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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 23:00

Joan Baptista Ceró Cedó

1908-1936

 

Il naquit le 20 octobre 1908 à Flix (Ribera d’Ebre, Tortosa, Espagne), de Pere et Victorina, et fut baptisé trois jours après ; il reçut la Confirmation l’année suivante, comme c’était la coutume. Il avait un frère, Josep, et une sœur, Teresa.

A cinq ans, il servait déjà la messe, et manifestait le désir de devenir prêtre. 

Il reçut la Première communion en 1916.

Il étudia cinq années au séminaire de Tortosa, puis continua à celui de Tarragona.

Arriva la proclamation de la république, en 1931, et Madame Cedó exprima à son fils sa crainte que les prêtres fussent persécutés, à quoi Joan Baptista répondit : Quel bonheur pour une mère, d’avoir un fils martyr du Christ !

Justement cette année-là, il fut ordonné prêtre et célébra la première Messe solennelle le 2 juillet (alors, fête de la Visitation).

En octobre, il fut nommé vicaire à Bráfim (Alt Camp).

En 1932, il recevait le doctorat et se voyait nommé à Cornudella (Priorat), en 1934 à Sarral (Conca de Barberá).

Cette année-là, le 6 octobre, il passa toute la nuit dans un coin de l’église, serrant le Saint Sacrement contre sa poitrine, pour le consommer à temps au cas où il risquerait d’être profané.

Puis il fut nommé à Pla de Santa María (Alt Camp).

Il aimait s’occuper des enfants, des jeunes ; il se passionnait pour la catéchèse ; heureux et fier de son sacerdoce, il leur disait que, s’il devait naître à nouveau, il serait prêtre.

La révolution éclata en 1936. Le 19 juillet, il se trouvait à Valls et disait : Demain, j’irai encore célébrer et prêcher le soir, même au risque de ma vie. Il y alla donc mais, par prudence, passa la nuit dans la ferme d’un paysan de l’endroit.

Le 6 août, après qu’on ait assassiné le recteur, don Pau Virgili, il vint à Barcelone, retrouver deux prêtres qu’il connaissait bien, don Agustí Ibarra et un autre prêtre (peut-être Josep Rovira Camps).

Sa mère vint le voir avec son autre fils et le supplia : Fais tout le possible pour te sauver. Et lui : Si je devais nier que je suis de prêtre pour me sauver, je ne le ferai pas ; jamais je ne le nierai. Et d’ajouter : Peut-être que nous ne nous verrons plus ; restez tranquilles, il ne vous arrivera rien. A son frère enfin : S’ils me demandent si je suis prêtre, je ne pourrai répondre que par l’affirmative, je ne leur ferai pas de réponse ambiguë.

Le 15 août, en fin d’après-midi, un groupe de miliciens vint perquisitionner. On lui posa la fameuse question, s’il était prêtre. Il répondit : Oui, je le suis.

Les miliciens les emmenèrent tous les trois, et les assassinèrent en pleine nuit sur la route de Ganduxer. On retrouva le cadavre de Joan Baptista à l’hôpital : il avait une blessure d’arme à feu à la tête.

Ces trois prêtres fêtèrent l’Assomption au ciel !

 

Don Josep Rovira Camps, qui était d’un autre diocèse, ne fait pas partie du groupe de martyrs béatifiés avec don Joan Baptista et don Agustí, qui furent béatifiés en 2013.


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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 23:00

