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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 23:00

Martinus Gómez Tōzaemon

?-1627

 

C’était un laïc né à Hakata (Japon) à une date non connue.

Il portait une partie de son nom en espagnol, comme bien d’autres Martyrs, mais il était japonais, et très fervent.

Membre du Tiers Ordre franciscain, il fut arrêté avec le père Francisco de Sainte Marie en 1627, au moment où ce dernier allait célébrer la Messe chez Gaspar Vaz (voir les notices correspondantes).

Il était un des hôtes généreux des missionnaires franciscains. 

Il refusa d’apostasier, fut condamné à mort, et décapité le 1er août 1627 à Nagasaki, alors que tous les autres du groupe furent martyrisés le 16 août suivant.

Il fait partie des deux-cent cinq Martyrs du Japon béatifiés en 1867.

(Dans le calendrier franciscain, ce groupe de quinze Martyrs se trouve au 27 août, jour où les mentionne le Martyrologe).

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 23:00

Manés de Guzmán

1170-1234

 

Saint Domingo (Dominique) de Guzmán avait deux frères aînés : le premier, António, fut chanoine ; le second, Manés, était né à Calaruega (Burgos, Espagne), vers 1170. Leurs pieux parents étaient Félix de Guzmán et Juana de Aza.

Manés étudia auprès de son oncle maternel Gonzalo à Gumiel de Izán et serait même entré un temps dans le monastère cistercien de Calaruega. Il avait l’âme du contemplatif, mais aussi il fut conquis par l’idéal de son frère : prêcher la Vérité, et fut ainsi parmi les premiers disciples de Domingo.

Le saint Fondateur des Frères Prêcheurs (Dominicains) envoya son frère Manés avec quelques autres à Paris, pour y fonder le couvent Saint-Jacques.

A partir de 1219, Manés dut s’occuper des religieuses dominicaines de Madrid.

Quand Domingo fut canonisé (1234), Manés vint à Caleruga pour y faire construire un sanctuaire sur le lieu de naissance de son saint Frère. Ce sanctuaire serait plus tard un monastère de contemplatives.

Manés mourut cette même année, le 30 juillet 1234, dans le monastère Saint-Pierre de Gumiel de Izán.

Son culte fut confirmé six siècles plus tard, en 1834.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 23:00

Mancius de la Croix

?-1627

 

De ce jeune Japonais, on sait juste qu’il fut arrêté et mis en prison pour sa foi et qu’en prison il rencontra le père Luis Exarch.

Ce dernier put lui remettre l’habit de l’Ordre dominicain, et Mancius fit sa profession au matin du 29 juillet 1627.

Ce matin-là, on emmena le père Luis et ses deux compagnons de cellule, et désormais aussi ses frères en religion, au lieu de leur supplice. 

C’est sur une colline proche d’Ōmura (Nagasaki) qu’ils furent attachés tous les trois à des colonnes et moururent asphyxiés par les flammes qu’on allumait près d’eux, mais pas trop près pour faire durer le supplice.

Mancius a été béatifié en 1867, avec le père Luis et son Compagnon, Petrus de Sainte-Marie.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 23:00

Margherita Martinengo

1687-1737

 

Elle naquit le 5 octobre 1687 à Brescia (Italie CN), du comte Leopardo Martinengo et de Margherita Secchi d’Aragon, une parente de Luigi Gonzaga (v. 21 juin). La naissance fut difficile, l’enfant fut ondoyée. La maman mourut cinq mois après.

D’un second mariage, avec Elena Palazzi, Leopardo eut deux fils et une fille : Nestor, Cecilia et Francesco.

Les rites du baptême furent complétés quand Margherita eut cinq ans, tout heureuse de se voir si joliment vêtue.

Elle eut pour institutrice une Ursuline et fit d’étonnants progrès : à sept ans, elle lisait le bréviaire romain en latin. C’était le début des marques de prédilection de la Providence.

