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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 21:51

Rufus et Zosimus de Philippes
† 107

S.Ignace d’Antioche n’est pas parvenu seul à Rome, où il consomma son martyre (v. ce même jour, 17 octobre). En route on lui adjoignit d’autres soldats du Christ.
C’est ainsi qu’à Philippes (Macédoine, auj. Filippoi, Grèce NE) lui furent associés Rufus et Zosimus, dont s.Polycarpe (v. 23 février) écrivit : Ils ont participé aux souffrances du Seigneur, ils n’ont pas estimé ce monde, mais lui ont préféré celui qui, pour eux et pour tous les hommes, mourut et ressuscita.
Il n’est donc pas dit que ces deux Martyrs étaient de Philippes à proprement parler.
A part cette anecdote, on ne sait rien d’eux.
Le Martyrologe Romain mentionne saints Rufus et Zosimus au 17 octobre.

 

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 21:50

Ioannis de Lycopolis
305-394

Il ne faut pas confondre cet ermite Ioannis (Jean) avec un autre Ioannis dit le Petit ou le Nain, qui vivait au cinquième siècle.
L’actuel Martyrologe ne l’a d’ailleurs pas retenu, et l’on pourrait oser le regretter. Il aura sa notice à part.
Celui dont il va être question maintenant, naquit vers 305, de parents très simples, qui eurent un autre fils.
Ce dernier fut teinturier ; Ioannis fut charpentier.
Vers 330, Ioannis quitta la vie du monde et alla se mettre au service d’un bon vieux moine solitaire. Ce dernier était très touché, émerveillé même de l’humilité avec laquelle Ioannis lui montrait tant d’attention.  Il voulut cependant le mettre à l’épreuve, avec des ordres qui nous paraîtraient quelque peu insensés, mais qui montrèrent combien la simplicité et l’obéissance du disciple étaient réelles, sans calcul, sans arrière-pensée.
Ioannis, lui dit l’Ancien, prends voir cette branche sèche, plante-la et arrose-la deux fois par jour. Le disciple s’exécuta sans s’étonner de l’ordre, sans se plaindre de l’éloignement du puits, sans jamais manquer à ce petit travail. Au bout d’un an, le vieillard s’aperçut que la branche n’avait pas pris racine, et dit à Ioannis de cesser d’arroser ; Ioannis interrompit tout simplement ses allées-et-venues, sans s’émouvoir le moins du monde pour l’inutilité apparente de ses efforts.
Une autre fois, le vieillard ordonna à Ioannis de jeter par la fenêtre l’unique petite jarre d’huile, qui aurait dû servir ce jour-là pour préparer à manger à des amis : Ioannis obéit, sans poser la question Mais comment fera-t-on ?
Pareillement, le vieillard demanda à Ioannis d’aller déplacer une énorme pierre. Le disciple ne fit aucune objection, et s’efforçat de remuer le rocher, transpirant à grosses gouttes. La pierre ne bougea pas, mais Ioannis avait obéi de tout son cœur.
On va voir comment Dieu récompensa cette obéissance totale en accordant à Ioannis le don de prophétie, le don de guérir les maladies, outre qu’il savait guider les âmes par des lumières vraiment surnaturelles.
A la mort du vieillard, vers 342, Ioannis séjourna en divers monastères pendant cinq ans, puis alla se retirer sur une montagne proche de Lycopolis. Il s’y construisit trois cabanes : une «salle de bains», une pièce pour le travail et les repas, une troisième pour la prière. Personne ne devait y entrer ; le contact avec l’extérieur, soit pour lui apporter de la nourriture, soit pour le consulter sur la vie spirituelle, se faisait par une petite fenêtre. Ioannis vécut ainsi pendant quarante-huit ans.
Il ne mangeait que le soir, avec quelques fruits. Mais il luttait aussi contre les tentations que l’Ennemi ne manquait pas de lui envoyer.
A partir de 375, Ioannis reçut le don de lire dans les âmes ; il reprenait les pécheurs, il annonça les crues et les inondations du Nil ou encore la victoire romaine sur les Ethiopiens envahisseurs. Même l’empereur Théodose recourut à ses lumières : Ioannis lui promettait une victoire facile ; il en annonça aussi la mort prochaine (qui devait effectivement se produire en janvier 395).
Quand on lui amenait des malades, Ioannis ne se manifestait jamais directement, par humilité, pour éviter qu’on lui attribuât le mérite de la guérison ; il bénissait une huile, dont les malades se servaient.
Vers la fin de l’année 394, Ioannis imposa le silence autour de lui, pendant trois jours ; après quoi, il s’agenouilla, pria, et rendit son âme à Dieu.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Ioannis de Lycopolis au 17 octobre.

