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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:07

Thomas Holford

1541-1588

 

Thomas naquit à Aston (Cheshire, Angleterre). Certains l’ont aussi nommé Thomas Acton.

Il aurait été fils d’un ministre protestant, puis maître d’école à Hereford.

Il étudia au Collège anglais de Reims (1582), reçut le sacerdoce à Laon en 1583 et partit tout de suite pour l’Angleterre.

Une première fois arrêté vers la Toussaint, il s’échappa ; il rejoignit ainsi son pays où il espérait gagner des amis à l’Eglise catholique, mais il fut repris en 1585 et mis en prison au château de West Chester, d’où on l’envoya sous bonne garde à Londres. Mais ses gardiens étant ivres, il trompa leur attention, feignant la folie en se mettant deux bas de couleurs différentes, et réussit encore à sortir et même à trouver quelqu’un dans la rue pour l’aider ; il rejoignit Gray’s Inn Fields par de petits chemins. Il arriva chez des amis, l’estomac dans les talons, les jambes en sang. Une fois restauré et reposé, il reprit ses activités, mais en évitant Londres.

L’année suivante, il fut repris alors qu’il allait chez un tailleur de Londres pour acheter un nouveau costume.

Il fut enfermé à Newgate, accusé d’être prêtre et d’exercer son ministère en Angleterre et condamné à mort le 26 août 1588.

Thomas subit le martyre à Clerkenwell (Londres) le 28 août 1588 et fut béatifié en 1929.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:07

William Dean

1557-1588

 

William naquit vers 1557 à Linton-in-Craven (Yorkshire, Angleterre), fils de Thomas Dean.

Après avoir été à l’école à Leeds et Clitheroe, il fut inscrit comme boursier au Magdalene College de Cambridge en 1575, puis comme pensionnaire au Caius College, toujours à Cambridge en 1577. 

Il se prépara au sacerdoce à Reims, fut ordonné prêtre à Soissons en décembre 1581, au moment où l’on apprit le martyre d’Edmund Campion (v. 1er décembre) ; en janvier 1582, il regagna l’Angleterre.

C’était un homme profond et très instruit. 

Il fut arrêté peu avant 1585 et envoyé en exil, menacé de mort s’il osait revenir en Angleterre. Son zèle pour les âmes le fit tout de même rentrer très vite en Angleterre, où il fut de nouveau arrêté en 1588 et condamné à mort pour avoir été ordonné prêtre par l’autorité romaine, et être resté dans le royaume contrairement aux lois.

Tout danger d’une prétendue invasion espagnole s’étant révélé infondé, la persécution reprit de plus belle contre les catholiques et surtout contre les prêtres. Un des agents de la Reine désirait même que chaque rue de Londres fût baignée du sang des papistes. 

Au moment de l’exécution, alors que William était en train de s’adresser à la foule, quelqu’un vint le frapper si violemment à la bouche, que le prêtre faillit bien mourir avant d’être exécuté.

William subit le martyre à Mile End Green (Londres) le 28 août 1588 et fut béatifié en 1929.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:05

William Gunter

? -1588

 

William naquit à Raglan (Monmouthshire, Pays de Galles).

Il se prépara au sacerdoce à Reims, où il fut ordonné prêtre, et regagna l’Angleterre en 1587.

Très vite arrêté, il fut condamné à mort pour le délit d’être prêtre et d’avoir exercé comme tel dans le royaume.

On le traîna de Newgate au nouveau gibet installé près du théâtre, où il fut pendu, éviscéré et écartelé, un martyre qu’il subit avec joie et courage.

Ce fut à Shoreditch (Londres) le 28 août 1588 et William fut béatifié en 1929.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:04

Thomas Felton

1567-1588

 

Thomas naquit vers 1567 à Bermondsey Abbey (Londres, Angleterre).

Dans son enfance, il fut page chez Madame Lovett.

Il fut envoyé au Collège anglais de Reims, où il fut tonsuré en 1583. Il voulut alors entrer dans l’Ordre des Minimes, mais il ne put en supporter les austérités et retourna en Angleterre.

En abordant sur la côte, il fut arrêté et conduit à Londres, au Poultry Compter. Après deux années, un parent obtint sa libération ; tentant de regagner la France, il fut intercepté et conduit à Bridewell ; remis en liberté, il retenta sa chance pour aller à Reims et se préparer au sacerdoce, mais il fut à nouveau arrêté, à nouveau conduit à Bridewell, et particuièrement torturé dans le Little Ease de la prison.