Elle tomba un jour du carrosse, on la ramassa saine et sauve : elle affirma avoir senti son Ange gardien la prendre dans ses mains. Elle se mit aux mortifications, qu’elle maintint une fois pensionnaire chez les Augustiniennes, à partir de 1697 : elle se relevait la nuit pour prier dans le froid, elle doublait ses draps de morceaux de bois ou de cailloux ou d’épines… Elle ignorait à l’époque qu’il faut toujours demander conseil aux Supérieures avant de s’imposer de telles pénitences. Quand elle reçut la Première communion, il arriva que l’Hostie tomba à terre : elle se prosterna à terre pour la reprendre de sa langue : Je croyais le Seigneur indigné contre moi, raconta-t-elle.

Après deux années, elle demanda à passer à l’autre école, pour se séparer de deux tantes qui l’affectionnaient trop ; chez les Bénédictines, ce furent alors les deux confesseurs qui la tourmentèrent, l’un par ses monitions interminables, l’autre par ses scrupules. Elle revint chez elle.

On songea à la marier, mais elle refusa. Elle vit alors en vision sainte Teresa d’Ávila et sainte Chiara d’Assise qui se «disputaient» sa vocation : elle opta pour sainte Chiara. Mais après un essai chez les Clarisses durant l’hiver 1704-1705, elle constata qu’elle devait renoncer, et s’orienta vers les Capucines de Notre-Dame-de-la-Neige à Brescia, où elle devint Maria Maddalena. Après tout, elle restait dans l’ambiance franciscaine.

La Maîtresse des novices ne lui fit pas de cadeau ; la novice s’éclipsa sous les ordres sévères, s’appliquant avec ardeur aux tâches quotidiennes auxquelles elle n’était pas habituée : jardin, potager, bêtes, cuisine. Surtout, elle vivait en Dieu : Ma prière n’a jamais de commencement, puisqu’elle ne s’arrête jamais.

Malgré cette Maîtresse des novices, elle fit cependant la profession en 1706, grâce aux votes unanimes de la communauté. 

Sa santé restait faible, elle était fragile ; s’étant démis l’épaule en sonnant la cloche, elle ne dit rien et fut bientôt très mal. L’évêque vint lui dire qu’elle allait bientôt rencontrer le Céleste Epoux et elle lui répondit : Je n’en ai pas le moindre désir !, signifiant par là qu’elle ne devait pas encore mourir. Peu après, le Christ lui apparut pour l’absoudre de tous ses péchés. Elle fit le triple vœu «du plus parfait, du plus pénible, du plus intensément. Elle s’engagea à prier cent Ave le samedi, mille pour les grandes circonstances (elle obtint ainsi la guérison d’une Consœur).

Elle brûlait tellement d’amour pour son divin Epoux, qu’elle souffrait de ne pouvoir le Lui montrer suffisamment ; et son confesseur de la traiter d’hérétique !

Elle eut la permission de s’imposer de nouvelles mortifications, mais quelles mortifications ! Les bras en croix plusieurs heures par nuit, du fiel de poisson dans sa nourriture, une côte cassée d’un coup de pierre, la discipline pendant une heure, des épines dans le corps ; la fenêtre ouverte l’hiver, fermée l’été ; un cilice de fer avec cinq cents pointes, plus un autre en lames de fer blanc ; des aiguilles dans le corps ; le nom de Jésus (Gesù) tatoué à l’acide sulfurique ; une plaie à la jambe soignée avec du sel, de la chaux et du vinaigre ; un ongle du pied coupé jusqu’à le perdre…

Excès, dira-t-on ; c’étaient pour elle des façons de montrer son amour au Christ Rédempteur. Elle était surtout ingénieuse pour les dissimuler, tout en ayant demandé la permission. Car elle avait vraiment le désir d’abandonner sa volonté propre et d’obéir à chaque Consœur.

En 1721, elle reçut la grâce des Fiançailles mystiques, une expérience rare dans l’histoire de la théologie mystique. Le Christ passe à sa fiancée un anneau précieux, parfois visible ; la fiancée alors «ressent» l’amour du Christ, plutôt qu’elle ne le comprend.

Malgré son désir d’être soumise, Maria-Maddalena fut élue trois fois maîtresse des novices ; on la mit à la porterie, et le bruit de sa sainteté se répandit dans toute la ville ; plus tard, on l’élut deux fois abbesse, malgré sa maladie. 

Elle avait beau dire Le rien ne fait rien, on la jugeait encore utile : elle servait de protection au monastère ; annonçait-on la peste comme imminente ? il lui venait une rage de dents épouvantable, et tout le monde restait sauf.