Stanisław Kostka
1550-1568

Stanisław est le dernier enfant de Jan Kostka et de Małgorzata Kryska de Drobni. Jan était sénateur du royaume de Basse-Pologne, et Małgorzata était la sœur du Palatin de Masovie, issue de la maison d’Odrowąż, rendue célèbre par un de ses membres, saint Hyacinthe (v. 15 août).
Stanisław donc, naquit au château de Rostkow, le 28 octobre 1550. Il eut six frères, mais on ne rapporte que le nom de l’aîné, Paweł. Stanisław montra très tôt les signes d’un grand amour de la perfection, se distinguant par la piété et l’amour de l’étude. Il ne supportait pas la moindre conversation licencieuse sans défaillir. Ses parents, à l’époque, l’appelaient leur Ange.
Quand l’enfant eut quatorze ans, son père l’envoya avec son frère et leur précepteur commun, un certain Bilinski, étudier à Vienne, dans un pensionnat régi par les pères Jésuites. Stanisław y était très heureux, et surtout y grandit dans la piété. Mais ce qui fut surprenant, c’était de voir ce jeune adolescent être souvent ravi en extase. Il avait un comportement délicatement spirituel en toutes circonstances, qui imposait à tout l’entourage un plus grand amour de la religion.
Malheureusement, le pensionnat des Jésuites leur fut retiré par le nouvel empereur, Maximilien, ce qui détermina le précepteur et le frère de notre Saint à prendre pension chez un luthérien de Vienne, au grand désarroi de Stanisław.
Stanisław persévéra dans la piété et l’étude. Il apprit le latin, le grec, l’allemand, tandis que son frère Paweł se relâchait ; on en vint à une rude opposition, et même à des violences que Paweł exerçait contre son jeune frère, jusqu’à le battre. Mais Stanisław, qui aimait son frère, ne s’en plaignit jamais et supportait tout avec grande patience. Il cherchait au contraire à lui rendre mille services, et alla même, pour le contenter, à prendre quelques leçons de danse. Le précepteur Bilinski aussi cherchait à détourner Stanisław de sa vie de piété.
La vie de Stanisław était très ascétique, peut-être même avec quelque excès, dûs à sa jeunesse, son inexpérience et l’absence de conseils judicieux, mais enfin on ne peut qu’admirer les décisions qu’un garçon de son âge (quatorze ans) s’était imposées : il entendait deux messes chaque jour, priait longuement, même la nuit, jeûnait la veille du jour où il devait communier, et communiait chaque dimanche et jour de fête, portait souvent le cilice et se flagellait jusqu’au sang, et n’allait jamais à l’école sans s’être d’abord arrêté pour adorer le Saint-Sacrement à l’église.
Ces mauvais traitements et ces austérités portèrent Stanisław à une grave maladie, dont on craignit même une issue mortelle.
Le diable même apparut à Stanisław sous forme d’un chien enragé comme pour l’étrangler, mais Stanisław le chassa d’un signe de croix. Puis il demanda à recevoir le Viatique, croyant qu’il allait mourir prochainement. Mais comme le propriétaire des lieux, luthérien convaincu, s’y opposait, Stanisław recourut à une Sainte qu’il aimait beaucoup, sainte Barbe, pour l’aider en cette circonstance : elle lui apparut un soir, avec deux Anges dont l’un portait l’Eucharistie. On ne peut douter de l’événement, puisque Stanisław lui-même invita Bilinski à s’agenouiller aussi, le temps de recevoir l’Hostie ; après quoi, Stanisław resta longtemps dans un profond recueillement.
Peu après, Stanisław étant presque à l’agonie, la Sainte Vierge lui apparut et lui remit dans les bras l’Enfant-Jésus, en lui annonçant qu’il allait guérir, et qu’il devait entrer dans la Compagnie de Jésus, les Jésuites. Or Stanisław désirait déjà être religieux dans la Compagnie, sans oser en parler.
Ayant pris conseil de son directeur spirituel, il demanda son admission chez les Jésuites de Vienne, qui pourtant ne voulurent pas accepter un garçon aussi jeune. Stanisław était peut-être très jeune, mais assez mûr pour se décider à s’enfuir secrètement de Vienne, en direction de l’Allemagne où il espérait rencontrer le père provincial, Peter Canisius, un célèbre jésuite originaire des Pays-Bas (v. 21 décembre).
Il faut relater ici que, dès que sa fuite fut évidente, son frère Paweł et son hôte luthérien partirent à sa recherche, d’abord dans Vienne, puis sur la route, le rattrapèrent mais ne le reconnurent pas tout de suite, le dépassèrent, s’en revinrent mais ne purent plus le retrouver ; même le luthérien raconta que les chevaux ne voulurent plus changer de route et continuer de poursuivre Stanisław. Un autre valet de l’équipage affirma avoir vu Stanisław marcher sur les eaux d’une rivière pour la traverser.