 

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 21:50

Dulcidius d’Agen
5
e siècle

Dulcidius (Dulcitius, en français Dulcide, Doulcet, Doux) fut le cinquième évêque d’Agen, au tout début du cinquième siècle (peut-être même dès 393). C’est son prédécesseur, Phebadius (? 25 avril), qui l’avait ordonné diacre et, au moment de mourir, l’avait désigné pour lui succéder.
Le nouvel évêque fit construire una basilique en l’honneur de sainte Foy (v. 6 octobre) sur l’endroit de son martyre.
Mais surtout, par sa prière et ses miracles, il lutta contre l’invasion des Vandales et des Visigoths, qui répandaient avec eux l’erreur arienne.
Il détourna aussi par sa prière le fléau de la peste et celui du feu ardent, qui menaçaient la ville d’Agen.
Saint Dulcidius d’Agen est mentionné dans le Martyrologe au 17 octobre.

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:28

Eliphius de Toul
? 4
e siècle

Eliphius aurait été l’aîné d’une nombreuse fratrie de cinq ou sept frères et sœurs, enfants de Baccius et Lientrude, dans la région de Toul.
Ces enfants auraient porté les noms de Eucharius, Menna, Libaria, Suzanna, Odda, Gondrude.
Plusieurs d’entre eux seraient morts martyrs, dont notre Eliphius.
On n’est pas assuré qu’Eliphius (en français Elophe) fût martyrisé sous les ordres de Julien l’Apostat, surtout par le fait que cet empereur n’a bien certainement pas sévi en Gaule contre les Chrétiens.
Eliphius, après avoir prêché et amené à la foi un grand nombre de personnes, aurait été dénoncé à Julien par des Juifs. Julien l’aurait longuement interrogé, et finalement condamné à la décapitation.
Décapité, Eliphius aurait ramassé sa tête, l’aurait apportée sur la colline proche… et se serait remis à prêcher.
On pense qu’Eliphius fut en réalité victime de Barbares, ou de brigands. Certainement avant le dixième siècle (!), peut-être au quatrième.
Autrefois, tous les frère et sœurs d’Eliphius étaient mentionnés au Martyrologe et presque tous au mois d’octobre. L’édition récente ne les a pas repris.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Eliphius de Toul au 16 octobre.

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:28

Maxima en Afrique
5. siècle

Se reporter à la notice Martinianus, Saturianus et Maxima en Afrique

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:27

Saturianus en Afrique
5. siècle

Se reporter à la notice Martinianus, Saturianus et Maxima en Afrique

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:25

Martinianus, Saturianus et Maxima en Afrique
5
e siècle

Maxima administrait la maison d’un maître appartenant à la race des Vandales, en «Afrique» (act. Tunisie). Elle était chrétienne.
Ce même maître avait aussi des serviteurs, parmi lesquels Martinianus, Saturianus et leurs deux frères, qui le servaient avec grand dévouement. Martinianus était son armurier.
Très satisfait de Maxima et de Martinianus, il voulut les marier, ce qui plut beaucoup à Martinianus. Mais Maxima fit part à Martinianus de sa foi chrétienne, et de son désir de n’appartenir qu’au Christ, l’Epoux éternel. Elle convainquit Martinianus, qui se fit aussi l’apôtre de ses trois frères, dont on ne connaît le nom que d’un seul, Saturianus.
Tous cinq s’évadèrent une nuit, les quatre garçons rejoignirent un monastère à Thabraca (auj. Tabarka, Tunisie NW), Maxima un autre monastère. Ici se trouve l’objection principale qu’on pourra opposer au récit : comment des Chrétiens eurent-ils l’audace d’abandonner leur maître, qui était bon et qu’ils servaient fidèlement ?
Mais voilà que ce maître, fort irrité, rechercha et retrouva les cinq fugitifs. Il les mit en prison, avec la ferme intention d’obliger Martinianus et Maxima à se marier, et surtout de les faire passer à la «foi» arienne. Il avertit le roi Genséric de la situation.
Ce dernier ordonna de les tourmenter ; on devait les fustiger avec des bâtons noueux, qui les déchiraient et les brisaient. Chaque matin, les cinq victimes apparaissaient cependant guéris de leurs blessures. Qui plus est, lorsque Maxima fut attachée à terre à des pieux pointus, la poutre qui servait d’entrave se brisa comme un vieux bois pourri. Beaucoup de témoins virent la scène.
Le maître Vandale s’endurcit et refusa de reconnaître ces prodiges ; Genséric rendit la liberté à Maxima et relégua les quatre frères chez un roi maure. Nos quatre Héros se firent les apôtres de la région, firent demander à Rome un prêtre et des diacres, et construisirent une église.
Furieux d’apprendre cela, Genséric ordonna d’attacher les quatre hommes par les pieds à un attelage de quatre chevaux et de les traîner au milieu des broussailles et des buissons épineux. C’est ainsi qu’ils moururent.
Maxima, elle, devint abbesse de son monastère, où elle reposa en paix. Elle n’est donc pas considérée comme martyre.
Le Martyrologe Romain mentionne sainte Maxima, saints Martinianus, Saturianus et leurs deux frères, au 16 octobre.

