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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 23:00

Marco Scalabrini de Modène

1430-1498

 

Marco vit le jour dans la première moitié du 15e siècle - on ne peut en dire davantage - à Mocogno (Modène, Italie N).

Entré jeune chez les Dominicains, ordonné prêtre, il jouissait d’une grande culture, que les supérieurs voulurent mettre à profit, en envoyant Marco prêcher en diverses villes de l’Italie.

Vers 1481, il demeura à Pesaro, où il fut prieur du couvent dominicain. On ne sait s’il fut réélu, mais le bruit de ses vertus se répandait et l’on venait le consulter, l’écouter.

Parmi les faits remarquables de son apostolat, on cite la résurrection d’un petit garçon de trois ou quatre ans ; mais Marco prédit à la maman, très heureuse, que son fils mourrait jeune ; il mourut en effet à quatorze ans, Dieu l’ayant peut-être rappelé pour le préserver du monde. C’est sa sœur qui déposa ce témoignage.

Marco mourut à Pesaro le 21 septembre 1498 et son culte fut approuvé en 1857. Le Martyrologe, en mentionnant le Bienheureux, parle des nombreuses conversions qu’il opéra par sa parole sacerdotale.

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 23:00

Thomas Johnson

? -1537

 

Il y avait à Londres une Chartreuse où vivaient une quarantaine de moines, dont la moitié environ étaient prêtres, et l’autre moitié frères convers.

Quand on leur demanda de prêter le serment reconnaissant la Suprématie du roi sur l’Eglise, ils refusèrent. 

Thomas était un de ceux-là. On ne connaît rien d’autre de lui, ni sa date ni son lieu de naissance, ni sa famille.

Le 29 mai, on les envoya à la prison de Newgate, où ils furent enchaînés debout, les mains liées derrière le dos à des pitons. On voulait les laisser mourir de faim dans cette position.

Une sainte femme, Margaret Clement (ou Giggs), se faisant passer pour une crémière, réussit à toucher le gardien et à pénétrer dans la prison avec un grand bidon à lait, plein de nourriture, qu’elle distribua aux moines chartreux.

Là-dessus, le roi voulut savoir s’ils étaient déjà morts : le geôlier prit peur et n’osa plus laisser entrer Margaret, mais lui permit de passer sur le toit, de retirer des tuiles et de faire descendre la nourriture dans un filet aussi près que possible de la bouche des prisonniers. Mais ils ne purent pratiquement rien attrapper et le geôlier fit interrompre le stratagème.

William Greenwood mourut le premier, le 6 juin ; John Davy le 8 juin, Robert Salt le 9 juin, Walter Pierson et Thomas Green, le 10 juin, Thomas Scryven le 15 juin, Thomas Redyng le 16 juin 1537. 

D’autres moururent plus tard : on suppose qu’on fit exprès de maintenir en vie ceux qui restaient encore, pour leur faire subir la potence, suivie de l’éviscération et de la décapitation ; ainsi, Richard Bere mourut le 9 août, notre Thomas Johnson le 20 septembre, toujours en 1537 ; William Horne fut exécuté le 4 août 1540

Ce martyre eut lieu à Newgate (Londres).

En 1886, la confirmation du culte qu’on leur rendait, équivalait à la béatification.

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 23:00

Francisco de Posadas

1644-1713

 

Francisco de Posadas vit le jour le 25 septembre 1644 à Cordoue (Espagne), d’Esteban Martín Losada et María Fernández de Posadas, issus de famille ancienne mais ruinée. Ils vivaient d’un petit commerce de légumes et d’œufs.

La maman pria beaucoup pour obtenir cet enfant, qui fut baptisé le 4 décembre suivant.

De cette pieuse mère, Francisco conserva le nom de famille, car celle-ci fut bientôt veuve.

Il commença à étudier auprès d’un père dominicain et d’un autre jésuite.

La maman se remaria avec Juan Pérez Cerezo, qui retira le garçon des études et le plaça chez un patron cordonnier brutal. Un prêtre, cependant, réussit à donner quelques leçons de latin à Francisco. La providence permit que Juan mourût après quatre ans de cette union difficile.

