Thecla Kurogane, et leur fille, Lucia Kurogane, le 12 janvier 1629.

 

 

Voir la notice : Japonais Martyrs 1622-1639

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Franciszek Rogaczewski

1892-1940

 

François naquit le 23 décembre 1892 à Lipinka (actuelle Cujavie-Poméranie, Pologne), 

En 1918, il fut ordonné prêtre pour le diocèse de Gdansk et envoyé à Lubawskie. Il organise l'Action Catholique.

En 1920, il exerça le saint ministère à Gdansk même, où les fidèles appréciaient ses conseils de confesseur. Il fit partie d'une Ligue sacerdotale et fut vice-président d'une association éducative, l'Alma Mater.

Il est dit quelque part qu’il fut aussi à Paris en la paroisse du Christ-Roi, comme aumônier des ouvriers polonais, qui étaient nombreux à Paris ; cette information n'est pas correcte, car il semble qu’il n’y ait pas de paroisse du Christ-Roi à Paris ; le magnifique sanctuaire du même nom qui y fut construit ne fut achevé qu’en 1940 (et d’ailleurs lamentablement abandonné, vendu, détruit, laissant la place en 1977 à l’ensemble Les Immeubles du Panthéon). En réalité, c'est à Gdansk que fut érigée la nouvelle paroisse du Christ-Roi, confiée à l'abbé Rogaczewski

Il vécut l’invasion de son pays par les troupes nazies et fut arrêté dès le 1er septembre 1939. 

Ce jour-là une rafle fit déjà trente-quatre victimes, âgées de deux à soixante-seize ans, dont huit brûlées vives ; quelques mois plus tard, trente-huit autres victimes furent exécutées ; personne ne pourra savoir exactement combien de victimes perdirent ensuite la vie dans ces circonstances ; on estime que soixante-dix pour cent des quelque cent-trente mille victimes du camp de Stutthof furent exécutées. L’horreur de ces souvenirs fait que la loi polonaise actuellement, ne permet pas aux enfants de moins de treize ans de le visiter.

Accusé pour son christianisme et pour son sacerdoce, l’abbé Rogaczewski fut beaucoup torturé, jusqu’à être fusillé dans ce camp de Stutthof, près de Gdansk, le 11 janvier 1940. Il venait de passer les quarante-sept ans.

Il a été béatifié en 1999.

 

Il y a un autre prêtre du même nom, mais Albert de prénom, mort à Buchenwald, dont la cause est aussi introduite.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Michaël Mitsuishi Hikoemon

1559-1609

Thomas Mitsuishi

1604-1609

 

Michaël était un laïc né vers 1559 à Yatsushiro (Kumamoto, Japon).

Son petit garçon, Thomas Mitsuishi, était né vers 1597. Il avait donc douze ans.

Ils furent tous deux martyrisés au cours cette longue vague de persécution, à Yatsushiro (Kumamoto), le 11 janvier 1609.

Ils furent béatifiés parmi cent quatre-vingt huit Compagnons, en 2008.

 

Voir la notice Japonais Martyrs 1603-1639

 
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Ioannes Hattori Jingorō

1570-1609

Petrus Hattori

1604-1609

 

Ioannes était un laïc né vers 1570 à Muro (Nara, Japon).

Il était marié.

Son petit garçon, Petrus Hattori, était né vers 1604. Il avait donc environ cinq ans.

Ils furent tous deux martyrisés au cours cette longue vague de persécution, à Yatsushiro (Kumamoto), le 11 janvier 1609.

Ils furent béatifiés parmi cent quatre-vingt huit Compagnons, en 2008.

 

Voir la notice Japonais Martyrs 1603-1639

 
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

William Carter

1548-1584

 

William (Guillaume) naquit en 1548 à Londres, de John Carter, un marchanbd de tissus, et de Agnes.

De 1563 à 1573, William fut apprenti chez un imprimeur, puis fut secrétaire de Nicholas Harpsfield, le dernier archidiacre de Canterbury, qui fut bientôt mis en prison.

Il se maria et ouvrit une imprimerie, sous le nom de Johannes Bogardi, et établissant ses publications à Douai, pour tromper la surveillance des autorités anglaises.

Il publia des livres catholiques, parmi lesquels une édition de mille exemplaires de A Treatise of Schism (Gregory Martin), qui lui valut l’arrestation à Poultry Counter en septembre-octobre 1578, et la prison à Gatehouse.

On chercha aussi à extorquer des informations de son épouse, qui était terrorisée. Cette femme mourut peu après, durant la prison de son époux.

En 1582, William fut transféré à la Tour de Londres, où il paya ses repas de sa poche, jusqu’en été.

On le tortura sur le chevalet.