Présenté au tribunal de Newgate, juste après la défaite de l’Armada espagnole, il reconnut que, au cas où l’Armada avait pu accoster, il serait resté fidèle à Dieu, à la Reine et à son pays ; mais quant à reconnaître la suprématie royale sur l’autorité papale en matière de religion, il n’en était pas question.

C’était accepter d’office la condamnation à mort.

Thomas Felton mourut en martyr, avec James Claxton, à Isleworth (entre Brentford et Hounslow), le 28 août 1588.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:03

James Claxton

?-1588

 

James naquit dans le Yorkshire (Angleterre).

Il grandit dans la foi catholique, passa au Collège anglais de Reims où il fut ordonné prêtre en 1582.

Revenu en Angleterre, il exerça le saint ministère auprès des Catholiques du Yorkshire.

Arrêté au bout de trois ans, il fut d’abord banni d’Angleterre en sa qualité de prêtre. Mais son zèle le poussa à y rentrer clandestinement.

A nouveau arrêté et jugé, il fut condamné à mort pour deux délits : celui d’être prêtre et celui d’avoir contrevenu au bannissement.

James Claxton mourut en martyr, avec Thomas Felton, à Isleworth (Londres), le 28 août 1588.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:01

Robert Morton

1548-1588

 

Robert naquit vers 1548 à Bawtry (Yorkshire, Angleterre).

Il étudia au Collège anglais de Rome, où il fut ordonné diacre, puis à celui de Douai (installé ensuite à Reims), où il reçut le sacerdoce et d’où il partit en 1587 pour l’Angleterre.

Très vite arrêté, il fut accusé d’être prêtre et d’exercer son ministère en Angleterre, et condamné à mort le 26 août 1588.

Robert subit le martyre à Lincoln’s Inn Fields (Londres) le 28 août 1588 et fut béatifié en 1929.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:00

Louis et Zélie Martin

1823-1894 et 1831-1877

 

On ne peut qu’être heureux de savoir que deux époux sont béatifiés dans l’Eglise : Louis et Zélie Martin ont été proclamés Bienheureux le dimanche 19 octobre 2008, et pourront successivement devenir également Saints. Une remarque trop rapide et superficielle pourrait dire : C’est normal qu’ils soient Saints, puisque leur fille Thérèse est une Sainte. Ce raisonnement serait parfaitement faux. C’est d’ailleurs le contraire qui s’est passé : Louis et Zélie ont cherché la sanctification en Dieu, quotidiennement, et un des fruits de cette élévation à Dieu a été leur fille, Sainte Thérèse.

Qu’ont-ils donc fait ? Qui étaient-ils, ces parents ? A première vue, rien de très extraordinaire. Tout est dans le quotidien, dans la simplicité : et c’est précisément là qu’ils ont rencontré Dieu.

Louis Martin est né à Bordeaux en 1823, ses parents finissent par se fixer à Alençon ; en grandissant, il se sent une vocation religieuse à laquelle il préfère un autre genre de vie. Il ouvre une bijouterie-horlogerie. Il a des loisirs, comme tout bon petit bourgeois de province : la pêche à la ligne, le billard au café du coin avec quelques amis, quelques voyages et même un peu de “boursicotage”, mais surtout il est un chrétien convaincu et actif et, en dehors de ses devoirs religieux proprement dits (il va chaque dimanche à l’église, il reçoit les Sacrements aussi, il prie beaucoup) -  il cherche à rencontrer Jésus dans les pauvres et participe aux Conférences Saint-Vincent-de-Paul, organisées par Frédéric Ozanam (lui aussi Bienheureux) en vue de venir en aide aux nécessiteux. C’est sa mère qui lui fait rencontrer en 1858 - il a trente-cinq ans déjà - cette belle jeune fille qui sera son épouse.

Zélie Guérin est née en 1831 ; elle aussi a renoncé à une vie religieuse, et a ouvert une petite mercerie de dentelles à Alençon. En se rencontrant, Louis et Zélie ont tout d’abord uni leur foi en Dieu et ont cherché à faire Sa volonté avant tout. Zélie se plaisait à dire : Dieu est le Maître ; à quoi Louis ajoutait : Dieu premier servi.