Les choses étaient évidentes et claires, mais le père de Stanisław, à la nouvelle de cette fuite, entra dans une colère noire et menaça son fils des pires traitements…
En Allemagne, Stanisław ne trouva pas le père provincial à Augsbourg et se remit en  route pour le trouver à Dillingen. En chemin, il entra dans une église où il espérait entendre la Messe et communier ; mais s’apercevant que l’office était luthérien, il supplia la Providence de venir à son aide, et se vit bientôt entouré d’Anges, dont l’un lui donna l’Eucharistie.
Arrivé à Dillingen, il fut très bien reçu par le Provincial. Pour l’éprouver, ce dernier lui confia quelques tâches assez humbles au service des pensionnaires de la maison, dont Stanisław s’acquitta avec grande joie et grande humilité. Enfin convaincu de la sainteté et de la réelle vocation de Stanisław, le provincial l’envoya à Rome, pour le soustraire à la colère de son père, toujours extrêmement contrarié de la fuite de son fils.
A Rome, Stanisław alla trouver le père Général, François de Borgia, qui, prévenu par d’autres lettres, le reçut très paternellement : Je vous reçois avec joie, Stanisław, j’ai trop de preuves que Dieu vous veut dans notre Compagnie, pour vous en refuser l’entrée. On dit que vos parents exciteront un grand orage contre vous ; Dieu aura soin de le calmer, n’ayez plus que celui de lui plaire, et soyez un aussi saint Jésuite, que vous avez été vertueux écolier.
Stanisław eut à Rome un saint compagnon, chargé de lui enseigner la langue italienne : Stefano Augusti. C’est par ce dernier qu’on a appris le secret des manifestations sublimes que reçut Stanisław précédemment.
A Rome, Stanisław brilla particulièrement par un esprit d’obéissance sans faille, ainsi qu’une humilité vraiment remarquable. Il montra aussi une dévotion profonde pour la Mère de Dieu, dont il parlait avec l’inspiration la plus touchante.
Stanisław n’était pas à Rome depuis une année, qu’il fut averti de sa mort prochaine. Il en parla, on ne le crut pas, bien évidemment. Mais il s’y prépara vraiment saintement. Au mois d’août, il demanda particulièrement à saint Laurent (v. 10 août) de l’aider à s’y préparer : la veille de cette fête, Stanisław voulut s’imposer une rude discipline devant tout le monde au réfectoire ; ce fut sa dernière mortification.
Le 14 août, il écrivit une lettre à la sainte Vierge, comme l’avait fait saint Herman Josef (v. 7 avril), lui demandant la grâce de mourir “avant” l’Assomption, pour pouvoir participer à cette fête solennelle avec Elle au paradis. Puis il alla aider le cuisinier à préparer le repas.
Au soir, une légère fièvre le fit mettre à l’infirmerie. Il s’affaiblit tellement vite qu’on comprit qu’il arrivait vraiment à son dernier moment. Il demanda à être étendu par-terre pour recevoir les derniers Sacrements, s’entretint un peu avec ceux qui l’entouraient. Lui-même révéla qu’il reçut alors la visite de la Mère de Dieu avec toute une troupe de saintes Vierges, et il mourut vers trois heures du matin du 15 août 1568 : il n’avait pas même dix-huit ans. C’est ce même 15 août que mourut trois siècles plus tôt s.Hyacinthe, dont il est question ce même jour.
Tandis qu’on ne parle pas de la réaction des parents de Stanisław après cette sainte mort, son frère Paweł se repentit bientôt des mauvais traitements qu’il avait infligés à son jeune frère, se convertit vraiment, renonça au mariage, vécut très saintement jusqu’à sa soixantième année, et mourut juste après avoir obtenu de pouvoir entrer à son tour dans la Compagnie de Jésus.
Un des plus éclatants miracles obtenus par l’intercession de Stanisław fut qu’un petit enfant de dix ans noyé sous la glace d’une rivière, réapparût trois heures plus tard, non loin des roues d’un moulin qui l’auraient broyé si des branches ne l’avaient retenu. Repêché et considéré comme mort, il reprit cependant vie, sur les prières qu’on fit alors au bienheureux Stanisław. Ce petit enfant portait aussi le nom de Stanisław, fréquent en Pologne ; il embrassa très vite la religion catholique.
Dès 1604, Stanisław fut reconnu bienheureux. Canonisé en 1726, il est commémoré au Martyrologe le 15 août en la sainte compagnie de Marie élevée au Ciel, et localement fêté le 13 novembre, en particulier dans la Compagnie de Jésus.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 00:14

Félix Yuste Cava

1887-1936

 

Né à Chulilla (Valencia) le 21 février 1887, de Pascual et Felisa, Félix fréquenta le collège Saint Joseph de Valencia, puis le séminaire.

Très intelligent et pieux, il fut envoyé en 1902 par son archevêque à Rome pour prendre ses grades à l’Université Grégorienne, en philosophie, théologie et droit canonique.

Il reçut le sacerdoce en 1910.

Il eut divers postes de vicaire près de Valencia, à San Miguel de Burjassot, à San Valero de Ruzafa, et de professeur au séminaire.

En 1919 il fut curé de Santa María del Mar.

En 1930, il fut curé de Saint Jean et Saint Vincent, la paroisse la plus importante de Valencia.

Il y développa l’Action Catholique, fonda des écoles paroissiales pour les enfants.

Lors de la révolution de 1936, il dut se cacher chez un de ses frères, avec un autre prêtre. Ils célébraient la Messe ; les miliciens vinrent inspecter plusieurs fois, mais ne trouvèrent pas les Saintes Hosties.

Le 13 août 1936, de nuit, les miliciens vinrent arrêter les prêtres et leur hôte.

Conduits à El Saler, ils furent fusillés tous les trois le lendemain, 14 août, veille de la fête de l’Assomption.

Seul des trois, Don Félix a été béatifié en 2001. 

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 23:38

Yun Jeom-hye Agatha

? -1801

 

Yun Jeom-hye Agatha est une laïque coréenne née dans le Gyeonggi-do (Corée S).

Elle fut décapitée à Yanggeun (Gyeonggi-do) le 4 juillet 1801 et béatifiée en 2014.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 23:37

Yi Hyeon Antonius

? -1801

 

Yi Hyeon Antonius est un laïc coréen né à Yeoju (Gyeonggi-do, Corée  S).

Il fut décapité à Seoul le 2 juillet 1801 et béatifié en 2014.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 23:36

Mun Yeong-in Bibiana

1776-1801

 

Mun Yeong-in Bibiana est une laïque coréenne née en 1776 à Seoul (Corée S).

Elle fut décapitée à Seoul le 2 juillet 1801 et béatifiée en 2014.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 23:36

Ji Do-gi Paulus

1743-1795

 

Ji Do-gi Paulus est un laïc coréen né en 1743 à Cheongyang (Chungcheong-do, Corée du Sud).

Il fut enterré vivant à Jŏngsan (Chungcheong-do) le 24 juillet 1795 et béatifié en 2014.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 23:35

Jeong Sun-mae Barbara

1777-1801

 

Jeong Sun-mae Barbara est une laïque coréenne née en 1777 à Yeoju (Gyeonggi-do, Corée S).

Elle fut décapitée à Yeoju le 3 (ou le 4) juillet 1801 et béatifiée en 2014.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 23:35

Han Sin-ae Agatha

? -1801

 

Han Sin-ae Agatha est une laïque coréenne née à Boryeong (Chungcheong-do, Corée S).

Elle fut décapitée à Seoul le 2 juillet 1801 et béatifiée en 2014.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 23:34

Gim Yeon-i Iuliana

? -1801

 

Gim Yeon-i Iuliana est une jeune laïque coréenne, dont on n’avait retenu (ou dont on ne savait) ni le lieu d’origine ni la date de naissance.

Elle fut décapitée à Seoul le 2 juillet 1801 et béatifiée en 2014.

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