Dans le livre en question, était écrit que la foi catholique triompherait ; il était rappelé aussi que Judith avait tué Holopherne (cf. Livre de Judith) ; ce paragraphe fut interprété comme une incitation à l’assassinat de la reine, ce qui n’avait évidemment jamais été l’intention des Catholiques. En quinze minutes, la cour de Old Bailey décida de la culpabilité de William et de sa condamnation à mort.

 

William fut exécuté à Tyburn le 10 janvier 1584, et fut béatifié en 1987.


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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Francesco Antonio Placidi

1655-1729

 

Né le 4 juin 1655 à Cori (Latina, Latium, Italie centrale), ce futur franciscain reçut prophétiquement les noms de Francesco et Antonio ; il fut orphelin de ses deux parents à quatorze ans.

Il voulait entrer dans le monastère des Franciscains de son village natal, mais il préféra attendre que ses deux jeunes sœurs fussent établies.

Après le mariage de celles-ci, il se présenta chez les Frères Mineurs Franciscains, à vingt-deux ans. On l’envoya faire le noviciat à Orvieto, où il prit le nom de Tommaso.

Ordonné prêtre en 1683 à Velletri, il fut immédiatement nommé vice-maître des novices. Puis il fut envoyé dans les environs de Subiaco, où ses excellentes prédications (ainsi que ses miracles) lui valurent le surnom d’apôtre de Subiaco. Il resta parfois dans le confessionnal du matin au soir, sans manger. On l’appelait au chevet des malades et des mourants ; il savait réconcilier les ennemis ; sa prière obtenait des guérisons, la multiplication du pain…

Voulant appliquer la règle de la pauvreté dans son absolu, il n’accepta jamais d’honoraires de messe. Humble, il réussit à se faire piétiner par les Confrères à l’entrée du réfectoire. Patient, il supporta la sécheresse intérieure sans perdre la paix, ainsi qu’une douloureuse plaie à la jambe qui le tourmenta toute sa vie.

Insatisfait, il demanda à se retirer au couvent de Civitella (aujourd’hui Bellegra), pour une vie plus retirée encore et plus solitaire. Il s’y présenta en ces termes : Je suis Tommaso de Cori, et je viens pour devenir saint. C’est là qu’il mourra quarante ans plus tard. Entre autres, il eut comme disciple saint Teofilo de Corte (voir au 19 mai).

L’obéissance l’obligera à quitter cette chère retraite pour être le gardien (c’est le nom que les Franciscains donnent à leur Supérieur) du couvent de Palombara, où il restera six années, y instaurant le même genre de retraite qu’à Bellegra. C’est lui qui écrivit les règles de ces deux couvents.

Les témoins de sa vie purent observer l’importance qu’il donnait au mystère de l’Eucharistie. Plusieurs fois il eut des extases durant la célébration de la Messe : lui apparurent l’Enfant Jésus, la sainte Vierge, saint François. Il n’avait pas une vie intérieure totalement tranquille, il eut ses moments de sécheresse, mais sa recherche de l’intimité avec la vie divine l’aida à passer ces quarante années de vie religieuse dans une apparente sérénité.

Nourri de cette vie, il était totalement ouvert aux nécessités des autres, aidant les pauvres, conseillant ses frères (on a de lui de nombreux billets et lettres), dans la plus grande simplicité franciscaine.

Il mourut le 11 janvier 1729.

Il a été béatifié en 1786, canonisé en 1999.

 

Il a été proclamé co-patron de la ville de Rome.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Michaël Mitsuishi Hikoemon

1559-1609

Thomas Mitsuishi

1597-1609

 

Michaël était un laïc né vers 1559 à Yatsushiro (Kumamoto, Japon).

Son petit garçon, Thomas Mitsuishi, était né vers 1597. Il avait donc douze ans.

Ils furent tous deux martyrisés au cours cette longue vague de persécution, à Yatsushiro (Kumamoto), le 11 janvier 1609.

Ils furent béatifiés parmi cent quatre-vingt huit Compagnons, en 2008.

 

Voir la notice Japonais Martyrs 1603-1639

 
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Ioannes Hattori Jingorō

1570-1609

Petrus Hattori

1604-1609

 

Ioannes était un laïc né vers 1570 à Muro (Nara, Japon).

Il était marié.

Son petit garçon, Petrus Hattori, était né vers 1604. Il avait donc environ cinq ans.

Ils furent tous deux martyrisés au cours cette longue vague de persécution, à Yatsushiro (Kumamoto), le 11 janvier 1609.

Ils furent béatifiés parmi cent quatre-vingt huit Compagnons, en 2008.

 

Voir la notice Japonais Martyrs 1603-1639

 
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Ana María Janer Anglarill

1800-1885

 

Troisième de quatre enfants d’une famille très chrétienne, Ana María naquit le 18 décembre 1800 à Cervera (Lleida, Espagne).

C’est l’époque de l’invasion napoléonienne, et la petite Ana María connut très tôt ce qu’est la guerre, la privation, la faim, l’épidémie, la souffrance.

A dix-huit ans elle fit partie de la Fraternité de Charité de l’hôpital de Castelltort de Cervera, dont la mission des religieuses était l’assistance aux malades et aux pauvres, ainsi que l’enseignement et le catéchisme au Collège Royal.

Après sa profession, elle fut nommée maîtresse des novices et supérieure.

En 1833, l’hôpital devint hôpital militaire, à cause de la guerre carliste, et les religieuses furent expulsées en 1836. Ensuite, quand Carlos de Bourbon la rencontra, il lui confia la coordination de tous les hôpitaux de la zone carliste.

Les Consœurs acceptèrent et Ana María s’occupa des hôpitaux de Solsona, Berga, la Vall d’Ora et Boixadera. Les belligérants des deux côtés la reconnurent comme la Mère

Malgré cela, cette Mère fut faite prisonnière avec trois autres Sœurs et elles durent s’exiler à Toulouse.

Elles purent revenir en 1844 à Cervera et Ana María y fut la directrice de la Maison de Charité : elle recevait les orphelins, les jeunes désœuvrés et les vieillards. Des cours furent aussi donnés aux petits enfants du bourg.

En 1859, l’évêque d’Urgell lui confia l’hôpital des pauvres de La Seu d’Urgell. C’est là qu’elle fonda l’Institut des Sœurs de la Sainte Famille d’Urgell, pour l’éducation chrétienne des enfants et des jeunes et pour l’assistance auprès des malades et des vieillards. 

En 1860, l’évêque approuva les Règles et les Constitutions. La Maison de Charité de Cervera fut réunie à cet Institut.

A partir de 1863, s’ouvrirent jusqu’à vingt-trois maisons : Cervera, Tremp, Oliana, Sant Andreu de Palomar, Llívia, Les Avellanes… Les Religieuses furent reconnues officiellement comme maîtresses d’école.

Il y eut des périodes difficiles : en 1868, les religieuses furent dispersées par la révolution ; entre 1874 et 1880 il y eut des tensions internes, à cause de l’intervention trop personnelle d’un «directeur spirituel».

Le Chapitre général de 1880 élut Ana María supérieure générale. En 1883, elle fut élue vicaire et conseillère générale. Elle passa ses dernières années à Talarn, entourée d’élèves, de jeunes novices et professes.

Au moment de mourir, elle voulut être sur le sol, comme une pécheresse, par amour pour le Christ.

Elle mourut le 11 janvier 1885 à Talarn (Lleida), et fut béatifiée en 2011.

 

 

Le miracle retenu pour la béatification fut en 1951 la guérison instantanée, durable et totale d’une femme qui avait perdu complètement toute mobilité, et cela grâce à l’intercession d’Ana María, d’une façon que les médecins déclarèrent tout-à-fait inexplicable. Cette dame, après beaucoup d’épreuves familiales (décès et maladies, y compris l’accident mortel de son père renversé par un tramway), était frappée par une polyarthrose déformante, qui la réduisait peu à peu à l’immobilité complète sur un fauteuil roulant. Sur le conseil d’une des Religieuses, la malade commença la neuvaine à Ana María : comme elle ne savait pas lire, une compagne lisait la prière, demandant à Dieu, par l’intercession d’Ana María au nom de la malade, de pouvoir se déplacer seule et se débrouiller elle-même. On lui appliqua une relique d’Ana María. Le 9 juin 1951, cinquième jour de la neuvaine, une force irrésistible la poussa à se lever et à s’agenouiller ; elle se mit à proclamer : La Mère fondatrice m’a guérie. Désormais, la malade put se déplacer seule et rendre ses services aux autres.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Hyginus

† 142

 

Saint Hygin est le neuvième pape, succédant à saint Télesphore.

Les dates de cette période restent incertaines, et Hyginus aurait été pontife entre 135 et 138, pour d’autres de 138 à 142.

Son nom suggère qu’il était grec d’origine.

Il affronta l’hérétique gnostique Valentin, lui opposant la douceur de ses arguments, mais mourut sans voir l’heureuse fin de ses efforts.

D’après le Liber pontificalis, il ordonna sept évêques, quinze prêtres et cinq diacres. Il a peut-être institué les ordres mineurs.

Il fut inhumé le 11 janvier 142, près de saint Pierre au Vatican, ayant peut-être subi le martyre, à moins qu’on lui ait donné le titre de Martyr pour avoir souffert durant cette difficile période de persécutions.

 

Son successeur fut saint Pie 1er.


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