Fortunato Merino Vegas
1892-1936
Fortunato naquit le 11 novembre 1892 à Iteroseco (Palencia, Espagne).
Il entra dans l’Ordre augustinien et fut ordonné prêtre.
Il reçut la couronne du martyre à Málaga le 25 août 1936 et fut béatifié en 2007.
Fortunato Merino Vegas
1892-1936
Fortunato naquit le 11 novembre 1892 à Iteroseco (Palencia, Espagne).
Il entra dans l’Ordre augustinien et fut ordonné prêtre.
Il reçut la couronne du martyre à Málaga le 25 août 1936 et fut béatifié en 2007.
Florencio Alonso Ruiz
1889-1936
Florencio naquit le 24 février 1889 à Osorno (Palencia, Espagne).
Il entra dans l’Ordre augustinien et fut ordonné prêtre en 1913.
On l’envoya d’abord enseigner à Barranquilla (Colombie) puis, de retour en Espagne, il rejoignit la communauté de Gijón, où il embellit le culte liturgique de l’église des Augustins, et fit de l’enseignement dans des écoles gratuites.
Comme son Confrère Juan Pérez, dès le 18 juillet 1936, il dut se cacher.
Quelqu’un le signala aux miliciens, qui vinrent l’arrêter.
Il reçut la couronne du martyre à Tragamón (Gijón) le 25 août 1936 et fut béatifié en 2007.
Juan Pérez Rodríguez
1877-1936
Juan naquit le 2 décembre 1877 à Andavías del Pan (Zamora, Espagne).
Il entra dans l’Ordre augustinien et fut ordonné prêtre en 1901.
Il exerça son apostolat tout d’abord en Argentine puis, de retour en Espagne, enseigna à Uclés et La Vid.
En 1933, il fut envoyé à Gijón (Asturies), où il s’occupa de l’atelier Santa Rita et de l’éducation d’enfants pauvres.
Dès le 18 juillet 1936, il dut se cacher chez des amis.
Arrêté, il reçut la couronne du martyre à Tragamón (Gijón) le 25 août 1936 et fut béatifié en 2007.
Salvi Tolosa Alsina
1880-1936
Salvi (Sauveur) était né le 31 janvier 1880 à Cassá de la Selva (Gerona, Catalogne, Espagne).
Il entra au Petit-noviciat de Bujedo en 1894, au Noviciat en 1896, et prit le nom de Onofre.
Après le Scolasticat, il enseigna à San Feliu de Guixols, Manlleu, Benicarló.
En 1910, il fut à l’école de Premiá de Mar, et c’est en 1911 qu’il fit la profession, avant de devenir directeur à Arenys de Mar, puis à Condal.
En 1922, il fut sous-directeur à Manlleu, puis directeur à Roquetas ; en 1926, directeur à Las Corts.
A partir de 1930, sa santé lui fit réduire ses activités, et il fut à Cambrils, Tarragone et Manlleu, enfin Bonanova où il s’occupa de la comptabilité.
Quand la persécution religieuse se déchaîna, il trouva refuge momentanément chez son frère à Cassá de la Selva, mais préféra partir pour ne pas exposer son frère. Au contrôle de Llagostera, on le reconnut et on le dénonça.
Arrêté le 25 août et incarcéré, il fut tout de suite conduit sur la route de Llagostera à Vidreras, et assassiné.
Martyrisé le 25 août 1936, Salvi Tolosa a été béatifié en 2007.
Félix Vivet Trabal
1911-1936
Félix vit le jour le 23 janvier 1911 à San Félix de Torelló (Barcelone, Espagne).
En 1928, il demanda à être admis au noviciat des Salésiens.
Après les trois années de pédagogie à Alcoy, où il se montra exemplaire, il fut envoyé faire la théologie à l’université Grégorienne de Rome, en 1934.
Revenu pour les vacances de l’été 1936, il reçut la palme du martyre, à Esplugues de Llobregat (Barcelone) le 25 août 1936.
Félix Vivet Trabal fut béatifié en 2001.
Levcadia Harasymiv
1911-1952
Levcadia (Léocadie) naît le 31 décembre (le 17 août ?) 1911 à Rudnyku (Lvov, Ukraine). On notera en passant que la date de naissance reste bien imprécise, mentionnée même parfois au 31 septembre (sic).
Elle reçoit une éducation chrétienne et, en 1922, entre dans la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph, où elle prend le nom de Lavrentia (Laurence).
