Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 00:00

Benedetta d’Assise

† 1260

 

Nos Bénédicte ne prennent pas forcément pour Patron saint Benoît : elles peuvent aussi choisir la bienheureuse Bénédicte d’Assise.

Des doutes planent sur les origines de Benedetta. Selon certains celle-ci naquit à Assise vers 1214, et prit l’habit des clarisses à San Damiano, ce monastère que dirigeait sainte Claire (Chiara). Pour d’autres, la date de 1214 serait celle de son entrée au monastère.

Certains pensent que c’est cette même Benedetta qui fut abbesse à Sienne en 1227, puis à Vallegloria près de Spello de 1240 à 1248. Si Benedetta était née en 1214, elle aurait montré une telle sainteté qu’on l’aurait élue abbesse… à treize ans. Si en revanche 1214 est la date de son entrée en religion, les choses semblent mieux concorder, mais il faudra trouver des preuves de ces transferts successifs.

Ce qui est sûr, c’est qu’à la mort de Chiara, en 1253, c’est Benedetta qui fut choisie pour lui succéder à San Damiano.

Le Martyrologe franciscain écrit que Benedetta resplendit d’une extraordinaire prudence, par ses vertus et ses miracles. 

Elle gouverna donc le monastère pendant sept ans, donnant l’exemple de la régularité et de la pauvreté.

Elle mourut le 16 mars 1260.

Vénérée par l’Ordre séraphique, elle n’est pas mentionnée au Martyrologe.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 00:00

Bernardo Gambaro

1869-1900

 

Né le 7 août 1869 à Galliate (Novara, Italie N) de Pacifico et Francesca Bozzola, Bernardo reçut de ses bons parents chrétiens une très bonne éducation.

A huit ans, il faisait déjà la Première communion (pour l'époque, c'était précoce), et sentit l'appel au sacerdoce dès l'âge de treize ans.

Après cette heureuse enfance, l'adolescent n'eut pas de peine à obtenir des parents la permission d'entrer au collège des Franciscains à Monte Mesma, où les pères lui remarquèrent son humble obéissance et son application à l'étude.

En 1886, il fut admis au noviciat, où il prit le nom de Giuseppe Maria, par dévotion aux saints parents de Jésus sur la terre.

Après ce noviciat, il compléta ses études secondaires à Voghera pendant trois ans, au couvent de Sainte-Marie-des-Grâces.

Il étudia, finalement, la théologie au couvent de Cerano, où il prononça les vœux de religion en 1890 et reçut le sacerdoce en 1892.

Son premier poste fut la direction du collège d'Ornavasco, où chacun reçut de lui les attentions d'un père, d'une mère, d'un frère, en un mot : d'un ami.

Un secret désir mûrissait en lui : aller dans la mission de Chine. Pour cela, il alla célébrer plusieurs fois la Messe au sanctuaire du Boden, pour obtenir des lumières. Finalement, ses supérieurs et ses propres parents cédèrent pour l'envoyer en Extrême-Orient.

Il passa un “examen” à Rome en décembre 1895, puis s'embarqua à Naples pour la Terre Sainte (où il resta deux mois) et arriva en Chine où il s'habilla et se coiffa “à la chinoise”.

Après quelque temps à Hankow, il vint à Heng-tciau-fu, où Mgr Fantosati lui confia la formation des jeunes clercs, ainsi que l'enseignement de la philosophie et de la théologie.

Au bout de trois ans, il put laisser cette charge à d'autres missionnaires, et reçut du même Mgr Fantosati la charge de la communauté de Yen-tcion, où sa douceur d'âme conquit immédiatement les chers Chinois, chrétiens ou non.

En mai-juin 1900, il accompagna Mgr Fantosati en tournée pastorale à Lei-yang. Au retour, ils s'arrêtèrent à San-mu-tciao pour y reconstruire la chapelle ; c'est alors qu'ils apprirent les événements du 4 juillet : les Boxers avaient détruit la résidence de l'évêque, l'orphelinat, et toutes les maisons des Chrétiens. Le père Giacomantonio avait été martyrisé.

L'évêque et le père Gambaro, avec quatre Chrétiens s'embarquèrent pour rejoindre au plus vite Hoang-scia-wan, car Mgr Fantosati voulait être présent au milieu de son troupeau. Mais à l'arrivée, des païens crièrent Mort aux Européens et reçurent les voyageurs à coups de pierres et de bâtons.

Le père Gambaro tomba, frappé à mort, et chercha à “ramper” jusqu'à l'évêque, lui aussi frappé à mort, mais encore agonisant, pour lui demander une suprême bénédiction, que l'évêque chercha à lui donner en levant difficilement la main.

Jetés à l'eau, les corps furent repêchés et brûlés, pour ne pas être ensevelis dignement.

Ainsi mourut martyr le jeune père Gambaro, à peine âgé de trente-et-un ans. 