De leur mariage naîtront neuf enfants, dont quatre mourront en bas âge. Tristesse pour des parents, ces deuils affinent leur foi. L’espérance de la vie éternelle les fait vivre plus intensément en union avec Dieu. Zélie écrit : “Nous nous efforçons de remettre toutes choses entre les mains de Dieu et d’attendre les événements dans le calme et l’abandon à sa volonté”. 

Leur vie chrétienne est intense : chaque matin ils vont participer à l’Eucharistie, Louis pratique l’adoration nocturne ; chaque jour ils prient avec leurs enfants en famille ; constamment ils sont remplis d’attention pour les autres, qu’ils soient domestiques, voisins ou connaissances. Les quatre filles de ce ménage grandissent véritablement “dans l’Eglise”. L’une d’elle, Céline, écrit : “Quand Papa avait communié, il restait silencieux sur le chemin du retour, continuant - nous disait-il - à (s’) entretenir avec Dieu”.

Zélie a été très tôt frappée par la maladie. Un cancer au sein se déclare dès 1865 - elle a 34 ans, et elle continuera sa mission de mère pendant douze années encore. Elle mourra à quarante-six ans (28 août 1877), jeune encore, pleine de vertus et de mérites, acquis héroïquement dans l’acceptation quotidienne de la volonté de Dieu.

Louis s’installera à Lisieux avec ses cinq filles. C’est une vie chaleureuse, avec ses sorties, ses promenades, les veillées où l’on s’entretient dans une tendre atmosphère devant le feu de cheminée. Quatre de ses filles entreront au Carmel et une autre chez les Visitandines de Caen. Bientôt une pénible artériosclérose le séparera toujours plus des siens, jusqu’à ce qu’il doive être interné définitivement en hôpital psychiâtrique. Il meurt le 29 juillet 1894.

Les époux Martin ont su être la “Lumière du monde” (Mt 5,13-16), ils ont “marché humblement avec Dieu” (Mi 6,8), ils ont cherché l’avis du Seigneur.

Ces nouveaux Bienheureux sont pour nous un don de Dieu : 

- un don pour les époux : ils vécurent l’union indissoluble de leur mariage, pendant dix-neuf années. Zélie écrivait à Louis : “Je ne puis pas vivre sans toi, mon cher Louis”, et il lui répondait : “Je suis ton mari et ami qui t’aime pour la vie”.

- un don pour les parents : ils reçurent de Dieu cette mission de donner la vie, malgré la fatigue, malgré la maladie de Zélie.

- un don pour tous ceux qui ont perdu un conjoint : Louis a accepté son veuvage avec foi et courage, se donnant entièrement au bien de ses enfants.

- un don pour tous les malades : ils ont accepté la maladie et la mort en face, sans rien refuser à Dieu.

Oui, vraiment, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Docteur de l’Eglise, avait raison de dire : 

“Le Bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre”.

Le miracle examiné pour la béatification fut celui de la guérison d’un bébé italien atteint d’une malformation pulmonaire à la naissance, guéri en 2002. 

Louis et Zélie seront très probablement fêtés ensemble dans le diocèse de Lisieux, mais au Martyrologe leur nom sera inscrit aux jours respectifs de leur mort sur terre - leur naissance au ciel : 29 juillet pour Louis, 28 août pour Zélie.

 

Sources :     Homélie du cardinal Martins, lors de la Béatification

        Article du journal La Croix du dimanche 19 octobre

        Hagiography Circle : http://newsaints.faithweb.com/

 

Le miracle qui permit la canonisation des Epoux Louis et Zélie Martin, concerne une petite fille de l’archidiocèse de Valencia (Espagne), née prématurément en octobre 2008 après une grossesse très difficile, et souffrant de multiples pathologies. Une hémorragie cérébrale très grave aurait pu entraîner des dommages irréversibles. La sachant en danger de mort, conseillés par le carmel de Serra, proche de Valence, ses parents commencèrent une neuvaine au bienheureux couple Martin. L'enfant se remit graduellement et la guérison fut reconnue "scientifiquement inexplicable" par les experts. Aujourd'hui, Carmen a six ans et ne garde aucune séquelle.

La canonisation a été annoncée pour le 18 octobre 2015.