La vocation ayant germé dans le cœur de Francisco, il demanda son admission chez les Dominicains de Cordoue qui, vu son extraction humble, le refusèrent. Le jeune homme fut cependant admis dans un autre couvent dominicain proche de Cordoue, Scala Cæli (ou Escalaceli), et ceux-ci l’envoyèrent bientôt étudier à Jaén.

Bien leur en prit, car le prieur de Cordoue n’apprécia pas du tout l’entrée du jeune homme et prétendit même qu’on le renvoyât de Jaén ; s’il accepta de le laisser aller à la profession, il lui interdit l’accès à Cordoue, même pas pour aller voir sa mère.

Francisco fit la profession en 1672 et passa au couvent de Sanlúcar de Barrameda, où son talent et ses vertus firent l’admiration ; en 1678, il fut ordonné prêtre à Cadix. La renommée du Frère s’étendait, et même le prieur de Cordoue finit par l’inviter à prêcher, mais ce furent les autres Religieux du couvent qui menacèrent de mettre le feu à la chaire ; la Providence fit qu’il fut nommé aumônier à l’hospice de Cordoue, qui dépendait du couvent de Scala Cæli. Quand Francisco y arriva, un ange vint le prévenir : Ici, ce sera ta croix. En effet, peu après un Religieux lança une calomnie contre Francisco, qu’on dut éloigner pendant quelque temps ; on vint tout de même à lui pour dépanner un autre Religieux que la maladie empêchait d’aller prêcher à Almadén et Chillón ; à son retour, le calomniateur s’était repenti, le prieur du couvent demanda pardon à Francisco pour son attitude passée et le réintégra à l’hôpital, qui s’appela désormais populairement Hospice du père Posadas.

Cet humble Religieux eut ensuite une double activité de prédicateur et d’écrivain. 

Ses prédications furent suivies. Des gens de toutes sortes vinrent l’écouter, y compris des prélats, y compris le prieur qui l’avait tant persécuté. Tous étaient stupéfaits de sa doctrine, de ses conseils, de sa maîtrise. Francisco en vint à prohiber les représentations théâtrales, qui détournaient les âmes de Dieu, au point que la ville de Cordoue décida la destruction totale du théâtre, en 1694.

Il eut aussi du temps pour écrire. On a de lui une Vie de saint Dominique, un traité sur Le Triomphe de la Chasteté, des sermons.

Il refusa d’être nommé provincial, il repoussa par deux fois la mitre épiscopale qu’on lui proposait. 

Le père Francisco confessa aussi très simplement à son directeur spirituel un phénomène étonnant, qui se produisait quand il célébrait la Messe ; il confiait lui-même : Je ne sais si c’est le sol qui me manque, je n’y comprends rien… Ce qu’il ne comprenait pas, est que son attrait pour le divin l’élevait littéralement de terre ; c’est ce qu’on appelle la lévitation.

Il annonça sa mort subite. Elle advint effectivement le 20 septembre 1713, lorsqu’il fut frappé d’une attaque en se mettant à table.

Francisco de Posadas fut béatifié en 1818.

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 23:00

Adelpreto de Trente

† 1177

 

Adelpreto (Albert) est une figure contestée (et peut-être contestable) du 12e siècle.

On ignore tout de ses origines et de sa naissance.

En 1156, il fut nommé évêque de Trento, mais il semble qu’il ait eut davantage à faire la guerre qu’à administrer son diocèse.

En 1158, il fournit une escorte armée pour accompagner les légats pontificaux qui se rendaient auprès de l’empereur Friedrich Barbarossa. L’escorte fut cependant assaillie par les comtes de Piano, qui s’opposaient ainsi à l’empereur et retinrent prisonniers les légats. Il fallut verser une rançon pour les délivrer.

Le pauvre Adelpreto, qui avait pu s’échapper, alla se plaindre auprès du duc de Bavière (Henri le Lion), qui vint faire pression sur les comtes de Piano pour en faire les vassaux de l’Eglise de Trente, donc de notre évêque Adelpreto.

Mais quand l’empereur fut excommunié, les comtes se réveillèrent, obligèrent Adelpreto à quitter le diocèse, tandis qu’Adelpreto se rangeait aux côtés de l’empereur, méritant ainsi d’en être le fidelissimus.

