Virco
375
Cette Martyre fait partie du groupe des Martyrs de Crimée ; voir la notice Crimée (Martyrs en 375).
Elle est fêtée en Orient le 26 mars, mais n'est pas commémorée dans le Martyrologe romain.
Virco
375
Cette Martyre fait partie du groupe des Martyrs de Crimée ; voir la notice Crimée (Martyrs en 375).
Elle est fêtée en Orient le 26 mars, mais n'est pas commémorée dans le Martyrologe romain.
Vibien (Vivien) de Sébaste
320
Voir la notice Sébaste 320 (Quarante Soldats Martyrs), au 9 mars.
Valère de Sébaste
320
Voir la notice Sébaste 320 (Quarante Soldats Martyrs), au 9 mars.
Valens de Sébaste
320
Voir la notice Sébaste 320 (Quarante Soldats Martyrs), au 9 mars.
Vasile Aftenie
1899-1950
Vasile Aftenie naquit le 14 juin 1899 à Lodroman (Târnava-Mică, Valea Lunga, Roumanie W), de Petru et Agafia.
Après l’école primaire, il fréquenta le lycée de Blaj.
En 1917, il fut enrôlé dans l’armée et envoyé au front en Galice et en Italie.
En 1918, il commença des études de Droit à Bucarest mais, en 1919, s’inscrivit à la faculté de Théologie de Blaj ; puis il fut envoyé au collège grec Saint-Athanase de Rome : en 1925, il était docteur en Philosophie et en Théologie.
Ordonné prêtre en 1926, il fut nommé successivement professeur à l’académie de Théologie de Blaj, archiprêtre à Bucarest en 1934, chanoine du chapitre de Blaj en 1937 ; enfin, en 1939, il fut nommé recteur de l’académie de Théologie de Blaj.
En 1940, il fut consacré évêque titulaire d’Ulpiana, auxiliaire de l’archevêque Mgr Nicolescu. Mgr Aftenie siégea à Bucarest, l’église Saint-Basile étant devenue cathédrale. Rappelons que saint Basile (v. 2 janvier) était le saint Patron de Mgr Aftenie.
En 1941, après la mort de Mgr Nicolescu, il fut administrateur apostolique de Făgăraş et Alba Iulia.
Comme on le sait, le régime communiste s’imposa au pays roumain, persécutant durement le clergé, cherchant en particulier à rallier les prêtres et les évêques à l’église orthodoxe roumaine ; certains prêtres cédèrent, parfois sous la pression. En 1948, Mgr Aftenie reçut une quarantaine de ces prêtres et les admonesta fortement pour avoir abandonné l’Eglise romaine.
Comme Mgr Frențiu, Mgr Aftenie fut arrêté le 28 octobre 1948, juste après sa sortie de la cathédrale, sur la Piața Romană, et conduit à Dragoslavele, puis de là au monastère Căldăruşani, transformé en prison ; le 10 mai 1949, on l’emmena dans le sous-sol du Ministère de l’Intérieur, dans une cellule d’isolement où, sous les ordres d’un général impie, il fut sauvagement torturé et mutilé, puis conduit dans la prison de Văcăreşti, où il mourut le 10 mai 1950.
Cela ne suffisait pas encore. La caisse qu’on fabriqua pour servir de cercueil à l’Evêque, était trop petite : on coupa alors les pieds du Martyr ; on aurait voulu brûler son corps, mais il fut enterré au cimetière Bellu de Bucarest, grâce à l’intervention d’un prêtre qui put, quelques jours après sa mort, célébrer les rites des funérailles. Sur la croix de sa tombe, on n’eut pas la permission d’écrire autre chose que V.A. 1950.
En 2010, la dépouille de Mgr Aftenie fut transférée en l’église Adormirea Maicii Domnului (Dormition de la Mère de Dieu) de Bucarest.
Vasile Aftenie est un des sept évêques roumains reconnus martyrs et béatifiés en juin 2019, par le pape François lui-même, lors de son voyage apostolique en Roumanie.
Valeriu Traian Frențiu
1875-1952
Valeriu Traian Frențiu naquit le 25 avril 1875 à Reşița (Roumanie W), de Joachim et Rozalia. Joachim était lui-même prêtre, dans ce rite gréco-catholique où certains prêtres se marient.
Entre 1894 et 1898, Valeriu étudia la théologie à l’université de Budapest et obtint le doctorat à l’institut Saint-Augustin de Vienne (Autriche).
Ordonné prêtre en 1898, il fut nommé dans le diocèse de Lugoj.
En 1912, il fut nommé évêque de Lugoj puis, en 1922, transféré à Oradea.
En 1941, Mgr Frențiu fut nommé administrateur apostolique de l’archéparchie de Făgăraş et Alba Iulia pendant toute la durée de la guerre, puis reprit son siège de Oradea en 1947.
Le régime communiste sévissait désormais contre toutes les structures de l’Eglise. Mgr Frențiu fut arrêté le 28 octobre 1948 et interné au camp de Dragoslavele. Il ne fut jamais ni jugé, ni condamné. Malgré les fortes pressions exercées sur sa personne, il refusa énergiquement de passer à l’Eglise orthodoxe roumaine, qui était soumise au gouvernement. Il fut donc relégué en février 1949 au monastère de Căldăruşani, réquisitionné comme prison ; la nuit de Noël suivante, il consacra évêque Ioan Cherteş.
En mai 1950, il fut enfermé à la prison de Sighet, où il expira le 11 juillet 1952.
Valeriu Traian Frențiu est un des sept évêques roumains reconnus martyrs et béatifiés en juin 2019, par le pape François lui-même, lors de son voyage apostolique en Roumanie.
Valentín Palencia Marquina
1871-1937
Valentín naquit le 26 juillet 1871 à Burgos, d’un père cordonnier, Cipriano, et de Victoria, la concierge de l’immeuble. qui le firent baptiser le lendemain ; l’enfant reçut la Confirmation la même année, selon la coutume de l’époque.
De 1884 à 1894, après avoir achevé l’école primaire, il fréquenta le séminaire Saint-Jérôme pour faire ses Humanités, la Philosophie et la Théologie, mais comme étudiant externe, ses parents ne pouvant lui payer la pension.
Il fut ordonné prêtre en 1895.
Da 1896 à 1898, il fut curé à Susinos del Páramo, où il assuma la charge de directeur et aumônier du Patronage Saint-Joseph, pour l’enseignement et l’éducation des enfants pauvres. Le prêtre enseignait aux enfants à prier, à étudier, à travailler de leurs mains ; il les faisait jouer des pièces de théâtre pour leur apprendre à s’exprimer correctement ; il leur apprit aussi la musique, ils chantaient et jouaient, jusqu’à organiser de petits concerts.
Ce n’était pas son unique occupation ; il gérait aussi d’autres œuvres, avec un zèle et une attention tels qu’il mérita en 1925 la Croix de Bienfaisance (créée par le gouvernement d’Espagne pour récompenser des services extraordinaires).
Pour l’été 1936, il se trouvait avec les enfants dans une colonie à Suances ; quelques-uns des musiciens du Patronage les accompagnaient. Lorsque la révolution éclata, l’église fut transformée en garage, on interdit à don Valentin de célébrer la Messe. Le prêtre dut célébrer en cachette et portait la communion aux malades et aux moniales Trinitaires.
Un des enfants dénonça le prêtre au Front Populaire - on ne sait si par faiblesse ou par méchanceté : don Valentín fut arrêté avec six jeunes gens, dont quatre préférèrent l’accompagner jusqu’au bout, plutôt que de «témoigner» à charge contre lui.
On les conduisit sur le Mont Tramalon de Ruiloba, où ils furent fusillés.
Don Valentín Palencia Marquina et ses quatre vaillants défenseurs furent béatifiés en 2016 pour être inscrits au Martyrologe le 15 janvier.
Il y a une notice pour chacun des quatre Jeunes gens, qui s’appelaient : Donato Rodríguez García, Germán García y García, Zacarías Cuesta Campo, Emilio Huidobro Corrales.
Vicenç Queralt Lloret
1894-1936
Né le 17 novembre 1894 à Barcelone, de Miguel et Dolores, il fut baptisé le 25 novembre suivant.
Lui et ses trois frères furent accueillis comme orphelins par les Filles de la Charité, et c’est ainsi que Vicenç connut très tôt la famille lazariste.
Il fit le noviciat, puis la profession à Palma de Maiorca en 1913 et fut ordonné prêtre en 1919.
Il enseigna à Bellpuig non seulement aux jeunes de la Congrégation, mais aussi à ceux du pays dans une école du soir. Il passa ensuite à Palma ; en 1933, il fut à Barcelone. Il organisa l’association des Enfants de Marie et fonda une revue. Il y publia des textes et des compositions musicales.
Le 19 juillet 1936, comme cela arriva pour beaucoup d’autres maisons religieuses, tous les membres de la communauté furent expulsés ; le jour suivant, les miliciens mirent le feu à la maison et à l’église, comme à d’autres églises de Barcelone.
Le père Vincenç se réfugia chez des parents, changeant plusieurs fois pour échapper aux contrôles, mais il fut repéré et arrêté chez une bienfaitrice le 30 novembre 1936, et fusillé le soir même.
Béatifié en 2017, Vicenç Queralt Lloret sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 30 novembre.
Victoriano Reguero Velasco
1902-1936
Né le 14 janvier 1902 à Valladolid, de Zenón et Benita, il fut baptisé cinq jours plus tard.
Entré dans la Congrégation des Lazaristes (Vincentiens), il y fit la profession en 1920 à Madrid et fut ordonné prêtre en 1927, toujours à Madrid.
Il fut ensuite envoyé à Guadalajara et Teruel, avant de revenir à Madrid. Il fut professeur de latin.
Mis à la rue par les révolutionnaires marxistes en juillet 1936, il chercha à se cacher pendant quelque temps, mais fut arrêté le 7 octobre à six heures du matin, en même temps que d’autres prêtres et Religieuses vincentiens. On les conduisit à la Direction Générale de Sécurité puis, deux jours plus tard, à la prison Modelo.
Le p.Victoriano n’avait pas une santé très solide et devait s’appuyer sur une béquille ou une canne anglaise. Il souffrit d’autant plus dans la prison.
Le 7 novembre 1936, il fut de ceux qu’on appela pour être fusillés ; le milicien qui le réveilla lui dit : Prends ta hallebarde. On les conduisit en dehors de Madrid, à Paracuellos de Jarama.
Béatifié en 2017, Victoriano Reguero Velasco sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 7 novembre.
Veronica Antal
1935-1958
Veronica naquit la veille de la fête de l’Immaculée Conception, le 7 décembre 1935, à Nisiporești (Roumanie), de Gheorghe et Evei, modestes parents cultivateurs et bons chrétiens, qui eurent ensuite trois autres enfants.
Dès le 8 décembre, Veronica reçut le baptême. On lui donna le prénom de sa tante paternelle, décédée très jeune. Le prêtre qui lui donna ce sacrement était un Religieux italien, nommé Felix Rafaelli, de l’Ordre des Frères Mineurs Conventuels.
Comme les parents travaillaient beaucoup aux champs, la petite fille fut élevée par sa grand-mère, Zarafina, qui lui enseigna l’amour de la Sainte Vierge.
Encore jeune, elle interrompit la fréquentation scolaire pour aider les parents dans la ferme.
Vers 1951, elle exprima son désir d’entrer dans la vie religieuse, mais ses parents s’y opposèrent : d’une part parce qu’ils ne pouvaient gérer la ferme sans elle, d’autre part parce que le climat politique rendait toute manifestation religieuse très difficile, la Roumanie étant alors sous le régime communiste soviétique.
Que fit alors la jeune fille ? Elle se consacra intérieurement au Christ, entra dans les rangs du Tiers-Ordre franciscain, ainsi que dans la Milice de l’Immaculée (fondée par s.Maximilien Kolbe v. 14 août), et partagea désormais son temps entre la prière, le travail domestique et l’enseignement du catéchisme aux enfants.
Elle découvrit bientôt la vie de la jeune martyre Marietta Goretti (v. 6 juillet), qui avait été canonisée en 1950 et dont on parlait beaucoup dans les milieux de l’Action Catholique. Veronica fut enthousiasmée par la mort héroïque de Marietta et disait à ses compagnes qu’en pareille situation, elle réagirait de la même façon. Dieu allait lui en donner l’occasion.
En 1958, elle fit le vœu privé de chasteté. Le 24 août, elle se rendit dans une paroisse proche pour recevoir le sacrement de confirmation.
A son retour, elle fut abordée à Hălăuceşti par un jeune homme mal intentionné, auquel elle résista de toutes ses forces. Le garçon la poignarda de quarante-deux coups de couteau. On retrouva Veronica deux jours plus tard, tenant son chapelet dans ses mains.
Veronica avait vingt-deux ans ; martyre de la chasteté, elle fut béatifiée en 2018 et sera commémorée dans le Martyrologe le 24 août.