C'était le 7 juillet 1900.

Le père Giuseppe Maria Gambaro fut béatifié en 1946, et canonisé en 2000.

Partager cet article
Repost0
21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 00:00

Balthasar, Antonius et Ignatius Uchibori

 † 1627

 

Ces trois frères étaient les fils de Paulus Uchibori Sakuemon, tous trois nés à Fukae (Nagasaki, Japon).

Avant que leur père subît le martyre le 28 février 1627, ils furent tous les trois exécutés le 21 février à Shimabara (Nagasaki).

L’aîné, Balthasar, pouvait avoir une vingtaine d’années ; Antonius, né vers 1609, n’avait que dix-huit ans ; Ignatius, né vers 1622, en avait cinq.

Ces trois garçons furent béatifiés avec leur héroïque père dans un groupe de cent-quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

 

Voir aussi la notice Japonais Martyrs 1603-1639

 

Partager cet article
Repost0
19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:00

Boniface de Lausanne

1188-1265

 

Né à Bruxelles le 5 juin 1181 (ou en 1188 ou en 1173), Boniface était de la famille des Clutinc. Son père était orfèvre.

Il étudia la théologie à Paris et devint maître en théologie à dix-sept ans. Ordonné prêtre, il ne célébra jamais la messe sans y verser d’abondantes larmes.

Pendant six ans, il fut curé-doyen de la collégiale Sainte Gudule, l’actuelle cathédrale de Bruxelles, en même temps qu’il était professeur de théologie à Paris.

Son départ de Paris fut causé par un débat houleux qui tourna très mal, car il y eut même des morts. Il partit alors à Cologne, où enseignait saint Albert le Grand (on lit parfois qu’il alla à Mayence pour y fonder une université) ; là, il fut écolâtre (professeur) pendant deux ans (1229-1231). 

Il fut alors choisi pour l’évêché de Lausanne (1231). Cette ville était dépourvue d’évêque depuis deux ans déjà, et Boniface n’était pas le bienvenu. Les chanoines avaient leurs préférences et surtout leurs riches propriétés, et n’entendaient pas suivre leur nouvel évêque sur la voie de la pauvreté. Quant à l’empereur Frédéric II, il devint farouchement ennemi du saint évêque, car ce dernier, au 1er concile de Lyon (1245), se prononça pour son excommunication.

L’empereur envoya même une troupe pour s’emparer de l’évêque, mais Boniface en fut averti à temps et échappa au danger. Après avoir donc vainement tenté de réformer son diocèse, Boniface préféra renoncer à son titre et à son siège, et demanda plusieurs fois au pape de l’en relever. Le pape finit par accepter (1239), mais proposa deux autres sièges à Boniface, qui les refusa tour à tour, ne se sentant pas capable de les assumer.

Enfin il fut «libéré» et put se retirer dans l’abbaye cistercienne de la Cambre, qui se trouve au cœur de la forêt de Soignes, non loin de Bruxelles. Il y resta dix-huit années, donnant aussi de son temps à l’évêque de Liège, dans l’administration de ce diocèse.

Boniface eut le don des miracles, et fut favorisé d’apparitions de Notre-Dame. Il sut également certains événements qui se produisaient loin de là, comme la captivité de saint Louis de France en 1250.

Une maladie lui ayant retiré l’usage de ses mains, il fut assisté par des anges pour célébrer la messe.

Boniface mourut en paix le 19 février 1265.

Il a été béatifié en 1603 et canonisé en 1702, quoique le Martyrologe le nomme comme Bienheureux.

Certains le nomment indifféremment Boniface de Lausanne ou Boniface de Bruxelles.

 

 

Partager cet article
Repost0
17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 00:00

Bonfiglio Monaldi

1198-1262

 

Ce pieux marchand de Florence fut un des Sept Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.

Lors de la première installation de la petite communauté, Bonfiglio en fut nommé supérieur.

De 1250 à 1256, il fut supérieur général, car il y avait déjà plusieurs maisons.

C’est Bonfiglio qui, comme supérieur, reçut dans l’Ordre Filippo Benizi : ce dernier deviendra ensuite le cinquième supérieur général (voir au 22 août).

Il quitta ce monde, le ler janvier 1262. 

 

 

Sur l’ensemble de ces Fondateurs, voir la notice : Servites de Marie (Sept Fondateurs des)


Partager cet article
Repost0
17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 00:00

Bartolomeo Amidei

1204-1266

 

Ce pieux marchand de Florence fut un des Sept Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.

Il prit le nom de Amadio, car vraiment il aimait Dieu.

Toute sa vie il resta dans le couvent du Monte Senario.

Il ressuscita un enfant noyé.

Lors de sa mort, tous virent monter une flamme de feu, indiquant l’amour qu’il avait pour Dieu.