Plus tard, après la bataille de Legnano (1176), les habitants de Bolzano se révoltèrent contre Adelpreto, qui dut réprimer cette nouvelle agression, mais les adhérents de la Ligue lombarde assaillirent ses troupes près de Rovereto et lui-même fut frappé d’un coup de lance mortel.

La date de cette mort semble contestée : on trouve le 8 mars 1181, ou 1177 ou 1172 (?), mais le Martyrologe le mentionne au 20 septembre, défenseur des pauvres et des orphelins.

Tandis que le diocèse de Trento considérait l’évêque Adelpreto comme martyr et saint, des historiens ont contesté la figure de l’évêque-soldat, partisan de l’empereur excommunié. Adelpreto n’a certainement pas agi contre Rome et le pape légitime ; pressé de trouver une issue à sa situation, il trouva momentanément un appui séculier pour être défendu, se réservant ensuite d’intervenir pour la conversion de l’empereur.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 23:00

Lucie de Sampigny

10e siècle

 

Cette Lucie serait venue d’Ecosse, pour garder les brebis d’un riche propriétaire à Sampigny (Meuse).

Ce propriétaire lui légua sa fortune, qu’elle utilisa pour construire un petit sanctuaire ; certains disent qu’elle le construisait de ses mains pendant qu’elle gardait son troupeau.

Au 17siècle, un couvent de religieux Minimes y fut construit pour desservir l’oratoire, mais le couvent a disparu depuis.

Sainte Lucie est invoquée par les femmes stériles. C’est ainsi que la reine Anne d’Autriche vint la prier et que naquit le futur Louis XIV (septembre 1638).

La quenouille de la sainte aurait même produit le cerisier ou le bois de sainte Lucie, dont les artisans lorrains tirèrent un bon parti.

Il va sans dire que les incertitudes au conditionnel de cette notice n’ont pas permis à Lucie d’intégrer le Martyrologe Romain, quoiqu’elle soit fêtée localement le 19 septembre.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 23:00

Ciriaco de Buonvicino

950-1030

 

Buonvicino se trouve près de Cosenza dans la pointe sud de l’Italie. C’est là que naquit Ciriaco vers le milieu du 10e siècle. Il avait une sœur, Maria.

Il vécut en anachorète assez longtemps, puis demanda son admission au monastère basilien grec, près de Tripidoro, dont il devint abbé.

Sa sainteté de vie attira beaucoup de vocations.

Pendant ce temps, sa sœur fondait elle aussi un monastère non loin de Buonvicino.

La renommée de Ciriaco parvint jusqu’aux oreilles de l’empereur, Michel IV, dont la fille était possédée. Il  fit venir Ciriaco, dont les prières délivrèrent sa fille. Reconnaissant, l’empereur concéda à l’abbaye des terres et des privilèges.

Ciriaco mourut le 19 septembre 1030 en grande odeur de sainteté.

Plus tard, une révélation fit savoir que son corps pouvait être détruit à cause des infiltrations d’eau, et on le replaça en un endroit plus adéquat. Mais le document de cet événement disparut lors d’une émeute qui mit à sac le palais épiscopal, en 1647.

Saint Ciriaco est à présent mentionné par le Martyrologe au 19 septembre.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 23:00

Arnoul de Gap

† 1075

 

Arnoul (ou Arnoux) était né à Vendôme (Loir-et-Cher) et entra au monastère bénédictin de la Trinité.

Vers 1062, son abbé le prit avec lui pour aller à Rome.

A Rome où il resta quelque temps, on suppose qu’il fut au prieuré de Sainte-Prisque, où le pape avait concédé une église de l’Aventin aux bénédictins de Vendôme. Arnoul fut peut-être même prieur.

Vers 1064, l’évêque de Gap fut déposé pour corruption, concubinage et violence. Le pape sacra lui-même évêque Arnoul pour le remplacer.

On imagine sans peine le zèle qu’il mit à réformer son diocèse, pour le purifier de toute atteinte de l’esprit de corruption et pour infuser dans le cœur de son clergé et des diocésains l’amour de la sainteté.

On rappellera volontiers ici la scène du Christ chassant les vendeurs du Temple ; l’évangéliste rappelle qu’Un mot de l’Ecriture revint à la mémoire de ses disciples : Le zèle pour ta maison me dévorera (Jn 2:17 ; cf. Ps 69:10). Arnoul n’eut pas moins à souffrir pour la réforme de son Eglise.