 

Le site Internet du sanctuaire d'Alençon, ville de Louis et Zélie, indique qu'une enquête diocésaine avait été ouverte le 7 janvier 2013, à Valence en Espagne, pour étudier le miracle présumé attribué à l’intercession des Bienheureux en faveur d’une petite fille, Carmen.

Selon l'archidiocèse de Valence, Carmen est née prématurément en octobre 2008 après une grossesse très difficile, souffrant de multiples pathologies. Une hémorragie cérébrale très grave aurait pu entraîner des dommages irréversibles.

La sachant en danger de mort, ses parents se tournent vers Dieu et conseillés par le carmel de Serra, proche de Valence, ils commencent une neuvaine au bienheureux couple Martin pour la guérison de Carmen.

L'enfant se remet graduellement et la guérison est reconnue "scientifiquement inexplicable" par les experts. Aujourd'hui, Carmen a six ans et ne garde aucune séquelle. Cela pourrait être le miracle reconnu par le Vatican.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:00

Joaquina de Vedruna i Vidal de Mas

1783-1854

 

Le prénom de cette Sainte catalane s’écrit aussi Joaquima.

Elle naquit à Vic (Barcelone, Catalogne, Espagne) le 16 avril 1783, dans une famille aisée barcelonaise, cinquième des huit enfants de Lorenzo, notaire à la chancellerie royale de Barcelone, et de Teresa Vidal.

Petite, elle ne se permettait jamais d’avoir la moindre tache sur un vêtement ; en grandissant, cette exigence passa à son âme, qu’elle chercha à maintenir dans une sainte pureté inaltérée.

A douze ans, elle demanda à entrer chez les Carmélites, mais la Prieure ne pouvait accepter une petite fille comme Joaquina.

A seize ans, en 1799, elle accepta d’épouser l’avocat et grand propriétaire Teodoro de Mas, avec lequel elle eut neuf enfants : Anna, Josep-Joaquin, Francis (mort à six ans), Agnes, Joaquina (morte à neuf ans), Charlotte (morte à sept ans), Teodora, Teresa, María Carmen.

Joaquina eut la tristesse d’être rejetée par ses beaux-parents. Son épreuve augmenta par l’absence de son mari qui s’était activement engagé dans la guerre d’indépendance espagnole (1808-1814) et par la mort de trois de ses enfants. Puis Teodoro mourut de tuberculose en 1816.

Elle avait alors trente-trois ans, et s’installa avec tout son monde dans leur propriété de Vic. Elle songea alors qu’elle pourrait se retirer chez les Carmélites. Deux de ses enfants se marièrent, deux entrèrent chez les Clarisses et deux chez les Cisterciennes.

En attendant l’heure de Dieu, elle se donna aux œuvres charitables, enseigna, assista les malades. Remarquant ces charismes, son directeur spirituel lui suggéra de fonder une congrégation inspirée de l’idéal du Carmel, mais dont les membres seraient actifs et seraient les Carmélites de la Charité. Elles furent déjà neuf à faire leurs vœux en 1826, avec une règle que leur avait écrite l’évêque de Vic.

Joaquina renonça devant notaire à ses biens, qu’elle léguait à son aîné Josep Joaquin et prit le nom de Joaquina de Saint-François d’Assise : son directeur spirituel était un père capucin et pouvait lui avoir suggéré cette référence au Poverello.

Peu après ces débuts, les Religieuses durent s’exiler en France (1839-1843) car leur Fondatrice était «compromise», étant la mère de ce même Josep Joaquin qui, comme son père, soutenait âprement la cause carliste contre les libéraux. Elle fut même arrêtée en mise cinq jours en prison à Vic. Elle trouva refuge dans sa maison de Barcelone, puis à Berga, finalement en France méridionale. Elle-même affirma avoir souvent été aidée et conseillée pendant ce temps par un mystérieux Jeune homme, en qui elle reconnut l’archange saint Michel.

Pouvant tout de même revenir dans son pays en 1843, elle ouvrit une vingtaine de maisons, seulement en Espagne. Il y en aura en Italie, en Amérique Latine, en Asie.

La congrégation fut approuvée en 1850.

Les dernières années de la Mère Joaquina furent éprouvées par la douleur de la maladie : progressivement paralysée à la suite d’un accident vasculaire cérébral, elle remit sa charge de Supérieure. Durant l’épidémie de choléra qui sévissait à Barcelone, elle fut frappée par la contagion. 