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 11:44

Barsen d’Edesse
† 379

Barsen (ou Barsas, Barses, Barsus) connut d’abord la vie solitaire, en Mésopotamie septentrionale.
En 361 il fut évêque d’Edesse en Syrie (cette ville d’Edesse prendra le nom de Urfa quand elle tombera aux mains des Ottomans en 1637 et récemment sera rebaptisée Şanlıurfa après la Première Guerre mondiale et le tristement célèbre génocide arménien. Habitée principalement par des Kurdes, ceux-ci l’appellent actuellement Riha).
Barsen se montra tout de suite un ferme adversaire des erreurs d’Arius. Il fut célèbre dans sa ville épiscopale, mais le rayonnement de sa sainte vie et de sa doctrine s’étendit en Phénicie, en Egypte, en Thébaïde. Aussi l’empereur Valens chercha à casser cette influence, en exilant Barsen.
Ce fut d’abord sur l’île Arado (auj. Arouad, au large de la Syrie), mais les foules continuaient de venir l’écouter ; l’illustre s.Basile (v. 2 janvier) lui écrivit deux lettres pleines de consolation.
Valens chercha à éloigner davantage le saint évêque : ce fut alors dans une ville d’Egypte nommée Oxyrynchius (auj. Per-Medjed, cent-soixante kilomètres au sud-ouest du Caire), finalement aux confins des régions de l’empire, à Philo, dans la profonde Lybie désertique.
Plein de mérites, Barsen mourut en 379, un jour du mois de mars. 
Longtemps on put conserver la couche sur laquelle Barsen s’étendait quand il était dans l’île d’Arado ; les malades y guérissaient.
L’empereur visita la ville d’Edesse, où il avait nommé un évêque arien à la place de Barsen. Il constata qu’en fait les foules désertaient l’église et fuyaient cet intrus hérétique et s’en allaient prier en pleine campagne  ; furieux, Valens souffleta le préfet et lui ordonna de disperser ces rassemblements manu militari. Le préfet, homme de paix quoique arien, fit prévenir les Chrétiens en secret, mais ceux-ci s’assemblèrent encore plus nombreux pour prier et proclamer leur foi, sur quoi Valens renonça à cette entreprise qui aurait provoqué plus d’agitation. Mais le préfet fit exiler en Thrace tous les ecclésiastiques.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Barsen d’Edesse au 15 octobre.

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 11:44


Severus de Trèves
† 449

Severus fut d’abord un disciple de s.Loup de Troyes (v. 29 juillet).
En 447, il fut nommé douzième évêque de Trèves.
Il accompagna s.Germain d’Auxerre dans sa mission en Angleterre pour contrer l’erreur du pélagianisme.
Sa prédication s’étendit largement et contribua à maintenir de nombreuses populations dans la saine doctrine.
Il ne faut pas le confondre avec s.Severinus, l’évêque de Cologne (v. 23 octobre).
Le Martyrologe Romain mentionne saint Severus de Trèves au 15 octobre.

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 22:19

Gaudentius de Rimini
3
e ou 4e siècle

La figure de Gaudentius n’est pas claire pour les historiens.
Il serait venu d’Ephèse à Rome, à la fin du troisième siècle et y aurait reçu le baptême. 
Plus tard, il fut ordonné prêtre, puis évêque pour aller évangéliser le peuple de Rimini. Ainsi Gaudentius devrait être le premier évêque de Rimini. S’il est vrai que c’est le pape Damase qui l’ordonna, ce ne pouvait être qu’après 366.
Durant son épiscopat, Gaudentius aurait ordonné prêtre Marinus, le fondateur de l’antique cité de San Marino.
Cependant, la date de 366 ne peut s’accorder avec celle du «concile» de Rimini, qui eut lieu en 359, et auquel aurait participé Gaudentius lui-même comme évêque de Rimini. On sait que lors de ce concile, les évêques fidèles à la foi proclamée à Nicée (325) refusèrent de signer la formule qu’on leur proposait et se retirèrent ; Gaudentius aurait été un de ceux-là.
Il se serait alors caché quelque temps, avant de rentrer dans sa ville épiscopale. C’est alors qu’il aurait été arrêté par des soldats de l’empereur et lynché par des partisans d’Arius. 
Gaudentius serait donc mort après 366, et peut-être martyrisé.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Gaudentius de Rimini au 14 octobre, sans mentionner son martyre.

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