Pour un 15 février, fête des saints Faustin et Jovite, patrons de Brescia, les «sages» de l’endroit voulurent inaugurer un casino. Au cours de cette manifestation, l’animateur de l’entreprise impie tomba mourant, et se convertit avant de trépasser. Pendant ce temps, Maria-Maddalena priait ; soudain, elle s’arrêta radieuse : La grâce est accordée ! La grâce, c’était la fête sacrilège interrompue, et le «sage» ramené à Dieu.

Elle aimait le silence joyeux, affable, bon ; les paroles humbles, douces, saintes. Avant de parler, il fallait se demander si les paroles pouvaient s’inscrire sous la lettre N, nécessité.

En juillet 1734, elle eut un vomissement de sang. On la réélut cependant en 1736, comme on l’a dit plus haut. Même une des Sœurs qui n’avait pas voté pour elle, affirma qu’il y avait quelque chose de divin dans son gouvernement.

Elle mourut le 27 juillet 1736.

En 1738, parut une dissertation d’un médecin qui avait examiné son cadavre, et s’étonnait que les aiguilles n’eussent causé ni inflammations, ni ulcères, ni gangrène.

Maria-Maddalena fut béatifiée en 1900.

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 23:07

Marie-Claire du Bac

1727-1794

 

Voir la notice générale Orange (Martyres d’) 1794

 

Née le 9 janvier 1727 à Laudun (Gard), elle entra chez les Ursulines, avec le nom de Sœur Claire de Sainte-Rosalie.

Elle fut condamnée le 26 juillet.

Martyrisée à Orange ce même 26 juillet 1794, elle fut béatifiée en 1925, en même temps qu’une trentaine d’autres Religieuses, la plupart Sacramentines ou Ursulines, et deux Bernardines.

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 23:06

Madeleine de Justamont

1724-1794

 

Voir la notice générale Orange (Martyres d’) 1794

 

Née le 6 septembre 1724 à Bollène (Vaucluse), elle entra chez les Ursulines, avec le nom de Sœur Catherine de Jésus.

Elle fut condamnée le 26 juillet.

Martyrisée à Orange ce même 26 juillet 1794, comme ses trois nièces Marguerite-Eléonore (12 juillet), Dorothée-Madeleine et Madeleine Françoise (16 juillet).

Toutes quatre furent béatifiées en 1925, en même temps qu’une trentaine d’autres Religieuses, la plupart Sacramentines ou Ursulines, et deux Bernardines.

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 23:00

Marie-Marguerite Bonnet

1719-1794

 

Voir la notice générale Orange (Martyres d’) 1794

 

Née le 18 juin 1719 à Sérignan (Vaucluse), elle entra chez les Sacramentines, avec le nom de Sœur Saint-Augustin (du Saint-Sacrement).

Elle fut condamnée le 26 juillet.

Martyrisée à Orange ce même 26 juillet 1794, elle fut béatifiée en 1925, en même temps qu’une trentaine d’autres Religieuses, la plupart Sacramentines ou Ursulines, et deux Bernardines.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 23:09

Marie-Anne Piedcourt

1715-1794

 

Se reporter aussi à la notice Compiègne (Martyres du Carmel de)

 

Née le 9 décembre 1715 à Paris, elle prit au Carmel le nom de Sœur de Jésus Crucifié.

Le martyre par la guillotine eut lieu le 17 juillet 1794 ; la béatification en 1906.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 23:00

Marie-Annette Pelras

1760-1794

 

Se reporter aussi à la notice Compiègne (Martyres du Carmel de)

 

Née le 16 juin 1760 à Cajarc (Lot), elle prit au Carmel le nom de Marie-Henriette de la Providence.

Le martyre par la guillotine eut lieu le 17 juillet 1794 ; la béatification en 1906.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 23:00

Marie-Madeleine-Claudine Lidoine

1752-1794

 

Se reporter aussi à la notice Compiègne (Martyres du Carmel de)

 

Née le 22 septembre 1752 à Paris, elle prit au Carmel le nom de Thérèse de Saint-Augustin.

C’était la prieure.

Le martyre par la guillotine eut lieu le 17 juillet 1794 ; la béatification en 1906.

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