Elle eut la consolation d’avoir souvent auprès d’elle sa fille Agnès, veuve à son tour, et ses deux filles Clarisses. Elle mourut le 28 août 1854 (on trouve aussi la date du 22 mai, qui semble erronée).

Joaquina de Vedruna fut béatifiée en 1940 et canonisée en 1959.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:00

Hugh More

? -1588

 

Hugh naquit à Grantham (Lincolnshire, Angleterre).

Réconcilié dans l’Eglise catholique, il vint à Reims en vue de devenir prêtre.

Mais il retourna en Angleterre avant d’être ordonné ; il fut arrêté et mis en prison. Il fut accusé d’être passé au catholicisme et d’avoir fréquenté un séminaire papiste. Il refusa absolument de se rendre dans une église protestante, car ç’aurait été apprécié comme une expiation de sa soi-disant trahison.

Condamné à mort, Hugh subit le martyre à Lincoln’s Inn Fields (Londres) le 28 août 1588 et fut béatifié en 1929.

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 23:00

Amédée de Lausanne

1110-1159

 

Né vers 1110, le 21 janvier, au château de Chaste dans le Dauphiné, Amédée était fils d’Amédée de Clermont, seigneur d’Hauterive, et de Pétronille de Bourgogne.

La date du 21 janvier, qu’on va rencontrer plusieurs fois, est le jour de la fête de sainte Agnès, pour laquelle Amédée eut toujours une grande dévotion.

Amédée eut une sœur, qui fut religieuse.

La formation du petit Amédée n’eut rien de banal ! Amédée, son père, sentit l’appel à se consacrer à Dieu et, accompagné de seize autres chevaliers, demanda son admission à Bonnevaux, où il prit avec lui son petit garçon. L’abbé fut fort content de cette belle assemblée, mais conseilla de laisser le petit Amédée, qui avait neuf ans, auprès de sa mère.

Après quelque temps, voulant procurer à son fils une éducation plus soignée, Amédée père passa avec lui à l’abbaye de Cluny en 1121 ; il finit par revenir à Bonnevaux, mais cette fois-ci sans son fils, préférant l’envoyer auprès de l’empereur Henri V, avec lequel il était parent.

En 1125, Amédée (le Jeune, disons) voulut à son tour entrer à l’abbaye de Clairvaux, sous la direction de saint Bernard (v. 20 août), faisant ainsi de très grands et rapides progrès dans la science et la sainteté. C’est un 21 janvier qu’il fit la profession monastique.

En 1139, Amédée fut préconisé pour être abbé à Hautecombe : il avait vingt-neuf ans !

Neuf ans plus tard, il fut alors appelé au siège épiscopal de Lausanne. Le pape l’obligea à accepter cette charge qu’humblement Amédée n’osait assumer. Il fut sacré évêque le 21 janvier 1145, jour de ses trente-cinq ans.

Dès lors, il visita assidument son diocèse, prêcha, s’occupa de la formation de son clergé. Il écrivit plusieurs homélies en l’honneur de Notre-Dame (dont celle qu’on lit au bréviaire le 22 août).

On lui confia la formation du jeune comte Humbert de Savoie, dont il fut ensuite le conseiller et le protecteur dans la gestion des Etats.

L’évêque reçut la visite du pape Eugène III en 1147, et plaça son diocèse sous la protection de saint Pierre et du pontife de Rome.

Amédée fut aussi victime des ambitions du comte de Genève, qui le contraignit même à quitter sa ville épiscopale, obligeant l’évêque à résider à Moudon, parmi ses ennemis. Ceux-ci furent excommuniés.

Quand sonna la dernière heure, Amédée donna l’absolution à tous ces gens, sauf à Humbert d’Aubonne, qu’il assigna au jugement de Dieu.

Il mourut saintement le 27 août 1159 (on lit parfois le 11 août) et fut enseveli dans sa cathédrale. Pendant très longtemps, on crut (ou l’on fit croire) que sa tombe était à l’abbaye de Hautecombe, mais en 1911 des fouilles archéologiques mirent à jour dans la cathédrale de Lausanne un tombeau contenant le corps, l’ornement, les insignes épiscopaux d’Amédée.

La vénération publique rangea Amédée au nombre des bienheureux bien avant l’Eglise. Son culte a été confirmé en 1903.

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