Le saint évêque mourut le 19 septembre 1075, jour où le Martyrologe mentionne le saint patron de Gap.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 23:00

María de Cervelló

1230-1290

 

Née à Barcelone le 1er décembre 1230, María reçut le baptême le 8 décembre suivant. Le baptistère était constitué par l’ancien sarcophage de sainte Eulalia de Barcelone.

Elle fut vivement attirée par cet esprit de charité qui animait les membres de l’Ordre des Mercédaires (pour le rachat des captifs), autour de s. Pedro Nolasco (v. 25 décembre et 6 mai).

En 1265, María reçut l’habit et fit les vœux, avec d’autres compagnes.

On a donné à María le surnom de María del Socós (en catalan) ou María del Socorro (en espagnol) : Marie du Secours, car on la vit plusieurs fois, durant sa vie ou après sa mort, «accourir» portée par le vent pour aider les bateaux en difficulté sur la mer déchaînée.

Elle mourut le 19 septembre 1290 et fut canonisée en 1692.

En raison des miracles répétés au secours des matelots, elle est devenue leur patronne.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 23:00

Pomposa de Cordoue

† 853

 

Pomposa habitait Cordoue et avait décidé les siens, parents, frères et proches, à renoncer à leurs biens périssables pour acquérir des biens éternels.

Tous, comme elle, avaient promis à Dieu la chasteté. Les parents avaient donc aliéné leur patrimoine et fait bâtir Saint-Sauveur, un petit monastère où vivait toute cette communauté familiale, au lieu-dit Pina Mellaria («Pic Ruche»), un endroit célèbre pour ses abeilles.

L’aumônier était Fandilas (v. 13 juin). L’abbé et supérieur, Felix, fut le témoin des vertus de Pomposa, la plus jeune de toute la communauté, mais non la moins ardente.

A la nouvelle du martyre de sainte Colomba (v. 17 septembre), Pomposa fut saisie par un immense désir de la rejoindre au plus tôt. Déjà quelques années auparavant, dit saint Eloge (v. 11 mars), il avait fallu la retenir par la force et la surveiller, pour l’empêcher de courir trop vite à la mort.

Mais au soir du 18 septembre, le frère chargé de la fermeture de la porte, en retira la clef et la laissa entr’ouverte. Oubli ? Erreur volontaire ? Désobéissance ? Initiative inspirée ? Dieu le sait, et peut-être en trouverions-nous des explications dans le texte d’Euloge. Le fait est que Pomposa sortit et marcha toute la nuit jusqu’à Cordoue.

Au petit matin, elle se présente au juge, rend compte de sa foi et, pour bien compléter le tableau, s’en prend au faux prophète Mahomet, en en révélant son impudicité et ses mensonges.

Pomposa fut quasi immédiatement décapitée au sabre devant les portes du palais, le 19 septembre 853.

Elle n’était pas la première martyre de l’Islam, ni la dernière, loin de là.

Son corps fut jeté au fleuve, mais recueilli et enseveli près de celui de sainte Colomba.

Le Martyrologe Romain la mentionne le 19 septembre.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 23:00

Lantpert de Freising

895-957

 

Le prénom de cet évêque se trouve aussi sous la forme Lantbert ou même Lambert.

Lantpert appartenait à la famille des comtes d’Ebersberg et naquit vers 895.

En 937, il fut nommé évêque de Freising (Bavière, Allemagne S). D’après une «légende», il provoqua un épais nuage autour de la cathédrale, de sorte que l’ennemi hongrois qui s’avançait dangereusement, ne put la détruire.

C’est à la même époque que Freising eut le droit de battre monnaie.

En 952, Lantpert prit part au synode d’Augsburg.

En 955 l’évêché fut à nouveau en grand péril à cause de l’invasion des Hongrois, qui cependant furent battus à la bataille du Lechfeld.

Lantpert mourut le 19 septembre 957 à Freising, où il avait occupé le siège épiscopal pendant vingt ans.

Le Martyrologe Romain mentionne maintenant saint Lantpert, au 19 septembre. 

Il faut distinguer saint Lantpert (Lambert) d’un autre saint Lambert, évêque de Maestricht et martyr, commémoré le 17 septembre.

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