Durant le régime communiste, de pair avec la bienheureuse Olga (Olimpia) Bidá (v. 28 janvier), elle assistait les fidèles privés de leurs pasteurs.
C’est lors de funérailles que toutes deux furent arrêtées, en avril 1950.
Levcadia souffrait déjà de tuberculose. On l’envoya au camp de concentration de Kharsk, près de Tomsk au nord de Novosibirsk (Sibérie). La chère Olimpia l’assistait du mieux qu’elle pouvait, mais ne pouvait remplacer les soins médicaux qui n’existaient pas.
Levcadia mourut le 26 août 1952.
Elle fut béatifiée en 2001, parmi vingt-cinq Martyrs Ukrainiens, dont aussi sa compagne Olga.
Paul-Jean Charles
1743-1794
Né le 29 septembre 1743 à Millery (Côte d’Or), Paul-Jean Charles devint moine et prieur de l’abbaye cistercienne de Sept-Fons (Diou, Allier).
C’était un homme très religieux, pieux, instruit, qui était respecté et aimé de tous.
En 1791, cette abbaye fut officiellement supprimée par décret révolutionnaire, et ne fut rouverte qu’en 1835.
Le père Paul-Jean fut déporté de l’Allier et abandonné avec tant d’autres prêtres à bord du Deux-Associés.
Il mourut sur l’Île Madame (rebaptisée Île Citoyenne), où il fut débarqué mourant, le 25 août 1794.
Le père Paul-Jean Charles est un des soixante-quatre Martyrs de la Révolution française béatifiés en 1995.
Vicente Álvarez Cienfuegos
1863-1936
Vicente naquit à Villamejín (Proaza, Asturies) le 29 avril 1863, fut baptisé le jour-même et confirmé en 1869.
Il eut lui-même deux frères dominicains.
Il entra dans l’Ordre dominicain, fit la profession en 1878, et fut ordonné prêtre en 1886.
Homme d’étude et religieux attentif à la Règle, c’était un professeur dont on appréciait les exposés concis et clairs.
Il enseigna la philosophie à Corias, la théologie à Salamanque et reçut le titre de Maître en théologie.
Deux fois il fut prieur provincial (1904-1908 et 1914-1918). On le chargea d’une mission au Pérou, et il fonda l’école apostolique de Villava pour former des missionnaires à destination de l’Amérique. Il fut un des collaborateurs les plus importants de Vocaciones Dominicanas. Deux fois prieur à Madrid, il y confessait beaucoup - au point qu’on l’avait surnommé le Grand Pénitencier de Madrid.
Le 20 juillet 1936, son couvent madrilène de l’Olivar fut pris d’assaut. Il put s’enfuir et trouver accueil en diverses maisons, où il ne s’arrêtait pas pour ne pas compromettre ses hôtes.
Le 22 août, les révolutionnaires n’eurent pas de scrupule à arrêter ce prêtre âgé (il avait soixante-treize ans), fatigué, voûté : ils l’emmenèrent à leur tchéka, et l’exécutèrent le 25 août 1936.
Le Père Vicente fut béatifié en 2007.
Joan Vernet Masip
1889-1936
Joan naquit le 28 mai 1889 à Vilella Alta (Priorat), de Miquel et Rosa, qui le firent baptiser le lendemain.
Sa vocation sacerdotale remonte à l’enfance. A douze ans, il entra au Petit séminaire de Tarragona. Durant les vacances, il vivait auprès de son oncle prêtre, qui l’aida à affermir sa vocation.
En 1921, il dut faire le service militaire en Afrique, où les soldats se moquèrent beaucoup de lui. Mais tous admettaient que le petit curé ne se fâchait jamais. Mieux : quand il fallut aller chercher l’eau et la «popote», il fallait passer sur un pont qui était toujours la cible des tirs. Joan s’offrit à y aller ; après avoir fait le signe de la Croix, son chapelet à la main, il s’engagea. Malgré les tirs, il arriva au bout, accomplit sa mission, et tous furent en admiration, officiers et compagnons.
Après le service militaire, il reprit ses études au séminaire et fut ordonné prêtre en 1926.
Il fut nommé aumônier des Sœurs Carmélites Missionnaires de la Vetila, puis sera nommé à Blancafort, Vallespinosa, Aleixar, Querol, La Morera de Montsant.
Lors de la révolution de 1936, on lui conseilla de quitter La Morera et de se cacher. Il répondit : Je n’ai pas peur de la mort, parce que je n’ai rien fait de mal. Mais si Dieu le veut ainsi, je suis résigné à obéir.
Quand le Comité lui demanda de leur remettre les clefs de l’église, il demanda un petit moment, durant lequel il alla prendre le Saint-Sacrement. Ensuite, les révolutionnaires entrèrent et commencèrent à jeter par terre les saintes images et statues. Don Joan informa les chefs des destructions qui se faisaient, et ils intervinrent pour arrêter le saccage.
Averti qu’on allait venir l’assassiner, il répondit qu’il ne fallait pas le cacher car il ne voulait pas être une cause d’accusation pour cette famille et que, si Dieu le voulait ainsi, il l’acceptait avec pleine résignation comme un disciple du Christ.
Le Comité de La Morera l’accompagna jusque chez lui, à la Vilella Alta. A ceux qui lui rendaient visite, il dit : Quoi que fassent les Rouges, l’Espagne retournera à ce qu’elle était. Cela coûtera probablement beaucoup, mais l’Eglise triomphera, les églises seront rouvertes. Qu’ils me tuent, ça n’a pas d’importance ; ce sera ce que Dieu veut. N’ayons pas peur, ils ne nous tueront pas tous.
Don Joan écrivit son testament et remit à son frère tout ce qu’il avait. Il alla à Montsant, pour être plus en sûreté et éviter tout ennui à son frère et à la famille, au vieux papa de 78 ans, à la maman malade, à l’épouse et à ses enfants. Il alla se cacher dans une maisonnette en-dehors du pays, où il retrouva le curé de Vilella Alta, don Joan Sans. Ils se confessèrent et s’encouragèrent mutuellement.
Le 25 août 1936, le frère de don Sans voulait aller chercher son frère avec un taxi et le ramener à Montblanc, mais un contrôle les arrêta à la Pobla de Cérvoles. On sut ainsi où se trouvait don Joan Vernet et on alla l’arrêter à son tour. On conduisit les deux prêtres près de Juncosa (Garrigues), où on les fusilla, pour le seul délit d’être prêtres.
Ils furent béatifiés en 2013.
Antoni Prenafeta Soler
1874-1936
Né le 7 avril 1874 à Vilosell (Garrigues) et baptisé le lendemain, Antoni était fils de Antoni et Maria.
Il fut ordonné prêtre en 1900.
Après ses premières années de ministère, il fut nommé curé de Saint-François de Tarragona, en même temps qu’il était professeur au Séminaire.
C’était un grand dévot de saint François d’Assise et de Notre-Dame de Montserrat.
Lors de la révolution de juillet 1936, il vint se réfugier dès le 22 juillet chez un ami.
Le 25 il y eut une perquisition et l’un des miliciens alla dire que ce monsieur était l’oncle de la maîtresse de maison, mais lui n’en savait rien.
Le lendemain, 26 juillet, il alla se présenter très tôt au Comité mais, en chemin, un voisin (du camp des révolutionnaires), lui conseilla de ne pas y aller, car ils allaient venir le chercher. Le prêtre obéit au pied de la lettre.
Revenu chez son ami, il réunit toute la famille devant l’image de Notre-Dame, à genoux, les bras en croix.
Vers la fin de la prière, il improvisa ces mots : Mère, voyez vos enfants ici. Si quelque mal devait arriver à cette famille qui m’a accueilli si généreusement, moi cet indigne prêtre, faites que cela retombe sur mes épaules. O Notre Dame, je vous offre ma paroisse, et obtenez-moi la grâce, si je n’ai pas été un bon prêtre, de mourir en bon martyr. Mère très douce, je me confie à vous. A ces mots, tout le monde éclata en sanglots.
On frappa à la porte. Des révolutionnaires demandaient le curé, qui répondit : C’est moi ! Arrêté, conduit au Comité, il fut envoyé au bateau-prison Cabo Cullera, en rade de Tarragona.
Là, le prêtre eut un comportement exemplaire, priant continuellement le chapelet, exhortant ses compagnons à mettre leur confiance en Marie, la Mère de Dieu, s’en remettant sans cesse à la volonté de Dieu.
C’est le 25 août qu’il fut martyrisé, avec d’autres prisonniers, prêtres, religieux et des laïcs, comme on l’a rapporté à propos de Josep Maria Panadès.
Don Antoni fut béatifié en 2013.