Il quitta ce monde, le 18 avril 1266. 

 

 

Sur l’ensemble de ces Fondateurs, voir la notice : Servites de Marie (Sept Fondateurs des) 


Partager cet article
Repost0
17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 00:00

Benedetto dell’Antella

1203-1268

 

Ce pieux marchand de Florence fut un des Sept Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.

Il est plus connu sour le nom de Manetto, qui semblerait être un diminutif de Benedetto.

En 1264, il fut prieur à Lucca puis, de 1265 à 1267, quatrième supérieur général de l’Ordre.

Il quitta ce monde, probablement, le 20 août 1268. 

 

 

Sur l’ensemble de ces Fondateurs, voir la notice : Servites de Marie (Sept Fondateurs des)


Partager cet article
Repost0
15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 00:00

Bartolomeo Dalmasoni

?-1611

 

Se reporter à la notice : Bedřich Bachstein et Compagnons

 

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 00:00

Bedřich Bachstein

1561-1611

et ses treize Compagnons

 

Dans le cadre des âpres «luttes inter-confessionnelles» qui ensanglantèrent la Tchécoslovaquie, des factions se jetaient sur les monastères, qui étaient pillés ; il y eut à Prague plusieurs pillages de cette sorte, contre les Jésuites et les Dominicains en particulier.

Les Frères Mineurs Conventuels, résidants à Prague subirent aussi cet assaut le 15 février 1611, jour du Mardi gras, en l’église de Notre-Dame des Neiges.

Les insurgés forcèrent la porte du monastère et pénétrèrent dans l’église, où s’étaient réfugiés une partie des Religieux. Trois furent tués sur place ; d’autres dans le monastère, d’autres enfin qui s’étaient réfugiés dans le grenier.

Les corps des quatorze Martyrs restèrent là sans sépulture jusqu’au samedi, jour où on put les ensevelir à l’intérieur du cloître.

Certains coupables furent retrouvés et exécutés en mai 1611.

Voici ce qu’on peut connaître de ces Martyrs :  

Bedřich Bachstein (*1561 environ), né à Pená, Jindřichův Hradec (République de Tchécoslovaquie), prêtre ; vicaire (le Gardien, ou Supérieur, était absent ce jour-là) ; 

Juan Martínez (*1571 environ), né en Espagne, prêtre ; sacristain ; comme il tentait de sauver le ciboire, il eut la main tranchée, fut poignardé dans le dos, et les saintes hosties piétinées.

Simon (*1581 environ), né en France, prêtre ; 

Bartolomeo Dalmasoni, né à Ponte San Pietro (Bergame, Italie), prêtre ; 

Girolamo Degli Arese (*1597 environ), né à Milan, clerc ; 

Gaspare Daverio (*27 avril 1584), né à Bosto (Varese, Italie), clerc ; 

Jakob (*1590 environ) né à Augsburg (Bavière, Allemagne), clerc ; 

Klemens (*1590 environ) né en Allemagne, novice ; il eut le crâne ouvert d’un coup de hache.

Christoffel Zelt (*1541 environ), né aux Pays-Bas, frère ; c’était le plus âgé ; 

Didak Jan (*1571-1581 environ), né en Allemagne, frère ; 

Giovanni Bodeo (Rode) (*1581 environ), né à Mompiano (Brescia, Italie), frère ; jardinier ; 

Emmanuel (*1581 environ), né en République de Tchécoslovaquie, frère ; cuisinier ; 

Jan (*1603 environ), né en République de Tchécoslovaquie, novice ;

Antonín (*1601-1603 environ), né en République de Tchécoslovaquie, novice ; aide cuisinier.

 

Tous ces Religieux, venus de pays différents, formaient une famille spirituelle unie qui resta soudée jusqu’à la mort. On remarquera le jeune âge de la plupart, particulièrement de Jan et Antonín.

Leur procès de béatification, plusieurs fois retardé, a pu être porté à conclusion tout récemment.

 

Les quatorze Martyrs tchèques ont été béatifiés ensemble en 2012. Leur dies natalis est au 15 février.

Partager cet article
Repost0
13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 00:00

Baolu Liu Hanzuo

1778-1818

 

Baolu (Paul) était né vers 1778 à Lezhi (Sichuan, Chine).

Il fut prêtre dans ce même vicariat apostolique.

Des soldats vinrent l’arrêter le 15 août 1817, pendant qu’il célébrait la messe. Il leur dit : Laissez-moi achever le saint sacrifice. 

Ils attendirent et, après la célébration, ils emmenèrent le prêtre à Tchen-tou (Chengdu). 

Le père Liu Hanzuo fut étranglé à Chengdu (Sichuan).

C’était le 13 février 1818.

 

Il a été canonisé en 2000, parmi les cent-vingt Martyrs chinois, fêtés ensemble le 9 juillet.


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens