Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Francesco Antonio Placidi

1655-1729

 

Né le 4 juin 1655 à Cori (Latina, Latium, Italie centrale), ce futur franciscain reçut prophétiquement les noms de Francesco et Antonio ; il fut orphelin de ses deux parents à quatorze ans.

Il voulait entrer dans le monastère des Franciscains de son village natal, mais il préféra attendre que ses deux jeunes sœurs fussent établies.

Après le mariage de celles-ci, il se présenta chez les Frères Mineurs Franciscains, à vingt-deux ans. On l’envoya faire le noviciat à Orvieto, où il prit le nom de Tommaso.

Ordonné prêtre en 1683 à Velletri, il fut immédiatement nommé vice-maître des novices. Puis il fut envoyé dans les environs de Subiaco, où ses excellentes prédications (ainsi que ses miracles) lui valurent le surnom d’apôtre de Subiaco. Il resta parfois dans le confessionnal du matin au soir, sans manger. On l’appelait au chevet des malades et des mourants ; il savait réconcilier les ennemis ; sa prière obtenait des guérisons, la multiplication du pain…

Voulant appliquer la règle de la pauvreté dans son absolu, il n’accepta jamais d’honoraires de messe. Humble, il réussit à se faire piétiner par les Confrères à l’entrée du réfectoire. Patient, il supporta la sécheresse intérieure sans perdre la paix, ainsi qu’une douloureuse plaie à la jambe qui le tourmenta toute sa vie.

Insatisfait, il demanda à se retirer au couvent de Civitella (aujourd’hui Bellegra), pour une vie plus retirée encore et plus solitaire. Il s’y présenta en ces termes : Je suis Tommaso de Cori, et je viens pour devenir saint. C’est là qu’il mourra quarante ans plus tard. Entre autres, il eut comme disciple saint Teofilo de Corte (voir au 19 mai).

L’obéissance l’obligera à quitter cette chère retraite pour être le gardien (c’est le nom que les Franciscains donnent à leur Supérieur) du couvent de Palombara, où il restera six années, y instaurant le même genre de retraite qu’à Bellegra. C’est lui qui écrivit les règles de ces deux couvents.

Les témoins de sa vie purent observer l’importance qu’il donnait au mystère de l’Eucharistie. Plusieurs fois il eut des extases durant la célébration de la Messe : lui apparurent l’Enfant Jésus, la sainte Vierge, saint François. Il n’avait pas une vie intérieure totalement tranquille, il eut ses moments de sécheresse, mais sa recherche de l’intimité avec la vie divine l’aida à passer ces quarante années de vie religieuse dans une apparente sérénité.

Nourri de cette vie, il était totalement ouvert aux nécessités des autres, aidant les pauvres, conseillant ses frères (on a de lui de nombreux billets et lettres), dans la plus grande simplicité franciscaine.

Il mourut le 11 janvier 1729.

Il a été béatifié en 1786, canonisé en 1999.

 

Il a été proclamé co-patron de la ville de Rome.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens